CRITIQUES 2011 - 31 décembre 2011

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Catherine Major - 18 mai 2011

 

Catherine Major
Laboratoire en duo
 
Lauréate de plusieurs reconnaissances, dont celle d’auteure-compositrice-interprète à Petite-Vallée en 2002, du prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros en France et d’un Félix. Catherine Major, dont le dernier passage au Théâtre du Petit-Champlain remontait à près de trois ans, s’est amenée en compagnie du contrebassiste Mathieu Désy pour expérimenter, devant un public curieux, ses compositions en chantier. Un laboratoire sans sarrau ni éprouvette. 
Comme Daran l’avait fait quelques jours plus tôt, elle est venue tester devant public, les chansons qui devront être enregistrées sur un disque et paraîtra le 18 octobre prochain. Des chansons à nue, des chansons à l’état pur, voix piano et contrebasse.
Histoire de se réchauffer un peu, elle a ouvert la soirée en interprétant La voix humaine et Fais pas l’affaire. Pour se lancer en plein laboratoire, elle nous a présenté Un blanc sur ma mémoire, composée spécialement pour l’émission Les voix humaines à Art TV   Des musiques puisées au cœur de son piano avec lequel elle fait corps. Des textes touchants, qu’ils soient d’elle, de sa mère Jacinthe Dompierre (Amadeus ) ou de son chum, Jean-François Moran (60).
Elle nous a aussi offert une pièce sublime, écrite pour le film de Micheline Lanctôt, Pour l’amour de Dieu, qui paraîtra prochainement.
La responsabilité du prochain album sera encore une fois confiée à Alex Mcmahon. Le « chantier » présenté au public de Québec annonce un album aussi fort que Rose sang.
Touchant par ses mots et par ses notes.
Claude Gignac

 




Eddy King - 20 avril 2011

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Eddy King…Éponyme

Drôlement, drôle, le ‘’Eddy King Show’’!

La définition du mot éponyme veut dire,  donne son nom à….et c’est ce que le jeune humoriste Eddy King a réussi à faire pour son premier spectacle solo, c’est quasi sa biographie. Sans retenue,  il est comme un boomerang, il rit de lui et le public rit avec lui.

Hier soir à la salle Albert Rousseau, le jeune Français d’origine Congolaise, a prouvé que tout peut se dire à condition que ce soit sans méchanceté.  

Il n’a vraiment pas eu peur de donner son opinion sur certains sujets épineux, la diversité culturelle, le racisme, la politique, les actualités et plus encore.

Casquette et baskets, avec son allure de jeune,  je m’en foutiste, Eddy (Edgar) de son vrai nom, nous a fait découvrir son parcours qui est assez unique.

Ayant fait partie d’un groupe de Rap, ce n’est pas d’aujourd’hui, qu’Eddy se sert d’un micro pour faire passer ses messages. Je dirais même que son expérience de scène comme chanteur, lui sert bien, car certaines paroles sortant de sa  bouche sont bien dosées ce qui fait en sorte,  quelles laissent des traces solides.

Alliant musique et humour,  intelligence, passion et valeur, Eddy King amène un vent de fraicheur et de différence…qui fait toute la différence. Il fait réfléchir et rire!!!!

Il avoue que son rêve est de se produire à  New-York ou à Hollywood, réussira-t-il ?

Pour le  moment, il est sur une belle lancée, et on peut sans l’ombre d’un doute dire que l’humoriste est une étoile montante de l’humour.

Un spectacle à voir, un artiste à découvrir!

Lyne Laroche




Martin Levac - 20 avril 2011

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A visible Jazz touch of… Genesis...WOW!

 

Reprendre des succès d’un groupe populaire, en refaire les arrangements à la sauce jazz n’a rien de bien original, me direz-vous? J’en conviens.  Il y a de ces « transformations » qui sont mieux réussis que d’autres.  Mais quand Martin Levac transforme un répertoire qu’il connait jusqu’à la dernière note et qu’en plus, il est entouré d’une bande d’excellents musiciens spécialistes du Jazz, un mot s’impose, Wow!!

L’œuvre de Genesis est devenu, au Cabaret du Capitole, A visible Jazz touch of… Genesis.

Celui qui reprend les succès de Genesis depuis vingt-cinq ans, a su très bien s’entourer pour cette autre première, présentée dans le cadre du Festival de jazz de Québec. Mathieu Gagné à la contrebasse, Frédérick  Doiron à la guitare étaient flanqués de la très efficace et souriante Emmanuelle Caplette à la batterie et de la virtuose, Julie Lamontagne au piano.

C’était une soirée où Martin Levac reprenait les pièces de Genesis. De l’aveu même de l’artiste, le personnage n’était pas très loin.

Turn it on again, Land of confusion, Many too many et bien entendu, Invisible touch. La douceur des arrangements de plusieurs chansons a mis les textes du groupe Britannique en valeur. Plus le spectacle avançait, plus Levac affichait un contrôle vocale impeccable. Misunderstanding nous a donné droit à un début  Drum & Bass où Martin Levac  avait pris place derrière l’instrument de prédilection de Phil Collins. Sur cette même pièce, Julie Lamontagne nous a démontré son très grand talent sur les touches noires et blanches.

Dans une partie plus intime, piano-voix, Marie-Christine, qui s’est produite la veille dans la même salle, est venue rendre la politesse à Levac pour interpréter d’une très belle façon, Seperate lives.  Un autre moment apprécié du public a été le duo de batterie de Martin Levac et Emmanuelle Caplette.

Levac nous a démontré son grand talent d’interprète tout au long de la soirée.  Il nous en a particulièrement fait la preuve en nous livrant une touchante version de Mama, où on pouvait sentir toute la souffrance de l’auteur.

À la sortie, les gens étaient unanimes.  Quel bon spectacle!  Il sera d’ailleurs présenté à nouveau ce mardi, toujours au Cabaret du Capitole.

Claude Gignac




Le chat Potté - 20 avril 2011

Le Chat Potté (26 octobre 2011)

 

Le Chat Potté (à l’affiche dès le 28 octobre)

Imax des Galeries de la Capitale

Sauver son honneur en aidant les autres

Rarement un film d’animation aura autant fait réagir petits et grands. Le Chat Potté de DremWorks est tout simplement sublime. Un film pour tous ceux qui ont gardé leurs cœurs d’enfant. Une heure et 30 minutes d’histoires tellement bien ficelées qu’il est difficile d’en faire un résumé sans dévoiler le punch. Mais voici des bribes des merveilleuses péripéties du célèbre Chat Potté: bien avant de connaître Shrek, le Chat Potté arrive dans une petite ville et deviens ami avec Humpty Dumpty, le célèbre œuf de la comptine anglaise. Ensemble, ils ont le projet de trouver les haricots magiques. S’en suit plusieurs aventures parsemées de danses, de rencontres (avec le célèbre hors-la-loi Kitty Pattes de Velours) et de découvertes.

La version anglaise accueille les voix d’Antonio Banderas qui prête à nouveau sa voix au Don juan, guerrier et hors-la-loi, Salma Hayek est Kitty Pattes de Velours alors que Zach Galifianakis incarnera Humpty Dumpty. Chris Miller, qui était à la barre du troisième Shrek, réussit un tour de force avec ce film qui, selon moi, surclasse tous les Shrek. Le scénario a été écrit par Tom Wheeler d'après l’histoire de Brian Lynch, David H. Steinberg et Jon Zack.

Le personnage du Chat botté provient initialement d'un conte de Charles Perreault, paru pour la première fois au sein du livre Histoires ou contes du temps passé en 1697.Dans ce conte, le Maître chat ou le Chat botté utilisait la ruse et la fraude pour donner à son maître mal-né le pouvoir et la richesse. Les concepteurs de DreamsWorks Animation ont plutôt présenté le félin comme un arrogant et charmeur qui utilise ses habilités pour son propre intérêt.

Il y a longtemps qu’un film d’animation m’avait autant touché. Cela date du Roi lion, il y a de cela plusieurs années. Les images sont totalement magnifiques, on voit chacun des poils des chats comme si ces chatons étaient devant nous. Les paysages sont à couper le souffle et les personnages sont à la fois durs à cuire et tellement mignons. De plus, l’histoire arrive à nous toucher, nous faire rire et même verser quelques larmes. Un magnifique film qui plaira aux petits comme aux grands puisqu’il y a des blagues qui rejoindront les adultes. Une histoire d’amour se dresse tout au long du film, mais contrairement à beaucoup de films d’animation, elle n’est pas le pilier de l’animation ce qui fait qu’autant les filles que les garçons apprécieront le film.

Assurément, le film du temps des fêtes à voir en famille et couple et même en solitaire.

Vivez les aventures du Chat Potté en Imax 3D dès le 28 octobre 2011.

Valérie Côté

5401 boulevard des Galeries
Québec (Québec)  G2K 1N4

Tél. : 418 624-4629
Sans frais : 1 888 424-4629




Monsieur Lazhar - 20 avril 2011

Monsieur Lazhar

Le film n’est pas encore sorti sur nos écrans qu’on en a déjà entendu parler beaucoup. Et qu’en bien! En plus d’avoir gagné plusieurs prix dans différents festivals, c’est lui qui représente le Canada aux Oscars. Ce n’est pas rien! En premier lieu, ce film fut une pièce de théâtre (excellente soit dit en passant!) d’Évelyne de la Chenelière (qui a même un petit rôle dans le film), pour l’avoir vu, je me suis demandé : Comment cette pièce peut être produite au grand écran? Il n’y avait qu’un seul comédien sur scène et le texte était adapté en ce sens. Aussi, l’histoire se déroule dans une école. Comment se démarquer des excellents films comme La société des poètes disparus, Monsieur Batignol ou Entre les murs (nomination aux Oscars 2009 pour le meilleur film en langue étrangère)? Le réalisateur Philippe Falardeau a réussi un réel coup de maître.

Le film commence avec une scène choc vu par un élève. Par la suite, on assiste à l’arrivée d’un suppléant algérien dans une classe de 6e année au Québec.  Rien n’est facile pour Monsieur Basir Lazhar. Il doit composer avec un groupe d’élèves qui vivent beaucoup d’émotions suite au départ de leur ancienne enseignante. Les méthodes pédagogiques sont différentes de celles auxquelles il est habitué. Il s’est même questionné sur ce qu’est une compétence transversale!

Quoique drôle par endroit, ce film fait monter en nous beaucoup d’émotion. L’acteur principal, Fellag, est définitivement un élément clé de ce film. Il nous rend bien le passé trouble de son personnage qui doit s’adapter à la réalité culturelle et sociale de sa terre d’accueil. Danielle Proulx est authentique dans son rôle de directrice. De plus, il faut absolument souligner l’excellente performance des enfants de la classe et particulièrement le personnage d’Alice joué par Sophie Nélisse (Zoé dans les Parent). J’avoue humblement qu’elle m’a tirée quelques larmes surtout lors de sa dernière scène.

Après la projection, on comprend pourquoi ce film fût sélectionné pour représenter le Canada aux Oscars 2011.

À voir absolument!

Christine Lévesque




Peter MacLeod - 20 avril 2011

Peter MacLeod…Sagesse reportée, oh que oui, elle est reportée!

Après 20 ans de carrière,  et  l’affrontement de la  quarantaine, Peter MacLeod est comme un bon vin, plus il vieillit, plus, il laisse un bon goût pour les critiques.

De retour sur scène avec son 4e one man show, l’humoriste s’est assagit un peu, mais la base de ce drôle d’individu, reste bien présente. Heureusement, vous ne serez pas décu, car Peter MacLeod a encore le diable au corps. Il continu à faire rire avec ses mimiques, ses intonations, ses paroles,et ses idées.

Il se questionne sur la vie de couple, le sexe, la surconsommation, les jeunes, les pétards, la liberté, et la non-conformité qui l’habite. Le saint Peter, défend même la petite ronde, à un point tel, que s'en ai même émouvant.

Après avoir assisté aux trois premiers shows de MacLeod, on a tendance à mettre la barre haute. Tout le monde connait  le potentiel et le talent  qu'il possède, alors, on s’attend à ce que ça soit encore meilleure que la dernière fois, et bien, c’est confirmé,  il est encore le meilleur!

À la fin du spectacle, quand les lumières allument, on a de l’électricité dans les veines, de l’énergie et la satisfaction d’avoir rit à grandes doses.  L’attachant, Peter MacLeod, est encore une valeur sûre !

Pour  faire la première partie d’un humoriste comme Peter MacLeod, il faut avoir du coffre et PA Méthot a prouvé,  qu’il en avait à revendre. Toute l’expérience que le petit de gars de Québec a acquise en faisant rire les gens dans les bars, lui a été bénéfique, car c’est avec brio que PA a réchauffé la salle.

Une série de spectacles débute pour les deux humoristes qui font une maudite belle paire.

Il sera demain soir à la salle Albert Rousseau ou pour plus d’informations

www.petermacleod.com

Lyne Laroche




Michel Barrette - 20 avril 2011

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Michel Barrette – Drôle de journée

Hier avait lieu la dernière représentation du spectacle Drôle de Journée de Michel Barrette. Deux heures captivantes d’anecdotes qui ont semblées ne durer que 20 minutes.

L’histoire de la création de Drôle de Journée a débuté par un vol en F-18 avec un pilote des Blue Angels. Après avoir encaissé «7.8 G» lors de cette ballade de hautes voltiges, Michel s’est retrouvé complètement désarticulé. Une semaine plus tard, toujours mal en point, il grimpe sur scène avec la triste intention d’annoncer à son auditoire que le spectacle ne pourra avoir lieu. Élaborant sur la raison de son état, Michel sort de scène après deux heures d’explications, en laissant derrière lui, un public ravi. Drôle de Journée était né.

C’est dans un décor sans artifice et muni de l’unique chaise berçante de son grand-père que Michel Barrette nous dévoile ses expériences et son vécu avec un humour qui lui est propre. Il se démarque par sa façon de raconter les  choses; Il dit lui-même ne pas se considérer comme un humoriste, mais bien comme un radoteur professionnel. Il a le talent de rendre cocasse n’importe quelle situation de la vie. Dans Drôle de Journée, Michel livre une performance désopilante, vraie, franche et sans inhibition dans laquelle les jeunes et les moins jeunes y trouvent leur compte.

Assister à ce spectacle, c’est comme passer une soirée en famille avec « Mononc Michel » qui raconte ses histoires. Ses histoires simples qui arrivent à tout le monde, mais qui prennent vie de façon surprenante et arrive à nous arracher un fou rire.

Drôle de Journée a connu un franc succès; C’est sans rodage, sans Grande-première et sans publicité que ce spectacle a fait salle comble pendant plus de trois ans.

Si vous l’avez manqué, consolez-vous, le DVD s’en vient bientôt!

Jennyfer Lafond




YANNI - 20 avril 2011

 

Yanni
La tournée du pianiste et compositeur d’origine grecque Yanni s’est arrêté au Grand Théâtre de Québec ce vendredi, dans le cadre de la tournée Yanni, A living leagacy. Entouré de treize musiciens, Yanni nous a présenté un spectacle grandiose, à la hauteur de sa réputation et de son grand talent. Des pièces de son tout dernier album, Truth of touch, paru le huit février dernier, mais aussi des musiques tirées de ses disques précédents, lui qui en a vendu plus de vingt millions dans le monde entier.
Vaguant dans un style qui va du New Age au populaire en passant par des pièces plus symphoniques, la musique de Yanni nous transporte au cinéma. Cette musique crée des images dans notre tête. Elle nous fait voyager. Des influences Grecques, bien sure, mais aussi tsigane et du Moyen Orient teintent les pièces.
Tout au long de la soirée, on aura l’occasion d’apprécier l’immense talent des virtuoses qui l’accompagnent. Des musiciens de partout dans le monde. Un solo envoutant de la violoniste Mary Simpson, la trompette chaleureuse de Jason Carder ou le coup de baguette de l’agile batteur Charlie Adams ont soulevé le public comblé et généreux. Adams aura suscité une forte réaction en apparaissant derrière sa batterie, vêtu d’un chandail des Nordiques, juste avant son solo enlevant.
Yanni, a bien réussi son pari, lui qui nous a avoué espérer éloigner les gens présents de leur quotidien.   Il s’est installé une belle histoire d’amour entre l’artiste et son public, à tel point que les spectateurs lui ont entonné le Mon cher Yanni…. Il a semblé honoré et s’est dit touché par l’interprétation de cette chanson qu’il ne connaissait pas. Il nous a aussi dit qu’il serait aussi de retour dès l’an prochain. En espérant que ce ne soit pas un poisson d’avril.
Claude Gignac

 




Les immortels - 20 avril 2011

(10 novembre)

LES IMMORTELS 3D

Cinéplex Odéon Beauport

En salle dès le 11 novembre

Le Roi Hypérion (Mickey Rourke), brutal et assoiffé de sang, ainsi que son armée meurtrière se déchaînent sur la Grèce, démolissant sans pitié tout sur leur passage. Chaque victoire est un pas de plus vers l’accomplissement de son objectif : libérer la force des Titans, afin de vaincre les Dieux de l’Olympe et tout l’humanité.

Il semble que rien ne pourra arrêter la quête diabolique du Roi qui rêve de devenir le maître incontesté du monde, jusqu’au jour où Thésée (Henry Cavill), le tailleur de pierre décide de venger la mort de sa mère, violemment abattue pendant l’une des attaques d’Hypérion. Lorsque Thésée rencontre l’Oracle, Phèdre (Freida Pinto), ses troublantes visions du futur du jeune homme la convainquent qu’il est la clé qui permettra l’arrêt de la destruction. Avec l’aide de Phèdre, Thésée assemble un petit groupe de combattants et, résolu à embrasser sa destinée, se lance dans une bataille décisive pour le futur de l’humanité.

Tournée entièrement à Montréal ce film, réalisé par Tarsem Singh, saura faire le plaisir des amateurs d’effets spéciaux, de scènes explosives et sanglantes, ils en auront plein la vue. Mickey Rourke y est immonde, abject à souhait, autant que Freida Pinto, Isabel Lucas (Athéna), Henry Cavill et Stephen Dorff (Stavros)  peuvent être séduisants. Je dois souligner la performance de deux comédiens d’ici, Ayisha Issa et Robert Naylor qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Pour les adeptes de cascade, de mythologie, de film d’action, de science-fiction/fantastique et pour un bon divertissement.

À voir!

Louiselle Lavoie




SÉRIE DÉCOUVERTES - 20 avril 2011

 

Charmants charmeur
Vitrine sur la relève, dans le cadre de la Série découvertes avait convié son public à une Soirée charmante ce mercredi au Café-Spectacle du Palais Montcalm.
La petite salle chaleureuse accueillait quatre artistes de la relève. Quatre auteurs-compositeurs-interprètes. 
Dominique Hudson, un gars de Québec, que l’on a pu voir et entendre dans le rôle d’Aladin dans la comédie musicale Sherasade, possède une voix chaude et un style flamboyant.
Simon Petit, ancien leader du groupe Exode, s’exprime avec douceur dans une dose de mélancolie et d’introspection.  
Steve Marin, qui a collaboré avec plusieurs interprètes, dont Mario Pelchat et Isabelle Boulay, pour qui il a écrit Chanson pour les mois d’hiver, nous invite dans son univers original et envoutant. 
Finalement, Bruno Labrie que l’on a découvert lors de la troisième édition de Star Académie, nous a aussi présenté quelques-unes de ses compositions. Il en a profité pour inviter son amie, Audrey Gagnon, aussi de Star Académie, à venir se joindre à lui pour interpréter Nos travers.
On aurait pu définir le style de chacun en décrivant leurs guitares. Ces guitares, tout comme leur dompteur, sont parfois fortes avec un son dynamique, douce et discrète, tout en nuance par le son et l’apparence ou propre et clair.
Des artistes bourrés de talent qui ont trop peu d’occasions de nous partager leur matériel et encore moins d’opportunités de se faire entendre sur les radio commerciales. Dommage! Pourtant, les quatre « charmants » ont au moins un album à leur discographie. La soirée nous a permis d’entendre quelques-unes de leurs très belles chansons.
En attendant de les revoir sur scène, vous pouvez faire un détour par leur site internet respectif.
Vitrine sur la relève vous convie à la prochaine Soirée Découverte sous le thème Soirée de printemps, qui aura lieu le 20 avril prochain, toujours au Café-Spectacle du Palais Montcalm.
Claude Gignac

 




Le vendeur - 20 avril 2011

Le vendeur….touchant

C’est hier soir, en présence des artisans du film qu’avait lieu l'avant première du film "Le Vendeur" au cinéma Odéon Ste-Foy. 

Mettant en vedette Gilbert Sicotte (dont le jeu d'acteur est absolument sublime), Nathalie Cavezzali, Jean-François Boudreau, Jérémie Tessier et Pierre Leblanc le film, tourné à Dolbeau-Mistassini raconte l'histoire d'un vendeur automobiles en fin de carrière dont la vie ne tourne qu’autour  de son travail, sa fille ainsi que de son petit-fils. Mais, Marcel s’intéresse aussi à l'usine de pâtes et papier qui subit une fermeture temporaire.

Ce film extrêmement touchant représente très bien ce que les gens vivent lors d'une crise économique avec toutes les conséquences qui en découlent.

À noter aussi que Pierre Lapointe et Philippe Brault ont signé la  musique du film.

Le premier long métrage de Sébastien Pilote a été présenté en janvier dernier au prestigieux festival de Sundance. Le film a participé depuis à plusieurs autres festivals partout dans le monde, dont le festival international de San Francisco où il a remporté le prix FIPRESCI, les prix du jury et du meilleur acteur pour Gilbert Sicotte au festival de Mumbai, en Inde.  Tout récemment,  il fût présenté au 30e festival du film de Rouyn-Noranda.

 Le film sortira sera sur nos écrans dès le 11 novembre prochain.

À ne pas manquer!!!

Je vous conseille fortement

Caroline Gagnon

 




Ian kelly - 20 avril 2011

Ian Kelly-Diamonds & plastic 

Son deuxième disque, Speak your mind s’est vendu à plus de 40 000 unités au Canada.  Il est monté sur scène plus d’une centaine de fois pour le présenter au publique.  Maintenant, Ian Kellyrevient nous présenter Diamonds & plastic. Le Montréalais qui chante en Anglais est devenu un habitué dans la région. Cette fois, c’est sur la rive sud, à l’Anglicane de Lévis qu’il s’est produit ce jeudi.

Diamonds & plastic est plus varié que le précédent. Ça se traduit par un spectacle un peu plus dynamique.  Toujours des textes introvertis et nostalgiques sur une musique folk et mélodique. Pour l’occasion, la plupart des chansons ont été réarrangées. Certains de ses arrangements sont plus réussis. On pense à Wiser man ou à  Take me home qu’il interprète « unplugged » et sans micro ou bien à Work day qu’il nous a offert au piano au deuxième rappel, alors que ses musiciens s’étaient transformés en choristes. Au cours de la soirée, il a revisité le répertoire de ses deux derniers disques.  Il s’est même permis une incursion dans son tout premier enregistrement.  En plus des succès I would have you et Drinking alone, il a offert au public plutôt timide la très belle version du succès de Billy Idol, White Wedding.

C’est cependant sous un éclairage mal exploité que le sympathique gaillard a évolué, le laissant trop souvent dans la pénombre.

Une belle surprise. Soncompatriote Jason Bajada est venu ouvrir la soirée. C’est un bonheur de le retrouver sur scène.  Pour réchauffer la salle, il nous a offert, seul à la guitare, quelques extraits de ses deux albums. L’autre Montréalais se produira au Théâtre du Petit Champlain le 18 novembre prochain.

Claude Gignac




Lancement de l'album de Pascale Picard - 20 avril 2011

 

Pascale Picard Band, A letter to no one

 

C’est au petit Champlain le 9 mai, que le Pascale Picard Band lançait son 2e album A letter to no one. Pascale Picard et son groupe ce sont présenté devant une salle remplie de journalistes et d’invités. On pouvait reconnaitre quelques personnalités du monde musical de Québec dont Jimmy Rule, Cynthia Veilleux et des membres de Who are you, tous des artistes émergeants de la Capitale.

L’auteure-compositrice-interprète de Québec est apparue devant son public, tout sourire, dans un look plus classique qu’à l’habitude. Cheveux longs, jupe et talons hauts.  Le Pascale Picard band, c’est bien sure, Pascal Picard, mais c’est aussi, Philippe Morissette à la basse, Marc Chartrain à la batterie , Louis Fernandez et André Papanicolaou aux guitares.

En tout, ils nous auront présenté sept des quatorze chansons  du disque. Un disque qui se veut la continuité et l’évolution de Me, myself and us, paru en 2007 et vendu à plus de trois millions d’exemplaires.

Les pièces présentées pour l’occasion semblent faire partie d’un disque un peu plus homogène que le précédent. De l’album, on aura entre-autres entendu Five minutes, Hide and seek, Our christmas song et The gap, au son plus 50’s.

Une voix toujours aussi présente. Une voix bien contrôlée, notamment dans la plus douce Hell is other poeple, premier extrait de l’album.  Pascale Picard et son groupe, ont confié à Jean-François Lemieux le soin de réaliser l’album, lui qui est venu en renfort après des premiers enregistrements qui n’étaient pas au gout de la chanteuse.

Il y a fort à parier que ce deuxième  opus de Pascale Picard Band pourrait connaitre un succès aussi grand que son prédécesseur. Le groupe sera en spectacle à Québec l’automne prochain pour y présenter le fruit de son travail.

Claude Gignac

www.pascalepicardband.com

 

 




Senvoler - 20 avril 2011

S’envoler (3 novembre 2011)

 

Quand les corps nous propulsent dans les airs

 

En sortant du spectacle de danse S’envoler d’Estelle Clareton, un projet de Création Caféine et de Montréal Danse et présenté par La Rotonde, on ne peut s’empêcher d’en discuter tellement l’expérience est saisissante et exceptionnelle. Le jeu des corps marque, saisi aux trippes. Les performances de chacun des dix danseurs (habituellement, ils sont onze, mais Brice Noeser n’a pu être présent à cette première) nous ébloui, nous transporte dans un monde aérien, un voyage dans le ciel, dans nos pensées, nos attirances, notre vie.

Ce sont des oiseaux, parfois joyeux, parfois apeurés ou des corps qui volent, qui s’évadent, qui s’évaporent dans toute la fragilité de la vie. En groupe comme en solo, les danseurs virevoltent, se dispersent et se regroupent dans un envol de corps, une légèreté de l’âme.

La musique d’Éric Forget agresse parfois un peu l’oreille, mais donne une telle ampleur aux mouvements qu’elle est essentielle au bon déroulement du spectacle. Mais ce sont les danseurs qui attirent toutes l’attention : Dominic Caron, Estelle Clareton, Noémie Godin-Vigneau, Sylvain Lafortune, Frédéric Marier, Alexandre Parenteau, Julie Marcil, Esther Rousseau-Morin, Jamie Wright et Louis Maltais.

A la limite des acrobaties de cirque et de la danse contemporaine, ce spectacle capte les cœurs, nous fait rire, pleurer et nous émerveille. C’est l’envol de la vie à l’état pur. Chacun des danseurs attirent les regards et prennent leurs places dans le spectacle, mais trois d’entre eux m’ont tout simplement séduit : Noémie Godin-Vigneau, que l’on a vu entre autre dans les films Nouvelle-France et Je n’aime que toi, par ses expressions faciales et sa présence scénique, Louis Maltais avec ses pirouettes et acrobaties toutes plus spectaculaires les unes que les autres et finalement, mon coups de cœur va à la danseuse Esther Rousseau-Morin pour sa grâce et sa présence sur scène.

Dans ‘S’envoler, la danse devient théâtre et pulsations, on se sent interpellés, on se sent bien.

Que vous connaissiez la danse contemporaine ou non, je suis persuadée que ce spectacle vous plaira.

À voir absolument.

Seulement jusqu’au 5 novembre à la salle Multi de Méduse.

Valérie Côté




LES FRÈRES LAFÔRET - 20 avril 2011

 

(1er avril)
        LES FRÈRES LAFORÊT
L’Anglicane
Une pièce sur les relations père-fils, écrite par des hommes, jouée par des hommes, mise en scène par un homme (vous voyez où je veux en venir) l’homme se dévoile. C’est vrai que le théâtre ne montre pas souvent l’âme masculine. L’Âme avec un grand A. Celle de la filiation avec ses aïeux, avec la nature et avec son présent.
Deux visions s’affrontent : l’aîné qui se cherche à travers ses ancêtres. Le cadet, se cherchant en se projetant vers le futur, gravissant les échelons du mercantilisme le plus sauvage. Quand un se questionne sur la vie, son sens, l’autre imagine des forêts en résine de synthèse entourées de chalets en bois rond. Caïn-Abel, Phillipe-Daniel, deux rivalités qui se termine de la même manière : par la mort au sens propre comme au figuré.
Armand Vaillancourt (le père) bien que muet, avait une présence qui pouvait se passer de mots. Patrice Dubois qui joue le fils aîné est torturé à souhait et démontre une sensibilité à fleur de peau. Dany Michaud, le fils cadet, est énergique et prétentieux, orgueilleux même.
La mise en scène est simple mais en bougeant un coffre, en utilisant un tableau ou un écran, on se promène d’un lieu à un autre. Le décor est magnifique. Un plancher de bois franc de différents couleurs et grandeurs qui nous démontrent la variété de personnes et d’arbres que nous côtoyons. Le coffre (magnifique) sert de cercueil autant que de coffre à accessoires pour voyager dans le temps et l’espace.
Malgré une prémisse qui pourrait faire peur, la pièce est bien balancée entre les moments touchants et les moments plus légers. Une pièce remplie d’émotion, qui fait réfléchir sur les priorités de la vie. À voir!
Louiselle Lavoie

 




BORDÉE - 20 avril 2011

 

Dévoilement de la saison 2011-12 du Théâtre de la Bordée

28 mars

35e SAISON DU THÉÂTRE DE LA BORDÉE

Théâtre de la Bordée

Pour la 35e saison du Théâtre de la Bordée le Maître de cérémonie, Jacques Leblanc était fier de nous présenter ses cinq nouveaux coups de cœur qui nous feront vivre une gamme d’émotion.

À l’automne, une pièce de Michel Marc Bouchard ouvrira la saison avec Tom à la ferme : une tragédie bouleversante sur le mensonge, la haine et leurs conséquences. Une mise en scène de Marie-Hélène Gendreau du 20 septembre au 15 octobre.

KANATA Une Histoire renversée 1ère partie : jette un regard renversé sur l’histoire de notre continent, le regard des autochtones. Du 1er au 26 novembre. Une codiffusion avec le Théâtre du sous-marin jaune dans une mise en scène d’Antoine Laprise et Jacques Laroche.

Au retour des fêtes, Fin de partie de Samuel Beckett : trois personnages handicapés physiquement et une personne qui est la seule à pouvoir se déplacer à sa guise ou presque. Une parodie des conventions théâtrales classiques. Dans une mise en scène de Lorraine Côté avec Hugues Frenette, Jacques Leblanc, Roland Lepage et Paule Savard.

Du 28 février au 24 mars, une coproduction avec le Théâtre du Nouveau Monde nous offrira Jocaste reine un texte de Nancy Huston. Le mythe d’Œdipe et de Jocaste revisité sous la plume bouleversante et actuelle de cette grande auteure, dans une mise en scène de Lorraine Pintal.

Au printemps, pour terminer en beauté, Le Misanthrope de Molière dépeint la fausseté et la futilité des rapports humains, dans une mise en scène de Jacques Leblanc.

Le directeur artistique, Jacques Leblanc nous promet une fête de la passion, une fête historique, une fête de l’humanité, une fête des sens, de la passion et une fête de l’esprit, la saison 2011-2012 sera festive du début à la fin.

Il faut téléphoner et se renseigner pour un abonnement. On ne doit pas se priver, vous serez agréablement surpris des tarifs accessibles pour tous. La nouvelle mouture du Théâtre de la Bordée s’annonce captivante, éblouissante et passionnante.

315, rue Saint-Joseph E
Québec, QC G1K 3B3
(418) 694-9631

www.bordee.qc.ca

Louiselle Lavoie

 




Claude Vallières - 20 avril 2011

Claude Vallières

Souffles

Le nom de Claude Vallières ne vous dit peut-être pas grand-chose si vous ne gravitez pas dans le milieu de la chanson. Il faut savoir qu’il a travaillé avec plusieurs grands de la musique au Québec. Laurence Jalbert, Claire Pelletier, Daniel Lavoie, Luc Delarochellière, Luce Dufault sont du nombre des artistes qui ont côtoyé Claude Vallières, le chanteur ou le musicien.

Le 2 novembre, Claude Vallières lançait son premier album solo, Souffles.  Pour l’occasion, le chaleureux Studio P de la rue St-Joseph était rempli à craquer. D’accord, ce lancement nous a fait voir son talent d’interprète et une maitrise vocale. D’accord aussi, l’événement lui a permis de nous démontrer ses talents de musicien et de compositeur. Pour ma part, c’est la force des textes qui m’a accroché. Il jongle merveilleusement avec les mots pour exprimer l’amour qui l’a quitté, l’enfant qui a grandi, il chante la mort, il chante la vie.  Une belle et douce poésie. Quelques-unes des pièces de Souffles nous ont été présentées avec la complicité de trois musiciens et deux choristes.

Par ce disque, l’auteur-compositeur-interprète de Québec veut nous transmettre ses émotions.  C’est mission accomplie.

Claude Gignac




UNE MAISON FACE AU NORD - 20 avril 2011

 

(3 avril)
UNE MAISON FACE AU NORD
Salle Albert Rousseau
Henri Simard et sa femme Anne-Marie ont élevé trois enfants. Ils ont bâti leur existence de leurs mains – au propre comme au figuré. En faisant l’inventaire de sa vie de col bleu et de son atelier, Henri se sent coincé comme au bout d’une impasse : le patrimoine qu’il a constitué et le pays dont il a rêvé perdent inexorablement leur sens et leur avenir.  Entre un fils exilé à Boston et poursuivi pour fraude boursière, un jeune ouvrier guatémaltèque et un vieux polonais, il entreprend stoïquement de contempler l’effondrement de son monde sous le regard lucide de sa femme qui se rend compte qu’aucun de ses enfants ne lui donnera de descendance.
Entre le drame familial et la comédie de mœurs, le texte de Jean-Rock Gaudreault touche à des sujets troublants tel que l’exode des régions, l’intégration des immigrants, le conflit des générations, le vieillissement, l’importance du patrimoine familial et la transmission des valeurs. Malgré ses sujets sensibles, il nous réserve de petites merveilles. La représentation est parsemée d’éclats de rire.
Guy Mignault (Henri) interprète à merveille un homme en colère, exaspéré et à d’autres moments il est tendre, sensible et contemplatif. Louisette Dussault est une Anne-Marie aimante, rassurante, accueillante et lucide, mais aussi troublée.   
Louisette Dussault et Guy Mignault sont à la fois touchants, émouvants et drôles. Ils sont irrésistibles, remarquables. C’est à voir!
Louiselle Lavoie

 




Le film Anna - 20 avril 2011

 

HANNA

Élevée dans la Finlande sauvage par son père (Eric Bana), un ancien représentant de la CIA, Hanna (Saoirse Ronan) reçoit une éducation et un entraînement qui font d’elle le parfait assassin. Son adolescence prend un virage abrupt lorsque son père l’envoie en mission dans le monde civilisé.

Hanna voyage alors à travers l’Europe tout en évitant les agents lancés à ses trousses par une agente du contre espionnage ayant ses propres secrets (Cate Blanchett). Alors qu’elle se rapproche de sa cible, Hanna est confrontée à des révélations déstabilisantes sur sa propre existence et des questions inattendues sur son humanité.

Un pays froid, le camouflage, la chasse, l’apprentissage de plusieurs langues et un entraînement physique intense régiessent la vie de tous les jours d’Hanna depuis sa plus tendre enfance.

Joe Wright, réalisateur d’Orgueil et préjugés, en plus de faire des clins d’œil aux contes de fées, amène Hanna sur un chemin parsemé d’embuscades. Elle joue au chat et à la souris à travers le Maroc, l’Espagne, jusqu’à un parc d’attraction à Berlin dans la gueule du loup.

Saoirse Ronan et Cate Blanchett son diabolique à souhait. Ce film d’action plaira aux amateurs d’intrigues et de suspense. La tension est bien présente. Saoirse Ronan, Cate Blanchett et Eric Bana sont impressionnants et convaincants. Je dois souligner la musique de Chemical Brothers à la fois troublante, émouvante, efficace.

*Distribué par Alliance Vivafilm, «Hanna» prendra l’affiche partout au Québec à compter de ce vendredi, 8 avril. Voyez comment Hanna apprend que dans la vie, il faut s’adapter… ou mourir.

Louiselle Lavoie

 

 




Laurier Station - 20 avril 2011

Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime (1er novembre 2011)

Enchevêtrements de relations

Relations entre sœurs, relations mère-fille, relations de couple, toutes les relations vivent et se questionnent dans la pièce Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime d’Isabelle Hubert, mise en scène par Jean-Sébastien Ouellette.

Deux sœurs que tout opposent se retrouvent dans un motel sur le bord de la 20 à Laurier-Station alors qu’elles allaient chercher leur héritage chez la sœur de leur mère à Toronto, mais une tempête en plein mois de mai les force à arrêter. Dans ce motel, les liens se tissent et se fissurent à travers le texte très actuel d’Isabelle Hubert. La mise en scène très sobre, une reconstitution d’une chambre de motel où toute l’action se déroule, mais ce sont des projections de fleurs et de feuilles qui indiquent les changements d’endroits ou les moments différés.

Les comédiens offrent un jeu qui touche et surtout interpelle nos problèmes intérieurs dans nos relations personnelles. Il y a Nathalie, intense Sophie Dion, qui a su autant nous toucher que soulever des colères. Il y a Anne-Sophie, une Véronique Côté douce, qui joue la fille parfaite qui veut tasser la solitude et vivre comme sa sœur. Martin, excellent Nicolas Létourneau, un mari inquiet qui nous fait passer par toute une gamme d’émotions. Carolanne, caricaturale Joëlle Bond, qui joue la propriétaire du motel totalement éclatée et Cassidy, Kristel Descary, une adolescente de 15 ans bouleversée.

Une pièce qui nous pousse à penser à nos relations, qui brassent nos tiroirs intérieurs et qui créent des relations. Des émotions garanties du rire aux larmes alors qu’Isabelle Hubert replonge dans nos souvenirs comme si elle racontait notre histoire. À voir absolument.

Au Périscope jusqu’au 26 novembre.

Valérie Côté




L’ORCHESTRE D’HOMMES-ORCHESTRES - 20 avril 2011

L’Orchestre d’Hommes-Orchestres (30 octobre)

L’ORCHESTRE D’HOMMES-ORCHESTRES

Palais Montcalm

Sur scène nous attendent les New Cackle Sisters, Gabrielle Bouthiller et Danya Ortman entourées d’instruments de musique mais surtout d’objets les plus hétéroclites les uns que les autres : bottes, escabeau, cuve, landau, valise, bouteilles, mégaphone, porte-voix et j’en oublie! Ces objets ne sont pas là juste pour le décor, ils seront utilisés à un moment ou à un autre comme instrument de musique.

Puis, les musiciens entrent en scène pour une interprétation revisitée des pièces de Tom Waits. Le moins que l’on puisse dire c’est que les interprétations sont hors de l’ordinaire, spectaculaires, ludiques tout en respectant l’œuvre de l’auteur-compositeur, musicien, chanteur et bruitiste.

Des chansons, de longs monologues, des sonorités bien rythmées, le spectacle est éclaté et haut en couleur. Bien que tout semble improvisé, il y a une technique vocale et musicale certaine.

Formé de Bruno Bouchard, Jasmin Cloutier, Simon Drouin et Simon Elmaleh l’Orchestre des Hommes-Orchestres nous présente un spectacle qui sort des sentiers battus.

Un spectacle très apprécié par le public présent car ils ont eu droit à une ovation debout. Il faut voir cette production à tout prix, même les moins audacieux sauront y trouver du plaisir et de l’émerveillement.

Louiselle Lavoie




La grande Virée - 20 avril 2011

Samedi le 29 octobre 2011

La Grande Virée...aux Galeries de la Capitale!

Samedi le 29 octobre dernier, La Grande Virée, s’est arrêtée aux Galeries de la Capitale

Josée Boudeault, Alex Perron, Jean-François Baril, Marie-Ève Janvier, Mario Dumont, Caroline Proulx, Josée Turmel, Alain Dumas et Marie-Pier Morin  nous ont donné un avant goût de la programmation automnale de V.  

Pour la cause,  ils ont recréé le 5 à 7 en famille en jouant à: Duo, La Guerre des Clans, Atomes Crochus et The Price is Right: à vous de jouer!

Le public était invité à jouer avec les personnalités de l`antenne et courait la chance de remporter de nombreux prix,  dont celui d`assister à l`enregistrement The Price is right: à vous de jouer!

La Grande Virée à Québec a été rendue possible grâce à CHOI FM et Rock 100,9. Les animateurs Martine Albert et Mathieu Marcotte accompagneront l`équipe de V tout au long de la tournée.

Prochains arrêts de la Grande Virée:

Dimanche 30 octobre:                          Centre commercial de Rivière-du-Loup

Samedi 5 novembre:                            Place du Royaume à Saguenay

Samedi 12 novembre:                          Carrefour Rimouski

Samedi 19 novembre:                          Les Promenades du cuivre à Rouyn-Noranda

Suivez V en ligne sur:  Facebook, Twitter  et vtele.ca

Guylaine Rousseau




William Deslauriers - 20 avril 2011

Samedi 29 octobre 2011

Cabaret du Capitole

William Deslauriers...tout simplement ATTACHANT!

Hier soir, l’auteur, compositeur, interprète a su faire vibrer ses fans pour la deuxième fois au Cabaret du Capitole en supplémentaire.  Le public a retrouvé un William décontracté et très à l`aise,  qui avait du plaisir à s’amuser sur scène avec sa guitare.  Pieds nus, il nous a fait vivre une sensation de bien-être, un peu comme  si nous étions dans notre salon ou assis autour d`un feu de camp.  Son but premier était d’avoir du "FUN", et de nous faire "TRIPPER".   Mission accomplie. Accompagné de 3 musiciens talentueux, la chimie entre le quatuor  était palpable.

Depuis son passage à Star Académie en 2009, William a sortie son premier opus " UN PIED À TERRE" qui a été certifié disque d`OR!

Dynamique et attachant, personne ne peut résister à son charme.  Il a une  voix douce, un visage d`ange et un  sourire contagieux, il est irrésistible!

Ce jeune homme qui a la musique dans le sang, a un charisme "FOU".  Avec ses succès Recommencer tout à zéro, Moisi, moé’ssi, Je lève mon verre... il s’est comment faire pour amener  l’assistance dans son univers, qui soi dit en passant,  était un public de tous âges et en FEU. Les gens chantaient, bougeaient, l`ambiance était chaleureuse. 

En 2e partie ce petit "cul" de 21 ans comme il se baptise lui même, nous a livré 3 chansons seul à la guitare, j`en aurais pris d`avantage. 

Selon ses dires, c`était un des meilleurs shows de sa tournée!

Je m’en voudrais de ne pas parler de ses quatre nominations au Gala de L`ADISQ dans les catégories suivantes: Interprète masculin, Meilleur vendeur, Album Pop et Révélation de l`année,  dont celui qu’il aimerait, le plus remporté.

Selon lui,  la musique n’a pas de barrière et un Gala comme celui-là permet aux artistes de tous les milieux de se côtoyer et d`échanger entre eux.  Pour William, en plus d’être sa passion, la musique est un projet de vie.

Nous te disons merci  William, d’avoir partagé ton talent, ce fut une soirée délicieuse!

Pour les dates de la tournée et pour plus d`informations:

www.williamdeslauriers.com  ou sur facebook

Guylaine Rousseau




Changing room - 20 avril 2011

 

 

(12 avril)

CHANGING ROOM

Théâtre Périscope

Que dire? Une soirée festive et pleine de rebondissements. Des numéros de cabaret entrecoupés d’entrevues fictives avec les drag queens dans leur loge.

Nous passons exceptionnellement par la loge des comédiens pour atteindre nos sièges. Lorsque nous arrivons dans la salle, la scène est entourée de deux écrans géants qui nous montrent ce qui se passe dans la loge entre les performances de cabaret.

Le spectacle commence avec une présentatrice qui pour une fois, ne fait pas dans la dentelle et le politically correct. Elle sacre, elle passe des commentaires qui n’ont pas pour but de relancer le débat sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne au Kurdistan oriental, mais bien, de faire rire et  d’oublier son compte d’Hydro comme le disait si bien Goglue. La dérision totale. Même les consignes de sécurité y passent.

S’en suit une série de numéros de cabaret entrecoupés de «témoignages » qui sont filmés en direct de la loge et que nous voyons sur les écrans géants. Les numéros sont fabuleux : Frédérique Bradet personnifie une jeune Liza Minelli à la perfection. Martin Perreault est hilarant en Shania Twayne, Frédéric Dubois fait la mythique scène de Flashdance et que dire d’Anne–Marie Côté en Diane Dufresne psychédélique à souhait. Avec la participation spéciale de Jean-François Simard (un véritable personnificateur) qui se transforme en Dalida sous nos yeux et entre sur scène pour chanter « Mourir sur scène »  version disjonctée.

Étant une troupe de théâtre interactive, un « volontaire » est choisi dans la salle et transformé en Céline Dion qui chantera « My heart will go on » avec tous les effets spéciaux dignes du Ceaser’s Palace.

D’autres « volontaires » dans la loge, nous livrerons des témoignages véridiques de drag queens soufflé par les comédiens sur scène. Un moment rempli d’émotion où le côté humain est démontré avec sobriété lève le voile sur le côté plus sombre de la vie des homosexuels.

À voir absolument, emmener vos amis et votre famille, bon temps garanti.

Au Périscope jusqu’au 30 avril

Louiselle Lavoie

 




Le retour du petit chaperon rouge - 20 avril 2011

 

LE RETOUR DU PETIT CHAPERON ROUGE
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Cinéma Odéon Beauport
Subitement rappelée en renfort à la maison en plein milieu de son entraînement avec la mystérieuse confrérie du capuchon, Rouge fait équipe avec Loup pour enquêter sur la disparition d’Hansel et Gretel.
Un super-héros dans une académie de perfectionnement où elle est le mouton noir, un coéquipier perdu sans son acolyte, un personnage maladroit qui embrouille la bonne marche de la mission, un scénario déjà-vu, mais qui nous est servi dans une sauce 3-D magnifiquement réussie. Les dessins sont magnifiques, j’ai même eu mal au cœur lors d’une scène de bungee. Le rythme est soutenu. Pas de longueur, de l’action continue. Plusieurs références à des films à succès sont des petits clins d’œil qui nous font rire.
Les personnages ont gardé leur personnalité bien campée : Rouge est toujours aussi indépendante et têtue, la grand-mère est pleine de vitalité, les autres personnages sont égaux à eux-mêmes. Le bouc (mon coup de cœur) arrive à nous surprendre et nous faire rire à chaque apparition trop brève.
J’ai retrouvé avec plaisir Rouge, Grand-mère et Loup. Il y manque peut-être un peu du 2e degré tant apprécié des adultes dans le premier, mais ne boudé pas votre plaisir si vous avez des enfants. Pour une rare fois il n’y a pas de violence gratuite ni de vulgarité ce qui en fait un film pour tous. Les enfants y trouveront leur compte et les adultes seront divertis.
En salle dès le 29 avril
Louiselle Lavoie

 




NABILA BEN YOUSSEF - 20 avril 2011

 

Un tout compris avec Nabila Ben Youssef!

Salle Albert Rousseau, le 28 avril

Cette critique de spectacle sera quelque peu différente des autres. Premièrement, je dois vous dire que  je ne m'attendais à rien d'extraordinaire, à part de voir une humoriste patauger dans un humour féminin, qui ressemble à ce que l'on a déjà vu et entendu.. Mais dès le début , une petite puce  Tunisienne-Québécoise arrive sur scène et  l'ambiance de la soirée prend une  tournure que j'étais loin d'avoir prévue.

Nabila Ben Youssef, est loin d'avoir les paroles voilées, bien au contraire . Elle aborde des sujets  chauds concernant son peuple d'origine. Elle  nous raconte une conversation qu'elle a eu avec son   amie Manon, qui essaie de la convaincre.

Nabila écoute-moi bien, ma robe et  mon  voile à 30º degré l'été, quoi que t'en pense , c'est  très confortables, ce sont des tissus qui respirent!!!

Avec ses mains sur les hanches, et son petit accent, elle réplique '' Ma chère Manon, d'après ce que je peux voir, t'es pas juste  tombée en amour, mais t'es aussi tombée  sur la tête.

Arrivée  au Canada en 1995, elle  confirme qu'elle a voté "oui "au dernier référendum, car dans son pays, on ne peut pas dire non.

Elle démystifie avec  ses gestes,  ses mots  et quelques petits mouvements de baladi, plusieurs préjugés , avec un humour  innofensif, mais combien efficace.

Comme cette citation que sa grand-mère  disait toujours : Quand tu entre dans une mosquée, tu enlève tes souliers. Quand tu entre dans une église, tu te décoiffe et quand ta femmes a ses règles, tu te..........

Plusieurs clin d'oeil sur  la sexualité, l'amour, la liberté des femmes québécoises comparativement  aux femmes Arabes, la politique, et bien plus encore...

Bref, deux heures de pur délice avec Nabila, un petit bout de femme qui n’a pas peur de ses idées. 
Elle surprend, attaque, démystifie, séduit  et fait rire……Un tout compris!
 

 En supplémentaire le 3 octobre prochain, surtout ne manquez pas ça!!!!!!

Lyne Laroche

Billets en vente dès maintenant!

 

À partir de 26 $ (taxes et frais de service inclus)

À la Salle Albert-Rousseau et dans le Réseau Ovation

Réservations : 418 659-6710 ou 1 877 659-6710

 www.sallealbertrousseau.com

 




Diane Tell - 20 avril 2011

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Un retour jazzé, pour Diane Tell!

Hier soir, dans le cadre du 5e festival de Jazz de Québec avait lieu le grand retour de Diane Tell, au Cabaret du Capitole. Avec son look bien à elle, la chanteuse avec ses accents parfois Français, tantôt Québécois, a offert une rétrospective de ses grands succès, ‘’Souvent, longtemps, énormément’’ Reste avec moi’ La légende de Jimmy’’ et la classique chanson du film Bonheur d’occasion Gilberto.

La charismatique chanteuse originaire de Québec,  mais qui a grandi à Val d'Or, nous a offert une vingtaine de classiques mais aussi  les nouveautés qui seront sur son nouvel opus  aux allures Jazz  Rideaux ouverts. Fait à noter l’album sortira le 15 novembre prochain et a été réalisé au Québec.

Pour le rappel Diane avait gardé une de ses plus belles chansons Si j’étais un homme qui fût un immense succès en 1982, et  que les radios continuent à faire tourner encore aujourd’hui.

Pour la première année, le Festival de jazz de Québec a remis à Diane Tell le prix Grand compositeur. Comme elle est la première Lauréate, le prix Diane Tell se répètera dans les années suivantes.

Le groupe Parc x Trio a assuré la première partie, avec trois chansons dont Parfait de Daniel Bélanger refaite à la façon du groupe.

Diane Tell a charmé son public. Ses fans l’ont retrouvé,  comme si elle n’était jamais partie Une soirée remplie de souvenirs et une réussite pour le festival de Jazz!

Caroline Gagnon




Marie Lise Majeur - 20 avril 2011

Image associée

Marie-Lise Majeur (Majeure et vaccine) (22 octobre 2011)

Quand le rire sauve la vie

Originaire du Saguenay, mais habitant présentement la ville de Québec, Marie-Lise Majeur présentait le 22 octobre dernier son premier one-woman show au cabaret du Capitole.

Marie Lise Majeur a tout d’abord réchauffé la salle avec des blagues toutes plus drôles les unes que les autres sur le sexe et les relations. Sans tabou, elle a parlé « que les mamelons, c’est pas des pitons de radio de char» ou bien « qu’un pet de noune, ça fait slaque» et le public était déjà conquis. Rire jusqu’en avoir plus de souffle. Tous les humoristes ont un point fort et Marie-Lise Majeur a cette facilité de parler de sexe qui sera sûrement sa marque de commerce. De plus, ce qui est intéressant, c’est qu’elle parle du Beaugarte ou de d’autres lieux de la ville de Québec, ce qui nous la rend encore plus proche de nous.

Après nous avoir fait rire aux larmes, elle a su émouvoir en racontant ce qui l’a amené à l’humour. Alors qu’elle se destinait à être avocate, un cancer du sein l’a frappé et les médecins ont été obligés de lui enlevé la moitié d’un sein. Elle a alors remise sa vie en question et s’est aperçue que le rire avait changé sa vie, elle est donc devenue humoriste.

En deuxième partie, elle est un peu déstabilisée quand elle commence ses blagues sur les hommes chauves et qu’un homme chauve se trouve directement en avant de la scène, mais elle reprend vite le contrôle et fait rire même cet homme chauve. Par la suite, elle parle des femmes et de leurs SPM (sti de problèmes mentals). Une autre partie très drôle sur les frustrations des femmes qui vivent leurs SPM.

Une humoriste dont on entendra le nom encore longtemps, c’est certain. À découvrir.

Valérie Côté




La belle et la bête - 20 avril 2011

 

 

La belle et la bête
Pour les plus jeunes, La belle et la bête, c’est un dessin animé de Disney. Pour les gens un peu plus vieux, c’est une télésérie ou encore, un vieux film en noir et blanc. Mardi soir, à la Salle Albert- Rousseau, La belle et la bête dont l’histoire a été écrite au XVIIIe siècle, étaient plongées dans un univers multimédia ultra actuel.
Sur scène on retrouvait d’excellents comédiens. Bénédicte Décary, La belle, François Papineau, La bête et la dame, incarnée par Andrée Lachapelle. Ils sont appuyés par Violette Chauveau et Peter James, présents de façon holographique.
La belle et la bête, c’est un texte de Pierre-Yves Lemieux, mais c’est d’abord et avant tout, une création et une mise en scène de Michel Lemieux et Victor Pilon. Les créateurs deviennent magiciens. Tout au long de la pièce, devrais-je dire, du spectacle, ils font apparaitre, par des hologrammes, des décors somptueux. Ils amènent un cheval qui galope autour des comédiens, ils font s’abattre une pluie virtuelle qui inonde la salle. Les personnages échangent et se battent avec eux-mêmes, qu’ils reviennent d’une autre époque à travers un tableau ou à travers un miroir. Une mise en scène extraordinaire, presque cinématographique.
La nouvelle version, c’est un conte de fée moderne où le texte poétique et les effets spéciaux nous transportent entre le vrai et le faux, du passé au présent, entre le bien et le mal, entre le beau et laid.
La belle, une jeune peintre fera la rencontre de la bête, un homme laid vivant reclus dans son château. Faisant fie de la laideur, et de la différence, ils s’apprivoiseront jusqu’à l’amour, jusqu’à la mort. « Je t’aimerai à en mourir », dit la belle. Bien que certains éléments de l’histoire auraient pu être développés d’avantage, l’essentiel du message est là.
Cette pièce, fort spectaculaire se veut une analogie sur le jugement. « Qui suis-je? », nous dira la Dame en guise de conclusion, laissant le spectateur sur la route de la réflexion.
Bravo, aux comédiens et comédiennes. Bravo surtout, à l’auteur et aux créateurs.
Claude Gignac

 

 




KANATA - 20 avril 2011

Kanata, une histoire renversée, 1ere partie (2 novembre 2011)

L’histoire du Canada vue par les amérindiens et les animaux.

Les animaux nous racontent la version des amérindiens sur histoire du Canada. C’est ainsi que Loup bleu et Castor d’Or accompagnés d’Hermine, de Corbeau et de Moufette, nous raconte les débuts du nouveau monde avant la venue de Cartier, de Champlain jusqu'à l’accord de paix signé en 1701. Un véritable cours d’histoire qui, avec le Théâtre du Sous-Marin Jaune, revit avec des marionnettes et d’autres objets manipulés de mains de maîtres par quatre artistes exceptionnels.

Le texte est bien écrit presque philosophique, on se remémore chaque date, chaque endroit et pour une fois, les Montagnais, les Hurons et les Iroquois ont leurs mots à dire, leurs visions de la colonisation.

Les décors sont sublimes. Au début, ce sont un Canada comme s’il était une terre remplit de plaques tectoniques. Plus la pièce avance, plus on découvre que sous ces plaques se dressent des maisons d’amérindiens, des canots d’écorces et un mode qui se dévoilent peu à peu. Même les timbres et la monnaie vivent pour le temps de la pièce afin d’expliquer une partie de notre histoire.

Cependant, ce qui rend la pièce intéressante, c’est la manipulation des marionnettes. Quatre manipulateurs réussissent à faire vivre plus de 35 personnages si bien que l’on vient à oublier leur présence derrière et que ce sont les marionnettes qui prennent vie. Antoine Laprise, Jacques Laroche, Suzanne Lemoine et Guy Daniel Tremblay ont su conquérir le public de leurs mains et de leurs voix.

À voir pour revivre son histoire du Canada ou pour tout simplement passé une excellente soirée. La deuxième partie sera présentée en 2015. D’ici là, le Théâtre du Sous-Marin Jaune reviendra avec Le manifeste du parti communiste en 2013.

Codiffusion avec le Théâtre du Sous-marin jaune
Texte de Jean-Frédéric Messier, assisté de Loup bleu, Antoine Laprise et Jacques Laroche.
Mise en scène d’Antoine Laprise et de Jacques Laroche
Distribution : Antoine Laprise, Jacques Laroche, Suzanne Lemoine et Guy Daniel Tremblay.
Conception : Christian Fontaine, Stéphanie Cloutier, Katia Talbot, Erica Schmitz, Christian Bouchard, Frédéric Saint-Hilaire, Yves Sioui-Durand et Mario Laprise.

Jusqu’au 26 novembre au Théâtre de La Bordée

http://www.bordee.qc.ca/saison/kanata.html

Valérie Côté




Marie- Christine Despestre - 20 avril 2011

Soirée funky

Dans le cadre du Festival de Jazz de Québec qui se tient du 20 au 30 octobre, le Cabaret du Capitole recevait le Marie-Christrine’s Orchestra.

La Québécoise aux origines Haïtiennes revenait au Capitole, là où sa carrière a débuté il y a bientôt dix ans. La chanteuse faisait alors partie de la distribution du spectacle Motown.  C’est  dans des accents de pop, de soul et de R&B que Marie-Christine Despestres et son orchestre s’expriment. En fait, il s’agissait de son tout premier spectacle solo en carrière.

Son premier album Walk in beauty est paru en mai dernier sous l’étiquette Siena, de Corey Hart. Pour ce premier opus,  sous l’aille de l’étoile du rock Canadien, Marie-Christine a obtenu la collaboration de nul autre que Monsieur Stevie Wonder pour la chanson Keep on running. Un tel entourage peut laisser présager de bien belles choses. C’est  avec cette pièce qu’elle a ouvert la soirée sur les chapeaux de roues. Après avoir enchainé avec une autre de ses chansons, la chanteuse à la voix chaude et puissante s’est baladée à travers le répertoire de ses idoles, entre Amy Winehouse, Prince et Michael Jackson, pour ne nommer que ceux-là.

La nervosité et la fébrilité de l’artiste ont vite fait place au plaisir de chanter.  Oui de la soul et du R&B mais surtout des rythmes funky.  Des pièces bien choisies, qui se mélangent bien à son propre répertoire.  Des arrangements soignés et plus qu’efficaces.  Le Marie-Christine’s Orchestra était composé de sept excellents musiciens. On ne peut passer sous silence la participation de l’excellente guitariste Cécile Doo-Kingué.  Que dire du groove du bassiste Rémy Malo et de l’aplomb de la talentueuse Julie Lamontagne aux claviers.

Surprise. Martin Levac est monté sur scène pour une superbe interprétation en duo, de  la très belle Seprate lives de Phil Collins, naturellement

Une soirée qui n’avait rien d’une première.  Les quelques signes de nervosité on été noyés dans une ambiance de plaisir et d’amour pour la musique.

Depuis l’audition passée dans la cuisine de Corey Hart, jusqu’à la scène du Cabaret du Capitole, depuis les Caraïbes jusqu’au Québec, la musique coule dans les veines de cette passionnée.

Claude Gignac




J'me voyais déjà - 20 avril 2011

 

 

 

 Qui n’a pas au moins une fois fredonné une chanson de Charles Aznavour ?

Un mexicain basané est allongé sur le sol, le sombrero sur le nez, en guise, en guise, en guise, en guise de parasol….Et bien la musique est de Charles Aznavour, le saviez-vous ?

La comédie musicale ‘’J’me voyais déjà en haut de l’affiche’’ représente bien, ce que c’est que d’être artiste, faire des castings sans arrêt pour décrocher un rôle, malgré la succession d’échecs. Jouée et chanter sur quelques œuvres pigés dans le répertoire d’Aznavour qui en compte plus de 1000, ce n’est pas rien !Après avoir fait une audition pour obtenir un rôle, six jeunes qui rêvent de faire ce métier prennent d’assaut une des juges Francesca (Judith Bérard). Elle accepte de les aider à monter leur propre comédie musicale sur les airs de Charles Aznavour.

 

Dans la première partie, ils élaborent de quelle façon ils devront jouer et interpréter des grands succès comme ‘’Hier encore ‘’For me formidable’’ La bohème’ Mourir d’aimer’’ Il faut savoir’’ Les plaisirs démodés, Ce soir je serai la plus belle pour aller danser et bien plus encore…La deuxième partie, fait place à la réalisation et à des moments de tendresse d’amour de déchirement et d’originalité. Les comédiens-chanteurs font glisser des allusions, des propos rigolos concernant la ville de Québec, de notre maire ce qui vient mettre du piquant dans la pièce.

Parlons maintenant des artistes. Judith Bérard a une voix splendide et sa grande expérience des comédies musicales est palpable. Frédérick DeGrandpré (Dany) n’en manque pas une. Son interprétation d’un mexicain basané, est tordante mais quand il interprète avec Judith ’’Non je n’ai rien oublié’’ quel moment fort de la soirée !

 

Comment ne pas donner une mention spéciale à Véronique Claveau, qui en était à son premier soir, en remplacement Sarah Dagenais-Hakim. Véronique, que l’on a connue dans Star Académie, a repris le rôle de Virginie, à pied levé et croyez-moi, c’est une artiste remplie de talent. Martin Rouette(Nicolas) aussi de Star Académie, a aussi à son actif plusieurs pièces. Sur scène, il se défend bien, par contre j’aurais aimé qu’il interprète plus de chansons à voix, car je sais très bien, qu’il les aurait interprétées avec brio. Hugo Lapierre(Alexandre), Jean-François Poulin (Adam) et Élise Cormier (Chloé), un peu moins connus du grand public, ont aussi bien performer.

Bref, J’me voyais déjà n’est pas l’histoire de Charles Aznavour mais bien une comédie musicale qui gravite autour de ses grandes œuvres. Écrite par Laurent Ruquier, adaptée au Québec par Pierre Légaré, mise en scène par Alain Sachs et les chorégraphies signées pas Geneviève Dorion-Coupal, cette comédie musicale, c,est la redécouverte du répertoire musical d'Aznavour avec des arrangements plus modernes, interprété par une explosion de talents!

Je terminerai cet article en vous disant

‘’Viens voir les comédiens’’ au Capitole de Québec  du 5 au 14 mai inclusivement

418 694-4444 • 1 800 261-9903

 

Lyne Laroche

 




Chenart et McGale - 20 avril 2011

 
(22 mars 2011)
          MARIO CHENART ET JOHN MCGALE
Spectacle et clinique de guitare au Centre d’Art la Chapelle
 
Sur scène huit magnifiques instruments debout, droit comme des soldats, étalés en demi-lune nous accueillent avec des dégradés couleur de miel et de sirop d’érable du plus clair au plus ambré. Robin Boucher de Guitares Boucher était présent pour nous décrire ses œuvres uniques, ces objets qui donnent le goût d’apprendre la musique à de nombreuses personnes talentueuses ou non.
Ces nobles instruments fabriqués avec différentes essences de bois ; l’érable, l’acajou, l’épinette, le bois de rose, le noyer, subiront le doigté agile et expérimenté de deux auteurs-compositeurs et interprètes passionnés. Chenart et McGale ratissent large pour notre plus grand plaisir. Du ragtime, du dixie, du rock, du country et bien entendue du folk et du blues. Par moment, nous avions l’impression d’entendre plus d’un instrument entre les mains de chacun d’eux. On ressent le plaisir et la complicité entre ces deux hommes redevenus enfants devant un étalage de confiseries parmi ces magnifiques instruments.
Si vous avez la chance d’assister à un de leurs trop rares spectacles, il faut demander « La belle espagnole » une composition à la façon de Pierre Perret, de Mario Chenart. C’est un petit bijou et Chenart nous l’offre avec plaisir. De son côté John McGale nous offre un surprenant mélange, les paroles des Joyeux naufragés sur la musique d’un classique du rock, je vous laisse le découvrir. 
Faites passer le mot, il faut les voir et surtout les entendre. Un beau spectacle, sans prétention. Une très belle soirée.
Louiselle Lavoie
 



SPECTACLE DE MARIE=MAI - 20 avril 2011

 

 
Critique du spectacle de Marie-Mai par Laurence 8 ans
Des chansons pour tous les goûts et du rythme à la tonne.
Hier soir,  nous avons eu la chance de voir le dernier spectacle Version 3.0 de Marie-Mai au Capitole de Québec: c’était EXTRAORDINAIRE!
C’était plein à craquer. Nous avons dansé, chanté et profité de cette merveilleuse soirée.
 «Sa passion de chanter et de bouger, fait danser et chanter. Elle danse en chantant et elle est pleine d’énergie: c’est formidable! Quand on la voit, c’est une vedette adorée par tout le monde.
Marie-Mai est très généreuse pour ses fans: jeunes et moins jeunes.
J’ai beaucoup aimé mon spectacle et je souhaite à tout le monde d’avoir la chance d’aller la voir, elle est géniale. J’ai eu aussi le privilège de lui faire signer mon affiche et de prendre une photo avec elle. Je garderai un très bon souvenir de cette excellente soirée.
Merci , Marie-Mai!»
Laurence et Karina

 




Le boss est mort - 20 avril 2011

 

 
Le boss est mort
Hier soir, à la salle Albert Rousseau, Benoit Brière a offert toute une performance dans le rôle du gars de la shop créé par Deschamps, il y a près de quarante ans.
La pièce ‘’Le boss est mort’’ est  tirée des monologues d’Yvon Deschamps dans une mise en scène de Dominique Champagne, où Benoit Brière y tient la barre durant plus de deux heures. On assiste à une véritable performance.
Touchant et truculent, il aborde avec simplicité la souffrance, l’amour, la mort, l’espoir, le soulagement et la résignation.
On sent l’essence d’Yvon Deschamps dans cet œuvre, mais Brière campe à merveille son personnage.
Une réussite complète sans artifices, avec Benoit Brière, le gars de la shop!
À voir  à la salle Albert Rousseau du 13 au 16 avril à 20h
Lyne Laroche
 
Par téléphone : 1 877 659-6710
 
Pour plus d’informations
 
 
   
 

 




Dennis DeYoung - 20 avril 2011

 

Un bon retour dans le temps avec Dennis DeYoung
Samedi dernier, le fondateur et chanteur  du légendaire groupe  Styx,  Dennis DeYoung a débarqué au Grand Théâtre de Québec entouré de six musiciens.
Offrant un nouveau spectacle, le chanteur de 63 ans, a encore la même puissance dans la voix et il est dans une super forme.
Faisant un survol des années 70 à 90, durant près de deux heures, les hits ont défilés les uns après les autres, ‘Too Much Time On My Hands, Grand Illusion, Renegade, Blue Collar Man, Suite Madame Blue, Rockin' The Paradise, Come Sail Away…
Avant d’offrir aux spectateurs son incontournable succès Babe, Dennis en a profité pour dire qu’il avait composé cette chanson pour la femme qui partage sa vie depuis 41 ans. Étant sa choriste, il a invité Suzan à le rejoindre sur scène, ils se sont embrassés, un moment touchant.
Je m’en voudrais de ne pas souligner, la générosité de Dennis DeYoung, il laisse beaucoup de place à ses musiciens sur scène, ce qui nous permet d’apprécier leurs immenses talents.
Bref,  J’ai passé une soirée magique, avec Dennis DeYoung, comme dans l’ temps! C’était quasiment impossible de rester assise!!!!
Lyne Laroche

 




VARIATIONS ÉNIGMATIQUES - 20 avril 2011

 

(13 avril)
VARIATIONS ÉNIGMATIQUES
Théâtre De La Bordée
Écrivain et prix Nobel de littérature, Abel Znorko (Emmanuel Bédard) vit reclus sur une île de la mer de Norvège. Il reçoit la visite d’un journaliste, Erik Larsen (Vincent Champoux), venu l’interroger sur son dernier roman. Ce livre présente la correspondance amoureuse entre l’écrivain et une femme inconnue. Est-ce seulement de la fiction? Entre les deux hommes s’établit peu à peu un étrange jeu de vérité ponctué de revirements inattendus.
Variations énigmatiques la pièce la plus jouée d’Éric Emmanuel Schmidt nous fait vivre toute une gamme d’émotions. Parfois drôle, parfois touchante et parfois dramatique. Un duel d’acteurs où il n’y a pas de gagnant : les deux acteurs sont irrésistibles. Le texte est fourni mais les interprètes le possédaient bien.
La mise en scène, le décor, les éclairages, la musique, les acteurs forment un tout homogène. Tout participe au succès de la pièce.
Une réussite. Un divertissement de haut calibre.  
Au théâtre de la Bordée jusqu’au 7 mai 2011.
Louiselle Lavoie

 




Papa est en voyage - 20 avril 2011

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Papa est en voyage (21 octobre)

PAPA EST EN VOYAGE

Anglicane

Un paysage sur écran géant et une chaise. Voilà le décor très dépouillé de ce spectacle qui vient de Belgique par Hamadi. Une histoire d’enfance qui nous semble très exotique au premier abord mais qui finalement est très près de nous. Quel enfant n’a pas une histoire d’attachement spécial avec son village, ses voisins, sa famille, etc.

Le spectacle commence comme une fable. On nous raconte l’histoire d’un petit garçon de cinq ans qui visite à chaque jour sa grand-mère et qui a avec elle des liens étroits et l’absence de son père qui colore tous ses jugements. Son chien qui le suit partout devient un personnage attachant de l’histoire. 

Puis le ton change et doucement on nous ramène vers la réalité. L’exil, l’incompréhension des grands-parents, la vie nouvelle en Belgique (dans des conditions difficiles), le racisme, tout devient plus noir et plus triste.  

L’auteur et conteur belge nous amène dans son univers où tout est différent : les coutumes, les traditions et même le langage. Les chants nous habitent longtemps après le spectacle. On ressent la tristesse du jeune homme qui quitte son pays lorsque que hamadi entonne d’une voix forte et clair un chant d’exil qu’il a entendu à la radio lors de son départ du Maroc. 

Dans le cadre du Festival international du conte « Jos violon » ce spectacle entre le théâtre et le conte nous transporte et nous fait voyager dans un pays où tout est différent et semblable à la fois. Nous en sortons avec une vision plus éclairée et ouverte  sur le  monde.

Louiselle Lavoie




Ladies of the canyon - 20 avril 2011

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Théâtre Petit Champlain (21 octobre 2011)
Ladies of the canyon…une passion contagieuse
Ladies of the Canyon, c’est quatre Montréalaises musiciennes auteures compositrices interprètes qui font du country-rock. Il y a Maia, Anna, Senia et Jasmine, elles viennent d’un peu partout au Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Ontario, Saskatchewan) et sur scène, elles sont entourées de deux jeunes et beaux musiciens chevronnés.  
Quatre  superbes voix, quelles soit seules,  une après l’autre, ou mixées toutes ensemble, elles s’harmonisent à la perfection. Elles m’ont vraiment charmée!
De la guitare à la contrebasse en passant par la mandoline ou le clavier, leur complicité et leur chimie est palpable.Je ne suis pas très habituée à ce style de musique,  mais j’ai vraiment fait une belle découverte.  Le quatuor féminin anglophone est très énergique, impossible de ne pas  bouger et taper des mains. Les Ladies ont même invité le public à monter sur scène pour se faire aller le popotin.
La deuxième partie était plus rock. Le public était conquis. Comme plusieurs, j’ai vraiment apprécié quelles s’efforcent de nous parler assez souvent en français. Toutes les chansons étaient en anglais sauf une, qui était une composition de Maia  La mélodie des rêves envolées, une très belle interprétation.
Ladies of the canyon, c’est quatre filles différentes qui ont une passion commune et contagieuse, la musique.
Si vous aimez le country-rock,  les Ladies of the Canyon sont à découvrir.
C’est avec mon cœur que je leur dis MERCI pour cette très belle soirée!
Bientôt la formation offrira à ses fans un deuxième opus, qui est en préparation, dont les trois quarts des chansons sont déjà écrites. Après leur tournée au Québec, c’est en Allemagne et en France qu’elles iront partager leur amour de la musique.
Pour plus d’informations
www.ladiesofthecanyon.com
Guylaine Rousseau



ALEXANDRE POULIN - 20 avril 2011

 

Des cordes sensibles 

Sur la scène de l’Anglicane de Lévis, pas moins de 60 cordes sont au garde à vous. Tendues sur leurs corps de bois, elles attendent d’être pincées et caressées.  Celui qui viendra faire danser et chanter les cordes, c’est l’auteur-compositeur-interprète, Alexandre Poulin.

Jeudi soir, il venait nous présenter son tout nouveau spectacle, Une lumière allumée.  En formule trio, accompagné ses deux complices Mathieu Perreault et de Karl Surprenant, il nous a offert les chansons tirées de ses deux premiers disques. Une lumière allumée, une lumière tamisée.  Un spectacle intime et tout en douceur comme ses chansons.  Des personnages, leurs petites histoires. Des histoires de bonheur recherché, de bonheur perdu ou retrouvé, d’espoir et de rêves.

Tour à tour, il nous offre Qui ont devient, San Francisco, Un p’tit peu plus.  Plus loin, il nous offrira La cigale et la fourmi, Une lumière allumée, pièce titre de son dernier album, pour finir la soirée avec l’histoire de Fernand.

Des chansons souvent sans refrain. Des chansons parfois linéaires certes, mais des histoires touchantes décrites avec la passion des mots et la sensibilité sentie de l’auteur.

Il nous présentera souvent, l’histoire de l’histoire, ce qui l’a inspiré.  Il nous a entre autre, présenté de très belle façon la pièce L’écrivain, un texte sur le pouvoir de l’espoir et de la confiance en soi.

Alexandre Poulin, un gars fort sympathique, un auteur-compositeur fort talentueux et une soirée agréable en sa compagnie.

Claude Gignac

 




Nadja - 20 avril 2011

 

Spectacle de Nadja, jeudi 14 avril
 
Si l'on additionne 7 excellents musiciens, deux choristes, une chanteuse à la voix puissante et mélodieuse et une quarantaine de chansons connues des années 60-70, on obtient un spectacle qui vaut le détour !

 
Jeudi, 14 avril, au Cabaret du Capitole de Québec, Nadja a offert une prestation des plus performantes. La charmante interprète nous a présenté son deuxième albun intitulé "Everything's Going my way".
 
Nadja a le soul dans le sang et sait entonner autant la balade, le rock'n roll que le rap.  La québécoise de Dolbeau au Lac St-Jean a su donner une ambiance extraordinaire et chaleureuse à son spectacle intitulé "Nadja dans mon cabaret", qui a su récolter les applaudissements les plus chaleureux de la foule.

Elle  a présenté ses musiciens d'une façon très originale en les faisant chanter à tour de rôle Don't Worry be happy et ils ont su nous démontrer leur talent exceptionnel pas seulement qu'en musique, mais aussi en chant.
 
Nadja a interprété avec brio les pièces Rescue Me, Honey, No QC, At Last, Respect, Hit the Road Jack, Mr. Postman, Lovely et plusieurs autres, ainsi que le YaYa à sa façon.

Bien que la chanteuse soit influencée par la musique américaine, elle a su ajouter à ces titres des chansons québécoises ou françaises où l'on retrouve Sylvie, Tous les garçons, Comme un garçon, Les boîtes à gogo, C'est fou mais c'est tout. 

Je ne peux  passer sous silence 3 de ses compositions qui se retrouvent sur l'album, dont Oh! no, tout pour nous donner le gòût de chanter avec elle.
 
En rappel, Nadja et son groupe, dont le directeur musical est le mari de la chanteuse depuis 11 ans, ont interprété To Sir with love et Hound Dog, le succès qui l'a fait connaître.  La protégée de Mario Pelchat ira très loin, assurément.

 
Rappelons que Nadja est en spectacle au Cabaret du Capitole de Québec jusqu'au 7 mai prochain. 

 www.lecapitole.com

France Bouchard

 




Lancement de l'album - 20 avril 2011

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Éclipse  The Pink Floyd story

Mercredi  dernier, se tenait, dans le hall du Théâtre Capitole, le lancement de l’album du groupe Éclipse et de son projet The Pink Floyd story. Pour l’occasion, les quatre musiciens du groupe ont offert, en version acoustique, quelques pièces de leur disque.  Un disque enregistré lors de la dernière visite du groupe au Capitole de Québec il y a environ un an.  Sur cet enregistrement, on retrouve plusieurs succès du célèbre groupe Britannique dont Time, Money, la sublime Shine on you Crazy Diamond, Mother, et bien sûr Wish You Were Here.

Un disque « live » qui prépare et annonce le prochain passage à Québec du groupe hommage qui tourne depuis plus de vingt ans.  Un disque, tout comme le spectacle, qui couvre plusieurs époques de Pink Foyd.

Éclipse, The Pink Floyd story sera présenté au Pavillon de la Jeunesse de Québec le 10 novembre prochain, quarante ans, jour pour jour après la seule visite à Québec du groupe culte. Sept autres spectacles sont prévus pour le Québec et l’Ontario au cours du mois de novembre.

Un moment à revivre pour les nostalgiques et une chance pour ceux qui n’étaient pas au « Petit Colisée » il y a quarante ans.

Claude Gignac




Lise Dion - 20 avril 2011

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Malgré le temps qui court,  Lise Dion est  toujours à la tête du palmarès!
 

Après une absence de six ans,  Lise Dion est remonté sur les planches de la Salle Albert Rousseau en forme plus que jamais, avec un nouveau show bien rôdé,  dont la mise en scène est de Michel Courtemanche.
 

Lise se met à nue, un peu plus crue, échangeant des brides de vie  comme la ménopause, les chaleurs, la libido, les rides, la vie de couple,  les enfants, les régimes et l’obligation de vivre ses rêves…..en français, en anglais ou en espagnol.  Ouais!Elle saisie l’auditoire, avec son bilinguisme.
L’humoriste  nous parle de son désir de devenir une accommodante  plus raisonnable, des foyers de personnes âgées, et du rêve qu’elle chérit depuis longtemps, celui de participer à Pop Académie.
Celle que le public a adoptée au tout début de sa carrière, a encore une fois, réussie à nous faire croire, qu’on était dans un party de famille. C’était comme si la cousine  extravertie, faisait en sorte que tout le monde passe une belle soirée, et qu’il n’y est aucun temps mort. 
En revenant à la maison, dans l’auto,  tout le monde s’entendait pour dire que c’était une réussite totale, et certains ont même ajoutés 
‘’Une chance que cousine Lise était là, elle a mit le party dans la baraque pas à peu près, es-tu assez drôle!
Qu’on se le dise, Lise Dion est attachante, talentueuse, et vraie. Elle est tout à fait géniale.

Après le spectacle, j’ai recueillie quelques commentaires,   qui  soit dit en passant étaient tous unanimes.
Madame Deblois de St-Nicolas  ‘’Malgré sa popularité, elle est pareille comme nous, durant toute la soirée, j’avais l’impression qu’elle parlait de moi.’’
M. Jean-Pierre  Simard de Neuville,’’  Elle est bonne en maudit, en plus d’être drôle et de bien chanter , elle a même un talent de voyante. Elle a parlé de mes bobettes transparentes.

Bon, c'est assez d’informations, pour vous, je m’arrêterai là.


Dépêchez-vous,  cousine Lise Dion reviendra en supplémentaire à la salle Albert Rousseau
Du 15 au 17 décembre 2011 et du  21 au 24 mars 2012.
Les billets sont en vente dès maintenant
Salle Albert  Rousseau et dans le réseau Ovation
418 659 6710 ou 1 877 659 6710
www.sallealbertrousseau.com
www.sixiemesens.ca
Lyne Laroche
Destination Ville de Québec.com




Entre vous et moi - 20 avril 2011

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Entre vous et moi, il n’y a qu’un mur (19 octobre)
 
Vivre le théâtre comme une expérience
 
La nouvelle production théâtrale de Jocelyn Pelletier, Entre vous et moi, il n'y a qu'un mur de la troupe SUSHI (POISSE/SON/MORT) secoue, percute et brasse des convictions. On y dénote une voix théâtrale forte et on sort de la pièce chamboulée en s’interrogeant sur les relations, sur les hommes, sur les femmes et sur la place qu’a notre vie dans le monde actuel.
 
L’histoire de la pièce traite d’apparences, de relations humaines et de rejet qui mène à la rage intérieure. Il y a un couple qui se questionne et questionne le public sur l’intérêt et la place de l’amour dans notre société. Une mère qui veut être parfaite, mais ne prend pas le temps d’écouter ses deux filles. Une jeune femme, dédoublée, violée, qui tente d’exorciser la soirée de la veille en un enchevêtrement de blanc et de noir. Des relations qui se nouent et se dénouent comme si les corps étaient interchangeables. Et finalement, on se retrouve au summum de la rage de vivre alors qu’un jeune homme rejeté des autres déjettent son fiel dans une école.
 
Le décor est une grande pièce vide où traînent des morceaux de papiers. Sur le mur où l’on voit apparaître des briques, des mots émergent : TOI, HIER et ÉCHO. Mais l’attention est surtout mise sur les corps des cinq comédiens fantastiques qui incarnent les personnages avec tant d’émotions que chacun de leurs mouvements frappent au cœur : Lucien Ratio, Éliot Laprise, Alexandrine Warren, Joanie Lehoux et Noémie O'Farrell. La chorégraphie des corps réalisée par Karine Ledoyen ne fait d’accentuer le texte poignant, fragmenté et éminemment poétique de Jocelyn Pelletier. Pour donner encore plus de place au monde réel, le metteur en scène utilise une caméra, des stroboscopes et un fond sonore de Pascal Asselin qui meublent la pièce en entier.
 
La musique métal combinée de la guitare électrique et du drum, caché derrière le mur, devient un personnage, celui de la rage de vivre et trace la souffrance de ces personnages qui s’entredéchirent, de l’exclusion.
 
Les costumes sont de simples habits de tous les jours, mais ce qui les rend exceptionnels ce sont les changements de costumes alors que les personnages de la pièce se les échangent comme si ils s’échangeaient de peau, comme si les filles devenaient toutes interchangeables et si les sexes se confondaient.
 
Certes, le théâtre de Jocelyn Pelletier n’est peut-être pas accessibles à tous les publics, mais il fait réfléchir et il est certain qu’à la fin du spectacle de 1h40 sans entracte, les spectateurs sont sous le choc et doivent mijoter toutes ces émotions arrivées en bloc. Le public devient ainsi voyeur dans un monde où on veut voir sans être impliqué.
 
Une pièce à voir, une expérience théâtrale à vivre.
 
Jusqu’au 29 octobre 2011, à 20 h à  Premier Acte (870, avenue de Salaberry)
Téléphone: 418 694-9656
Site web: http://www.premieracte.ca

 
Valérie Côté



Tribunal de l'histoire - 20 avril 2011

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Le scandale du nouveau parlement (17 octobre)
LE SCANDALE DU NOUVEAU PARLEMENT
Tribunal de l’Histoire
Palais Montcalm
Dépassements de coûts et rumeurs de corruption ont entaché la construction de l’hôtel du Parlement à Québec, sans compter la mort de deux grévistes en 1878 et le dynamitage de sa façade par des vandales en 1884. C’est avec sobriété que l’édifice sera inauguré en 1886.
 
Plus ça change plus c’est pareil! Partisannerie, favoritisme, dépassement de coût, gonflement de facture, magouillage, commissions d’enquête, on se serait cru en 2011.
Nous retrouvons nos deux personnages principaux : le juge, Paul Breton et anciennement la jurée, Josée La Roche. Cette fois-ci en 1878 lors de la construction du Parlement de Québec. Entourés des témoins : Eugène-Étienne Taché, Honoré Mercier et d’une logeuse de Lévis, nos deux protagonistes nous présentent une reconstitution des faits et des évènements vécus par les gens de Québec à cette époque. Comme à chaque représentation du Tribunal de l’histoire un témoin expert, ici M. Réjean Lemoine, historien, est venu corroborer le témoignage des protagonistes.
Un autre tribunal de l’histoire réussi malgré l’absence de citation en latin auxquelles notre très estimé juge nous avait habituées. La violoniste Mélanie Charlebois et la pianiste Caroline Veillette nous ont charmés pendant les intermèdes avec leur interprétation de cinq pièces instrumentales.
La question de la soirée : Les événements exceptionnels qui ont entouré la construction du parlement justifiaient-ils les dépassements de coûts?
 
Les spectateurs on jusqu’au 13 novembre pour voter sur le site de la Commission de la Capitale Nationale.
À ne pas manquer, le prochain Tribunal de l’histoire présenté le 14 novembre 2011 :
L’affaire du Canada avec comme témoin expert Jean-Marie Lebel, historien.
 
Louiselle Lavoie
 



Geneviève Gagnon - 20 avril 2011

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Geneviève Gagnon (17 octobre 2011)

Ce soir, ce n`était que le début d’une grande histoire….

Gracieux ou cinglants, doux ou piquants, ses textes sont intelligents et extrêmement drôles. Elle se donne à fond en nous racontant ses tranches de vie, qui ressemblent  aux nôtres. C’est une humoriste avec un talent fou!
La connaissez-vous, elle se nomme Geneviève Gagnon, elle est native de Black Lake, un petit village de 5000 habitants près de Thetford Mines. Jusqu’à tout récemment elle occupait un poste de cadre chez Bell. Elle a 42 ans, divorcée, maman d’un fils de 20 ans, qu’elle a eu en garde partagée. Certains diront, qu’elle n’a rien de plus ou de moins,  que n’importe qu’elle femme. Et bien moi, j’ajouterais, si  elle n’existerait pas,  faudrait l’inventer! Elle est une raconteuse hors pair, une phrase, un punch, toujours bien placé, jamais vulgaire.

On reconnaît tout de suite la touche parfaite de François Léveillée qui a fait la mise en scène. Chaque histoire racontée  par Geneviève Gagnon  est bien ciblée, on s’y retrouve ou bien on l'associe à une de nos connaissances. Quelle nous parle de sa visite chez le gynécologue, de son accouchement, de son adolescent, ou de ses rencontres amoureuses, on rit, car elle pense et dit tout haut ce que l’on oserait dire, mais que l’on pense aussi.
Après avoir assisté à  son premier One Woman show, on peut sans l’ombre d’un doute,  dire que cette humoriste est là pour rester.

Quel bonheur d’assister à un spectacle sans avoir d’attente, et d’en ressortir en se disant, que c’est un des bons shows qu’on a eu la chance de voir cette année.

À la toute fin, Geneviève a eu droit à une ovation, 100% méritée. Émotive, elle a remercié, sa famille, ses amies, son fils  son équipe, et son public de lui avoir fait confiance.
Ce fût une soirée mémorable  pour le public, et pour l’humoriste, une soirée inoubliable!

Geneviève sera de retour à la Salle Albert Rousseau, le 13 mars 2012 à la salle Albert Rousseau
Les billets sont en vente dès maintenant
418 659 6710 ou 1 877 659 6710
www.sallealbertrousseau.com
Pour les prochaines dates de spectacles www.genevievegagnon.ca

Lyne Laroche
Destination Ville de Québec.com




Quartom - 20 avril 2011

 

 

Quartom (30 avril)

LA BONNE NOUVELLE SELON QUARTOM

Palais Montcalm

Quatre magnifiques voix formées en chant classique à l’université : Julien Patenaude baryton, Philippe Martel baryton-basse, Gaétan Sauvageau ténor et Benoît LeBlanc baryton font partie du groupe Quartom. Des personnalités différentes mais des harmonies et de l’humour qui rassemblent.

On les entend commencer leur chant, « La bonne nouvelle » (Good news) derrière le décor qui se traduit d’un simple rideau noir, avant d’entrer sur scène. Après cette introduction, ils nous expliquent la différence entre le chant gospel et le negro-spiritual : le premier fait référence au Nouveau Testament tandis que le deuxième est une louange à Dieu.

Nous avons passé par un éventail d’émotion nous berçant avec Chant d’automne de Camille Saint-Saëns, rêvant avec délice sur Liebe de Schubert, planant sur Because des Beatles et réussissant à nous faire rire avec Fernande et Le temps ne fait rien à l’affaire de Brassens jusqu’à un Baby face dans un style Barbershop.

Ce quatuor vocal masculin « a capella » nous surprend par leurs mimiques et leur langage corporel loufoque. Avec leur répertoire aussi varié, c’est un spectacle divertissant et d’une qualité à ne pas douter.

J’attends avec impatience leur retour à Québec.

« La bonne nouvelle selon Quartom » sera au Centre Culturel Henri Lemieux le 7 mai à LaSalle.

Au Palace d’Arvida le 15 mai à Jonquière.

Au Monument-National Balustrade à Montréal-Laval le jeudi 26 mai jusqu’au dimanche 29 mai donnant des représentations en après-midi et en soirée.

Louiselle Lavoie

 




Juste pour rire - 20 avril 2011

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Quand Juste pour rire débarque à Québec….pas d’hypocrisie, juste de l’envie!
C’était soir de première hier à la Salle Albert Rousseau, alors que l’équipe de Juste pour Rire et  Stéphane Bureau sont débarqués dans la Ville de Québec, pour rire de Québec  à la base,  et pour écorcher Montréal au passage.
Pour débuter la soirée, Les Loco Locass ont donnés le ton à la soirée avec la chanson ‘’Québec, c’est le cœur du pays’’. L’animateur de la soirée Stéphane Bureau est arrivé sur scène bien assis dans une calèche tirée par deux poneys, ce qui représentait bien notre Vieux –Québec.
Les premières paroles de l’animateur furent ‘’Je me présente mon nom est Stéphane Bureau, j’anime une émission les grandes entrevues, qui passent en soirée sur ART TV.  Donc je suis à la télévision, ce que les Nordiques sont à Quebecor, un espoir de côtes d’écoutes’’ Ce soir, c’est le premier d’une série de spectacles, mais aussi d’émissions de télévisions consacrées au Ville du Québec, peut-être même de la Francophonie, on aurait pu commencer à Montréal, mais on a voulut partir  fort, ici à Québec. Car tout le monde est un peu jaloux de Québec, l’économie va bien et vous avez un maire que l’on prendrait volontiers en garde partagée à Montréal, un weekend sur deux’, ce qui a provoqué des rires...
Dans l’ensemble on peut dire que personnes n’a vraiment été méchants, il n’y a pas eu d’hypocrisie, je dirais même que c’était plutôt de l’envie.
Guillaume Wagner (humoriste de la relève) a avoué ne pas comprendre la rivalité qu’il y a entre Montréal et Québec.
Dans le rôle d’un politicien  nommé René Bourassa, Sylvain Larocque nous a présenté le nouveau parti politique ‘’Le parti indécis’’ ce qui lui a valut une ovation.
Sur écran géant, on a eu droit à un vidéo cocasse tourné dans le Vieux Québec ou Stéphane Bureau posent des  questions  aux touristes Français pour savoir s’ils connaissent bien notre ville
Quand les touristes viennent au Château Frontenac, ils séjournent où?
A  Dans la suite Royale ou B  Dans les bécosses, presque tous répondent dans les bécosses, c’était ahurissant!
Confiant, Billy Tellier (humoriste de la relève) avait selon lui, réussi à mettre  la main sur le journal intime du maire Lebaume,  ce qui  a donné d'autres moments forts.
Ben & Jarold nous ont offert un duel entre le gars de Monréal et celui de Québec. .’’À Montréal, nous le transport on est bien servi, le métro c’est pas juste une épicerie..Le gars de Québec répond, Montréal est rendue une ville fantôme, c’est Québec l’avenir, c’est icitte qu’est le maire Lebeaume.
Jean- Francois Mercier avec l’humour qu’on lui connaît a endossé le gars qui défend Québec, à sa façon. Pas nécessaire de vous dire que plusieurs avait envie de lui faire un doigt d’honneur, mais le public lui a fait une ovation à la place….on est poli en maudit à Québec! Ben non,  il faut juste donner à César ce qui appartient à César,  y a du talent le gros cave!
Vincent Vallières a joué le jeu en lâchant complètement sa zone de confort. Interrompu à tout moments par Maxim Martin et les Denis Drolet, s'amusant à mettre  leur grain de sel dans la chanson de Charlebois ’Si j’avais les ailes d’un ange, je partirais pour Québec’’ un autre bon moment.
Guy Nantel est arrivé sur scène avec son gilet des Canadiens, ce faisant huer, il nous a jasé du retour des Nordiques. Que ca ne faisait pas sérieux d’avoir écrit sur le torse GO Nordiques GO  et il a ajouté que le but d’Alain Côté n’était pas bon et qu’Alain Côté n’était pas bon tout cour.
Côté est apparu et a donné une bonne raclée à Nantel,  lui enlevant  son chandail. pour que l'on puissent  y lire sur son torse  ‘’Go Nordiques Go!
Un hommage fût donné à Gilles Parent, Alain Dumas, et Michel Morin les Zooboys, faisant référence au années 80 ou l’émission de Radio ‘’Le Zoo’’ au Fm 93 était l’émission de l’époque délogeant même le roi Arthur. Francois Morency et les Grandes Gueules en ont profités pour souligner les portes que les gars  ont ouvertes aux humoristes.
Josélito Michaud a changé son émission ‘’On prend toujours un train’’ pour ‘’On prend toujours une calèche’’ pour son entrevu avec le Bonhomme Carnaval.
Avec son chandail de la Nordique Nation, Mike Ward, le petit gars de l’Ancienne Lorette, qui n’a pas la langue de bois, a lancé au maire Lebaume, ‘’Coup donc vous n’aviez pas une annonce de poulet à faire à soir, je vous aurais suggéré de remettre votre cachet à la Ville de Montréal.  Il a fait un tour de Ville en parlant d' Asthon, le motel Carnaval, le Thomas Tam, le château Bonantente, la Grande Allée et la Broussaille, Mike Ward, les passent tous. On peut dire qu’il connaît sa ville, il a eu droit à une ovation bien méritée!
Michel Barrette, était fier d’annoncer qu’il était un résident de la Ville de Québec depuis trois mois. Il demeure dans le Vieux et son déménagement a eu lieu la journée du spectacle de Mettalica. Tous les désagréments qu’il a pu avoir, le trafic, le vol de son divan raconté à la façon Barrette, c’était succulent.
Pour terminer la soirée, notre maire Régis est monté sur scène et a provoqué des rires, car il est renommé pour ne pas avoir la langue dans sa poche. Il a fait un petit survol du spectacle, comparant son quart cuisse du St-Hubert aux nids de poule de Montréal.
La soirée s’est terminée en musique avec la participation d’Yves Lambert entouré de gigueux sur l’air de Salut Bonhomme Carnaval.
Bref, Stéphane Bureau et sa bande ont donné tout un show! Surveillez leur passage,  car quand ils débarqueront dans votre ville, soyez prêt à rire, car eux, ils seront prêts, à rire de vous, c’est sûr!
Lyne Laroche



Daniel Lemire - 20 avril 2011

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Daniel Lemire
 
Après une dizaine d’années d’absence sur la scène, Daniel Lemire nous livre son neuvième spectacle au grand plaisir du public québécois. C’était au tour de l’auditorium du cégep de Lévis-Lauzon d’accueillir ce pilier de l’humour québécois qui fêtera ses 30 ans de carrière sous peu. Grâce à une mise en scène efficace signée Benoît Brière, Lemire nous plonge directement dans l’actualité « très actuelle » comme on en a l’habitude. En effet, certaines blagues se basent sur des faits arrivés cette semaine!
 
Afin d’ajouter un dynamisme à ce spectacle, il a su s’entourer de deux excellents comédiens, Annick Beaule et Normand Poirier. Ces derniers, en plus d’être très drôles et crédibles, ont su apporter un dynamisme fort apprécié de la foule. La douzaine de sketchs présentés nous a permis de constater la versatilité de ces deux acteurs et la synergie totale avec Daniel Lemire. Effectivement, ils ont su mettre en valeur les multiples personnages que Lemire nous a interprétés notamment les très attendus Ronnie et Oncle Georges.
 
Bref, le public a beaucoup apprécié, a bien ri et a passé une excellente soirée. Ils en auraient même pris un peu plus.
 
Pour ceux et celles qui auraient manqué le retour de Lemire, vous pourrez vous reprendre du 3 au 5 novembre à la Salle Albert-Rousseau.
 
Christine Lévesque



Les marches du pouvoir - 20 avril 2011

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Les marches du pouvoir (3 octobre)
LES MARCHES DU POUVOIR
Cinéplexe Odéon Beauport
Stephen Meyers est un jeune homme ambitieux chargé de la campagne électorale des primaires à l’investiture démocrate du gouverneur Mike Morris. À quelques jours du vote en Ohio, alors que son candidat est au coude-à-coude avec son adversaire le sénateur Pullman, Stephen est piégé par l’organisateur de ce dernier lors d’une rencontre qui va changer drastiquement l’allure de la campagne. Les jours qui suivent révèlent à Stephen toute une série de secrets et de manigances qui causent en lui un grand bouleversement, d’autant qu’il vient d’amorcer une relation avec une stagiaire, Molly, qui détient aussi des informations qui pourraient changer l’ordre des choses.
Le duel entre les républicains et les démocrates ne date pas d’hier. La loyauté politique confronte des trahisons, des guets-apens, des embûches d’un côté comme de l’autre.
Ce film est une adaptation de la pièce de théâtre « Farragut North » elle-même basée sur l’histoire vraie de Howard Dean. Une distribution de plusieurs grands noms du cinéma américain avantage cette cinquième réalisation de George Clooney : Ryan Gosling, Evan Rachel Wood, Philip Seymour Hoffman, Paul Giamatti et Marisa Tomei.
Un film à voir pour comprendre certain jeu de coulisse, mais surtout pour réfléchir sur ceux qui nous dirigeront et ceux qui le font déjà.
En salle dès le 7 octobre
Durée 1h40
Louiselle Lavoie



ALAIN CHOQUETTE - 20 avril 2011

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……Alain Choquette
Le magicien qui se relève toujours
 
Qui ne connait pas Alain Choquette? Qui connait sa vraie histoire? Qui connait toutes les embûches (il les appelle ses claques sur la gueule!) qu’il a affrontées et surmontées?
 
Ces embûches sont justement le fil conducteur de sa conférence qu’il a donné à plus de 500 reprises depuis quatre ans dans le milieu corporatif et qu’il présente enfin au grand public.
 
On retrouve un Alain Choquette plus à l’aise que jamais, drôle, un habile conteur qui sait nous emmener avec lui mais surtout, un p’tit gars de Ste-Adèle qui avait un rêve en tête après que son père lui ait fait un tour de magie à huit ans : faire carrière à Las Vegas. Ce jour est arrivé après environ vingt ans de travail acharné parsemés de portes closes qu’il a réussi à ouvrir grâce à son charisme, sa détermination et son grand talent.
 
Pour illustrer son histoire, Choquette n’hésite pas à présenter les numéros qu’il a du réaliser pour convaincre les décideurs qui en ont vu d’autres. Un judicieux mélange de prestations en direct, d’extraits vidéo et de nombreuses photos donnent le ton dynamique et passionnant de cette conférence.
 
Les nostalgiques retrouveront, avec plaisir, les beaux moments d’Ad Lib qui l’a littéralement propulsé. De plus, la quasi-totalité des spectateurs apprendront avec étonnement et admiration que l’unique David Copperfield a même fait un hommage à notre magicien québécois après avoir vu son spectacle.
 
Bien entendu, cette prestation a un effet motivateur sur les spectateurs qui passent par toute la gamme des émotions et qui en sortent sans voix, songeurs mais surtout charmées par le personnage sympathique et attachant qu’est Alain Choquette.
 
Jean Deshaies



SORTILÈGE - 20 avril 2011

Sortilège

Entièrement tourné à Montréal, et mettant en vedette Vanessa Hudgens, Mary-Kate Olsen et A lex Pettyfer,et Neil Patrick Harris,  ce conte de fée nous prouve à quel point l'amour peut faire fi de tout

Synopsis : Kyle Kingsbury, un jeune New-Yorkais de 16 ans, est beau et riche… mais terriblement arrogant !  Un affreux défaut qui, un jour, lui coûte cher :  une jeune sorcière, dont il a eu le tort de se moquer, lui jette un sortilège pour qu’il se transforme en un affreux monstre.  Devenu aussi horrible à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur, il est chassé par son père qui ne le supporte plus.  Quant à ses amis, impossible de se montrer à eux ainsi…

Sortie en salle le 3 mars

 




ÉCUME - 20 avril 2011

 

Écume (4 octobre)
Écume
Théâtre Périscope
Émile, un jeune biochimiste, tombe instantanément et éperdument amoureux de Morgane, une femme pas ordinaire qui fait des prouesses d’apnée à la piscine municipale. Un matin de novembre, Morgane annonce qu’elle est enceinte, Émile est content. Morgane n’a qu’une idée en tête : se rendre dans son village natal, au loin, sur le bord de la mer, pour dire en personne la grande nouvelle à sa mère. Voilà Morgane et Émile à bord d’un avion pour rendre visite à Simone. Ce qui se présentait comme un rituel innocent se transforme en une incroyable plongée au cœur de l’essence même de la vie.
Des personnages auxquelles nous devons choisir de croire ou de ne pas croire, comme les deux personnages au centre de l’histoire doivent eux aussi faire le choix de croire ou non à leur environnement, à l’amour, à la vie. Le texte original et la mise en scène efficace et séduisante d’Anne-Marie White nous transporte dans son monde, dans son rêve. Il faut souligner le travail d’interprétation, d’incarnation de Joëlle Bourdon, Marc-André Charette, Geneviève Couture et Pierre Antoine Lafon Simard. Une pièce étonnante.
Écume fut récipiendaire du Prix du jury LeDroit/Radio-Canada, du Prix d’excellence artistique de Théâtre Action et du Prix de la fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada. Cette production a également bénéficié de sept nominations aux 4e Prix Rideau Awards 2011.
À voir au Théâtre Périscope du 4 au 16 octobre
Billetterie 418 529 2183 ou www.theatreperiscope.qc.ca
Louiselle Lavoie



SAGA - 20 avril 2011

 

Le rock progressif à son meilleur
 
Les amateurs de rock progressif ont eu droit à toute une soirée le 2 octobre dernier au Cabaret du Capitole avec la prestation du groupe Saga, originaire d’Oakville en Ontario, qui était de retour après plusieurs années d’absence dans la capitale. Les nostalgiques, conquis d’avance, ont été comblés à tous les niveaux. Le public connaisseur a d’ailleurs offert une ovation debout après presque chaque pièce puisée dans l’immense répertoire que le groupe a à son actif.
 
Avec 35 ans de métier et une vingtaine d’albums vendus à plus de 8 millions de copies, ce groupe phare était en très grande forme sur la scène du Cabaret du Capitole. Le plaisir de se produire ensemble était palpable et la contagion s’est étendue à toute la salle dès les premières notes si caractéristiques à Saga. On pouvait lire la fierté sur le visage de ces pionniers du rock progressif.
 
En première partie, la foule a pu découvrir ou renouer avec le groupe Red Sand, originaire de Québec qui a présenté une performance théâtrale de haut calibre. Empreint d’une musicalité qui n’est pas sans rappeler des groupes tels que Marillion et même Genesis à ses débuts, une voix puissante, juste et pure doublée de musiciens virtuoses, Red Sand a su relever le défi de donner le ton à la soirée.
 
Puis, Saga fit son entrée avec un son puissant d’une qualité impeccable. Toutes les époques de leurs carrières ont été visitées lors du spectacle. Un moment fort de la soirée fut la visite surprise du très talentueux Jean Ravel qui a été invité à interpréter la pièce « The Flyer » accompagné de ses idoles. Il était visiblement ému de l’opportunité qui s’est offerte à lui et a su livrer une solide performance à la hauteur de son professionnalisme.
 
Dans une forme resplendissante et visiblement très heureux de revenir à Québec, le chanteur Michael Sadler, qui a réintégré le groupe en janvier dernier après une absence de plus de 3 ans pour des raisons familiales, a conclu la soirée en s’élançant : « Nous serons bientôt de retour, c’est promis ». Les inconditionnels du groupe ne se feront pas prier pour s’offrir une autre soirée en compagnie de leur groupe fétiche.
 
Jean Deshaies



Motel des Brumes - 20 avril 2011

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Motel des Brumes (2 septembre)
MOTEL DES BRUMES
Albert Rousseau
Niché sur le bord d’une falaise, le Motel des Brumes fait l’objet de nombreuses rumeurs dans le Bas-St-Laurent. La légende veut que d’étranges phénomènes s’y produisent et que, dans les embruns du fleuve, on peut voir surgir des ombres et entendre des voix! Évidemment, ces manifestations font fuir la clientèle, au plus grand dam des propriétaires qui se demandent bien comment se débarrasser de ces intrus de l’au-delà. Ils réaliseront bien vite qu’il n’est pas évident de lutter contre des ennemis invisibles. Et, bien entendu, les indésirables ont plus d’un tour dans leur sac! Une pièce étonnante…
Une comédie magique de Jacques Diamant avec la collaboration au texte et à la mise en scène d’André Robitaille. À la conception des effets magiques rien de moins que Luc Langevin.
La distribution ne peut qu’apporter le succès à cette pièce. Ces grands acteurs sont délirant à souhait. Bernard Fortin et Martine Francke nous offrent entre autres, une scène de spiritisme disjonctée ainsi que quelques pas de danse (sous le pouvoir du fantôme de Gabrielle) qui ont tellement plu au public, qu’ils n’ont pu retenir leurs applaudissements. Il faut entendre Pauline Martin discourir dans un anglais approximatif et Claude Prégent chanter jusqu’à se perdre. Marie-Soleil Dion et Vincent Bolduc incarnent des fantômes qui doivent apparaître et disparaître, léviter, jouer avec l’illusion et la magie et ils le font avec aisance. Le décor et la mise en scène sont impeccables.
Une pièce jeune, rafraichissante, dynamique, hilarante qu’il faut voir absolument. « C’est certain qu’on embarque! »
Louiselle Lavoie   



MARIE-JOSÉE LORD - 20 avril 2011

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Marie-Josée Lord (30 septembre)
MARIE-JOSÉE LORD
Bouillon
Anglicane
En introduction, une voix hors champ (celle de la soprano) nous raconte le parcours des plus singuliers de Marie-Josée Lord, de ses débuts à la Perle des Antilles jusqu’au Québec, sous la protection d’un couple de stagiaires en coopération. 
Celle qui préfère être qualifiée de chanteuse lyrique, ce qui lui permet d’interpréter un plus large éventail de chansons, commence par Les gens de mon pays de Gilles Vigneault suivi de Vivre de Luc Plamondon et Richard Cocciante. Puis à ses premiers gestes nous devinons rapidement que l’air qui suivra sera Habanera (L’amour est un oiseau rebelle) de l’opéra Carmen de Bizet puis Ebben ? ne andro lontana tirée de La Wally d’Alfredo Catalani et du film La Diva.
Accompagnée au piano par Luc Cloutier et au violon par Antoine Bareil, cette grande dame à la fois accessible, candide, rieuse et chaleureuse, à la voix mélodieuse et enchanteresse nous transporte dans un état second lorsqu’elle interprète Le chant à la lune de Dvorak ou Sempre libera extrait de La Traviata de Verdi. Lorsqu’elle interprète I feel pretty extrait du film West side story ou encore L’air des bijoux de l’opéra Faust de Gounod nous ressentons une douce folie, une légèreté envahir la salle.  
Entrecoupé d’anecdotes savoureuses, d’informations sur sa carrière, sur les chansons qu’elle a choisie de nous interpréter ou sur sa vie, ce « bouillon » est délectable, divin du début à la toute fin avec un Amazing grace exquis en rappel (ou pour dessert…).
Parions que son CD Marie-Josée Lord qui a déjà vendu au-dessus de 25,000 copies, en lice pour « l’album de l’année – classique vocal » à l’ADISQ remportera le Félix cette année.  
Louiselle Lavoie



Café de flore - 20 avril 2011

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Café de flore
Pour ceux qui aiment  deviner  la fin avant et bien vous ne serez pas gâtés avec Café de flore.
Le réalisateur Jean-Marc Vallée voulait que son film, soit dans le palmarès  des films que l’on veut revoir encore et encore et il avait raison. Tu sors du cinéma et ca te trotte dans la tête encore et encore.
Le mixage des images et de la musique sont parfaites. Mettant en vedettes Hélène Florent, Vanessa Paradis, Kevin Parent et celle à qui je donnerais une mention spéciale Evelyne Brochu, le film raconte le chemin que prendra une  histoire d’amour troublante mais malgré tout pleine d’espoir.
 
Du réalisateur de Crazy, le film Café de flore est un petit bijou qui vient vous chercher en dedans au plus haut point. La différence peut quelque fois faire peur mais combien elle peut être enrichissante.
 
D’une durée de 2h00, le film sortira en salle le 23 septembre 2011
 
Lyne Laroche

 

 




Je ne sais pas comment elle fait - 20 avril 2011

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‘’Je ne sais pas comment elle fait’’
‘’Un film de fille’’ diront plusieurs, je dirais que c’est une comédie légère. Même si Sarah Jessica Parker y tient le rôle principal, il ne faut surtout pas s’attendre à visionner un film qui nous restera longtemps en tête. Disons plutôt que ce n’est pas son meilleur. Je dirais plus que c’est une pâle ressemblance avec ‘’Sexe à New York’’
Voici le synopsis
En apparence, (Sarah Jessica) a la vie idéale. Elle occupe un emploi dans le domaine de la finance, a un super mari son mari très compréhensif, deux beaux enfants mais la femme d’affaires a quelques problèmes à concilier travail/famille. Sur le point d’obtenir une promotion, elle doit voyager et laisser de côté sa famille. Elle se remet en question et décide de revoir ses priorités. Qu’arrivera-t-il?
D’une durée 1h30 cette comédie prendra l’affiche dès le 16 septembre
Lyne Laroche

 

 




Robert Charlebois - 20 avril 2011

Robert Charlebois 

La deuxième édition de Limoilou m’en chante prend son envol!
C’est hier soir dans le cadre des festivités de ‘’Limoilou m’en chante’’ le coup d'envoi fut donné. Pour l'occasion, l’unique Robert Charlebois, s'est produit sur la scène Sylvain-Lelièvre du Cégep de Limoilou.
Avec des nouveaux arrangements, le légendaire chanteur, nous a livré une belle performance avec des classiques comme Lindbergh, Je reviendrai à Montréal, Les ailes d'un ange (que la foule se fait toujours un plaisir de chanter), Entre 2 joints... acoustique!
De plus, vers le début du spectacle, Monsieur Charlebois s'est replongé dans ses souvenirs avec un extrait d'une chanson qu'il a composé de 1971" Limoilou"! Beau clin d'œil!
Nous avons eu droit à un medley qui selon ses dires avec humour sont ses pires chansons de Moi tarzan toi Jane à C’est pas physique, c'est électrique.
Les musiciens qui entourent  Monsieur Charlebois sont excellents et ont une très belle harmonie de voix. Un spectacle de 2 heures bien rempli avec des chansons de son nouvel album et un beau survol de son large répertoire. Avec l'intimité de la salle, on a passé une très belle soirée!
 Un départ réussi pour le Festival!
Limoilou m’en chante du 28 septembre au 1octobre 2011
Pour la programmation complète www.monlimoilou.com
Caroline Gagnon
Destination Ville de Québec.com
 

 

 




HASTA LA VISTA - 20 avril 2011

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HASTA LA VISTA
 
Trois jeunes handicapés habitant depuis toujours avec leurs parents décident de partir en voyage ensemble. Ce voyage est planifié en fonction de leurs intérêts, c’est-à-dire le vin et les femmes. Ils sont encore tous puceaux et espèrent pouvoir connaître leur première expérience sexuelle lors de ce voyage initiatique en direction de l’Espagne.
 
Ce  « road movie » qui est en fait une tragi-comédie nous touche autant par sa sensibilité que les rires qu’ils nous apportent. Il n’est jamais facile de parler d’handicaps et de sexualité mais ici le tout est amené d’une façon tellement humaine que tout nous semble naturel et facile.
 
Ce film vient de gagner 3 prestigieux prix au Festival des Films du Monde de Montréal soient le Prix du Public, Mention Spéciale du Jury : Prix Œcuménique et le Grand Prix des Amériques. De ce fait, nous pouvons conclure que nous sommes en présence d’un grand film avec beaucoup d’avenir et qu’il est aussi possible de marier autant l’artistique (Grand Prix des Amériques) et le populaire (Prix du Public).
 
Lors de la raconte avec le réalisateur, Geoffrey Enthoven,  il nous  a précisé que lors du Festival des Film du Monde quatre représentations ont eu lieu (dont une ajoutée) tellement les gens voulaient voir son film. Après la projection, il nous est alors facile de comprendre le pourquoi de cet engouement. On assiste à un nouveau regard sur la vie.
 
Ce film fût tourné en 36 jours après avoir pris 1 an et demi de « casting ». Finalement, le réalisateur a fait appel à de réels acteurs qui ont travaillé durant plusieurs semaines leur « handicap ». Pour son rôle de Philippe, Robrecht Vanden Thoren a vécu avec un fauteuil roulant durant six semaines. Quant à Tom Audenaert, pour son rôle d’aveugle, a tourné le film avec des lunettes qui ne lui permettaient même pas de voir.
 
Il est à noter que le réalisateur s’est inspiré d’un documentaire : For One Nigth Only avec le protagoniste Asta Philpot qui revendique le droit au sexe pour les handicapés.
 
À voir ce soir au Festival du cinéma de la ville de Québec
En salle dès le 30 septembre 
 
Christine Lévesque



Journées de la culture - 20 avril 2011

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Journées de la culture
(30 septembre, 1er et 2 octobre)
 
La culture à votre portée
 
Les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains se tiendra la 15e édition des Journées de la culture sous le thème de Culture à volonté.
 
 
Les gens de Québec et de Chaudière-Appalaches sont invités à assister à de nombreuses activités pour tous les goûts.
 
L’important est d’y prendre part comme le dit si bien Gill Champagne, porte-parole des Journées de la Culture 2011 : « Sans les spectateurs, on ne peut pas faire de l’art et la gourmandise en culture n’est pas un péché ».
Ainsi, le public pourra assister à plus de 2 000 activités gratuites qui seront présentées dans 345 municipalités du Québec. Il y a de tout pour tous : démonstrations, ateliers, visites de coulisses en danse, métiers d'art, patrimoine, littérature, arts visuels, théâtre, musique, arts du cirque, culture scientifique et plus encore…mais le plus intéressant, c’est quetout est gratuit!
 
Quelque 2 690 organismes culturels et près de 10 000 artistes, artisans, travailleurs culturels se préparent à offrir ces activités gratuites à la population.
 
Un horaire personnalisé et un concours
 
Le site Internet www.journeesdelaculture.qc.ca offre la possibilité de créer un horaire personnalisé. La fonction « Créer mon horaire » permet de planifier facilement toute sa fin de semaine culturelle en fonction de ses champs d’intérêts et de ses disponibilités.Pour souligner les 15 ans des Journées de la culture, un concours, organisé à l’intention des internautes, donne la chance de gagner un des trois prix d’une valeur totale de 6 000 $, soit un voyage pour deux à Paris, des crédits-voyages de Via Rail ainsi qu’une sélection de livres offerte par les Éditions La Presse.
 
Voici quelques suggestions d’activités : journée portes ouvertes de Radio-Canada, samedi de 8h à 18h, découvrir l’univers des masques et des clowns au Théâtre Périscope, samedi de 14h à 15h30, initiation aux bases de l’improvisation et match professionnel au Vieux Bureau de poste, samedi de 20h à 22h et cela continu encore et encore.
 
Il ne vous reste qu’à vous créer votre parcours artistique et profiter de votre fin de semaine avec les artistes de la région.
www.journeesdelaculture.qc.ca
 
Valérie Côté

 

 




Le nombre d'or - 20 avril 2011

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Le Nombre d’or (live) de la Compagnie Marie Chouinard (27 septembre)
Quand la danse déstabilise le spectateur
 
La chorégraphe Marie Chouinard est réputée pour oser dans ses productions de danses contemporaines et certes, son nouveau projet Le nombre d’or (live) présenté en première québécoise à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre va dans ce sens et même encore plus loin. On y voit l’être humain sous toutes ses façades : du corps nu aux émotions ancrées au plus profond du cœur.
 
La danse contemporaine n’est pas nécessairement un style accessible à tous. Il faut voir au-delà de ce qui est présenté afin de bien cerner ce que ces corps qui dansent expriment. D’une durée de 78 minutes, le spectacle présente des corps qui se côtoient, s’aiment, s’affrontent ou se font voyeurs. Les danseurs sont tout à fait extraordinaires et réussissent à faire véhiculer de multitudes d’émotions en passant par la joie, la tristesse, la colère, etc.
 
 
 
Voici ces interprètes qui, souvent peu vêtus voire même nus, ont su faire vibrer la salle grâce aux mouvements de leurs corps :Leon Kuperschmid, Lucy M. May, Lucie Mongrain, Mariusz Ostrowski, Carol Prieur, Gérard Reyes, Dorotea Saykaly, James Viveiros et Megan Walbaum.
 
L’utilisation d’une passerelle qui se dirige dans le public et l’incursion de membres du public sur scène amenaient une proximité des danseurs et du public. Les masques, que ce soient pour faire une critique sociale avec celui de Stephen Harper ou susciter l’innocence avec ceux de bébés, prenaient une place importante dans le spectacle. Un spectacle déstabilisant, où l’image des corps reste ancrée en nous des heures durant afin de bien cerner les propos que la chorégraphe a voulu exprimer.
 
Valérie Côté
 

 

 




DES MAMANS POUR MARS - 20 avril 2011

 

Vivez l' expérience Imax
Des mamans pour mars
Quelle belle sortie!
Nous sommes allés voir, mercredi soir en avant première, le film «Des mamans pour mars» en version Imax. C’est bien fait, agréable et surtout divertissant. Un beau film à voir en famille.
Je ne veux surtout pas vous raconter toute l’histoire, mais il faut absolument que vous alliez voir ce film d’animation. Les personnages sont bien réalisés et les images sont très belles. Quant à l’histoire, elle est à la fois amusante et teintée de moralité. À ce sujet, puisque je suis allée voir le film avec ma famille, j’ai demandé à ma fille Laurence de me dire ce qu’elle avait retenu et voici ses paroles: «J’ai retenu que c’est important de respecter nos parents.» Wow! Ça vaut la peine d’y amener les enfants!
Somme toute, ce fût une soirée très agréable où nous avons énormément rit et parfois...nous avons eu le cœur serré.  Je vais dire comme Laurence, c’était super cool!
À ne pas manquer, l’aventure de Milo, Gribble, Ki et tous les copains de la planète Mars. Histoire dans laquelle Milo découvre à quel point,  il a besoin de sa maman alors qu’elle est enlevée par les martiens qui veulent lui retirer son instinct maternel afin de l’utiliser pour les robots nounou responsables des jeunes martiens. Allez courez voir le film «Des mamans pour Mars» et vivez l’expérience en IMAX 3D.
À l’affiche dès le 11 mars
Amusez-vous et au plaisir!
Karina Houde

 




Shirley Valentine - 20 avril 2011

 

Shirley Valentine (26 septembre)
SHIRLEY VALENTINE
Albert Rousseau
Shirley Valentine vit en banlieue avec son mari; une vie routinière et sans surprise. Depuis des années, Shirley s’ennuie terriblement. Les enfants sont partis et il n’existe plus aucune complicité entre elle et l’homme qu’elle a épousé. Mais Shirley a changé. Voilà que maintenant, elle rêve. Elle veut redevenir Shirley, la femme passionnée, active, curieuse de tout et un peu bohème, cette femme qu’emportée par la routine, elle avait fini par oublier. Or, voilà que sa voisine lui offre de l’accompagner en Grèce pendant deux semaines. Shirley aura-t-elle le courage et l’audace de partir?
Le rideau se lève sur un décor de cuisine et de salle à manger avec une Shirley Valentine qui arrive de faire les courses. Elle se met à discourir avec le mur qui a été témoin d’une grande partie de sa vie de couple et de mère de famille attentionnée et dévouée. Elle réussi à nous transmettre sa vision réaliste d’une mère de famille qui a tout donné pour ses proches en s’oubliant dans la routine du quotidien et qui a besoin, après toutes ces années de se retrouver, de s’offrir quelques jours de vacances. Comment avoir le courage de réaliser son rêve? Comment en venir à penser à soi avant de penser constamment à son mari ou à ses enfants?
Une mise en scène qui n’offre aucun tant mort. Elle nous démontre une partie des tâches qu’une mère de famille doit accomplir, parfois simultanément, tout en jonglant avec ses réflexions sur la vie, ses souvenirs, ses espoirs et ses désirs.  
Seule sur scène, Pierrette Robitaille est géniale, sublime, d’une énergie inépuisable qui la transporte pendant presque deux heures trente. Les spectateurs sont charmés dès les premières lignes par cette femme qui s’adresse au mur de sa cuisine et qui a tant besoin de s’émanciper. Éclats de rire garantis.

  Louiselle Lavoie




HOCKEY FEST 2011 - 20 avril 2011

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La frénésie du hockey et  le soleil ont fait bon ménage!
Samedi dernier avait lieu la sixième édition du Hockey Fest Molson Expert. En plus des 200 joueurs, plusieurs centaines de personnes ont assisté à cet évènement.
L’investigateur du projet Daniel Blouin de Mercure Communication avait raison d’être fier, car encore cette année, ce fut un véritable succès.
Une ambiance festive régnait, sur le stationnement de la Cage aux sports  de Charlesbourg, musique, animation, barbecue, des massages gratuits et l’Escouade Molson.
L’équipe gagnante du tournoi dans la catégorie compétition ‘’Les Deans’’ ont remporté la coupe Molson (anciennement la coupe O’keefe des Nordiques de Québec).
Vous avez manqué l'évènement cette année, ne ratez pas la septième!
Pour plus de renseignements www.hockeyfestmolsonex.com
Lyne Laroche
 



L'Ensemble Gospel de Québec - 20 avril 2011

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Concert bénéfice avec l’Ensemble Gospel de Québec (23 septembre)
 
Faire vibrer le public pour sauver une église
 
Afin de souligner le 90ème anniversaire de la paroisse du Très-Saint-Sacrement, l’Ensemble Gospel de Québec a fait vibrer une église Saint-Sacrement bondé de fidèles venus soutenir la cause de la sauvegarde de l’église en assistant à un spectacle haut en couleur.
 
Enchaînant les pièces de leurs derniers opus Show me, paru en novembre dernier, d’une chanson tirés de Chants de coton, paru en 2003, et de quelques classiques gospel, l’Ensemble Gospel de Québec a fait la fête avec le public. Chacune des pièces étaient entraînantes, justes et surtout respiraient la joie de vivre et l’espoir. Des voix magistrales se sont démarquées dans leurs solos dont celles de Valérie Clio Nerestant, d’Ann Quigley et Marie-Pierre Mailhot, qui sont selon moi, des chanteuses à surveiller. Les émotions transpiraient dans chacune des chansons et tous les membres de l’ensemble arrivaient à un mélange parfait des différentes voix. Bref, des moments magiques pour les oreilles.
 
En plus d’avoir assisté à ce spectacle mémorable, il est intéressant de souligner que tous les profits du spectacle serviront à financer les travaux nécessaires à la sauvegarde de l’église : réparer la maçonnerie des murs, le système de chauffage, les vitraux et la peinture intérieure. Lancée en 2009, la campagne de financement Un lieu de mémoire et de vie à préserver a permis d’amasser jusqu’à maintenant 140 000$. L’objectif est d’atteindre 200 000$ d’ici la fin de l’année 2011 et les organisatrices du spectacle croient que cet événement leurs aura beaucoup aidé à combler le manque à gagner.
 
L’Ensemble Gospel de Québec est formé de :
Sopranos: Louise-Andrée Cantin, Brigitte Bilodeau, Amélie Béliveau, Sarah Veilleux, Nancy Morency, Karine Lévesque, Isabelle Couture et Myriam Têtu.
Altos : Nancy Girard, Ann Quigley, Marie-Christine Reid et Marie Pierre Mailhot.
Tenor : Andrée Faucher, Philippe Dupont et Valérie Clio Nerestant.
Basses : Jean-François Perron, Louis Robillard, François Gaulin et Michael Kelly.
Claviers : Gilles Beaudoin
Batterie : Denis Pouliot
Basse : Sylvain Audet
Guitare et direction artistique : Claude Laflamme
 
Si vous voulez découvrir ces voix extraordinaires, le prochain spectacle aura lieu les 2 et 3 décembre 2011 à 20 h 00 au Théâtre Petit Champlain. Un spectacle au cours duquel vous pourrez découvrir l’Ensemble Gospel de Québec avec leurs chants de Noël « saveur gospel » tels Holy Night, Joy to the World et Go tell it on the Mountain et beaucoup d’autres encore.
www.gospelquebec.com
www.paroissesaintsacrement.com
 
 Valérie Côté



Tony Gattilo - 20 avril 2011

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Sans artifices, Tony Gattilo mémorable!
Hier soir, j'ai assisté au spectacle "My way" de Tony Gatillo à la salle Albert-Rousseau. Monsieur Gatillo a réalisé un rêve qu'il caressait depuis sa tendre enfance, faire un hommage à son idole Elvis Presley.
Dans une mise en scène de Joel Legendre, Tony Gattilo a offert deux représentations 14h et 20h, dans une salle comble. Fait à noter,  pour un chanteur inconnu du grand public, les billets se sont vendus à la vitesse de l’éclair.  
Entouré de neuf musiciens et quatre choristes, il est arrivé sur scène avec la chanson The wonder of you. D'une voix juste, pleine d'émotion et similaire à celle d'Elvis, il a impressionné la foule par son talent, sans aller dans l'imitation ou la caricature.
Avec une orchestration comme celle du célèbre show Aloha from Hawaii, la foule a pu chanter avec lui les meilleures chansons du King telles que Burning Love, Always on my mind,  It's now or never , où il est descendu vers les gens pour leur serrer la main.
Il en a même dédié une à son idole, Are you lonesome tonight!
Il a confié  humblement quel chemin il a du parcourir pour rencontrer à Las Végas Monsieur Joe Esposito l’ancien gérant de tournée et très bon ami d'Elvis.  Et surprise, Joe est  monté sur scène, et pas besoin de vous dire qu’il a eu droit à une ovation.  Naturellement, il faut dire que ce n’est pas tous les jours que le public a la chance de voir en chair et en os,  le gérant de tournée du King.
Très disponible, Monsieur Esposito était aussi là pour rencontrer les gens. Le public  pouvait se procurer des photos autographiées ou un livre de photos exclusives d’Elvis, qu’Esposito a mis en vente au profit de la Fondation Martha Esposito, son épouse, qui se bat contre trois cancers. 
Un autre moment  très émouvant de la soirée, c’est quand le fils de Tony est venu rejoindre son père,  lui qui ne l’avait jamais entendu chanter alors  Tony lui a offert avec  émotion  My boy.
La foule a pu aussi se dégourdir les jambes sur les classiques des années 50 avec That's all right mama, Teddy Bear, Blues suede shoes, Hound dog et j'en passe.
Pour clôturer le spectacle, quoi de mieux qu'American Trilogy et My way, en finale.
Bref, j'ai passé une soirée mémorable et non seulement Tony Gatillo a t-il réalisé son rêve,  mais il m'en a fait réaliser un,  en pouvant entendre les chansons de mon idole à moi aussi,  live en spectacle. Comme le travail  oblige, j’ai même eu la chance d’échanger quelques mots avec Esposito et Tony en plus d’immortaliser ce moment à jamais. Et pourquoi ne pas en faire profiter,  ma grande soeur aussi!
Comme il y aura assurément récidive, quand Monsieur Gatillo reviendra en spectacle à Québec, soyez là!
C'est à ne pas manquer!
www.tonygattilo.com
Caroline Gagnon
 



Marc Déry - 20 avril 2011

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(22 septembre 2011)
 
Des retrouvailles qui font du bien!
 
Après six ans d’absence, c’est sur la scène du théâtre Petit Champlain, que Marc Déry  présentait  hier soir  son nouveau spectacle,  faisant découvrir à ses fans son tout dernier opus No 4.
 
Malgré un problème de son au début du spectacle et une perte de mémoire de Monsieur Déry pour se rappeler l'ordre des chansons (qui en est devenu un échange humoristique avec le public), l’assistance a  eu droit à une soirée des plus agréable remplie de nouveautés et rappelant de bons souvenirs.
Impossible de passer à côté des incontournables  et de ne pas faire un retour dans le temps avec Viens dans ma chambre, Poisson d’Avril ….et  quelques-unes de Zébulon.  Mais ce fut la découverte aussi de L’Astroblème, D’hôtel en hôtel, L’amour toujours l’amour…..
Rappelons qu’en juin dernier le premier single Welcome  a fait une entrée remarquée sur les ondes radiophoniques.  Selon la critique, le quatrième album solo de Marc Déry est beaucoup plus rock et pop que ces précédents, je vous laisse le soin de le découvrir.
Ça aura prit quelques nuits blanches, un retour à la source et trois ans de gestation avant que naisse No 4. Mais ça en valait le coup,  car c’est un auteur-compositeur-interprète nerveux mais fier et heureux que le public a eu le bonheur de retrouver.
Bref, après tout ce temps, le petit gars de Mascouche  est resté fidèle à lui-même. C’est un spectacle en toute simplicité, avec son charisme et sa générosité légendaire, qu’il nous a offert et qu’il promènera un peu partout.
Attendez-vous à quelques surprises, que non je ne vous dévoilerai pas!
Surveillez son passage
vendredi 23 septembre, 2011
Ville: Saint-Irénée
Endroit: Le Domaine Forget
Heure: 16:00
Tel: 1 888-DFORGET (336-7438)
samedi 24 septembre, 2011
Ville: Port-Cartier
Endroit: Café-Théâtre Graffiti
Heure: 16:00
Tel: (418) 766-0101
jeudi 17 novembre, 2011
Ville: Montréal
Endroit: Le National
Heure: 15:00
Tel: 1-855-790-1245
Caroline Gagnon
Destination Ville de Québec.com



La cage aux folles - 20 avril 2011

 

 (21 septembre 2011)
 
La Cage aux folles ou quand les rires fusent de partout
Théâtre Capitole
 
C’était soir de première au Théâtre Capitole et la production avait mis le paquet. Plusieurs drag queens de Québec dont Réglisse et La Gladu faisaient l’animation et l’accueil de la salle ce qui annonçait déjà une sublime soirée. On ajoutait à cela des cosmopolitans gratuits et le public était presque déjà conquis. Pourtant, toute la magie de la soirée a belle et bien débutée alors que les comédiens sont arrivés sur scène. Rarement a-t-on la chance de voir une pièce de théâtre qui nous fera rire à s’en décrocher les mâchoires, c’est tout de même ce qu’ont réussi Benoît Brière et Alain Zouvi accompagné de leur troupe avec la pièce La cage aux folles mise en scène par Normand Chouinard. Un pur moment de détente, de rires et du plaisir assuré pendant près de trois heures.
 
Pour mettre en contexte, écrite en 1973 par Jean Poiret, la pièce La cage aux folles raconte l’histoire d’Albin (Benoit Brière) et son conjoint Georges (Alain Zouvi), ensemble depuis 15 ans, qui sont les propriétaires d’un cabaret de danseurs travestis nommé La cage aux folles. Albin y performe à titre d’artiste principal sous le nom de Zaza Napoli. Un soir, le fils de Georges, Laurent (interprété par le fils d’Alain Zouvi soit Frédéric Millaire-Zouvi) arrive à l’appartement et annonce à son père qu’il va se marier avec Muriel (Stéphanie M. Germain). Pour ne pas brusquer la belle-famille ultraconservatrice, qu’il a invitée a passé quelques jours dans l’appartement, Laurent demande à son père de changer son décor et ses manières efféminées afin de créer l’illusion d’une petite famille parfaite et religieuse et ce en quatre jours. S’en suit une multitude de qui propos et d’événements plus loufoques les uns que les autres, car il est si difficile de cacher qui l’on est vraiment.
 
Tous les comédiens ont joué de façon exceptionnelle, mais le duo Benoît Brière et Alain Zouvi ont véritablement joué de manière mémorable. Un pur délice de voir Benoît Brière dans le rôle d’un Alvin aux manières caricaturales des plus loufoques, du grand art sans contredit. Et que dire d’Alain Zouvi et de sa maîtrise de son personnage, des moments inoubliables.
 
Le décor a vraiment été réalisé de mains de maître et s’harmonisent agréablement à la pièce. Il y a tout d’abord la version appartement de style cabaret avec sa porte avec des fesses d’hommes moulés, un long banc avec un pénis en coussin, des boas de plumes partout, des photographies de Zaza Napoli en spectacle, une coiffeuse avec une tête de mannequin pour les perruques. Lorsqu’il y a un spectacle de présenté, le fond tourne et fait place à des rideaux. En deuxième partie, lors de la rencontre des beaux-parents, le décor est alors complètement changé : un gros crucifix était accroché devant un rideau noir qui cachait la porte de fesses, dans le coin, une statue de la vierge a été placée, un prie-Dieu et une affiche du pape a aussi été apposé ainsi qu’une table noire avec des chaises. Autant le décor était rose et chatoyant au début autant il était terne et noire à la fin, le contraste était des plus flagrants.
 
En sortant, j’avais un point dans le ventre tellement j’avais ris. Les mimiques et les répliques de Benoît Brière, toutes plus drôles et cinglantes les unes que les autres, me resteront collées dans la tête des jours durant. Un spectacle à ne pas manquer.
Il est à l’affiche jusqu’au 16 octobre, si vous n’avez qu’un seul spectacle de théâtre à voir cette année, je vous le conseille sans hésiter.
 
Valérie Côté

Destination Ville de Québec.com




Tom à la ferme - 20 avril 2011

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Tom à la Ferme
Du 20 septembre au 15 octobre 2011, le Théâtre de la Bordée présente « Tom à la Ferme » comme première pièce pour leur saison 2011-2012.
 
Cette pièce nous amène dans l’univers de Tom qui quitte Montréal pour aller dans un petit village afin d’assister aux funérailles de son amoureux. Il rencontre le frère de celui-ci qui visiblement ne voulait pas faire face à la vie que son frère menait à Montréal. Il veut à tout prix préserver sa mère de ce secret. Quant à Tom, il veut plaire et rendre heureux la mère de son petit ami décédé.
Les textes de Michel Marc Bouchard (Les Grandes Chaleurs) sont percutants. La distribution est exemplaire avec Joëlle Bond, Frédérick Bouffard, Lise Castonguay et Steve Gagnon.
 
Malgré un sujet de fond délicat, le public fut témoin d’une belle complicité entre les quatre acteurs. Cette complicité est rehaussée par la présence discrète (mais efficace) d’un musicien nous offrant les trames sonores nécessaires pour créer l’ambiance désirée.
 
On assiste à une pièce quoique violente mais empreinte d’érotisme.
On en ressort un peu troublé.
www.bordee.qc.ca
 Christine Lévesque



LA SCANDALEUSE SARAH BERNHARDT - 20 avril 2011

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LA SCANDALEUSE SARAH BERNHARDT

Le tribunal de l’histoire

Palais Montcalm

À l’automne 1905, la grande actrice française Sarah Bernhardt se produit à l’Auditorium de Québec (Capitole de Québec) malgré l’interdit du clergé.  Sa virulente critique de l’Église et des Canadiens  français lui vaudra d’être chassée de la ville sous une pluie d’injures et d’œufs pourris.

Comme à  chaque Tribunal nous devons répondre à une question. Celle de cette première : Sarah Bernhardt avait-elle raison de provoquer les gens de Québec?

Tout d’abord on nous présente Mgr Bégin et Sarah Bernhardt avec  leurs versions des faits. Déjà on sentait que la foule était du Côté de Sarah. Puis le Tribunal en tant que tel commence avec l’arrivée du juge.  On peut dire que la plupart des gens étaient heureux de revoir Paul Breton revenir à son rôle de juge même si nous n’avons pas eu droit à aucune citation latine de son cru. Josée La Roche était à sa place dans les différents rôles mais ses interactions avec le juge nous ont manqué.

L’historien Jean-Marie Lebel a encore une fois su présenter les faits avec humour mais aussi avec objectivité. Sa conclusion au sujet du Général de Gaulle était tout à fait pertinente. Le vote s’est terminé par 11 votes pour Madame Bernhardt et 1 vote contre.

La soprano Isabelle Leclerc accompagnée de Martin Dubé était en voix et les extraits étaient bien choisis.

Une autre soirée  ‘’édifiante’’ et divertissante. Le prochain sera : Le scandale du nouveau parlement le 17 octobre 2011.

Louiselle Lavoie




Jason Lang - 20 avril 2011

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Charisme, talent et humour au rendez-vous!
 

Sur la scène du théâtre Petit Champlain, quelques secondes ont suffit  à l'auteur-compositeur-interprète pour qu’il mette dans sa petite poche, l’assistance. Le beau blond, a interprété les pièces de ses deux derniers albums, nous faisant aussi découvrir quelques chansons  inédites, et certains  coups de cœur  de son enfance.


Ayant baigné dans la musique depuis son jeune âge,  et comme la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre, on comprend pourquoi Jason Lang est aussi talentueux. Il est le fils de la chanteuse Folk-Blues Penny Lang et de Dave Van Ronk qui est nul autre que le professeur de guitare de Bob Dylan à ses débuts.
Pendant plus de vingt ans, il a accompagné sur scène plusieurs artistes dont, Isabelle Boulay, Véronique Dicaire, Rock Voisine, Richard Séguin,France D’amour  et bien d’autres.


C’est en 2008, qu’il enregistra son premier album solo  Beautiful Disguise, qui lui a permis  de faire une tournée que la critique a encensée. Son deuxième opus ‘’Boomerang’’ est un peu plus pop, guitares et percussions sont à l’honneur, il signe presque la majorité de ses textes, l’auteur-compositeur-interprète refait surface.


Dans un avenir prochain Jason nous promet un album en français et je suis prête à parier que ce sera un succès.


Entourée de musiciens chevronnés, ce fut un voyage inoubliable à travers le Folk, le Jazz, le Blues et même le country dans une ambiance teintée d’humour. Un talent de musicien exceptionnel,  une voix unique  et un charisme incroyable.  C’est tout cela Jason Lang, un artiste à découvrir!


En première partie Mélanie Guay  a su réchauffer l’assistance avec ses textes bien sentis, et sa musique électro-pop. Une voix qui n’a laissé personne indifférent, le public en aurait pris encore et encore!


Lyne Laroche




Moody Blues - 20 avril 2011

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Moody Blues, accompli un miracle en balayant la salle de leur musique!!
Hier soir à la Salle Albert Rousseau,le groupe de Moody Blues a offert un concert qui a évoqué bien des souvenirs. Après plus de 40ans de carrière, les gars de Moody Blues sont encore bien solides. Devant un auditoire presqu’en majorité de baby-boomers,  dès les premières notes, les spectateurs sont redevenus adolescents, dansant et chantant sur les tubes rock des années 60.
 Le groupe a interprété plusieurs de ses succès légendaires, Wildest-Dreams, The Voice, Watching And Waiting, Night In White Satin pour ne nommer que ceux-ci.
Sur scène, Graeme Edge, Justin Hayward et John Lodge membres d’origine du groupe étaient entourés de 4 musiciens dont deux jeunes et jolies choristes maniant clavier, guitares et flûte traversière à merveille.
Je n’en étais pas à mon premier show, mais c’était la première fois que j’assistais à un spectacle délinquant, mais calculé. Après chaque interprétation, la foule se levait et c’était l’ovation.
Moody Blues, c’est un voyage dans le temps, où les baby-boomers redeviennent adolescents en retrouvant un beat propre à eux sur des chansons intemporelles, d’une génération proche de la retraite, mais qui en veut encore et encore! Et pour les plus jeunes, c'est à découvrir, 70 millions d'albums vendus, du succès autant sur disque qu'en tournée, c'est incommensurable et inoubliable!
Lyne Laroche
 
Lyne Laroche



Le destin tragi-comique - 20 avril 2011

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LE DESTIN TRAGI-COMIQUE DE TUBBY ET NOTTUBBY
Théâtre Périscope

Tubby et Nottuby (Sophie Brech et Louis Fortier) sont 2 étrangers qui se rencontrent le long de la Tamise avec chacun l’idée d’en finir avec la vie un soir de Noël. Un heureux hasard les fera se rencontrer et devenir des amis.

Après une série de suicide sur fond d’humour noir, les deux protagonistes décident de s’enrôler dans l’armée après avoir entendu une publicité trompeuse et enjôleuse. S’en suivront des péripéties parfois loufoques, parfois touchantes et quelques fois surréalistes.

Les deux acteurs sont excellents. On croit à leur amitié et à leur complicité. Malgré la lourdeur de certains sujets abordés, les chorégraphies apportent une légèreté à la pièce. Presque un ballet aérien.

La mise en scène ajoute une plus-value au spectacle. Les situations sont présentées de plusieurs façons : les lumières de couleur nous transportent dans divers univers. Des lumières rouges nous amènent dans une mer de sang ou dans le royaume des morts. Les rideaux sont utilisés comme vagues, comme costume de César, comme parachute, etc. Ils servent aussi pour les ombres chinoises. La musique est un personnage en soi. Chaque mélodie nous transporte dans son monde. Elles nous aident à nous envelopper de l’émotion de la scène.

Une pièce qu’il  faut absolument voir. Un délice pour l’intelligence, les yeux et les oreilles. Le Périscope à encore une fois réussi le pari de montrer une création qui a fait l’unanimité dans la salle et qui mérite le détour.

La pièce est présentée du 13 septembre au 1er octobre 2011. Gâtez-vous ! Pour un prix très abordable, vous aurez une soirée inoubliable.

Louiselle Lavoie




LlYNDA LEMAY - 20 avril 2011

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9 septembre
LE CŒUR QUI FAIT MILLE TOURS
LYNDA LEMAY
Anglicane
À la fois touchante, intense, sincère et désopilante Lynda Lemay a charmé la salle dès les premières notes de Entre deux paradis, sa déclaration d’amour à ses nombreux fans.
Alternant ses chansons au sujet plus sensible avec celles plus cocasse, l’auteure-compositrice et interprète a su mettre de la fantaisie, de la légèreté au travers ses textes plus émouvants ou bouleversants. Accompagné de Daniel Jean au violon et de Louis Bernier au piano, son spectacle acoustique est l’un des premiers de sa nouvelle tournée. Elle nous offre ses compositions les plus demandées, les plus connues, mais aussi certaines inédites qui auront bientôt rejointes celles qui plaisent tant, tel que Pas de mot qui est particulièrement touchante ou Le mariage et Au nom des dégarnis qui elles sont réjouissantes. Des textes toujours bien ficelés comme elle sait si bien le faire. Elle a terminé la soirée avec Au nom des frustrés et La visite pour le plus grand plaisir de tous.
Sous le thème de l’amour mais aussi de l’humour Lynda Lemay nous a fait vivre une soirée des plus agréable et inoubliable.
Louiselle Lavoie



Jean-Marc Parent - 20 avril 2011

 

Jean-Marc Parent ‘’Torture’’

Sur une musique endiablée Jean-Marc est arrivé sur scène comme on l’a toujours vu, jeans et chemise noire,  avec son petit déhanchement.

Le dixième spectacle solo de l’humoriste nous amène dans une réalité assez dure, c'est-à-dire le fait que l’on vieillit tous. Un des moments forts de la soirée est son exemple sur les spermatozoïdes  à 20 ans via 50 ans. Conteur comme pas un, JMP a une façon incroyable de nous faire visualiser ce qu’il dit et croyez-moi, c’est ahurissant. Il  aborde aussi les maudits travaux routiers, les peines d’amitié et d’amour, le botox, les garanties prolongées et bien plus encore.

Sans pudeur, il parle de son problème de bégaiement qui a perturbée quelque peu son adolescence. Mais qui est tout à fait résolu, car son  mâche patate n’arrête pas et cela pour le plus grand plaisir de l’assistance.

Il termine la soirée en nous parlant de ses pierres aux reins. Pour ceux qui en on déjà eu, vous savez la douleur intense que ça procure. Pour ceux qui en on jamais eu, la douleur est 5 fois plus grande,  qu’un accouchement. Alors raconté par Jean-Marc  Parent,  imaginez ce que ça donne!

Non, il n’a pas changé, toujours aussi simple, drôle et attachant. Il a la capacité de créé des personnages très humains et nous amène dans leur réalité, leur univers social, leur quotidien à sa façon. C’est un vrai et grand raconteur notre Jean-Marc, la preuve après 3h30 de show, j’en aurais pris encore. 

Avertissement, ''Torture'' veut dire dilatation de la rate, crampe dans les mâchoires et mal aux côtes assurés!

www.jeanmarcparent.com

Lyne Laroche 




Sauvetage en 3D - 20 avril 2011

 

Sauvetage 3D (8 septembre)
SAUVETAGE 3D
IMAX des Galerie de la Capitale
Sauvetage 3D réalisé par Stephen Low est à l’affiche sur le plus grand écran de cinéma au Canada. Un documentaire qui nous décrit les étapes d’un sauvetage, tel que la mission en Haïti et une partie du chemin parcouru par des gens passionnés pour atteindre leur but.
Deux navires de la marine canadienne ont participé aux opérations humanitaires menées pour venir en aide aux haïtiens à la suite du séisme de janvier 2010 : Le NCSM Halifax et le NCSM Athabaskan. Sans faire fie du danger, des sauveteurs, qu’ils soient policier, pompier, militaire ou premier intervenant de diverses origines, des gens comme vous et moi dont l’entraînement est dans la plupart des cas de haut niveau foncent à l’aide de ceux qui en ont vraiment besoin avec une dextérité surprenante. Ils semblent attacher plus d’importance à la vie d’autrui qu’à leur propre vie. Que ce soit face à une nature déchaînée ou à des obstacles infranchissables de quelles que nature qu’ils soient, ils se rendent là où des victimes potentiels ou des blessés nécessitent leur présence.
Ce film se veut une ode aux sauveteurs et aux premiers répondants qui souvent travaillent dans des conditions infernales et dans l’anonymat.
Imax des Galeries de la Capitale

5401 boulevard des Galeries
Québec (Québec)  G2K 1N4

Tél. : 418 624-4629
Sans frais : 1 888 424-4629

Louiselle Lavoie



Guerrier - 20 avril 2011

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Guerrier (4 septembre)
GUERRIER
Cinéplex Odéon Beauport

Un film de Gavin O’Connor avec Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte et Jennifer Morrison.

Ancien marine hanté par un passé tragique, Tommy Conlon revient à Pittsburg après quatorze années d’absence et demande à son père, un ex-alcoolique de le préparer pour un tournoi d’arts martiaux mixtes, qui lui permettrait de gagner une fortune. Alors qu’il endure tous les sacrifices pour s’approcher de la victoire, son propre frère Brendan, enseignant de physique dans une école secondaire et ancien spécialiste de la discipline, décide lui aussi de s’engager dans la compétition pour sauver sa propre famille d’une faillite imminente. Même si les années ont passé, les rancœurs et les récriminations n’ont rien perdu de leur virulence.

Le combat ne se déroule pas seulement dans une cage (arène). En trame de fond, l’histoire d’une famille (un père et ses deux fils) déchirée par les affres de la vie. Une lutte pour l’obtention du pardon, pour une réconciliation entre un père et ses deux fils. Une bataille pour le droit de vivre à l’abri avec sa famille sous un toit.

Ceux qui ont aimé Rocky vont adorer Guerrier. Le suspense y est intense, les confrontations réalistes, les assauts extrêmes et violents. Tom Hardy incarne un Tommy Conlon possédé d’une rage sauvage qu’il exorcise dans la « cage ». Malgré toutes ces hostilités, nous pouvons ressentir des protagonistes, des émotions à fleur de peau.

Les amateurs du genre seront conquis, ainsi que tous ceux qui auront le goût de les accompagner ou juste d’essayer. Osez, vous ne serez pas déçu.

En salle le 9 septembre

Louiselle Lavoie




L’AFFAIRE RACHEL SINGER - 20 avril 2011

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L’AFFAIRE RACHEL SINGER

Cinéplex Odéon Beauport

En 1965, trois jeunes agents du Mossad partent en mission secrète pour capturer et amener devant le tribunal, un célèbre criminel de guerre nazi soit le ‘’chirurgien de Birkenau’’. Trente ans plus tard, un homme qui prétend être l’homme en question, refait surface en Ukraine. Un des trois ex-agents devra reprendre du service afin de connaître la vérité.

Tout commence par le lancement du livre de la fille de deux des agents secret. Elle y raconte l’histoire de la mission de ses parents. Cette histoire balancera entre la vérité et le mensonge tout le long du film. Toute l’histoire de la mission nous est racontée en flash-back. Plusieurs surprises nous attendent et le suspense nous tient sur le bout de notre siège du début à la fin. 

Un film intelligent dans lequel tout est matière à réflexion. Comment vit-on avec une demi-vérité? Comment vit-on avec un mensonge qui a structuré toute votre vie? Pas besoin d’effets spéciaux coûteux et de messages surlignés à gros traits. Une bonne histoire efficace avec de très bons acteurs : voilà le secret de cet  excellent film à voir absolument!

Avec Helen Mirren, Jessica Chastain, Sam Worthington, Jesper Christensen, Marton Csokas, Tom Wilkinson, Ciaràn Hinds, Romi Aboulafia. Réalisateur John Madden.

Louiselle Lavoie




lES FOURBERIES DE SCAPIN - 20 avril 2011

 

Fourberies de Scapin (31 août)
FOURBERIES DE SCAPIN
Albert Rousseau

Le prologue est une scène de cirque haute en couleur et en action. Il y a du trampoline, une femme à barbe, un magicien, des échasses, etc. Ils nous mettent tout de suite dans une ambiance festive. La soirée sera survoltée et le jeu des comédiens (surtout celui de David Savard) sera physique et réglé comme une horloge.

Scapin le valet aidera deux jeunes maîtres à épouser les dames de leur choix après plusieurs difficultés et fourberie à l’endroit des pères de ces jeunes hommes. La mise en scène de Denise Filiatrault ne laisse pas une seconde de répit aux acteurs et aux spectateurs. Par exemple David Savard dit son texte en faisant des push up et sa voix reste régulière et forte. Un athlète. Chaque acteurs et actrices a son moment où il doit être au sommet de sa forme.

Un Molière moderne avec des clins d’œil au présent : lorsqu’ils sont sur un bateau, ils fredonnent « My heart will go on » de Céline Dion devant un écran qui simulait la mer (une idée digne de Robert Lepage). Ces anachronismes font rire sans être en surnombre. Les costumes sont magnifiques, tout en étant très simple. Vu le style très physique de la mise en scène, les costumes ne pouvaient pas être encombrants.

Un chapiteau de cirque sert de décor pour toute la pièce et étrangement cela ne distrait pas. Une pièce pleine d’entrain, des comédiens débordants d’énergie vous feront passer une agréable soirée.

Les fourberies de Scapin dans une mise en scène de Denise Filiatrault avec David Savard, Carl Béchard, Luc Bourgeois, David-Alexandre Després, Martin Héroux, Émilie Josset, Marcel Leboeuf, Danièle Lorain, Alecandre Martel, Arlette Sanders et Marc St-Martin. À voir à la Salle Albert-Rousseau le 31 août et le 1er septembre 2011 à 20h.

Louiselle Lavoie




Plein Art - 20 avril 2011

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Tradition perpétuée, nouveautés très appréciées

 

Québec, le 15 août 2011 – C’est hier à 18 h que s’est conclue la 31e édition de Plein Art. Une édition haute en couleur et appréciée par tous les visiteurs.Du 3 au 14 août, sous deux grands chapiteaux blancs, ce sont plus de 120 exposants issus des quatre coins de la province qui ont accueilli, beau temps, mauvais temps, les curieux et amateurs de métiers d’art. Durant 12 jours de festivités, ils ont partagé leur savoir-faire et présenté des œuvres issues de sept familles de métiers d’art : bois, céramique, verre, cuirs et peaux, métaux, textiles, autres matériaux.

 

Pour une troisième année, Plein Art avait pignon sur rue Quai St-André, à l’Espace 400e, en plein cœur du Vieux-Québec. Un site enchanteur et apprécié de tous.

 

Nouveautés 2011!

Cet été, Plein Art a proposé plusieurs nouveautés pour le plus grand bonheur des visiteurs. En effet, différentes activités ont marqué la programmation de cette édition. Tout d’abord, du 3 au 7 août, une série de défilés de mode et d’objets ont permis de présenter, de façon originale et dynamique, certaines créations disponibles sur le site. Un succès!

 

Pour répondre aux questions des curieux, deux artisans ont dévoilé quelques-uns de leurs secrets dans le cadre des démonstrations. Dans un premier temps, France Arsenault de Folilaine a présenté les étapes de création de produits faits de feutre et de tissu, et ce, du 3 au 8 août. Par la suite, le ferronnier d’art Denis LeBel a pris la relève du 9 au 14 août et a transformé le fer en un objet traditionnel ou contemporain devant les yeux ébahis des visiteurs.

 

Pour les enfants, un maquillage gratuit était offert le 7 août dernier. Une activité très appréciée par les plus jeunes.

 

Cette année, Plein Art a également fait son entrée dans les médias sociaux. Par Facebook et Twitter, les « amis » de l’événement pouvaient connaître rapidement ce qui se passait sur le site.

 

Place aux gagnants

Rappelons que le 10 août dernier avait lieu la remise des Prix Plein Art 2011. Cette cérémonie se voulait l’occasion de célébrer la qualité et l’excellence des produits de métiers d’art présentés à Plein Art. Trois prix, décernés par jury, ont été remis à des exposants qui se sont démarqués par la maîtrise de leur technique de travail ainsi que l’originalité et la créativité de leur production. Le maroquinier Pierre Beaudoin a remporté le Prix d’excellence Plein Art – McAuslan, la joaillière Sonia Beauchesne a reçu le Prix Ville de Québec tandis que la joaillière Sylvie Beaulieu a mérité le Prix Ville de Québec – Volet Capitale.

 

Bonne nouvelle : la tradition se poursuit! Plein Art reviendra l’été prochain, du 1er au 12 août 2012. Un rendez-vous estival à ne pas manquer dans le Vieux-Port de Québec.

 

Plein Art est une présentation du Conseil des métiers d’art du Québec (www.metiers-d-art.qc.ca).

Lyne LaRoche




Luc De laRochellière - 20 avril 2011

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Un vent de douceur

 

Juste avant la fougue d’Irène, Luc De Larochellière a fait déferler un vent doux et chaud sur Lévis. Un micro climat qui s’est installé à l’intérieur des murs de L’Anglicane samedi soir.

Prévoyant un voyage introspectif et parfois douloureux au cœur des pièces de son dernier album, De LaRochellière a allégé l’atmosphère à l’aide de son grand sens de l’humour.  Après avoir fait rire le public en introduction, il a débuté la soirée, « tite guitare » à la main pour les deux premières chansons, nous offrant Cash city en ouverture.

Par la suite, un vent doux s’est levé sur la salle. De façon intégrale, il nous a offert les pièces du très beau disque, Un toi dans ma tête, dont sa sublime pièce titre, et la non moins belle Beauté perdue. Un album qui est fait sur mesure pour ce genre de spectacle intime. Que dire de la salle.

Une musique douce et des textes qui traitent de l’amour et de la douleur de son absence.

Au long de la soirée, le chanteur nous présentera la petite histoire de ses chansons. Il le fait efficacement, échangeant facilement avec son auditoire.

Même si l’amour est au cœur de son dernier disque, la politique et ceux qui gravitent autour, le préoccupent  aussi.  Ainsi il nous a offert Amer América, Six pieds sur terre et Monsieur D. Des textes dénonciateurs teintés de dérision.

Bien sure, les incontournables Si fragile et Si j’te disais revient étaient au menu. Il nous a présenté, Richard Adams, un personnage légendaire de la Vallée de la Matapédia, mis en chanson par l’auteur compositeur interprète. Et au final, une nouvelle pièce qui annonce un prochain disque prometteur. 

Claude Gignac




KC and the Sunshine Band - 20 avril 2011

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KC and the Sunshine Band (27 août)

Expo Québec

En ouverture l’énorme boule disco et les jeux de lumières colorés et éblouissants, c’est l’accueil. Une mise en scène festive, flamboyante, un feu roulant de talents. Les fans étaient, dès le départ, ébahis par leur prouesse.

Le public avait été invité à revêtir les pantalons à pattes d’éléphant et les paillettes pour avoir accès à la section avant-scène, en plus de participer à un tirage, donnant droit à un entretien privé avec les membres du groupe après le spectacle. Les fidèles ne se sont pas laissés impressionner par les quelques goutes de pluie qui sont tombées au début de la performance et ils ont été récompensés.

Harry Wayne Casey derrière son clavier a débuté avec Shake your booties. Entouré de deux choristes, deux danseuses et de son Sunshine Band, composé de quatre cuivres, deux guitaristes, deux claviéristes, un batteur et un percussionniste, il a étonné tout le monde avec sa forme et son énergie inépuisable, participant aux chorégraphies. Il a fait plusieurs succès dont : Boogie shoes, Please don’t go, I’m your boogie man, Rock your baby, It’s the same old song. La foule ne s’est pas fait prier pour chanter le refrain de Don’t stop it now et Give it up qui ont fait fureur.

Harry Wayne Casey s’est entretenu à plusieurs reprises avec ses fans en anglais. Aux plus jeunes, il s’est décrit comme étant le Justin Timberlake des années ’70-’80, les invitants à regarder ce dont leur idole aurait l’air dans une trentaine années.

L’orchestre a, quant à lui, eu de très grands moments ainsi que les choristes et les danseuses. Chacun d’eux a démontré ses habiletés et ses nombreux talents.

Ils ont terminéleur spectacle avec That’s the way I like it et Get down tonight. C’est sur ces irrésistibles notes que les gens sont partis en chantant et en se dandinant. Une soirée haute en couleur, délicieuse, divine!

 

 

Louiselle Lavoie




HIT MEN ALL-STARS - 20 avril 2011

 

Hit Men All-Stars (26 août)
HIT MEN ALL-STARS
Expo Québec

Une courtepointe composée de morceaux tirés du répertoire des groupes Boston, Dire Straits, Aerosmith, Journey et Fleetwood Mac joués par Jimmy Crespo (guitariste de Aerosmith), Jack Sonni (guitariste de Dire Straits), Billy Burnette (guitariste de Fleetwood Mac), Curly Smith (batteur de Boston), Gary Moon (guitariste de Three dog night), Steve Augeri (chanteur de Journey), Mark Slaughter (chanteur de Slaughter), Teddy « Zig Zag » Andreadis (claviériste de Guns N’Roses).

Ils ont ouvert la soirée avec Money for nothing de Dire Staits suivi de Walk this way d’Aerosmith. Il n’en fallait pas plus pour que la foule se mette à danser et à chanter avec eux. Ils ont continué avec Go your own way de Fleetwood Mac puis de Love will find you de Journey.

Aux gens de New York, qui vivent des moments difficiles avec l’ouragan Irene qui se dirigait vers eux, Steve Augeri leurs a dédiés Don’t stop believing de Journey. Puis du premier album de Boston More than a feeling suivi d’un rockabilly et d’Amanda toujours de Boston. Et ce n’était pas fini! Don’t stop de Fleetwood Mac a précédé Sweet emotion d’Aerosmith. Cette dernière nous en a fait voir de toutes les couleurs avec cinq guitaristes déchaînés en première ligne. La dernière avant le rappel Any way you want it de Journey a soulevé l’assistance.

Un dernier hit d’Aerosmith puis I’m taking my time de Boston pour clore cette cascade de succès. Une soirée magnifique remplie de plaisir, de musique, de succès, juste du bonheur pour les amoureux de rock des année ‘70/’80.

Louiselle Lavoie

 

 




DUMAS - 20 avril 2011

Image associée 

Des guitares et des mots
 

Dans le cadre de la tournée de la ROSEQ , l’auteur-compositeur interprète Dumas, s’est pointé à l’Anglicane de Lévis pour y présenter son dernier spectacle d’une tournée estivale. En formule duo, accompagnée de son complice Jocelyn Tellier, il nous offre un spectacle intimiste mais intense. Outillés de guitares, et d’une batterie, Dumas et Tellier nous plongent dans un univers musical en constante évolution. Des pièces remaniées comme le fait si habilement Dumas mais aussi pour les besoins de la tournée à effectifs réduits.

Suite à la parution de quatre albums inachevés, Dumas nous a présenté, à la fin de l’année 2009 Trace, fruit de l’amalgame des disques précédents. Le spectacle est composé de pièces de ce disque mais aussi de pièces de ses excellents albums Fixer le temps et Le cours des jours.

Même si la vielle salle n’était pas remplie, la qualité et l’énergie elles,  s’étaient donné rendez-vous sur scène. Un Jocelyn Tellier surdoué manie les guitares, basse et batterie avec agilité, souvent  deux à la fois. Dumas quant à lui, use de sa guitare, de sa voix et de son charisme pour conquérir son public. Il sait le faire avec brio.

Un rock planant et mélodique. Les deux acolytes ne se contentent pas de livrer les chansons, ils les font vivre pour qu’elles grandissent jusqu’à nos oreilles. Les récentes  Quelque part, Le bonheur et Un train dans la nuit côtoient les plus vielles Ferme la radio,  Alors alors,  J’erre et Je n’sais pas. Aussi au menu, Tu m’aimes ou tu mens, du film les aimants ou les aériennes et très belles  Arizona et Linoléum. Les spectateurs ont souvent été mis à contribution et ne se sont pas fait prier pour agir en tant que choristes.

La fougue, le talent et la musique nous auront fait passer une très belle soirée.

 

 

Claude Gignac




DANCE INTO THE LIGHT - 20 avril 2011

 

 
Martin Levac, tout à fait hallucinant!
Et bien oui, Martin Levac est de retour au Cabaret du Capitole du 23 juin au 4 septembre avec son spectacle Dance Into the light.
 
Pour les fans de Phil Collins, ce spectacle est un incontournable. Martin Levac offre le meilleur de Phil avec une performance remarquable. Sa démarche, sa voix, son accent ses mimiques, tout y est!
 
Deux heures de spectacles sans entractes, où il enfile des nouvelles, des anciennes et des anciennes anciennes chansons comme il le dit si bien, bref beaucoup de chansons!
 Que l’on pense à Cant’t Stop Loving You, Easy Lover, Another Day in Paradise, One More Night, Dance into the light, Sussudio,  Martin Levac les interprète de façon magistrale.
Que ce soit Against All Odds au piano ou en duo à la batterie avec Mathieu Groulx, si on se ferme les yeux, du Phil Collins c’est enivrant, mais du Martin Levac, c’est exaltant et magique!
 
Entouré de sept musiciens, Martin Levac frôle la perfection. J’ai personnellement assistée deux fois  au spectacle ‘’Dance Into The Light’’et l’énergie est toujours la même.
 
C’est un spectacle à voir et à revoir! Impossible de rester assis!
www.lecapitole.com ou 418 694 4444
 
Lyne Laroche
 

 




ANGLICANE - 20 avril 2011

 

Anglicane Lancement programmation automne 2011

(24 août)

ANGLICANE PROGRAMMATION AUTOMNE 2011

L'Anglicane

À l’intérieur une salle magnifique et inspirante où plusieurs artistes aiment se retrouver sur scène pour donner leur performance. Une programmation très variée : chanson, théâtre, magie, humour, relève et spectacle pour enfants, il y en aura pour tous les genres et pour tous les goûts.

Un des mandats de l’Anglicane est de nous faire connaître des artistes de la relève. Cette année un grand cru nous attend : Juan Sebastian Larobina, Alecka et Alfa Rococo.

Des artistes de Lévis viendront se faire connaître eux aussi : Braziou, Tango Boréal et Time it was (pour une 10e fois!).

De grandes vedettes dans le cadre de Lévis 2011 : Marie-Josée Lord, André Gagnon et Grégory Charles.

Le théâtre n’est pas en reste avec : Le bruit des os qui craquent, Papa est en voyage, Le grand cahier et Joséphina.

Plusieurs autres artistes feront partie de la saison automne 2011, que nous vous laisserons découvrir ainsi que les différents forfaits spectacles qui offrent plusieurs possibilités. Par exemple achetez 3 spectacles dans plus d’une série et obtenez un rabais de 3$ par billet.

Pour plus d’informations, pour les avantages et les forfaits ou simplement pour l’achat de billets :

www.diffusionculturelledelevis.ca

Pour les gens de la ville de Québec, c’est une expérience délicieuse qui commence sur le traversier puis les escaliers à gravir. Vous pouvez souper dans les environs (profiter de la légendaire crème glacée) ensuite vous assistez à votre spectacle. Puis vous descendez les escaliers en admirant l’impressionnante vue sur la ville de Québec illuminée, sur le fleuve et peut-être même sur des bateaux de croisière, avant de reprendre le traversier vers Québec.

Comment passer une soirée plus agréable en vivant des émotions à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de spectacle l’Anglicane.

Des soirées inoubliables à ne pas manquer!

Louiselle Lavoie

 

 

 




The Tea Party - 20 avril 2011

The Tea Party- 4 Août - 20h00Résultats de recherche d'images pour « The Tea Party »

The Tea Party et Finger Eleven (4 juillet2011)
FESTIVENT
THE TEA PARTY ET FINGER ELEVEN
Une musique planante pour une soirée envoutante et mémorable.
L’auteur-compositeur-interprète Jeff Martin avec sa formation The Tea Party ont renoué avec la foule hier pour le plus grand plaisir de leurs fans.
Malgré le temps un peu frais, ces derniers étaient en grand nombre, impatients et heureux de revoir le groupe. J’ai même entendu : « C’est génial! C’est la musique de mon adolescence… Ils sont vraiment bons!». Il faut dire que le trio torontois, formé pour l’occasion de Stuart Chatwood au clavier et à la basse, de Jeff Burrows à la batterie et de Jeff Martin à la guitare, ne s’était pas réuni depuis 2005. Ils n’ont rien perdu de leur dynamisme, de leur intensité, ni de leur fougue. Jeff Martin a souligné (en français) qu’il se souvenait des filles de Québec : « I love you all! », en leurs dédiant The Messenger. Il a mis en garde les oreilles sensibles avant de débuter un solo à l’archet et d’entonner Save me. Puis il nous a fait part de son appui au ruban blanc, qui désigne l’opposition à la violence à l’égard des femmes, en leur dédiant Release. Ils ont terminé avec Temptation et Sister Awake qui étaient très attendues.
Une heure intense, des retrouvailles impressionnantes.
Finger Eleven s’est emparé de la scène sous les cris et les acclamations de l’assistance avec Any Moment Now puis Pieces Fit de leur dernier album Life Turns Electric (2010).
Le quintette très généreux a survolé les cinq albums qui ont précédé leur dernier opus. Ils nous ont réservé un petit moment «balade» avec I’ll Keep Your Memory Vague suivi de quelques notes the Stairway to Heaven qui précédaient One thing. Un instant magique et délectable.
Ils ont clôturé la soirée magistralement avec Good Times, Stone Soul et bien entendu Paralyzer qui a su enflammer un public exalté.
À Festivent vendredi 5 août Bran Van 3000, samedi Wyclef Jean et dimanche Rachid Badouri.
Louiselle Lavoie



concours bêtes de scène - 20 avril 2011

 

D-Code couronné grand gagnant!
24 AOÛT- La finale du concours Bêtes de scène avait lieu hier soir sur la scène Belle Gueule. À l’animation cette année  Expo Québec a choisi une fille de Québec, celle que tout le monde adore nulle  autre qu’Andrée Watters.
‘’C’est vraiment un plaisir d’être ici ce soir. Le concours Bête de scène  représente beaucoup pour moi. Car j’ai participé deux fois au concours. J’ai dit aux jeunes de s’amuser car moi la première fois je n’avais pas gagné mais il y avait un producteur dans l’assistance, qui m’a repéré et c’est là que tout a commencé pour moi. Donc, la deuxième année je me suis réinscrit et là j’ai gagné. Ca marche pas toujours du premier coup, mais quand on y croit, on y arrive’’
Bête de scène est un concours  provincial qui existe depuis 14 ans. Il est réservé aux jeunes talents amateurs de 13 à 21 ans dans les catégories chant, danse et variétés.
Cette année 12 participants :
              Carolane Cloutier      Guylaine Santerre et Léandre Monette          Lorie-Ann Pelchat
Le duo Sarah Leblanc et Hugo Beauregard, Magalie Rouillard-Bazinet, Le groupe Kreiger,
Carolane Bolduc                         Groupe Admirals
,Les membres du jury : Olivier Potvin (musique Richard Gendreau) Marie-Josée Tremblay (Danseuse professionnelle) Pierre O Nadeau (Journal de Québec) Vincent Beaulieu (Producteur et fier partenaire de la programmation des spectacles sur la scène Belle Gueule) Sylvie Maltais (Organisatrice du concours) et Véronique Claveau (chanteuse).
Les critères :
*       Technique et qualité de la performance 50 points
*       Aisance et aptitude sur scène 30 points
*       Costumes et apparence 10 points
*       Appréciation générale 10 points
Pour un total de 100 points.
Ce fût une soirée haute en couleur, pour le jury, ca n’a pas été facile car il y avait beaucoup de talents au pied carré.
*       Le 4 prix : 200$  Rosalie Filion Thériault
*       Le 3 prix : 300$ Audrey-Ann Asselin
*       Le 2 prix : 500$ Allison Fortier
*       Le 1 prix : 1000$ +une prestation lors de la finale des jeunes talents de l’exposition Canadienne nationale à London en Ontario a été remis à la formation D-Code, pour sa performance dans un numéro de danse Hip-Hop
La gagnante de l’édition 2010 du concours Bête de scène Liana Bureau a offert une superbe performance.
À la toute fin, Andrée Watters a interprété trois chansons, dont une en primeur qui parle de son amour pour la Ville de Québec. Parions que ce n’est qu’une question de temps avant que notre maire  s’en serve pour  vanter les mérites de sa ville. On sent que la petite fille de Québec a un amour inconditionnel à sa ville.
Bref, encore cette année, de la diversité, du talent et du plaisir. Si vous désirez vous inscrire pour l’édition 2012, rendez-vous au  www.expoquebec.com
Lyne Laroche

 

 




OFFENBACK - 20 avril 2011

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Offenbach (22 août)

OFFENBACH

Expo Québec

Une performance au-dessus de toutes attentes. Plusieurs admirateurs se sont rappelés de beaux et bons souvenirs.

John McGale (guitare) a ouvert le bal avec Promenade Sur Mars, suivi de J’ai l’rock’n roll pis toé interprété par Bob St-Laurent (batterie). Puis Deux autres bières asuivi, toujours interprété par ce dernier mais cette fois ci avec Robby Bolduc (basse). Il n’en fallait pas plus pour soulever une foule séduite dès les premières notes. Leurs acolytes, Johnny Gravel (membre fondateur et guitariste) et Bernard Quessy (clavier), ont performé brillamment avec des solos qui ont su charmer les nombreux fans d’Offenbach.  Lorsqu’ils ont entamé Faut que j’me pousse l’émotion et la nostalgie étaient palpable, à fleur de peau.

Multi instrumentiste, John McGale a joué de plusieurs guitares, en plus du saxophone et de la flûte traversière. Il nous a même gratifiés de sa chanson qui a été numéro 1 au palmarès, Angelie.

Pour le plus grand plaisir de tous, ils ont interprété les chansons les plus connus Rock de v’lour, Ayoye, Mes blues passent pus dans porte, Je chante comme un coyote et Chu’un Rocker juste avant le dernier droit.

La foule s’est transformée en chœur lorsqu’ils ont chantée Câline de blues et à Seulement qu’une aventure en rappel avant de quitter la scène. Malgré la température un peu fraîche les fans étaient présents en grand nombre et ont su se réchauffer. Une soirée magnifique.

 

 

Louiselle Lavoie




Brigitte - 20 avril 2011

 

BRIGITTE ST-AUBIN

Théâtre du Petit Champlain

Une artiste multidisciplinaire : comédienne, violoniste, mais ce soir surtout auteure-compositrice interprète, Brigitte St-Aubin nous a surpris avec ses textes parfois profonds, parfois légers, abondants et poétiques. C’était  charmant.

Après la sortie de son premier album « Être » elle a fait une « tournée de salon » (environ 14 maisons). Les gens rencontrés pendant cette tournée l’ont inspirée et a donnée son deuxième album paru en août 2009, « Les rêves à l’envers ».

Dès les premières notes,  elle a réussi à nous embarquer dans son univers ludique, coloré et rythmé.

Des compositions tirées de son premier et de son deuxième CD, en commençant par Beau Hibou, Je plonge, Un autre rendez-vous, Être, Je ne fais que passé, Les rêves à l’envers, Monsieur William, Tous les mots et Cerf-volant (que j’ai beaucoup aimées) mais aussi de nouvelles compositions, qui ont charmées son public très attentif.

Les spectateurs ne se sont pas gênés pour lui dire qu’ils avaient appréciés. « Je t’entends » a fait l’unanimité, pouvons-nous espérer l’entendre de nouveau l’an prochain sur un nouveau CD? En rappel elle nous a offert Suzanne une chanson de Léonard Cohan, une interprétation magnifique.

Une fille de Québec à découvrir pour tous ceux qui ne l’ont pas encore fait.

Louiselle Lavoie

 




Chubby Checker - 20 avril 2011

 

17 avril 2011
Chubby Checker
Une projection au cœur des années 60, ca redonne du pep. La preuve, à voir ce qui s’est passé durant le spectacle de Chubby,  les fans de tous âges étaient debout et personnes ne pensaient à ces petits bobos. Au diable le mal de jambe, on dansent, m’a dit ma voisine de siège  âgée de 78 ans. J’ai l’impression d’avoir 20 ans.
On peut dire que le chanteur américain âgé de 70 ans, défrise une matante pas à peu près.
Vêtu d’un jeans (assez serré merci), Chubby Checker a réveillé l’instinct  ‘’twistale’’ des spectateurs présents à la salle Albert Rousseau.
 
La légende du twist n’a vraiment rien perdu de sa fougue. Il invite même durant le spectacle la jante féminine à monter sur scène et se faire aller le popotin, plusieurs dames en ont profitées pour toucher à cet icône du Rock’n Roll.
 
Les messieurs n’ont pas été épargnés, eux aussi ont été invités à faire quelque st pettes de twist et à la grande surprise de plusieurs une vingtaine d’hommes ont répondus à l’invitation.
 
En plein contrôle de la scène, il la fait vibrer en enfilant ses succès les uns après les autres.
 
Il ne faut pas oublier, que durant sa carriêre, Chubby Checker a vendu plus de 250 millions d’albums.  Il est le seul artiste à avoir eu 5 albums dans le top 12 en même temps. Il a été le premier artiste aux États-Unis  à avoir obtenu un disque platine et à s’être mérité le Grammy de l’album rock & roll avec ‘’Lets twist agan’’  qui fût la chanson no1 des années soixante.
 
Donc, quel privilège d’avoir pu assister au spectacle de l’inventeur du twist Chubby Checker.
 
La fièvre du twist s'est emparée de tout le monde, c'était impossible de rester assis.
 
Pas de doutes, Chubby Checker est toujours aussi contagieux, il continu encore  en 2011 à faire des ravages.
 
Un show que je n’oublierai jamais!
 
Lyne Laroche

 




MISTER VALAIRE - 20 avril 2011

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23 AOÛT-Mister Valaire a fait sauter le public hier soir sur la scène Belle Gueule. Habillés de façon colorée,  les cinq musiciens électro-jazz-hip -hop-pop-rock--rap  originaires de Sherbrooke, ont virés la baraque à l’envers avec leurs beats pop et cuivrés.
Pour le plus grand plaisir du public, la formation a interprété plusieurs pièces de leur premier album, mais surtout du deuxième ’’ Golden  Bombay ‘’ car c’est  grâce à celui-ci que l’éclosion de leur carrière est arrivée.
Naturellement, si travail n’avait pas obligé, je n’aurais sûrement pas assisté au spectacle de Mister Valaire. Mais je suis forcée d’admettre que les jeunes ont beaucoup de talents, du beat à revendre et surtout qu’ils sont capable de mettre le feu  sur un plancher de danse.
Lyne Laroche



SHANIA TWAIN - 20 avril 2011

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21 août-Sur la scène Belle Gueule d’Expo Québec, en remplacement du spectacle de Renée Martel, qui a du être annulé, c’est un hommage à Shania Twain que Donna Huber (Sahnia Twin) a offert aux amateurs de country.

On peut dire que la belle brune, n’en ai pas à ses premières armes. Depuis plus de 15 ans, elle gagne sa vie avec ‘’Hommage à Shania Twain’’ même que la vraie Shania a même avouée : ‘’On dirait vraiment que c’est moi’’

Sur scène, elle est très énergique, elle a un charisme fou. Malgré son français médiocre, elle s’est adressée au public qui est tombé littéralement sous son charme vocal autant que physique.

Enfilant avec brio les grands succès de Shania Twain dont I Feel Like a Woman, If You’re Not In It For Love…pour ne nommer que ceux-ci, la belle chanteuse country a aussi donné le ton avec son habillement.

Entourée de quatre musiciens chevronnés,  on peut sans l’ombre d’un doute comprendre pourquoi elle a autant de succès.

Tous les ingrédients y sont pour obtenir une formule gagnante. Une belle binette, des musiciens chevronnés, du charisme, du talent et de grands succès.

Je m’en voudrais de passer sous silence un des moments forts de la soirée, pendant le changement de costume de la belle, Luc (claviériste) a interprété une chanson de Johnny Cash qui n’a laissé personne indifférent.

Malgré la température peut clémente, Donna Huber a réussi à garder son monde presque jusqu’à la toute fin. Alors  si vous avez la chance d’assister à un de ses spectacles, ne laissé pas passer cette chance !

Lyne Laroche




LA RUN - 20 avril 2011

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‘’La Run’’
 ‘’Guillaume ton père doit 50 000$ pis y a pas payé!!!!
Guillaume doit trouver une solution. Il accepte la proposition de son meilleur ami, soit de livrer de la drogue pour faire de l’argent et payer les dettes de jeu de son père. Guillaume dont le rôle est tenu par Jason Roy-Léveillée est très crédible. Sa théorie est  de faire de l’argent vite et d'en sortir vite. Mais ses bonnes intentions se heurteront vite  à un milieu inconnu. Rempli de naïveté, le jeune ne saura se méfier.
Le succès de la petite entreprise de Jason fera des jaloux et la satisfaction de ses patrons le mènera vite dans un engrenage. Pour faire plus d’argent , ses mission deviendront de plus en plus périlleuses.
Tôt, il s’apercevra que dans ce milieu, on peut y entrer vite, mais que c’est très difficile d’en sortir.
Dans la distribution, Marc Beaupré, Pierre-Luc Brillant, Nicolas Canuel, Martin Dubreuil, Paul Dion, Grégoriane Minot, Geneviève Boivin-Roussy, Nanette Workman et Jason Roy Léveillée dans le rôle pricipal.
Sans l’aide financière de la Sodec,  les québécois  Demian et Leonardo Fuica ont produit lefilm ‘’La Run’ avec un maigre  budget de 400 000$. Ils ont raison d’être fiers, car cela n’a pas empêché le film  d’être retenu en compétition du festival des films du monde (FFM).
Le film prendra l’affiche le 26 août
À voir!
Réaliste et crédible
Lyne Laroche  



Fêtes de la Nouvelle-France 2011 - 20 avril 2011

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Fêtes de la Nouvelle-France (3 au 7 août2011)
Fêtes de la Nouvelle-France 2011
Un défilé dans le vent pour la 15e année des Fêtes de la Nouvelle-France 2011. Un nombre record de figurants, de 6 à 7 cents personnes ont déambulés sur la Grande-Allée, devant une foule ébahie par les costumes tous plus élaborés les uns que les autres. Les Géants, les échassiers tribaux, les musiciens, les danseurs, les groupes autochtones et des militaires nous en ont mis plein la vue et les oreilles.
Cette année pour la 15e édition, les organisateurs ont doublé la superficie occupée par les participants et les activités offertes par les fêtes. Le Parc-de-l’Artillerie était un incontournable. On pouvait participer à des ateliers d’escrime ancestrale et de confection de blasons. Un campement d’Ilnu de Mashteuiatsh et un second de mousquetaires du Roi meublaient le site. Une petite ferme avec entre autre des chevaux, des poules, des lapins et des chèvres faisaient le bonheur des enfants. L’Auberge des Géants et deux scènes de spectacle où performaient conteurs, musiciens et chanteurs, divertissaient petits et grands. Les visiteurs étaient attirés comme par un aimant vers une troupe de percussionnistes dynamiques qui ne fallait surtout pas manquer. Tout cela dans un environnement à couper le souffle! Avec les figurants qui y déambulaient, on se croyait transporté à l’époque coloniale.
Pour les gourmands, le marcher de la Place de Paris était aussi un incontournable. Ses kiosques offraient ses effluves qui embaumaient les délicieux produits frais de chez nous, personne ne pouvait y résister.
Filles du Roi, mécréants, coureurs des bois et autres colons devez réserver quelques jours de vos vacances de l’an prochain pour profiter de ces fêtes hors du commun dans des décors d’une autre époque.

 

 

Louiselle Lavoie




BELLEVIL ET BRAN VAN 3000 - 20 avril 2011

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Bran Van 3000 (5 juillet 2011)
FESTIVENT 2011
BELLEVIL ET BRAN VAN 3000
Sur la scène principale du parc Champigny, Bran Van 3000 a enflammé les planches ainsi que l’assistance. Ce collectif de Montréal fondé par James Di Salvio nous en a fait voir de toutes les couleurs pour ne pas dire de tous les rythmes et de tous les styles.
La foule leur a réservé un accueil endiablé, avide de les revoir, de les entendre à nouveau. River a mis la première étincelle puis Stand Up et Drinking in L.A. ont propagé les flammes. Les interprètes en plus d’avoir des voix magnifiques débordaient d’énergie. Un fan costumé en lapin et une demoiselle (boulangère de son métier) ont eu la chance de les accompagner sur scène pour danser.
À plusieurs reprises Di Salvio s’est écrié: « On continue ça? » et la foule acquiesçait systématiquement avec une puissance surprenante. La soirée s’est terminée sur les notes plus qu’enlevantes de Jahrusalem et de Grace.
En première partie, Bellevil avait la mission de rassembler et de ramener l’attention des gens présents sur le terrain, des montgolfières vers la scène.
L’organisation de Festivent a sorti la formation du studio d’enregistrement où elle nous concocte un premier CD. Un son rock agréable à entendre, des voix justes, harmonieuses et assurées. Marc à la voix et au piano, Simon à la basse, Stéphane à la guitare, Pierre-Luc à la guitare et au piano et Didier aux percussions forment le prometteur quintette. Ils ont dû faire face à un petit problème technique au début de leur prestation mais le spectacle n’en a pas souffert. Il faut les entendre interpréter Buildings, un succès assuré.
Bellevil un nom à retenir!

 

Louiselle Lavoie




Décès de Jérome Lemay - 20 avril 2011

 

DÉCÈS DE JÉRÔME LEMAY
 
Montréal, le 21 avril 2011 - Le fantaisiste et musicien Jérôme Lemay est décédé hier soir des suites d’un cancer fulgurant décelé à la suite des investigations de son anémie par son équipe médicale de la Cité de la Santé de Laval.
 
Victime d’un malaise sur la scène du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts le 31 mars dernier, l’artiste était hospitalisé depuis trois semaines aux soins intensifs.
 
Toute l’équipe de PGI / Pierre Gravel International transmet ses plus sincères condoléances à la famille de Monsieur Lemay, de même qu’à son complice de la première heure, Monsieur Jean Lapointe.
 
Dans un esprit de recueillement et par respect pour la famille, le producteur du spectacle « LE GRAND RETOUR DES JÉROLAS », de même que Monsieur Jean Lapointe, n’émettront aucun communiqué supplémentaire et n’accorderont aucune autres entrevues que celles déjà réalisées
.

 




Philippe Laprise - 20 avril 2011

 

Wow ! Le premier one man show de l’humoriste Philippe Laprise, Je peux maintenant mourir, présenté le 27 avril à la Salle Albert-Rousseau était excellent!

Philippe Laprise raconte avec brio à sa façon sa vision humoristique de son quotidien teintée de ses expériences de la vie.

L’humoriste nous raconte ses histoires et anecdotes avec beaucoup d’aisance et d’humour. Philippe Laprise réussi à nous faire rire aux éclats par ses histoires mais aussi par ses mimiques et sa gestuelle.

Le décor est tape à l’œil et efficace! L’humoriste se présente seul sur scène entouré seulement d’un frigo et d’un îlot de cuisine qu’il utilise pendant tout le spectacle. La mise en scène est réussie et l’enchaînement des numéros est très efficace. Philippe Laprise réussi à capter l’attention de son auditoire par ses histoires et à faire rire pendant tout le spectacle. Franchement c’est un spectacle à voir et à revoir!

Consultez le site de Philippe Laprise pour connaître les prochaines dates de spectacles et pour avoir toutes les informations sur la façon de se procurer des billets.

Nathalie Baron




BOBBY BAZINI - 20 avril 2011

 

Résultats de recherche d'images pour « BOBBY BAZINI »Bobby Bazini, une vieille âme, un génie!
Vendredi, sur la scène d’Expo Québec, c’est un bobby Bazini en pleine forme qui est apparu sur la scène Belle Gueule pour le plus grand plaisir de ses fans, qui en passant, sont de tous les âges.
Toujours un peu timide, mais combien attachant, le jeune chanteur malgré sa grande popularité n’a pas attrapé la maladie de  la grosse tête. Il s’est même permis quelques  anecdotes dont,  la chambre d’hôtel que l’on avait réservé pour lui à Paris, qui était trop luxueuse, plus grande que son propre appartement, alors il s’est  installer sur le balcon pour écrire une chanson.
Il s’accompagne à l‘harmonica et à la guitare,  sa voix ne ressemble à personne, ses chansons et sa musique ont des influences de Neil Young, Johnny Cash et même d’Elvis. il a d’ailleurs interpréter  ‘That’s All Right Mama’’ à sa façon, un pur délice!
Naturellement, Bobby a fait un survol de son premier album dont Mellow Mood, Turn MeOn…  mais en a aussi profité aussi pour offrir en grande primeur deux de ses nouvelles compositions, qui feront un tabac, j’en suis certaine.
Il  est jeune, beau, talentueux, on croirait entendre une voix de vieille âme chanter. À tous les 25 années, dans le milieu artistique, il y a un génie qui en ressort et aujourd’hui, c’est Bobby Bazini!  
Il sera en spectacle pour une deuxième supplémentaire au Théâtre Capitole le 5 novembre prochain pour réservation :
418 694 4444 / www.lecapitole.com
Lyne Laroche



TWISTED SISTER - 20 avril 2011

 

Twisted Sister (20 août)
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TWISTED SISTER
Expo Québec
Expo Québec a plus que vibré, on a presque senti la terre trembler au rythme du batteur A. J. Pero et du bassiste Mark Mendoza. Le groupe célèbre des années ’80 n’a rien perdu de sa popularité auprès des québécois. 
Débordant d’énergie, Dee Snider le chanteur (toujours aussi expressif) a véritablement déboulé sur la scène. Fort de son expérience, il a enflammé l’auditoire déjà conquis. Avec ses deux grands succès We’re not gonna take it et I wanna rock les fans se sont déchainés, chantant, que dis-je, hurlant avec lui « ROCK! ». Et ils en redemandaient.
Jay Jay French et Eddie Ojeda, les deux guitaristes, ont ajouté au spectacle en multipliant les mimiques et les chorégraphies.
Après environ 1h30 de spectacle, dont deux chansons en rappel, ils ont quittés la scène et les fans sont partis comblés! Vivement leur retour!
Louiselle Lavoie

 




DAVID USHER - 20 avril 2011

 

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David Usher (jeudi 18 août)
DAVID USHER
Expo Québec
Le chanteur d’origine britannique et montréalais d’adoption a charmé les gens qui ont fait fi des prévisions météorologiques pour assister à une performance des plus réussie. Le plaisir qu’il dégage est contagieux.
Beaucoup d’échange en français avec ses fans et une proximité fréquente avec son public a ravi la foule déjà conquise. Entouré de deux guitaristes, un claviériste et deux percussionnistes, l’auteur-compositeur-interprète a fait le tour de ses plus grands hits. Fall to pieces, Je repars, Black, black heart, My way out, Love will save the day et bien d’autres qui ont fait le plaisir de plusieurs. Geneviève Borne est venu partager la scène et a accompagné le chanteur l’instant d’une chanson.
Un saxophone endiablé a agrémenté Tant de promesse et St-Laurence river en rappel. Des musiciens hors-pair, un chanteur généreux et énergique nous ont offert une soirée mémorable, magnifique.
Louiselle Lavoie



FILM - 20 avril 2011

Résultats de recherche d'images pour « FILM Un jour » En salle dès le 19 août

Un jour

En premier lieu, ce fut un  livre de David Nicholls qui a été publié en 2009. Chaque chapitre est une rencontre de chaque personnage (un jeune homme et une jeune femme) le 15 juillet de chaque année et ce durant 20 ans.  Au départ, ils se sont rencontrés à leur graduation universitaire. Deux amis, deux amants???, deux âmes sœurs??? Le film nous laisse le deviner.

Ce film est charmant. Est-ce qu’il nous laisse la possibilité de reconstruire le livre???

C’est un film d’amour, d’amitié qui ne laisse pas indifférent.

Les acteurs : Anne Hathaway et Jim Sturgess sont justes et bons dans leur rôle respectif. Leurs transformations à travers les décennies est d’une grande crédibilité. On dit que Anne Hathaway est trop belle pour jouer le rôle d’Emma. Qui s’en plaint?
 
Film sentimental
Durée de 1h45
États-Unis 
Christine Lévesque
Chroniqueuse Arts et Spectacles
  
Et oui de retour!!!
Ça recommence tellement bien!!!
Après un an de découvertes au Canada anglais et aux États-Unis, que de beaux apprentissages et aussi une nouvelle vision des choses…et du cinéma…
Comment ne pas être heureux (se) de revenir travailler en collaboration avec la belle Lyne.
 

 




Québec Issime - 20 avril 2011

 

Québec Issime à Expo Québec!
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17 août 20011
Quelle belle idée, Vincent Beaulieu a eu de choisir la troupe de Québec Issime pour donner le coup d’envoi sur la scène Belle Gueule hier soir.
Honnêtement, les yeux et les oreilles du public ont étés grandement gâtés. Plus de 20 personnes sur scène, qui se déplacent et changent de costumes et de décors à la vitesse de l’éclair.
L’ouverture du spectacle se fait sur écran géant avec la participation de Michèle Richard, Louise Latraverse, Michel Louvain et plusieurs autres avec la chanson ‘’Mémoire d’une gang de fous’’ De la Bolduc à Céline Dion, c’est peu dire.
Que ce soit avec une perruque à la Charlebois, une camisole à la Dan Bigras, les bottes de Félix Leclerc ou des costumes de Jeunesse d’aujourd’hui, rien n’est laissé au hasard.
Tous les artistes de ce spectacle ne sont pas des têtes d’affiche. Mais ce n’est qu’une question de temps. Souvenons-nous d’Annie et Suzie Villeneuve, d’Audrey Gagnon et de Marc André Fortin qui dans une autre vie ont fait partie de la distribution de Québec Issime.
Ce spectacle est sensationnel. Pensons juste à l’interprétation D’Alégria, de la robe et des clowns, en passant par Beau Dommage assis autour du feu chantant le phoque en Alaska, une escale au ranch à Willy,  et  pour la finale la veillée du bon vieux temps.
Québec Issime, c’est beaucoup plus qu’une troupe de jeunes talentueux.   C’est un voyage musical de plus de 100 ans d’histoire. C’est la plus belle rétrospective des succès qui ont marqués notre répertoire Québécois, chantés, joués et dansés, de façon magistrale. Quelques phrases d’une chanson et les époques ce succèdent.  Bref, une sacrée belle soirée, qui nous retourne à nos  vraies racines.
Félicitation à vous tous!
Lyne Laroche



Le Madrid - 20 avril 2011

 

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Une histoire d’amour se termine, après plus de 24 ans
Qui n’a pas fait une escale au Madrid? Toutes les raisons étaient bonnes, que ce soit pour un petit pipi, prendre un café, déjeuner, dîner, souper, lunch de fin de soirée, arrêter voir les dinosaures pour se reposer un peu de la route, ou tout simplement faire le voyeur et regarder les murs du Madrid tapissés de photos de toutes les grandes personnalités qui y sont arrêtée.
Et bien à la fin de l’été, le Madrid n’y sera plus! Alors laissez-moi la chance de vous offrir l’histoire du Madrid, l’histoire d’une  famille qui a vue grand!
En 1987, après avoir finit la construction de son Monster Truck, Richard Arel  cherchait un restaurant près de l’autoroute ou il pourrait l’exposer. Richard apprit que le Madrid était en faillite et qu’il nécessitait beaucoup de rénovations. Avec l’appui de sa femme Ginette et de ses trois enfants, Richard fait l’acquisition du Madrid et durant un souper de famille dit :
Vous allez voir, le Madrid deviendra l’arrêt numéro 1 sur l’autoroute 20! On peut dire que Richard ne sait pas trompé!!!!!
En  1992,  comme le chiffre d’affaire  augmentait pour avoir plus de visibilité, Richard décide d’acheter une enseigne lumineuse au prix de 175 000$. Beaucoup de personnes se moquent de lui en lui disant ’’Richard, tu vas devoir en vendre des hot dogs pour entrer dans ton argent’’ Mais rien ne l’arrêtait, il savait absolument ce qu’il faisait. Par contre,  il n’avait pas prévu que le ministère du transport allait lui interdire l’installation d’une telle enseigne, pour cause de pollution visuelle…. Mais il gagna sa cause, car comme  l'enseigne  était déjà là, c’est devenu un droit acquis.
En 1994, après la sortie du film Parc jurassique, un homme de la Beauce communique avec Richard et lui dit qu’il cherche quelqu’un pour fabriquer des dinosaures. Comme Richard est toujours à l’affût de nouveautés, il accepte. Ensemble, ils en fabriquent 150. Richard en expose 75 sur le terrain du Madrid. Sa femme Ginette ne comprend pas pourquoi, Richard s’est embarqué dans ce projet-là. Toute suite les dinosaures ont fait fureur, les enfants voulaient tous se faire photographier avec les grosses bêtes!!!!
En 2000 la fille cadette Julie et son mari Daniel prennent la relève du restaurant. Pendant toute sa jeunesse Julie avait occupée presque tous les postes, de femme de chambre à plongeuse en passant par hôtesse et serveuse. Elle se sentait prête à relever ce défi, qui en était un de taille!!!
En 2003, pour ceux qui s’en souviennent la populaire émission Star Académie mis en danger Wilfred Lebouthillier. Comme Daniel le mari de Julie est natif du Nouveau- Brunswick, l’idée lui vient  de faire une campagne pour sauver Wilfred…des chandails ‘’Sauver Wilfred’’ se vendaient 6.00$ alors  1.00$ allait pour les votes. Des gens de partout arrêtaient pour acheter le fameux chandail. Comme on dit toujours la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre et bien Julie a la graine de son père, toute une visionnaire.
En 2008, le coloré Normand L’Amour  vient vendre ses CD au marché aux puces du restaurant. Richard avec son grand cœur, veut aider l’homme alors il lui dit de s’installer au dépanneur. Grâce à sa visibilité, quelques semaines après, Normand participait à une émission sur la chaîne de Musique Plus. Soudain, jeunes et moins jeunes, ils  voulaient tous arrêter  au Madrid serrer la main du coloré personnage. Ce que j’ai fais avec plaisir lors de mon passage au Madrid. J’ai discuté avec Normand presque 20 minutes en attendant que Radio Canada vienne faire une entrevue avec lui.
Le Monsieur âgé de 82 ans, est un spécial. Si ce n’est pas un personnage et que dans la vraie vie, il est comme ca et bien je lui lève mon chapeau!!! Je lui ai donné le OK pour que l’esprit sain soit avec moi. À vrai dire, je n’ai rien  ressentie à venir jusqu’à date, mais ma rencontre avec cet homme fût un des moments les plus surprenants, j'ai voulu l'immortalisé car il est rempli d’amour! Aujourd’hui, c’est mission accomplie pour toute la famille.
Tout le monde connaît le Madrid. Il est le seul restaurant au Cananda à avoir tant fait parler de lui dans les journaux. Des gens de partout y arrêtent. Richard avait raison en 1987, il est l’arrêt numéro 1.
Le 8 juillet, le Madrid a passé aux mains d’Immostar. Julie qui a maintenant deux enfants se retirent pour prendre le temps de vivre. 60 employés  à gérer, et surtout beaucoup de travail en avant et en arrière-scène.
Aucuns regrets, les Arel  ont passés de belles années au Madrid! Ils ont aidés plusieurs personnes, des gens qui venaient d’avoir un accident, une panne d’essence, un pneu crevé Richard s’improvisait mécanicien. Des hommes et des femmes dans le besoin qui ne pouvaient payer leurs factures alors Richard et Julie leur disaient’’ Nous allons vous l’offrir’’
Cette histoire je l’ai apprise  grâce à un mémo qui était sur ma table lors de mon dernier passage au Madrid. À la fin du mémo était inscrit ‘’Pour toutes ces belles années, MERCI à toute la clientèle, des plus fidèles aux simples passagers’’
Richard Arel, Julie Arel et Daniel Paulin
PS
C’était très important pour moi de vous partager  cette belle histoire. Car moi aussi j’ai ma propre petite histoire avec le Madrid.
Dès mon jeune âge à tous les dimanches, non je n’allais pas au chalet ou au camping comme toutes  mes amies, j’allais aux courses de chevaux avec ma famille à Blue Bonnets. Mon père Vincent était un adepte des champs de courses et la façon qu’il avait de me mettre de bonne humeur était d’arrêter au Madrid pour que je puisse manger mon hot chicken. Même, si quelquefois en partant de Québec, je m’endormais dans la voiture,  c’était automatique je me réveillais avant d’arriver au Madrid. Et je tiens à vous dire, qu’il n’aurait pas fallut que mon père passe tout droit car je lui aurais fait passer toute une  journée.  C’est dans mes souvenirs de jeunesse et aujourd’hui à 50 ans, jamais je ne passe en avant du Madrid sans y arrêter!
Tu vas me manquer Madrid, car c’est une page de mon histoire qui se tourne et qui se ferme.
Si vous êtes de ceux qui n'ont pas encore fait connaissance avec le Madrid et bien ne tardez pas, faites-y un arrêt car la fin arrive bientôt et vous aurez passer à côté!!!
Lyne Laroche
 



lES COWBOYS FRINGUANTS - 20 avril 2011

 

Des cowboys dompteurs de vent
Un vent, un Festivent à écorner les bœufs soufflait sur Lévis (St-Jean-Chrysostome) mercredi. Ce vent n’a pas ralenti l’ardeur des organisateurs ni des vedettes de la première soirée. Les Cowboys  étaient plus que fringants. Eux qui n’étaient pas montés sur scène dans la région depuis 2006, ont tôt fait de faire chanter leur public entassé devant la scène Loto-Québec. 
Dès les premières notes de Droit devant, les jeunes spectateurs se sont  mis à chanter avec le chanteur Jean-François Pauzé. Sur scène, cravate, paillettes, passe-montagne et chapeau de paille se côtoyaient. Ceux, dont un album est à paraître à l’automne prochain, n’ont pas hésité à fouiller dans l’ensemble de leur discographie pour satisfaire leur public. Entre deux taxis, La Catherine, Si la vie vous intéresse, 8 secondes et Toune d’automne, ne sont que quelques titres offerts par  le groupe de joyeux lurons.
Sur une musique toujours festive et efficace, les textes parfois tristes, dénonciateurs et même revendicateurs sont souvent teintés de nostalgie. Sur les planches les Cowboys occupent toute la place. Avec des pas de danse parfois malhabiles, laissant peu de place à l’élégance, l’énergie et la folie étaient au rendez-vous. La violoniste, accordéoniste Marie-Annick Lépine nous démontre son grand talent de musicienne. La recette est efficace. Des textes qui portent à réflexion, des musiciens de talent et une musique de party. Tous les ingrédients étaient réunis pour une belle soirée. Les gens sur place n’ont pas été déçus.
Juste avant les vedettes de la soirée, le groupe Magnum Daisy, mené par la voix de Noir Silence, Jean-Francois Dubé, a offert son rock parfois assez lourd. Ils nous ont entre autre présenté Ça fait longtemps, tirée de leur album paru récemment. La soirée avait été amorcée par Casabon. Le band, formé de quatre jeunes hommes de Limoilou offre une musique dynamique et entraînante. 
Le Festivent, ce n’est pas que des spectacles. C’est aussi des manèges, des artisans de la région, de la barbe à papa et bien sûre, des montgolfières.
 
L’édition 2011 de Festivent se tient du 3 au 7 août prochain à St-Jean-Chrysostome.

www.festivent.net

Claude Gignac

 

 


 

 




L'emmerdeur - 20 avril 2011

 

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Théâtre Petit Champlain
Un tueur à gage pour la Mafia, Ralph Milan, a pour mandat de liquider quelqu’un, de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. Comme voisin de chambre, il a ce particulier François Pignon, cet emmerdeur suicidaire au cœur brisé. Et, entre ces deux chambres concomitantes, il existe une porte….
Sur scène deux chambres d’hôtel. Dans chacune d’elle un lit double, une fenêtre, un téléphone, une table de chevet et jusqu’à la tapisserie sont inspirés des années ’70. La pièce repose sur le jeu des cinq comédiens. Un jeu qui se veut très physique. À la limite du jeu de cascadeurs. Israël Gamache est irrésistible en François Pignon. Jean-Michel Déry en Ralph Milan, un tueur à gage, est remarquable, efficace et hilarant. Carol Cassistat, Simon Lepage et Sophie Thibeault complète magnifiquement la distribution.
Que dire de la mise en scène. Marie-Josée Bastien utilise chaque coin des planches. (Il faut voir Pignon marcher sur une corniche que nous devons imaginer.) D’irrésistibles éclats de rire vous attendent. Une pièce qui amusera et déridera les grands enfants que nous sommes.
Le théâtre Voix d’accès peut dire une nouvelle fois : « Mission accomplie! ».
Un petit conseil avisé : les loges du 2eétage ne sont pas les places idéales pour tout voir de cette pièce, à moins d’y retourner plus d’une fois…
Vraiment une pièce à ne pas manquer. Jusqu’au 27 août 2011.
Louiselle Lavoie



COUP SUR COUP - 20 avril 2011

 

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Théâtre de la Dame Blanche
Coup sur coup du Britannique Ray Cooney, traduit et adapté pour le Québec par Robert Lavoie. Un magouilleur, qui a de l’ambition à revendre, manigance pour obtenir le poste de président de la CSN au cours d’un congrès… mais voilà qu’un cadavre apparaît dans sa suite! Comment se sortir d’une telle situation? En mentant, bien sûr!
Une pièce de théâtre d’été comme on les aime.  Beaucoup de quiproquos et d’action.  Dans un décor de chambre d’auberge luxueuse  avec vue sur la Vieille Capitale,  une suite de situations toutes plus folles les unes que les autres amènent les personnages à s’embourber dans leurs mensonges toujours plus délirants. 
La mise en scène d’Anne-Marie Côté utilise toutes les possibilités qu’une fenêtre peut donner : porte, guillotine, fenêtre, elle est le 9e personnage et croyez- moi, ce 9e personnage est omniprésent.  Le rythme  de la pièce est cadencé par les allées et venues des personnages. La porte est un signal d’alarme pour une nouvelle catastrophe et il y en a beaucoup!
 
Les acteurs Jean-Nicolas Painchaud et Martin Poirier s’en donne à cœur joie. Malgré une chaleur accablante la soirée du spectacle, le jeu des comédiens était très énergique. La pièce démarre lentement, mais  la situation se corse et les comédiens  s’amusent et nous amusent de plus en plus.   Martin Poirier, dont le personnage devient de plus en plus entreprenant, tire son épingle du jeu de belle façon.  Jean-Nicolas Painchaud est un manipulateur de première catégorie crédible. Les autres personnages soutiennent les acteurs principaux de belle façon. Un vaudeville endiablé.
Alors, arrivez plus tôt, prenez une consommation sur la terrasse avec une vue imprenable sur les chutes Montmorency, le temps y est toujours agréable, et finissez la soirée avec une pièce  qui vous fera oublier  vos  tracas quotidiens.  Une soirée réussie! 
 
  Louiselle Lavoie

 




P.Richard - 20 avril 2011

 

Pierre Richard-Franchise postale

Quel plaisir!

J’avais de grandes attentes et je n’ai pas été déçue. Pierre Richard est à la hauteur de sa réputation.

Dans un décor minimaliste mais utilisé au maximum au point que plus d’accessoires auraient juste servi à distraire l’attention, il nous lit des lettres fictives reçues d’admirateurs toutes plus loufoques les unes que les autres : un congolais qui désire avoir des cours privés pour devenir un Pierre II, une suicidaire, un militant politique du SLIP (Syndicat Local International et Populaire), le fanatique de la propreté.

Les lettres sont des prétextes à des anecdotes savoureuses, désopilant et semble-t-il, vraies. Entre les lettres, il en profite pour rendre hommage à Georges Brassens, Charles Aznavour, Marcel Marceau et Madeleine Renaud. Malgré que le texte s’adresse au public français, les références sont assez universelles pour qu’on puisse suivre sans effort.

Il est sur scène avec son fils Olivier Defays, un saxophoniste connu pour son tube « Un soir de pluie » avec Blues Trottoir. La communication se fait musicalement entre les deux et sa présence est encore un prétexte pour des gags mais aussi pour des moments plus émouvants. Il fait de plus le lien entre certains numéros

Malgré 76 ans bien sonnés, le langage corporel de monsieur Pierre Richard nous ramène à l’humour physique de ses premiers films. Particulièrement dans sa description d’une tragédie de Shakespeare devenue un vaudeville hilarant.

Un spectacle intelligent et divertissant, avec une mise en scène exceptionnelle, avec un mélange d’humour et de poésie, pour voir un spectacle mémorable : Pierre Richard est votre homme.

Si vous voulez voir monsieur Richard en spectacle il faut malheureusement se rendre à Montréal ou attendre la sortie de son film « Si nous vivions ensemble ».

Louiselle Lavoie

 




CABOTINAGE - 20 avril 2011

 

Cabotinage fait ressortir les rires d’enfants cachés au cœur des grands

Il régnait une ambiance de soir de première à Lévis ce mercredi.  Le tapis rouge a été déroulé devant l’Anglicane pour accueillir La Compagnie Vague de Cirque et ses invités.

Vous aimez le cirque, vous aimez l’humour, vous aimez le théâtre et bien, vous aimerez les  soirées Cabotinage du Cabaret-Cirque de la Compagnie Vague de Cirque. 

Sous des accents Français, la troupe originaire des Îles de la Madeleine, nous offre un spectacle alliant plusieurs formes d’arts de la scène et du cirque, le tout dans le confort intimiste de la magnifique salle de l’Anglicane de Lévis. 

    
Au menu, des maîtres de cérémonie un peu déjantés. Sous des allures désorganisées ils animent et assurent les enchainements. De la folie, de l’absurdité. De la force, de l’agilité, du contrôle, de la magie et bien sure, des rires.  Beaucoup de rires, surtout au cours de la première partie du spectacle « qui démarre sur les chapeaux de clown »,  comme le mentionnait Raymond, l’animateur.  

De la comédie mais aussi des numéros d’équilibre, de main à main, des acrobaties, de la magie. Tout y passe avec une grande efficacité.

Un décor simple mais efficace, tout autant que la mise en scène de Christine Rossignol.  La dizaine d’artistes et acrobates nous auront, au final, fait passer une très agréable soirée. 

La qualité du divertissement aura conduit le public à l’indulgence pour les quelques imprécisions des athlètes.

Cabotinage est présenté à l’Anglicane jusqu’au 20 août prochain.
418 838 6000 ou sur le réseau  Billetech

Claude Gignac




Les filles de Caleb - 20 avril 2011

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Les filles de Caleb, c’est un retour à nos racines aux allures modernes,sans aucunes fausses notes

Luce Dufault et Daniel Boucher ont fait revivre Émilie Bordeleau et Ovila Pronovost sur la scène Albert Rousseau hier soir.

 Comme je n'avais pas suivi la série, ma crainte était de ne pas embarquer dans cette histoire, bref partir avec  avec une longueur arrière mais ce n’est pas nécessaire d’avoir suivi la série, pour apprécier cette grande histoire d’amour.

La chimie entre les comédiens-chanteurs est contagieuse, on sentait l’émotion parfaitement.
Yves Lambert (Caleb) Marie-Michèle Desrosiers ( Célina la mère d 'Émilie) Stéphanie Lapointe( Blanche) Carolanne D'astous-Paquet (Élise) Catherine Sénart (Berthe) et Yves Soutières (Douville). Les textes des chansons écrites pas Michel Rivard sont touchants, bien sur les interprètes le sont tout autant.
 
La comédie-musicale Les filles de Caleb est associées à la Société Canadienen de la scérose en plaques car Arlette Cousture en est atteinte. Une partie des profits des recettes ira à la cause.
 
Lyne Laroche



Mélanie Boucher - 20 avril 2011

Mélanie Boucher....Un grand voyage de musique et de mots

 

C’est dans le cachet intime  du Théâtre Petit Champlain que Mélanie Boucher nous a chanté et actée les chansons de son album D’est en Ouest.


Elle n’ a pas juste une superbe voix, Mélanie  a ce que plusieurs artistes n’ont pas, c'est-à-dire elle nous tient toujours en haleine. Avant d’interpréter chacune de ses œuvres, elle explique de quelle façon et dans quel contexte, elle l’a écrite.


Durant la soirée, elle  s’est même permis une petite escapade en nous offrant  une performance remarquable de la chanson ‘’La croqueuse de 222’’

Malgré, la timidité de la chanteuse, on peut sans l’ombre d’un doute, dire qu’elle se sent bien sur scène et qu’elle réalise un rêve.

 

 

Avec sa voix, ses mots et sa musique. elle nous amène d'Est en Ouest dans un voyage de rêve ou elle y campe le rôle principal avec brio. 

 

 

 

Une artiste à découvrir!!

 

Lyne Laroche




Harry Potter - 20 avril 2011

 

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arry Potter et les reliques de la mort : 2e partie (14 juillet)
HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT II
IMAX

Une scène du film Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 | Sur cette image: Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint
© Warner Bros. Canada


Dans la deuxième partie de cette finale épique, la bataille entre les forces du bien et celles du mal au sein du monde des magiciens dégénère en une guerre tous azimuts. Les enjeux n’ont jamais été aussi grands et personne n’est en sécurité. Tout se termine ici. 


Le tout débute sur les dernières images des Reliques de la mort 1re partie avec la profanation de la tombe de Dumbledore et Harry qui se recueille sur la sépulture de Dobby. Dans cette dernière aventure, on retrouve entre autre Ollivander (le vendeur de baguettes magiques), Sibylle Trelawney (professeur de divination) et Gripsec (un gobelin, gardien à Gringotts). Ce dernier aidera le trio Hermione-Ron-Harry à forcer les portes de Gringotts (la seule banque des magiciens) pour y subtiliser un des derniers horcruxes. Cette aventure nous fera vivre une chevauchée grandiose, en plus d’un tour de wagon sous-terrain endiablé, tout à fait mémorable. À voir en 3D.


Dans cette quête des horcruxes, Neville Londubat se surpasse et Hermione nous surprend sous une nouvelle apparence qu’elle doit emprunter pour s’infiltrer dans Gringotts. Nous découvrons le frère de Dumbledor, Abelforth et la raison qui motivait le comportement et les agissements mystérieux de Sévérus Rogue.


La fin d’une saga haute en pyrotechnie et en émotions, des éclats de rire autant que des yeux humides, une recette gagnante dont les fans ont appréciée chacun des moments.

L’épopée Harry Potter de l’auteur J. K. Rowling aura inspirée huit films étalés sur dix ans, dont le dernier volet réalisé par David Yates sera assurément le film de tous les records.

 

Louiselle  Lavoie

Cinéma Imax Québec

Site Officiel du film Harry Potter et les Reliques de la Mort, 2e partie




FRECH KISS - 20 avril 2011

 

French Kiss prendra l’affiche le 11 mars
Une comédie romantique remplie de moments cocasses.  
Fred (Claude Legault) drague tout ce qui bouge. Juliette (Céline Bonnier) est plutôt réservée. Un jour morose où la pluie est à l’honneur, Fred voit Juliette et  décide de la  draguer  avec la phrase  classique
‘’Est-ce qu’on s’est déjà vus quelque  part?’’
Sans le savoir Fred vient de tomber dans le panneau. À son grand  étonnement Juliette plisse les yeux et elle le reconnaît. ‘’Tu es Robert celui qui était assis derrière moi, dans mon cour  de bio. Bien sûr, il ya erreur sur la personne, mais Fred décide d’endosser la personnalité de Robert. Qu’arrivera-t-il de cette relation qui débute par un mensonge? Comment  fera-t’il pour sortir de ce pétrin? Est-ce que Juliette acceptera ses explications? Vient-il pour la première fois de sa vie, trouver chaussure à son pied?
 
Réalisé par Sylvain Archambault et scénarisé par José Fréchette, Céline Bonnier et Claude Legault sont entourés d’une belle brochette de comédiens dont Suzanne Champagne, Didier Lucien, Isabelle Guérard, Stéphane Breton et Raymond Cloutier. Produit par Cité Amérique et distribué par TVA Films, French Kiss prendra l’affiche le 11 mars prochain.
Un couple adorable, on y croit!
À VOIR
Lyne Laroche



ARTHUR 3 - 20 avril 2011

 

 (8 mars)
ARTHUR 3 : LA GUERRE DES DEUX MONDES
CINÉPLEX BEAUPORT
En salle le 11 mars
Un film de Luc Besson, celui qui a réalisé entre autres : Le grand bleu, Nikita, Le cinquième élément et dernièrement Les aventures d’Adèle Blanc-Sec.
Maltazard a réussi à se hisser parmi les hommes. Son but est clair : former une armée de séides géants pour imposer son règne à l’univers. Seul Arthur semble en mesure de le contrer, à condition qu’il parvienne à regagner sa chambre et à reprendre sa taille habituelle! Bloqué à l’état de Minimoy, il peut évidemment compter sur l’aide de Sélénia et Bétamèche, mais aussi – surprise! – Darkos, le propre fils de Maltazard, qui semble vouloir changer de camp.
Sortie en 2006, le premier opus de la trilogie Arthur et les Minimoys  m’avait déjà charmée. Cette année nous en avons deux à l’intérieur de quelques mois seulement. Le deuxième Arthur et la vengeance de Maltazard  est en salle depuis le 25 février pendant que le troisième, Arthur et la guerre des deux mondes  fait sa sortie nord américaine aujourd’hui, le 11 mars. Les personnages sont mignons et attachants. On y retrouve des clins d’œil dont un en particulier à la fin, à son alter égo américain. Il y a aussi de très belles idées comme un voyage en bulle et Darkos qui se butte continuellement à du surplace, qui fera rire les tous petits.
Une belle idée de sortie pour la dernière fin de semaine de la relâche scolaire, qui s’annonce grise et pluvieuse. Un beau divertissement!  
Louiselle Lavoie

 




La liste - 20 avril 2011

 

5 mars
LA LISTE
L’Anglicane
Une femme nous accueille, seule, dans sa cuisine. Sa voisine est morte. Une opération qui ne se déroule pas tout à fait comme elle le devrait. La Liste raconte l’histoire d’une voisine qui se sent responsable de cette mort parce qu’elle a omis d’accomplir une tâche qu’elle avait pourtant consciencieusement inscrite sur une liste. Une tâche qui aurait pu sauver cette femme. Cette pièce pose la question de la responsabilité envers autrui. De la responsabilité envers la vie, la sienne propre et celle des autres.
Un texte martelant d’émotion de Jennifer Tremblay (récipiendaire du prix littéraire du Gouverneur général en 2008). Une mise en scène dépouillée de Marie-Thérèse Fortin qui permet de  mettre l’accent sur le drame, le questionnement et la culpabilité ressentie par la mère désœuvrée.
Seule sur scène pendant un peu plus d’une heure, Sylvie Drapeau intense et renversante, déclame ses listes de tâches à accomplir entrecoupées du récit nous expliquant le chemin qui a mené à la fin tragique de sa nouvelle amie et voisine, Caroline mère de cinq enfants. « Vider lave-vaisselle. Décongeler poulet. Vérifier filtre. »; Mais la plus importante en haut de sa liste « Ressusciter Caroline ».
La deuxième partie de La liste se retrouve en librairie depuis le 3 mars 2011. Le carrousel, un récit théâtral, y aura-t-il une autre suite, une trilogie?
À voir, à entendre ou à lire!
Louiselle Lavoie



La Locandiera - 20 avril 2011

(2 mars)
LA LOCANDIERA
Théâtre De La Bordée
Mirandoline, une aubergiste séduisante et prospère, est courtisée par tous les clients qui fréquentent sa locanda! Seul un chevalier aux manières rustres jure qu’elle ne lui inspire rien, pas plus que toutes les autres femmes. Qu’à cela ne tienne! Elle entreprend de faire de ce lion un agneau. Mais le chevalier devient rapidement si empressé qu’elle ne sait plus comment s’en débarrasser.
Dans le rôle de l’aubergiste qui aime badiner et dans celui du chevalier de Ripafratta misogyne, Marie-Hélène Lalande et Serge Bonin sont magnifiques. Jonathan Gagnon (marquis de Forlipopoli) est magistral, il réussi à nous faire rire à tous coups. Jack Robitaille (comte d’Albafiorita) est lui aussi impressionnant. Krystel Descary (Ortensia) et Marie-Hélène Gendreau (Dejanire) sont deux comédiennes flamboyantes dans leur robe. Jean-Michel Girouard (Fabrizio) et Philippe Durocher (Bastiano) sont deux valets ébahis, hypnotisés devant les charmes de la propriétaire des lieux.
Il faut absolument souligner le travail impressionnant de Sébastien Dionne aux costumes, de Marc Vallée à la musique et d’Hubert Gagnon aux éclairages. En modifiant quelques éléments seulement du décor, on s’imagine facilement dans différentes pièces de l’auberge. L’expertise, la passion et l’infaillible flair de Jacques Leblanc rend sa mise en scène festive, éblouissante.
La locandiera de Carlo Goldoni, pour voir un classique tout en s’amusant, au Théâtre de la Bordée jusqu’au 26 mars 2011.
Louiselle Lavoie



CHAPLIN - 20 avril 2011

 

 (30 juin)
            HOMMAGE SYMPHONIQUE À CHAPLIN
La ruée vers l’or
Agora
Au début de cette soirée Martin Rozon, Cathleen Rouleau et Charlypop « Les étoiles du comédie club 2011 », trois humoristes de la relève ont réchauffés l’assistance de leurs numéros endiablés.  Des noms à retenir puisque nous les retrouveront assurément dans un avenir proche.
Déjà trois années ont passé depuis la première représentation d’Hommage symphonique à Chaplin, le 18 juin 2008 au Palais Montcalm. Nous avions eu droit à son film Le Cirque (1928). Après un succès retentissant le Grand Rire récidivait en 2009 avec Les lumières de la ville (1931) au Grand Théâtre et en 2010 Les temps modernes (1936) était présenté à l’Agora tout comme cette année La ruée vers l’or (1925).
Bien peu de gens savent que Chaplin composait lui-même la plupart de ses musiques de films et vous seriez surpris de reconnaître certain airs connus, à l’écoute de ceux-ci.
L’Orchestre Symphonique de Québec dirigé par le maestro Richard Lee nous a fait vivre un éventail d’émotions. Il a réussi à nous faire ressentir le froid, le vent, les tempêtes de neige. Le synchronisme était comme par les années passées d’une précision absolue avec la projection du film muet. 
Une parodie de La ruée vers l’or avec Martin Matte, Louis-José Houde et les Denis Drolet enregistré en 2006, a clôturée la soirée en surprise et en éclats de rire.
Une expérience inoubliable malgré l’absence d’Yvon Deschamps qui nous avait habitués à ses anecdotes savoureuses.
Louiselle Lavoie

 




Johnny Cash - 20 avril 2011

 

The man in black
Pour une troisième année, Shawn Barker s’installe à Québec pour y présenter le spectacle The man in black. Cette fois, c’est dans la grande salle du Théâtre Capitole que les chansons de l’icône du country américain Johnny Cash vont résonner.
Barker, ou si vous préférer, Cash, s’avance sur scène au rythme d’une locomotive pour débuter une rétrospective de l’histoire de cet auteur remarquable. D’entrée de jeu, il nous présente Wreck of the old 97’. Avec le traditionnel, Hello, I’m Johnny Cash, il enchaine avec Folsom Prison blues. On aime à y croire.
 
Barker est toujours aussi efficace dans son personnage. Tant par le look, par la voix souvent très basse que par son jeu de guitare il fait revivre l’homme. Par son répertoire, il nous replonge depuis le milieu du siècle dernier jusqu’en 2003 dans la vie et les chansons de Cash. Pour se faire, Barker est encore entouré par un groupe de musiciens et chanteuses,  toujours sous la direction musicale du guitariste Mike Burns. Ils enchainent les classiques du pionner. Que ce soit pour Cry, cry, cry, son premier 45 tours, I walk the line, son tout premier hitou ses  autres grands succès comme Cocaine Blues ou Ring of fire, la justesse est encore au rendez-vous. Ce spectacle, présenté un peu partout dans le monde, est déjà très bien rodé.
Même si la salle est plus grande que le cabaret voisin, les murs du théâtre Capitole se prêtent à merveille à ce spectacle. La grande qualité sonore de la représentation d’hier est à souligner.
Shawn Barker s’enracine à nouveau à Québec pour tout l’été,  au grand plaisir de ses résidents et touristes qui viendront revivre ou découvrir les chansons de l’homme en noir.
Claude Gignac

 




HUMOUR DU MONDE - 20 avril 2011

 

Jypey et Denis Maréchal (17 juin)
Impérial de Québec
Ce soir, au Festival du Grand Rire de Québec sous le cadre Humour du Monde deux humoristes nous offraient le meilleur d’eux-mêmes, dans cette salle d’un cachet si chaleureux et si accueillante avec ses tables.
Jypey
Après quatre apparitions au Grand Rire de Québec depuis 2008 et pour la première fois en « one-man show », Jypey commence son spectacle sous les huées de la foule en nous précisant que c’est grâce aux français si nous avons les radars photos. Il poursuit en nous expliquant qu’en Europe, il retire trois points d’inaptitude pour une ceinture non attachée et quatre pour une voiture qui roule à contre sens sur l’autoroute. « Alors pour un seul point de différence, pourquoi ne pas vivre à fond! ». Puis il survole les relations entre homme et femme, les publicités aux slogans ridicules, les soldats à la guerre, une amusante imitation de Sarkozi et nos comportements asociaux lors d’embouteillages. Il a réussi à plus que réchauffer la salle.
Denis Maréchal
Pour la première fois à Québec, Denis Maréchal a conquis l’auditoire avec son jeu imaginatif, rocambolesque. Il débute en nous décrivant sa compagne Ruth qui selon ses dires, possède des attribues plutôt virils avec une voix s’apparentant à celle de Chewbacca (Star Wars). Des sentiments de crainte et de terreur se lisent sur son visage, provoquant paradoxalement des éclats de rire. Il poursuit en nous qualifiant de public exceptionnel et ouvert, prêt à évaluer sa toute récente composition, une nouvelle autour d’un souper avec Nadège. Un sketch rempli de calembours savoureux et de jeux de mots désopilants.
C’est deux irrésistibles humoristes français ont facilement conquis leurs cousins, saupoudrant quelques mots québécois pour la plus grande hilarité du public. Retenez leur nom et surveillez la programmation de l’an prochain, ils sont à découvrir!

Louiselle Lavoie

 




Mickey - 20 avril 2011

 

 

De la magie au Colisée Pepsi  

Mercredi le 2 mars, je me suis rendue, avec ma petite famille, au Colisée Pepsi pour la première à Québec du spectacle de Disney sur glace, Le voyage magique de Mickey et Minnie. Ayant tous déjà vu des spectacles de Disney, nous nous demandions, mon conjoint et moi, si cette nouvelle aventure saurait nous impressionner. Notre fille de 8 ans, elle, n’en pouvait plus d’attendre pour voir Minnie, Ariel et Clochette.

Le spectacle, d’une durée de 2 heures incluant l’entracte, raconte l’histoire de Mickey et ses amis qui voyagent à travers une partie de l’univers de Disney. On visite le Roi Lion, la Petite Sirène et Lilo et Stitch, puis c’est direction Londres et le pays imaginaire de Peter Pan.

À notre grand plaisir, les personnages et les histoires sont fidèles à ce qu’on a vu dans les films et ils sont bien rendus. Les maquillages, les masques et les costumes sont beaux, élaborés et flamboyants. Les patineurs s’investissent dans leur rôle, sont expressifs et créent un bon contact avec le public. Ils exploitent entièrement la surface de la patinoire, faisant en sorte que tous les spectateurs puissent bien les voir. Côté patinage, on est bien servi avec des sauts, des pirouettes et des portées sur des chorégraphies bien réussies.

Les décors, les accessoires et l’éclairage sont brillants et efficaces. Ils contribuent à nous embarquer dans la féérie du monde de Disney. Le bateau de Capitaine Crochet est impressionnant, Clochette saupoudre vraiment de la poussière d’étoile à l’aide de sa baguette magique et la sorcière des mers est gigantesque! Une scène, d’une hauteur d’un étage, et un grand escalier sont aménagés à une extrémité de la glace, ce qui rend le spectacle encore plus grandiose. Nous avons aussi droit à quelques éléments de pyrotechnie et à une finale éblouissante.

Nous avons passé une merveilleuse soirée et notre fille est sous le charme. Les représentations se poursuivent jusqu’au dimanche 6 mars inclusivement alors ne tardez pas à vous procurer vos billets. À noter que si on a l’intention de rapporter des souvenirs à la maison, il faut prévoir un budget en conséquence.  

 Stéfanie Guimond

 

 




Karim Ouellet - 20 avril 2011

 

(25 fév.)
KARIM OUELLET
Au Cercle
Karim Ouellet, auteur-compositeur-interprète a su bien s’entourer pour son premier CD solo, intitulé Plume. Multi-instrumentiste (clavier, flûte traversière, harmonica, mandoline…) Claude Bégin d’Accrophone a mis sa touche particulière. À la batterie Emmanuel Lajoie-Blouin, Eman d’Accrophone a impressionné, quand il le fallait, par ses rythmes endiablés. Aux percussions Heythem Mojah d’Abidbox a aussi ajoutés une touche de fantaisie et de chaleur à l’ensemble. Pour le lancement, Guillaume Tondreau à la basse remplaçait Thomas Gagnon-Coupal de Les 2 Tom, qui ne pouvait malheureusement pas être présent et il s’en est très bien tiré. Il ne faut surtout pas oublié de souligner le travail de Patrick Beaulieu pour l’illustration originale et ravissante de la pochette.
Treize pièces dans lesquelles on trouve des sons reggae, folks et hip-hop. Météore en est une délectable et surprenante avec ses paroles amusantes inspirées de X-Files. Après tout en est une entraînante et accrocheuse, la mélodie nous reste en tête, je vous invite à voir son vidéo clip sur le web. Vous serez agréablement surpris.
Je vous invite aussi, comme Karim l’a fait, à votez pour lui sur internet à CKOI de 6 à 6 et à musique plus. Je crois sincèrement que nous l’entendrons sur toutes les scènes encore pendant plusieurs années.
Louiselle Lavoie



Who are you - 20 avril 2011

 

Who are you
Bientôt une référence…
C’est de Québec que l’on voit émerger un groupe à la musique Indie-Rock. Who are you se sont produits vendredi dernier sur la scène du Théâtre du Petit Champlain, afin de nous présenter les pièces de leur tout premier album, Breizh, lancé le 8 février dernier. Le jeune groupe a su reproduire sur scène l’atmosphère planant et enveloppant du disque, ou la créativité artistique est à l’honneur.
Les musiciens, forts talentueux manipulent leurs instruments de façon remarquable et parfois très originale, pour nous offrir un large éventail de sons, nous faisant oublier qu’ils ne sont que trois sur scène.  Who Are you est formé de Josué Bocage (piano et voix), Simon Pedneault (guitares et voix) et de Dominic Fournier (batterie, percussions et voix).
Dès le début du spectacle, on remarque les projections vidéo, conçues par Geneviève Allard et Eliot Laprise. Celles-ci viendront agréablement décorer la musique de façon sporadique dans une belle mise en scène signée Olivier Lépine.   Sur les rideaux blancs, on a pu y rencontrer un joyeux danseur et faire la visite de la Basse-Ville de Québec.
Ils nous ont offerts leurs musiques rocks (You’re au fool, Firefly) plus douces (Le nord, Sleepwalker) et planantes (Qui t’aide et la très belle, All lights on). 
Les quelques erreurs, confessées par Josué, ont vite été effacées grâce à leur talent, à leur mine fort sympathiques et aussi grâce à l’intimité rapidement créé avec le public.
Depuis la toute première écoute de Who are you, j’ai tendance à les comparer à Radiohead,  Karkwa ou Patrick Watson. Je pense qu’avant longtemps, on inclura le nom de Who are you en référence à du très bon indie-Rock.
Claude Gignac

 

 

 




HUNDI ZAHRA - 20 avril 2011

 

 

 

(24 fév.)
HINDI ZAHRA
Théâtre Petit Champlain
Auteure-compositrice-interprète fraco-marocaine, Hindi Zahra est entourée de quatre musiciens, deux guitaristes, un batteur, un claviériste et une choriste de grand talent. Ils ont débuté avec At the same time, puis Beautiful tango a séduit la salle. Lorsqu’elle a poursuivi avec Fascination nous étions sous le charme.
Les deux guitaristes sont de haut calibre. Sa choriste et le claviériste qui l’accompagnent aux voix forment un mariage suave. Les arrangements sont variés et harmonieux. Nous avons eu droit à des mélanges de genres musicaux irrésistibles, où les influences jazz, folk, indienne ou africaine ce font sentir. Cette demoiselle nous a impressionnés avec sa voix juste et mélodieux.
Elle a terminé la soirée avec Kiss & thrills, d’une chanson berbère et d’un Stand up entraînant. Bien entendu après cette dernière chanson tous l’ont applaudie et ovationnée pendant plusieurs minutes avant qu’elle revienne seule à la guitare, pour son rappel.
Elle a remporté la Victoire de l’album dans la catégorie musique du monde pour son premier CD Handmade et elle est en lice pour le Victoire du meilleur album toutes catégories le 1er mars 2011 à Paris. On n’a pas fini d’entendre parler d’elle et de sa musique.
En première partie Albin de la Simone, celui qui chante en duo Adrienne avec Vanessa Paradis, nous a charmé avec son côté espiègle, malicieux. Seul devant son clavier, il nous a servi une dizaine de composition dont une qu’il fait habituellement avec Stéphanie Lapointe et une reprise de Vertige de l’amour de Bashung. Il nous a fait rire avec Non merci, J’ai changé et pour finir Catastrophe. Espérons qu’il ne prendra pas encore 15 ans avant de revenir au Petit Champlain.
Louiselle Lavoie

 

 




LE GRAND VOYAGE DE PETIT ROCHER - 20 avril 2011

 

 

LE GRAND VOYAGE DE PETIT ROCHER
Théâtre Les Gros Becs
Sur le bord de l’eau, un petit rocher rêve de voyages… Il s’ennuie et désire rejoindre le grand rocher troué, de l’autre côté de la mer. Mais comment partir quand on est un rocher. Un chapeau melon et une sandale en plastique, déposés sur Petit Rocher par Grosse Vague, se chargeront de rechercher le mystérieux Rocher Troué, là où la terre finit. Contre vents et marées, Chapeau et Sandale traverseront les océans et ramèneront à Petit Rocher le secret de sa naissance.
 
L’histoire est une idée originale de Chantal Lavallée. Les textes de Robert Bellefeuille avec Chantal Lavallée jouent avec les mots, nous enveloppe de poésie ou nous bercent de jolie mélodies.
 
Des personnages plutôt inattendus : Petit Rocher (Renaud Lacelle-Bourdon), Rocher Paresseux, Mouette à lunettes, Glaçon, Vague Anglaise, Rocher Troué (Sasha Dominique), Rocher Savant, Mouette à Couettes, Grosse Vague, Vagues Anglaises (Fanny Rainville), Chapeau (Guillaume Cyr), Sandale (Céleste Dubé). Notre imaginaire est sollicitée et tenue en éveille par un jeu pétillant et enthousiasmant des acteurs.
Des mouettes rieuses, moqueuses à souhaite, placotent en chœur et jouent des tours à l’occasion du poisson d’avril. On aime les détester.
 
La sandale joyeuse, festive et aimable ne demande qu’à rendre service à Petit Rocher et à encourager, divertir et égayer Chapeau qui est angoissé et souvent abandonné ou oublié par son maître très distrait.
 
La mise en scène de Robert Bellefeuille est bien rythmée et chorégraphiée, utilisant le décor et les acteurs à leur plein potentiel.  
Les costumes de Marianne Thériault sont ravissants, ils nous aident à voir les rochers gris et statiques, le remous des vagues, les mouettes aériennes, la sandale en plastique ou le chapeau melon hautain, cultivé. 
 
Le Théâtre de la vieille 17 (Ottawa) nous offre un petit bijou, une pièce irrésistible  pour les jeunes de 2e à 6e année (entre 6 et 10 ans) au Théâtre Les Gros Becs jusqu’au 6 mars. Une belle idée de sortie pour la première fin de semaine de la semaine de relâche.
 

Louiselle Lavoie

 




Omara Portuondo - 20 avril 2011

 

 (19 fév.)
OMARA PORTUONDO
Palais Montcalm
Une grande Dame avec une énergie plus grande que bien des gens plus jeunes, Omara Portuondo la diva du Buena Vista Social Club, a fait son entrée sous les acclamations de la salle avant même qu’elle émette une seule note.
Elle débute avec Gracias la chanson titre de son dernier CD sortie en 2009, qui a récolté le Latin Grammy Award du meilleur album. Entourée de cinq musiciens remarquable; son chef d’orchestre Swami Jr. à la guitare, Felipe Cabrera Cardenas à la contrebasse, Andrés Cayo aux percussions, Rodney Yllarza Barreto à la batterie et au piano Harold Lopez-Nussa, elle a fait danser plusieurs spectateurs sur Y Tal Vez, puis chanter avec Oh que sera. Tout en douceur elle nous a offert une berceuse, se penchant sur un berceau imaginaire, imitant une mère qui menace d’une fessée son enfant ou le berçant tendrement dans ses bras. Un moment émouvant, touchant.
Sa voix à la fois forte et chaude, son sens du rythme et la force de son souffle à tenir une note pourrait faire l’envie de plusieurs.   Elle termine son spectacle avec Besa me mucho et Guatanamera pour le plus grand plaisir de la foule qui lui offre en retour une ovation bien sentie.  
Avec son ami le grand pianiste Chucho Valdes elle nous prépare un nouvel album qui sortirait au printemps pour ensuite reprendre une tournée en Europe. Une grande Dame qui n’a pas fini de surprendre les amoureux de musique cubaine et de jazz.
En première partie, le pianiste cubain Harold Lopez-Nussa nous a éblouis avec sa dextérité inépuisable sur son clavier, et c’est un euphémisme. Il nous a enveloppés de cinq pièces dont la troisième plus douce, envoûtante écrite pour sa mère.
Louiselle Lavoie

 




Salon Expo habitat - 20 avril 2011

 

Ce soir, sous le coup de 17heures  les portes du Centre de foires d'Expocité s'ouvriront pour acceuillir les premiers visiteurs de la 27è édition du Salon Expo habitat 2011.

Plus de 250 exposants répartis en quatre sections spécialisées:

  1. Maison neuves / Service à l'habitation
  2. Rénovations / Matériaux de construction
  3. Design / Cuisine & salle de bain
  4. Résidence secondaire / Aménagement extérieur

Que ce soit pour vos projets de construction, de rénovations ou simplement pour vous informez des nouvelles tendances en décoration, du 16 au 20 février le salon Expo habitat est un incontournable.

Sur le site deux maisons ont été aménagées pour l'occcasion:

Le Penthouse Sofadeco, ou domine un escalier en colimaçon  vous mènera à une terrasse aménagée sur le toit. De toute beauté!

Le pavillon Montmorency avec son atmosphère californienne, vous surprendra par son originalité  et son cachet chaleureux.

Cette année, sous le thème  ''Style Capitale'' les finissants du Centre de formation professionnelle Marie-Rollet ont mis tout en oeuvre pour vous offrir des décors particuliers.  

8 pièces--------8 personnalités de la région de Québec

Ils ont dus créer huit pièces en respectant les goûts  et les demandes de chacuns. Ce fût un défi de taille, mais réussi en tout point. Je vous laisse le soin de découvrir la beauté et le charme de chaques pièces. Ces jeunes finissants sont allé chercher les petits détails importants pour chaques personnes. Quelle originalité!

Le grand concours

Une visite au salon Expo habitat ,et vous pourriez être une des trois personnes  qui  se partageront la somme de 10 000$ à dépenser chez nos exposants participants.

1er prix: 7 000$

2er prix :2 000$

3er prix: 1 000$

Pour plus de détails www.expohabitatquebec.com

Et tout cela n'est qu'un survol de ce que vous y trouverez,, je vous souhaite

Bonne visite!!!

Lyne Laroche

 




6h30 - 20 avril 2011

 

 
 
(15 mars)
 
6H30
Théâtre Premier acte
Trois personnages, trois quotidiens. Une mère de famille comblée mais épuisée, une jeune célibataire effrayée par le monde extérieur et un homme seul aux fantasmes particuliers. Rien d’extraordinaire. Un éloge à la vie quotidienne, à l’ordinaire, à la routine… et au sublime qui s’en dégage.
Projet Un a travaillé sur les textes de huit auteurs québécois contemporains pendant deux ans pour nous concocter ce récit. Trois solitudes qui espèrent et cherchent à socialiser avec leur environnement proche, pour briser la routine interminable du quotidien. Josée (Maude Boutet), mère de trois enfants, Kim (Marie-Soleil Dion), en peine d’amour et agoraphobe, Olivier (Jean-Pierre Cloutier) garagiste et fanatique de pornographie, ils cherchent l’amitié et l’âme sœur.
On croit à leur désespoir et à leur espoir. On voudrait leur venir en aide. On voudrait qu’au terme d’une invitation autour d’un Bar-B-Q dans la cour, l’amitié fleurisse, qu’ils sortent de leur isolement.
La mise en scène de Jonathan Gagnon nous amène dans un triplex de Limoilou. Des projections imaginatives décrivent bien les aspirations et les pensées de chacun. Malgré des thèmes difficiles, la pièce est un collage homogène et accessible, sans s’éterniser.
Au Théâtre Premier Acte jusqu’au 5 mars.
Louiselle Lavoie

 




Dominic et Martin - 20 avril 2011

 

 
Spectacle Grand Rire de Québec
16 juin 2011
 
Le 2e Grand Gala, animé avec brio par Dominic et Martin, qui ont su nous divertir à différents moments par leur intervention tout au long du spectacle.
 
La première partie débute avec Etienne Lauzon qui a eut de la difficulté tout d’abord à faire lever la salle, jusqu’à ce qu’il entame une parodie sur l’employée de chez Asthon…à mourir de rire. Il quittera finalement la scène sous une ruée d’applaudissements provenant d’une salle bondée.
 
Comble du bonheur, Martin Rozon arrive avec sa magie et met à profit Dominic et Martin. Surtout Dominic qui se retrouve déguisé en fromage suisse/gouda/bleu qui doit attraper une souris lancée par une spectatrice amenée sur scène. Complètement ridicule mais tellement drôle. Ce fût du grand Dominic!
 
Difficile pour l’humoriste suivant de s’emparer de la scène, mais Guillaume Wagner a réussit à faire lever la foule dans une ovation à la fin de son numéro. Humour simple, sujet simple (bonheur/sexe et religion). Quoi de mieux que les réalités du quotidien pour faire rire les gens!
 
Parlons de la relève maintenant. Il ne faut surtout pas l’oublier, car ce soir, elle a été très bien représentée avec Kev Adams. Prometteur le jeune.
 
La deuxième ovation de la soirée va à François Morency qui a pu démontrer la maturité de son humour en nous servant un texte sur les épais…hilarant!!
 
Pour terminer en grand cette première partie, nos animateurs s’amènent en Simon & Garfunkel et effectuent un retour sur les années 80. Le public avait de la difficulté à respirer entre les éclats de rire que Dominic et Martin ont provoqués avec ce numéro.
 
La deuxième partie débute. Le public se demande bien comment ce pourrait être mieux que les 2 heures de rire, qu’il venait de vivre. Effectivement, ce fût plutôt décevant. Une chance que Mario Jean a sauvé la situation avec un numéro portant sur les différences entre homme et femme. Complètement délirant. Du Mario Jean à son meilleur.
 
Bref, encore une soirée où le rire fût au rendez-vous!
 
 
Chantal Boucher

 




Laurence Jalbert et le grand coeur - 20 avril 2011

 

 

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La voix de Laurence entourée de 400 anges, venus de partout, c’était magique!

Magique! Il n’y a pas d’autres mots pour  vous parlez de cette soirée.  La voix sublime de Laurence Jalbert entourée de 400 anges a fait vibrée les murs du Grand Théâtre de Québec.

Tout d’abord, c’est une Laurence Jalbert fébrile comme une enfant qui est apparue sur scène.

Heureuse, nerveuse et sensible à tout ce qui allait se passer durant les heures à venir.  

‘’Je ne sais pas pour vous autres, mais moi je vais me rappeler de ce moment toute ma vie, je ne pourrai pas m’enlever ça  de la tête, toute cette belle gang-là, que j’appellerais ce soir, mes amis Facebook!’’

‘’Je viens d’un petit village et mon rêve a toujours été de chanter et  je le vis avec des Anges qui dansent,  particulièrement ce soir!!!!’’

Et voilà, les premières notes se sont fait entendre.  ‘’Des filles comme moi, Évidemment, Au nom de la raison, Jeter un sort, Corridor, Tomber…

Entre chaque interprétation, elle racontait souvent avec humour,  d’où est venue son inspiration pour écrire sa chanson.

L’émotion et le bonheur qui l’habitait en cette soirée bien spéciale,  était palpable.

En neuf ans, c’était la première fois que les choristes chantaient avec une femme. Au niveau des registres musicale et vocales, c’était  bien différents, mais tellement beau entourant  le répertoire de Laurence.

Évidemment le public  a écouté religieusement, bref, c’était d’une grande  profondeur, et tellement beau à regarder.

La soirée c’est terminé avec la très belle chanson  ‘’Encore et encore’’ et le public en aurait pris ‘’encore et encore!

L’an prochain pour fêter la 10è année de la chanson internationale, Le Grand Cœur recevra, Daniel Lavoie, Richard Séguin, Paul Piché, Michel Rivard et Laurence Jalbert . les billets sont en ventes dès maintenant!

Lyne Laroche

 




HOMMAGE À BLACK SABBATH - 20 avril 2011

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11 février 2011
Hommage à Black Sabbath,
Pour les quarante ans  du célèbre groupe Heavy Métal des années 70 Black Sabbath,  rien n’a été laissé au hasard par la formation Montréalaise Back Sabbath.  
Que ce soit au niveau des effets spéciaux, des flammes, des éclairages, et  de la surprenante crucifixion d’une femme et d’un homme nus, la réaction dans la salle, fût instantanée. On peut sans l’ombre d’un doute, dire que les fans en ont eu pour leur argent,  ce soir au Capitole de Québec.
Il faut dire qu’un  million de dollars a été investi dans les décors, les costumes, la pyrotechnie, la mise en scène et près de trois années de pratique pour faire revivre la magie de l’époque,  bref  un show spectaculaire.
Le chanteur Sotiri Papafylis a donné des hallucinations à plusieurs avec  sa ressemblance et ses mimiques. Vêtu d’une tunique noire avec des franges blanches, ses lunettes rondes et ses allers-retours sur scène tenant un crucifix  dans les  mains, le personnificateur d’Ozzi  Osbourne a soulevé la foule dès  les premières notes.
Ce qui a le plus fait réagir le public se sont les langues de porc  lancés dans la salle dont quelques-unes sont revenues sur scène et la demande d’Ozzi de lever les bras dans les airs en criant  ‘’Black Sabbath’’. Pour les nostalgique les succès, ‘’Iron Man’’ et ‘’Paranoie’’ ont donnés encore plus de crédibilité au groupe hommage.
Une soirée pleine d’énergie avec des ressemblances étonnantes et du  bon vieux métal  comme dans l’temps.
Souvenir, souvenir!!!!!
Lyne Laroche



Une musique inquiétante - 20 avril 2011

 

 (9 fév.)

UNE MUSIQUE INQUIÉTANTE

Albert Rousseau

Stephen Hoffman, un jeune pianiste prodige qui ne joue plus depuis un an, débarque à Vienne en 1986 pour étudier avec le grand Schiller. Il se retrouve dans la classe du déclinant professeur de chant Mashkan qui lui donne à travailler les Dichterliebe (L’amour du poète) de Schumann. Œuvre qui oscille entre la joie et la tristesse. Comment sa passion du piano pourra revivre en travaillant le chant?

Un duel de génération à travers l’apprentissage de la musique et de la vie. Les protagonistes finiront par s’apprivoiser en approfondissant leur passé et leur passion pour la musique.

L’auteur Américain Jon Marans a reçu de nombreux honneurs pour cette pièce Old Wicked Songs. Elle est traduite par Maryse Warda.

Un piano, des lutrins, un divan et une table basse sont les pièces les plus importantes du décor. La mise en scène est de Martin Faucher. Jean Marchand incarne Mashkan et Émile Prouxl-Cloutier, le jeune Hoffman. La musique et la poésie est un troisième personnage important et imposant autour duquel Jean Marchant manœuvre comme un maître. Émile Prouxl-Cloutier joue avec une belle énergie un jeune pianiste en révolte contre son passé et qui doit se familiariser avec l’émotion qu’il ressent à travers la musique, plutôt que la technique qu’il possède déjà.

Pour les mélomanes, les amoureux de Schumann et de la poésie.

Louiselle Lavoie

 




GIPSY KING - 20 avril 2011

 

Gipsy Kings
Fiesta
Soirée de grande Fiesta au Grand Théâtre. Palmas, congas et guitares marquaient le rythme d’une soirée toute en chaleur. C’était le retour des Gipsy Kings ce vendredi à Québec. Pas moins de 9 musiciens chanteurs, dont cinq guitaristes étaient sur scène pour faire chanter et surtout danser un public festif.  
Après un début instrumental, le groupe a tout de suite enchaîné avec Djobi Djoba, un de leur plus grand succès international. Il n’en fallut pas plus pour installer le party dans la salle. Une succession de pièces tantôt chantées, tantôt instrumentales ont fait bondir un publique prêt pour la fête.
Des rythmes Pop Flamenco, de Rumba aux influences Espagnoles et Sud Américaines, se succèdent appuyés par la voix de quelques membres du groupe dont notamment celle de son chanteur principal, Nicolas Reyes. Le jeu de guitare de Tonino Baliardo nous transporte au cœur de ses chaudes soirées extérieures, dans un décor bordé de lanternes multicolores où le vin rouge coule à flot. Sur scène, on pouvait aussi remarquer la présence de l’excellent bassiste Bernard Paganotti que l’on voit habituellement accompagner Francis Cabrel.
Le groupe, issu d’Arles au sud de la France, chante dans la langue de leur voisin Espagnoles. Ils nous ont offert une soirée dont les pièces peuvent parfois se ressembler certes, mais qui sont combien agréables pour le corps et l’esprit.
Les Gipsy King ne pouvaient terminer cette belle soirée sans nous offrir Bamboleo qui reste dans notre tête, même si c’est pour bien des gens, le seul mot que l’on connait…
 
Claude Gignac



WHO ARE YOU - 20 avril 2011

 

Who are you

Un nom de groupe anglophone, un titre d’album  Breton des chansons tant en français qu’en anglais.  On croirait parler d’un produit européen. Pourtant, il n’en est rien.

Breizh (qui veut dire Bretagne dans la langue Bretonne), c’est le titre du tout premier album du Groupe Who are you, formé de trois gars de Québec provenant de Rimouski, Sherbrooke et de L’Ile aux coudres. Ce mardi, les gars de Who are you ont procédé au lancement de leur disque devant un public regroupé pour l’occasion au Studio P de la rue St-Joseph. En plus du lancement de l'album, ils en ont profité pour présenter et lancer leur tout premier vidéo clip All lights on

Who are you, c’est un rock atmosphérique aux arrangements finement ciselés. La présentation du clip nous a démontré une grande recherche artistique, tant par sa facture, par les trouvailles visuelles que par sa musique.  Sur l’album on retrouve des textes signés par Josué Beaucage, chanteur et claviériste du groupe, des « poèmes » d’Anne-Julie Royer et des «tradaptations » de Jim Corcoran.

Breizh est un produit de très grande qualité voué à un bel avenir.  En plus, il a été fait ici, par des gens d’ici.

Simon Pedneault, Josué Beaucage et Dominic Fournier quitteront bientôt pour une tournée en Bretagne « pays » qui a grandement inspiré le groupe.  D’ici là, on aura la chance de les entendre lors d’un spectacle qui sera présenté le 25 février au Théâtre du Petit Champlain.

À voir…et entendre.

Claude Gignac

 




La Virée Country de Stoneham. - 20 avril 2011

 

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La virée Country de Stoneham
Pour sa 8è année, le festival de La virée country de Stoneham en a encore mis plein la vue à tous les visiteurs. Il y en avait pour tous les goûts.
Pour les enfants, tout avait été mis en place pour leur faire passer une excellente journée. Les jeux gonflables de Proludick , une mini-ferme, des tours de poneys et de l’animation.
Pour les adultes, un tournoi de poker était organisé, des spectacles  et  le fameux rodéo professionnel réunissant  des compétiteurs de haut calibre et même du magasinage. Sous le chapiteau, les adeptesde danse en ligne ont pu se faire aller le popotin en attendant  le méchoui!
Bref, trois jours de festivités  à Stoneham, qu’il ne fallait pas manquer! À l'année prochaine!!
Lyne Laroche

 

 




Nikki Yanofsky - 20 avril 2011

 

Samedi dernier, le Palais Montcalm acceuillait la jeune chanteuse Montréalaise  Nikki Yanofsky. Révélée comme le nouveau prodigue du jazz vocale à l'âge de 16 ans, elle est un vrai phénomène.

Avec sa voix puissante,son aisance sur scène et ses multiples honneurs accumulés, Nikki a de la maturité comme si elle avait plus de 20 ans de métier. 

Le spectacle de Nikky  fût un mélange de jazz, folk, pop. Malheureusement elle ne parle  que très peu le francais, mais elle a offert au public une de ses compositions qui s'intitule  ''Bienvenue dans ma vie'' pour remercier le public qui l'a adopter, dès son jeune âge.

Souvenons-nous de l'émission d'Éric Salvail ''On n'a pas toute la soirée'', pour ma part c'est là que je l'avais entendue pour la première fois.  Elle n'avait que 10 ans et son interprétation de la chanson ''Respect'' n'avait laissé personne indifférent.

Depuis Nikki a fait bien du chemin.

Lors des Jeux Olympiques de Vancouver, c'est avec le succès  I Believe , qu'elle s'est fait remarquer. Son album ''Nikki'' a été  en nomination au Gala de l'ADISQ en 2010 dans la catégorie''Meilleur album de l'année-anglophone'' Elle s'est aussi produite au Festival de jazz de Montréal, elle  a côtoyé les plus grands noms de la scène musicale en participant notamment à l’enregistrement de We All Love Ella : Celebrating the First Lady of Song un album rendant hommage à Ella Fitzgerald(son idole) auquel Diana Krall, Michael Bublé et Natalie Cole ont participé. Elle a aussi chanté à Carnegie Hall, au Kennedy Center et au Dizzy’s Club du Lincoln Center à New York en plus d’enregistrer avec Herbie Hancock et chanter avec Wyclef Jean. Elle a également été invitée à de nombreux festivals de jazz, dont celui de Toronto, Sapporo et Montego Bay.Plus récemment, elle a aussi participé à l'enregistrement de « Gotta Go My Own Way » pour le succès foudroyant « High School Musical 2 » de Disney.

On peut dire que la jeune chanteuse,a fait plaisir aux vrais amateurs de jazz, durant cette soirée. Même moi, qui à la base après quatre ou cinq chansons de jazz,  je suis déjà prête à partir et bien je demeuré assise jusqu'à la fin, dans l'espoir d'entendre ''Respect'' mais malheureusement, je suis resté dans l'attente. 

Par contre je dois avouer que ses performances vocales m'ont fait vraiment apprécier le jazz, bref, j'ai passé une excellente soirée. 

Lyne Laroche

 




BIG BAZAR - 20 avril 2011

 

 

5, 4, 3, 2, 1, 0 Partez.  Un décompte qui nous ramène en arrière, très loin en arrière.  En fait, le décompte nous recule jusqu’en 1974, première fois où le spectacle de Michel Fugain et son Big Bazar fut présenté à Québec. Ma jeune adolescence a été envahie par le son du vinyle que ma sœur faisait jouer sans arrêt sur la « stéréo » familiale.

Les 2 et 3 février, est présenté à la salle Albert-Rousseau, une nouvelle édition du Big Bazar.  Une nouvelle cuvée de jeunes et très talentueux interprètes et danseurs. Tous les artistes sont bourrés de talent.  Des voix remarquables, un dynamisme contagieux, et une fraicheur qui vient envahir la salle jusqu’aux dernières rangées.  Parmi les onze chanteurs, chanteuses, on reconnait quelques participants de Star Académie, dont Brigitte Boisjolie,  Sophie Vaillancourt et Martin Giroux.  C’est Gaston Petit qui campait, avec une grande efficacité, le rôle de Fugain.

Le Big Bazar, ce sont de belles voix, des harmonies et des chorégraphies signées pour l’occasion, par Geneviève Dorion-Coupal, c’est d’abord et avant tout, plusieurs succès qui auront passé à travers le temps et ce, en grande partie grâce aux mélodies de Michel Fugain.

Fugain et le Big Bazar c’est l’histoire du Petit Homme et de l’oiseau. C’est : Une belle histoire, Je n’aurai pas le temps, Les gentils, les méchants, Bravo Monsieur le monde, Fais comme l’oiseau, Chante, Tout va changer et bien d’autres.

Petit bémol à ce beau divertissement.  Les chanteurs et chanteuses se produisent sur une bande musicale pré-enregistrée, ce qui nous rapproche quelque peu des spectacles présentés dans les clubs vacances des stations balnéaires. Par ailleurs, la direction artistique a décidé de refaire les arrangements musicaux presque identiques à la version originale. Aurait-on pu les rajeunir un peu?

Il faut noter la présence dans la salle de Claude Lemesle, auteur de plusieurs chansons du spectacle, venu spécialement de France pour l’occasion.

J’espère que l’on aura l’occasion de revoir ces artistes forts prometteurs.

Claude Gignac

 




GALA MARIO JEAN - 20 avril 2011

 

Mario Jean, solide et généreux!
Hier soir au Grand Théâtre de Québec, après une absence de cinq ans, Mario Jean est revenu en force comme animateur à la barre du premier gala Grand Rire 2011.
Une soirée tout à fait audacieuse au niveau de la technique, entourée d’humour , passant par  la variété,  la chanson et la magie.
 
D’entrée de jeu, c’est un Mario Jean visiblement content de retrouver les gens de Québec, faisant un clin d’œil aux gens de Val-Bélair, à notre maire Labeaume et au fameux amphithéâtre..Retournant dans le temps, assis dans sa chaise berçante car pépère commence à être fatigué, il  nous raconte  tout ce qui a pu changer depuis cinq ans. Mario avance en âge et il s’en aperçoit  car avant on lui disait ‘’Salut Mario’’ maintenant c’est ‘’Bonjour Monsieur Jean’’.
Les humoristes ont enrobés  Mario chacun à leur façon. On peut constater que dans cette brochette,  Mario a été le filet mignon. Le rôle du piment, des saucisses, des tomates, et des oignons appartenant aux invités donnant le goût parfait d’un repas bien agrémenté. À cela est venu s’ajouter, un bain de mousse, une bonne patate frite, et un peu de magie.
 
Étienne Langevin n’est pas venu raconter, mais bien vivre intensément une anecdote qui l’a fait sortir de ses gonds. Les Denis Drolet égales à eux-mêmes, ont endossés pour le temps de trois périodes, la place de commentateurs sportifs, d’une soirée de hockey.
 
Jean Thomas Jobin, faut juste pas essayer de comprendre mais de vivre le moment présent!!!!
 
Le magicien Alain Choquette, dans un numéro de cartes a comme toujours surpris l’assistance. Benoit Paquette s’est payé la tête de Jean-Luc Mongrain à sa façon.
 
Un des moments forts de la soirée ‘’ Monsieur Patate’’. Conte tenu du retard du chef attendu, Louis Champagne (Monsieur Patate) est venu sauver  la mise, en concoctant sa fameuse guedille au poulet. Pas très appétissante, voir même déguelasse .  L’arrivée sur scène du chef Daniel Vézina en a surpris plusieurs, surtout quand il a osé goûter  à la guedille vedette!!!!!
Pour agrémenter le tout, le chanteur Martin Steven habillé en hot-dog a interprété sa chanson culte ‘’Love is in the air’’ accompagné de frites danseuses.
 
Mario Jean a trouvé un bon filon avec le gaz de schiste, le seul problème c’est qu’il a fallu déranger une centaine de spectateurs pendant au moins dix minutes dans le but de forer un puit en plein milieu de la place…Du budget en voulez-vous en vlà!
 
Un  chasseur de gorilles ramène  avec lui une femelle en chaleur difficile à tenir en laisse, devant tant de gens. Nos cousins français Devals et Gaudin ont bien amusés l’assistance. Stéphane Poirier le baveux de petite taille, a tout fait pour faire peter les plombs à George Laraque.
 
Le clou de la soirée fut sans contredits,  ‘’ On prend toujours un bain’’
L’animateur Mario Tessier assis confortablement dans une baignoire sur patte remplie de mousse a reçu  en toute confidence, Mario Jean. Sans gêne et sans retenues, lui posant des questions sur ses bons et surtout ses mauvais coups. À la toute fin, c’est un Mario Jean en petite tenue qui disparaissait de la scène..  C’était hilarant!
 
Stéphane Bélanger  y est allé avec quelques imitations  dont ‘’Peter MacLeod, Danny Turcotte, Yvon Deschamps, Mike Ward et….Michel Lauzière a interprété la musique du Danude Bleu en patin à roulettes se servant de tuyaux et de bouteilles dehors à la vue des passants.
 
Et pour la finale, Mario Jean a sorti un des ses grands classiques, la mascotte ‘’Tourlou s'tie’’
Bref, une soirée divertissante ou à coup sûr chacun en a eu pour son compte!
Ce soir, le deuxième d’une série de quatre,  où Dominic et Martin seront les animateurs!
Denis Lafond

 




Boucar Diouf - 20 avril 2011

 

 

Gala humour du monde (13 juin)
GALA HUMOUR DU MONDE
BOUCAR DIOUF
Impérial de Québec
Boucar nous accueille avec deux percussionnistes qui l’aideront à défaire certains préjugés. Ils commencent par le rythme que certaines personnes croient réserver aux noirs. Il invite deux jeunes africains (que nous croyons de l’assistance) à danser sur scène, puis trois jeunes filles québécoises. On s’aperçoit rapidement que leur chorégraphie n’est pas improvisée mais bien préparée. Même Just-to-buy-my-love, le danseur des Denis Drolet fait quelques pas de danse sur scène.
 
Le jeune montréalais Abid Alkalidey, d’origine marocaine, débute une brochette de douze humoristes qui nous feront voyager, entre autre par l’Afrique du nord, la France, les Antilles et bien d’autres. De France, Jypey fera l’unanimité avec ses blagues sur les points d’inaptitude ainsi que Topick en policier et le duo Devals et Gaudin.
Denis Maréchal est à découvrir en « one man show » ainsi que Jypey en première partie vendredi à l’Impérial. Kev Adams, un jeune français a fait un « tabac » avec son numéro sur un cours de thechno soutenu en musique par Nadine Turbide (Belle et Bum) et Claude (Mégo) Lemay.
Boucar Diouf fût l’étoile de la soirée. Il nous a parlé de son grand-père, des contes de son pays et des proverbes africains toujours aussi savoureux et émouvants. Une conclusion qui a soulevé la salle. 
À découvrir à l’Impérial de Québec avec le laissez-passer du Grand rire de Québec
15 juin Topick à 19h30 et Kev Adams à 21h
16 juin Devals et Gaudin à 19h30 et Gustave Parking à 21h
17 juin Jypey à 19h30 et Denis Maréchal à 21h.
Louiselle Lavoie

 




Alex Nevsky - 20 avril 2011

 

Alex Nevsky

Enfin du nouveau

Dans ce monde de milliers de reprises et de reprises de reprises, il fait bon entendre du nouveau matériel, du matériel original.  C’est ce qu’Alex Nevsky est venu nous présenter cette semaine au Théâtre du Petit Champlain.

L’artiste émergeant, venu de Montréal, nous a présenté un spectacle composé majoritairement de pièces de son premier disque sorti en août dernier.

Un rock moderne navigant parfois autour des univers de Dumas, Karkwa ou Patrick Watson.  Un rock francophone (en grande majorité) constitué de textes solides.

Une belle poésie appuyée d’une musique bien calibrée par la présence de guitares, claviers, et batterie. Sur scène, les musiciens Gabriel Gagnon, Olivier Larouche et Jean Philippe Hébert, viennent habilement habiller le monde de Nevsky, qui s’accompagne aussi à la guitare et au clavier.

Parfois plus pop (Sha la la la, Notre cœur) plus corrosive (Tristessa) ou plus mélancolique ( La toute nouvelle et très jolie La guerre aux étoiles), les chansons d’Alex Nevsky sont toutes très belles.  En plus de quelques chansons inédites,  il nous a modernisé Pour un flirt de Michel Delpech  avec, encore une fois, un juste dosage.

Moi, qui ne connaissait que très peu Alex Nevsky, j’en suis devenu un fan.

La première partie du spectacle était assurée par Cynthia Veilleux, une des résidentes du dernier 5 x 5 présenté au Petit Champlain. Seule à la guitare, la jeune femme, originaire de la Beauce, nous a présenté des pièces douces, oscillant entre beauté et douleur.  Avec sa voix juste et puissante, on aurait aimé qu’elle nous démontre sont petit côté givré qui a été apprécié à 5 x 5. On la reverra certainement.

Une autre belle soirée, d’autres belles découvertes.

Claude Gignac

 

 




BRUNO COPPENS - 20 avril 2011

BRUNO COPPENS

MA TERRE HAPPY

Théâtre Petit Champlain

Après «Ma déclaration d’humour» Bruno Coppens nous offre « Ma terre Happy ». Jouant les patients en se servant de la foule comme thérapeute, il nous parle des objets du quotidien qu’il a rebaptisés et des voix qu’il est seul à entendre. Il espère une psycho très rapide.

Il est accompagné  de son souffleur de théâtre, imaginaire et souffre-douleur qui a déjà été aspirant. Bruno Coppens a le « verbe solitaire depuis le départ de Raymond Devos et de Marc Favreau (Sol) », il offre un hommage touchant à ces deux grands de la scène qui l’ont inspiré.

Face à  l’absence de gouvernement en Belgique depuis plus de deux cents jours, ce Belge mi-Wallon, mi-Flamand suggère même d’annexer la Wallonie au Québec. Pourquoi pas? « Ils fourniraient les frites et nous la sauce et le fromage »…

Fidèle aux jeux de mots et aux calembours, il triture les expressions de la langue française et jongle avec les mots exigeant notre attention pour ne rien manquer de son humour irrésistible. Avec la collaboration de Pierre Légaré, il ajoute quelques références québécoises, de petites perles.

Pour les amoureux de la langue française, dans une mise en scène imaginative d’Eric Staercke, il continue sa tournée au Québec jusqu’au 12 mars.

Louiselle Lavoie




CASE JOUE À DEUX - 20 avril 2011

 

28 janvier 2011
 
«Trop génial!»
 
Le duo tant aimé, formé par Guylaine Tremblay et Denis Bouchard incarnent, dans la pièce Ça se joue à deux, quatre couples tous aussi captivants les uns que les autres.
Une soirée remplie de réalité, d’humour et d’émotion,  jouée de façon remarquable.
 
N’ayant pas suivi l’émission Annie et ses hommes, je n’avais pas vraiment d’attente particulière à l’égard de cette pièce outre celle de passer une belle soirée. Mission accomplie! C’était drôle, vraiment bon et…réaliste par moment.
 
Les personnages de François et Louise, Olivier et Karine, Marcel et Jeanine ainsi que Sébastien et Ariane, tous personnifiés par Guylaine Tremblay et Denis Bouchard, sont attachants et très actuel. La mise en scène des quatre couples et les liens entre ceux-ci était vraiment bien pensé par les auteurs mais aussi superbement bien incarnés par les acteurs.
 
Somme toute, ma mère et moi nous sommes bien amusées et avons passé une très belle soirée!
Il faut voir ça.
 
Si vous avez manquez cette représentation, il y aura une autre aujourd’hui le 29 janvier à 20h au Capitole de Québec et une supplémentaire a été annoncée pour le 8 mai prochain à la Salle Albert-Rousseau.
 
Bon théâtre!
 
Karina Houde
 
www.casejoueadeux.com

 




EDGAR ET SES FANTÔMES - 20 avril 2011

 

 (26 janvier)

EDGAR ET SES FANTÔMES

Grand Théâtre de Québec

La pièce commence lorsqu’Edgar s’endort en écoutant de la musique. Un oiseau (Papageno) lui apparait et lui donne une flûte enchantée et une boule de cristal qui donne accès à la «connaissance universelle». Grâce à la flûte, de grands compositeurs disparus prennent vie devant nous tour à tour.

La mise en scène de Normand Chouinard est imaginative. Chaque compositeur apparait d’une façon différente mais un lien commun les rassemble.  Nous imaginons bien Edgar dans ce salon avec un grand mur de CD et ces fauteuils confortables pour l’écoute.  Peu de décor mais chaque élément est utilisé de façon optimale.

Les costumes appuient le jeu des acteurs en les situant bien dans leurs époques respectives. 

Edgar est comme un poisson dans l’eau dans son rôle, il est charmant, érudit et vulgarisateur.

Vincent Bilodeau dans le rôle de Bach, est  sentencieux à souhait. Il donne en quelques phrases une idée de son époque et de sa situation sociale. Quelques extraits de musique suffisent pour nous faire comprendre l’ampleur de son œuvre et l’acharnement au travail qu’il a dû déployer. L’authenticité de son jeu était bien dosée.

Arrive ensuite André Robitaille en Mozart, ‘’skatant’’ sur son piano pour nous faire comprendre sa recherche de l’enfance qui lui a été volée par son père.  Il est exubérant à souhait et il met le pétillant dans les situations plus sérieuses.

Sylvain Massé  fait une apparition dramatique au milieu de l’orchestre en Beethoven. Le tempérament sombre de son personnage est rendu avec justesse. On sent tout le poids du monde sur ses épaules. Les traces laissées par un père abuseur sont très visibles.

Jean Marchand en Érik Satie nous a donné une excellente performance, trop brève. Il y avait un petit côté savant distrait, comme le professeur Tournesol dans Tintin.

Même les musiciens ont joué le jeu et ont  participé à la pièce. Les Violons du Roy ont encore une fois démontré leur grand talent. Leur savoir-faire a conquis la salle. Avec leur musique omniprésente, ils étaient le 6e personnage.

Une pièce à  entendre et à voir absolument, accessible, instructive, ludique et divine. Vous n’avez pas besoin d’être un Edgar Fruitier pour apprécier.

Jusqu’au 28 janvier 2011 à 20h, en supplémentaires les 29 janvier 2011 à  15h et 20h et le 30 janvier à 15h.

Louiselle Lavoie

 




Le mécano - 20 avril 2011

 

THE MECHANIC / LE MÉCANO

Réalisation : Simon West

Distribution: Jason Statham, Ben Foster, Donald Sutherland, Christa Campbell

Le 23 janvier dernier, j’ai assisté au visionnement de presse du film LE MÉCANO

Voici le synopsis

À la suite de l’assassinat de son mentor, un tueur à gages solitaire accepte de prendre sous son aile, le fils vengeur du défunt. Ses efforts pour lui inculquer les rudiments du métier sont cependant mis à l’épreuve par l’impulsivité du jeune homme. Il se pourrait que notre tueur professionnel, ait trouvé son successeur…..

Mes commentaires :

Un super film d’action, une histoire qui vous tiendra en haleine et des acteurs de haut calibre.

À voir!

Sortie en salle le 28 janvier prochain

 

Lyne Laroche




La série Montréal/Québec - 20 avril 2011

 

 
La série Montréal /Québec
23 janvier 2011
Qui osera dire que la rivalité entre Montréal et Québec a diminuée?
Qui a osez dire que la série Montréal/Québec, n’était qu’un feu de paille?
Et bien, cette année encore,  Stéphane Laporte et Julie Snyder en ont mis du bois d'allumage dans le feu pour l’entretenir, à voir l’engouement des milliers de partisans présents  au Colisée Pepsi, pour la première de la deuxième série Montréal/Québec.
D’entré de jeu, la partisannerie était à son comble. Une ambiance survoltée, qui donne des frissons.
 
Pour cette première, la nervosité des joueurs autant de Montréal que Québec était palpable. Pour ceux dont c’est la première année, cette frénésie totale, ses encouragements autant que c’est huages doivent êtres apprivoisé
À l’entracte, une nouveauté la confrontation des Stars. Sylvain Cossette et Rock Voisine ont affrontés chacun leur tour les gardiens de Montréal et Québec. Sylvain, était au couleur de l’équipe de Montréal et Rock endossait fièrement le gilet de Québec. Il fallait se douter que Rock Voisine serait le grand gagnant. On connaît tous sa passion du hockey et ses talents de joueur. Il faut dire que Rock ne s’est pas gêné pour affirmer, qu’il venait de réaliser un rêve. Le score final 1-0 pour Québec…le cœur du pays, c’est Québec.
Notons la présence de Julie Snyder, Pierre-Karl, Stéphane Laporte, Mario Bédard (J’ai ma place’’ Gaétan Boucher, Pierre-Yves Lord, Mario Roy(La marche Bleur) , Sam Hammad, et cinq joueurs des  Nordiques dont Alain Côté, Steven Finn, Stéphane Fiset, Mario Marois et  Marian Stasny.
Les commentaires de Patrice Brisebois et Bob Hartley sont sensiblement pareils pour cette première partie.
 
‘Les gens de Québec sont extraordinaires, ils supportent leur équipe’’ Avant la partie, j’avais des papillons dans le ventre’’ C’est une belle game, les joueurs ont à faire face à un certain stress, qu’ils ne connaissent pas encore’’ La téléréalité, c’est du nouveau pour plusieurs ’’Le calibre est plus fort cette année, les joueurs sont plus constants’’
On a posé la question : Qui est le joueur que vous avez  le plus remarqué durant cette première partie, dans l’équipe adverse? Les noms de Leclerc, Walsh, Paquet, Stathos sont ressortis.
Fait à noter aussi, les commentaires d’Yvan Ponton, qui viennent mettre de la couleur et de la neutralité.
 
Pour finir, les commentaires des deux joueurs du match, Dave et Julien :
‘’C’est une belle compétition’’ Un beau challenge, un bon duel’’ La nervosité je sais ce que c’est, mais la téléréalité, c’est un peu différent, je dois m’adapter’’.
Walsh ‘’Dès le début, on a vu la différence avec l’an passé. Il faudra doubler d’ardeur, bûcher dans la même direction et y croire comme l’an passé. La semaine prochaine, Jenny Lavigne sera derrière les buts, elle est très agressive, on se supporte mutuellement.
Le score final 2-1 pour Montréal, le but gagnant a été compté par Jonathan St-Louis.
Les tirs au but 17 pour Québec, 15 pour Montréal.
Donc, c’est un rendez-vous, le 30 janvier  pour la revanche de Québec. Entre-temps, ne manquez pas les émissions du 24 janvier  l’après- match, et du 27 janvier la semaine du match où vous y verrez toute la préparation des deux équipes avant l’affrontement du dimanche.
Réservez vos billets

Billets en vente à compter de 10 h le lundi 24 janvier.

En ligne : www.billetech.com
 
Par téléphone : 418 691-7211 ou 1 800 900-SHOW
Site de la Série Montréal/Québec CLIQUEZ ICI
Lyne Laroche



La déraison - 20 avril 2011

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La déraison d’amour
Une livraison exceptionnelle
Mille pages de notre passé. Mille pages de Marie Guyart, de Marie-De-L’Incarnation, de l’écrivaine, de la passionnée, de l’amoureuse. Mille pages de la Nouvelle-France, des milliers de lettres, des millions de pas vers les autres et La déraison d’amour.
La déraison d’amour, c’est l’histoire de cette dame immigrée de France qui deviendra la fondatrice du couvent des Ursulines à Québec. Cette pièce de théâtre, un récit écrit par le cinéaste Jean-Daniel Lafond avec la participation de Marie Tifo, est inspiré de quelques unes des 7000 lettres écrites par Marie Guyart depuis la Nouvelle-France, souvent pour son fils Claude, resté en France.
Marie Tifo tient le rôle du seul et unique personnage de cette pièce. Une prestation magistrale. Elle nous démontre toute la maîtrise de son métier. Une performance extraordinaire, tenant le public captif du début à la fin. Une livraison exceptionnelle et exténuante. Tellement que la comédienne, qui semblait affligée par le rhume ou la grippe, a due être escortée hors de la scène après son salut, sous les applaudissements nourris du public épaté mais un peu inquiet.   
La mise en scène, signée Lorraine Pintal, est très efficace. La comédienne se promène et danse sur une scène circulaire entourée d’un voilage blanc. Le plancher ondulant sert, entre-autre, à reproduire les eaux troubles de la traversée vers le Canada. Une musique aux accents modernes vient appuyer finement le jeu de la comédienne.
Elle nous raconte sa vie, depuis sa jeunesse à Tours, la naissance de son fils et la mort de son mari alors qu’elle n’a que 19 ans. Par sa passion et son amour infini pour Dieu, elle nous relate la grande traversée, sa rencontre avec les Amérindiens, le grand incendie de 1663, ses révoltes, ses confidences,  jusqu’à sa mort à Québec en 1672.
Le récit d’une aventurière, follement et déraisonnablement amoureuse de Dieu. A voir si l’occasion se présente, ne serait-ce que pour le jeu de la grande Marie Tifo.
Claude Gignac



THAITI - 20 avril 2011

IMAX, toujours impressionnant!
Mercredi le 19 janvier, j’ai eu la chance d’assister à l’avant première du film Tahiti 3D à Imax.
Tout en voyant les prouesses du surfer professionnel Kelly Slater, couronné dix fois champion du monde, on peut admirer des images saisissantes,  tant sous-marines qu'aériennes de la splendide Île de Tahiti, en Polynésie Française.
Ce film instructif sur cet endroit idyllique, créé par des Québécois, prendra l'affiche dès ce vendredi le 21 décembre.  
À voir pour le plaisir des yeux!
Caroline Gagnon



TOURNOI DES MAÎTRES - 20 avril 2011

 

Tournoi des maîtres de la LNI (10 juin)
TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI
Finale Bronze et Grande Finale
Le Cabaret du Capitole
Sophie Caron vs Simon Boudreault.
Ils ont croisé le fer pour l’obtention de la médaille de bronze. Un match très serré avec plusieurs bons moments. La première période s’est terminée 3 à 3 et le match 6 à 6. Nous avons eu droit à une supplémentaire pour le plus grand plaisir de la foule. Simon Boudreault qui a perdu a vendu chèrement sa peau contre une Sophie Caron très en forme. Dans cette dernière improvisation intitulée « Je suis ailleurs » nos deux acolytes se donnent des nouvelles par correspondance avant de se retrouver, des moments autant drôles qu’émouvants.
 
Grande finale ; une ovation sans huées, de la part d’une salle remplie à craquer, accueille chaleureusement Yvan Ponton pour le remercier de sa présence à Québec. La foule souligne aussi à travers des applaudissements et des sifflements d’approbations, l’élégance de Jean-Marc Lavergne, celui qui a entonné l’hymne de la LNI au début de chaque partie avec tant de diligence et de minutie.
Réal Bossé vs François-Étienne Paré.
L’Improvisation intitulée « La vitrine de l’antiquaire » transforme Paré en soldat de plomb tandis que « Au cœur de la savane » nous amène un Réal Bossé en roi de la jungle et un François-Étienne Paré en serpent. D’une imagination débordante! À l’entracte le pointage est de 2 à 3 pour Réal Bossé. La deuxième période nous offre une improvisation chantée sous le thème « Je refuse ». Une comptine dénonçant la pédophilie et acclamée par les spectateurs a donnée un point supplémentaire à Paré qui égalisait une nouvelle fois la marque 4 à 4. À trois minutes de la sirène qui annonce la fin, le pointage était encore à égalité 5 à 5. « Défier la mort » a clôturé cette grande finale en donnant le point décisif à Réal Bossé.
Résultat : Le bronze est remis à Sophie Carron, l’argent à François-Étienne Paré et le Nez d’Or ait allé à Réal Bossé à qui on a permis de donner une douche de champagne à l’assistance pour clore en beauté le tournoi.
Je dois souligner l’immense travail fait à l’animation par Jean-Marc Lavergne, le maître de cérémonie et à la musique, Jean-Daniel Nicol qui était toujours à point et juste, avec ses improvisations musicales au clavier, à la guitare électrique et à l’harmonica. Et que dire des adjoints d’Yvan Ponton, Dominique Lapierre et Simon Charron qui ont été d’une patience à toutes épreuves pour les nombreux comptages effectués.
 
Je ressens en grande partie, les même émotions décrites par Réal Bossé, soit bénie et privilégié d’avoir accès à cette espace de création (bien entendu pour moi c’est de l’autre côté de la patinoire) et d’assister à des moments qu’on ne voudrait surtout pas rater.
Une 6e saison réussie et un rendez-vous à ne pas manquer l’an prochain!
Louiselle Lavoie

Tournoi des maîtres de la LNI (9 juin)

TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI

Demi-finale 1 et 2

Le Cabaret du Capitole

Hier soir nous avions la crème des improvisateurs. Réal Bossé et Sophie Caron en sont à leur 6e, Simon Boudreault à son 5e et François-Étienne Paré à son 4e tournoi du genre. Vingt et une improvisations, nous ont amenées vers un état de grâce.

 

Première demi-finale : Réal Bossé vs Simon Boudreault.

Un départ plutôt difficile avec deux interventions (sous les huées des spectateurs) d’Yvan Ponton, qui nous avait prévenus qu’il serait plus vigilant pour égaler la qualité croissante des protagonistes. Après cinq improvisations, la première période se termine sur une égalité (Réal a donné un point à Simon pour sa deuxième punition). Augmentant en intensité et en énergie, la seconde période nous a donnés un western spaghetti et deux improvisations qui ont tourné en combat physique et énergique. Le pointage final 4 à 7 pour Réal Bossé qui nous promet un « méga match » lorsque nous aurons notre amphithéâtre.

 

Deuxième demi-finale : Sophie Caron vs François-Étienne Paré.

Une fin de soirée éblouissante. Sophie Caron et François-Étienne Paré étaient en grande forme. D’une complicité et d’une imagination à toutes épreuves. Sept impros sur onze ont reçu l’unanimité de la foule. Les quatre autres ont subi un comptage avec des résultats très serrés (pour une impro « à la façon de Martin Scorsese » 139 à 147). Des moments émouvants, tendres mais aussi hilarants et ludiques. Une comparée, chantée à la façon folklorique ou africaine a reçu une ovation! Sophie Caron dominait par deux points à la fin de la première période, mais François-Étienne Paré l’a remporté à l’arraché avec un vote de 135 à 129 à la dernière improvisation, avec en prime une nouvelle ovation pour cette superbe soirée.

Nous avons voyagé à travers différents accents (russe, arabe, africain, français, anglais, acadien et bien entendu québécois). Tous étaient d’accord (même Ponton l’a souligné) se fût une soirée mémorable digne d’une anthologie, créative et remplie de rebondissements.

Il vous reste une dernière chance, ce soir pour voir en finale François-Étienne Paré confronté pour la première fois, Réal Bossé pour un ultime match sous la supervision du grand Yvan Ponton. À ne pas manquer!

Louiselle Lavoie

Tournoi des maîtr dela LNI (8 juin)
TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI
Préliminaire 1 et 2
Le Cabaret du Capitole
 

Huit artistes, huit maîtres de l’impro : Réal Bossé, François-Étienne Paré, Christian Vanasse, Simon Boudreault, Sophie Caron, Salomé Corbo, Diane Lefrançois et Anaïs Favron s’affrontent dans une patinoire et jugé par l’illustre Yvan Ponton. Yvon Leduc cofondateur avec Robert Gravel des matchs d’improvisation était présent pour cette première soirée. Un diaporama nous a transporté dans le temps avec des photos d’archive de Marcel Leboeuf, Robert Lepage, Patrice l’Écuyer, Robert Gravel, Yvan Ponton et bien d’autres, au tout début de la Ligue Nationale d’Improvisation.

 
Premier duel : Réal Bossé vs Salomé Corbo.
Un match enlevant et plein de poésie. Les joueurs étaient de calibre équivalent. Souvent il était difficile de choisir le gagnant. Les idées des joueurs étaient surprenantes et bien exploitées. La salle était dynamique et les gens participaient beaucoup. Fendant comme à l’habitude, l’arbitre Yvan Ponton n’a pas manqué de remettre la foule à l’ordre lorsque l’occasion s’est présentée. Si ce match est un indicatif des prochains matchs, courez acheter vos billets.
 
Deuxième duel : Sophie Caron vs Christian Vanasse.
Une joute beaucoup plus drôle et vivante. Sophie Caron a dominé la partie, mais Christian Vanasse fût un vaillant adversaire. Les improvisations étaient plus punchées et nous sentions l’enthousiasme des participants. Un match qui laisse deviner le talent des finalistes.
 
Troisième duel : François-Étienne Paré vs Diane Lefrançois.
Match très emballant, avec un tempo endiablé. Diane Lefrançois qui en était à sa première participation s’est très bien défendue face à un vieux pro. Un premier rendez-vous réussi. François-Étienne Paré a gagné ce match et la confrontation avec Sophie Caron risque fort d’être un pur bonheur demain.
Quatrième duel : Anaïs Favron vs Simon Boudreault.
Un match qui nous a fait rire, mais qui nous a aussi ému. Les deux joueurs étaient à leur meilleur. Un match enlevant qui a bien terminé la soirée sur un thème « à la manière de Michel Tremblay ». Deux joueurs bourrés d’imagination et de fantaisie. Nous retrouverons Simon Boudreault pour une deuxième fois en demi-finale contre Réal Bossé, car ils se sont déjà affrontés toujours en demi-finale, il y a quelques années.
Nous retrouverons donc Sophie Caron, Simon Boudreault, Réal Bossé et François-Étienne Paré s’opposer sous les yeux voraces du proverbial Yvan Ponton.
Louiselle lavoie

 




Lady Alys - 20 avril 2011

 

Un dernier adieu à notre  Lady Alys

Née en 1923, Lady Alys Robi de son vrai nom Alys Robitaille , la petite fille de St-Sauveur,  a commence sa carrière à l'âge de 4 ans. 

C'est sur les ondes de CHRC, l'émission de l'heure   ''Les Jeunes Talents Catelli'' qu'elle débuta sa carrière.  C'est en 1930, qu'elle fera son premier récital sur les planches du théâtre Capitole de Québec.

Tico-Tico, Besame mucho,Chica Chica boum chic, Brésil, tous des succès connus pour les plus vieux, mais qui ont été découvert des plus jeunes avec la sortie du film ''Ma vie en cinémascope'' .

Pour Lady Alys, sa vie fût  remplie d'incidents et d'accidents, jamais banales.  Sa passion de la scène, du public, des applaudissements et de la chanson, lui ont value une grande notoriété  dont le nom de Lady Alys.

Et c'est comme une star, une superbe étoile  qu'elle a tirée sa révérence, il ne pouvait en être autrement.

Grâce à la générosité de Jean Pilote propriétaire du Capitole, la dépouille de Madame Robi fût exposée juste en avant de la superbe grande escalier  du théâtre. Des milliers de personne sont venus lui rendre un dernier hommage . Le cortège  s'est  par la suite déplacé à l'église St-Sauveur pour un service comme la grande dame l'aurait voulu. 

Le 28 mai 2011, Lady Alys Robi,   nous a quitté à l'âge de 88 ans, mais je reste convaincue,  qu'en arrivant  tout en haut, elle a lancé sur un ton décisif ''Laissez-moi encore chanter''

Bon repos Alys Robitaille et merci pour le bel héritage que tu nous laissexx

Lyne Laroche

  

 




Les femmes du 6e étage - 20 avril 2011

Mercredi, soir au Cinéplex Odéon de Ste-Foy, avait lieu l’avant-première du film de Philippe Le Guay, «Les femmes du 6e étage».
 Paris, au cœur des années 60, Jean-Louis Joubert (Fabrice Luchini), un père de famille coincé, gère rigoureusement et honnêtement d’importants portefeuilles. .   Suzanne ( Sandrine Kimberlain), la femme de Jean-Louis, une provinciale devenue bourgeoise,  s’affaire à patauger dans le superficiel et s’épuise d’un rien. Un couple sans histoire. 
Chaque jour est semblable au précédent jusqu’au jour où Germaine, la bonne de la maison, est remplacée par Maria (Carmen Maura), une jeune et jolie Espagnole. Jean-Louis découvre l’univers des bonnes Espagnoles qui vivent étroitement sous les toits au 6e étage de son immeuble bourgeois. La transformation s’opère, c’est comme si le garçon modèle découvrait les plaisirs de l’école buissonnière. C’est de tout un groupe qu’il deviendra amoureux, d’un univers qui lui est inconnu. 
Un film tout en finesse, drôle et sans vulgarité. Un film paradoxal, léger, à plusieurs reprises on éclate de rire et tout aussi profond parce qu’il nous amène habilement vers la réflexion sur nos valeurs, nos choix et nos priorités dans la vie. Une comédie sans prétention,  un éveil à la vie. Simplement, un moment de bonheur et de détente.
En salle, vendredi 3 juin
Lucie Monaghan

 




Romeo et Juliette - 20 avril 2011

                                                                            ROMÉO ET JULIETTE

Théâtre De La Bordée
Dans l’Italie de la Renaissance, les Capulet et les Montaigu sont en guerre depuis des générations. Deux enfants issus de chacune des familles, Roméo Montaigu et Juliette Capulet, se rencontrent lors d’une soirée masquée et tombent éperdument amoureux. La rivalité des deux clans sera cause de l’impossibilité de leur amour et les entraînera tous deux dans un destin tragique.
Nous connaissons tous l’histoire bouleversante de ces deux tourtereaux depuis que Shakespeare l’a composée, il y a plus de quatre cents ans. Olivier Lépine, le metteur en scène, nous la présente sans balcon, sans lierre, sans roses et sans costumes d’époque. Le décor est au minimum. Un immense cube sert entre autre de sanctuaire, d’ouverture sur une crypte et de chambre pour la belle. Une chorégraphie représentant le désire de rapprochement des deux jeunes amoureux, le déchirement, les conflits, les combats et l’hostilité entre les deux familles en ouverture de la pièce est endiablée et originale.
Les jeunes protagonistes, Alexandrine Warren et Steve Gagnon sont intenses et touchants. Linda Laplante, Marie Gignac, Jacques Leblanc et Israël Gamache sont eux aussi remarquables. Les tirades de Shakespeare ne sont pas toujours évidentes à suivre surtout au tout début de la pièce, mais on si fait assez rapidement et c’est une raison de plus pour lever notre chapeau aux quatorze comédiens.
Une pièce de trois heures avec une touche de blanc féérique en finale.
Jusqu’au 12 février 2011 au Théâtre de la Bordée.
Louiselle Lavoie



AIKYA - 20 avril 2011

  Résultats de recherche d'images pour « LES JUMELLES BARABÉ »Une pop du monde, sur et pour le monde

Le centre d’art la Chapelle recevait vendredi dernier le duo Aikya. Au cours d’une soirée où les rythmes, les instruments et les mots nous transportent un peu partout dans le monde, les jumelles Stéphanie et Sabrina Barabé nous ont fait voyager au son de leur pop aux influences World-beat.
Dès l’écoute de Un monde parfait, Arrête le temps et Sans toi, on est transporté au soleil d’Afrique ou du Moyen Orient. On voyagera aussi à travers Sarajevo et Paris. La très belle Libérez-moi et les nouvelles L’un pour l’autre et Ma faute nous conduisent dans un monde un peu plus intérieur.
Les jumelles possèdent des voix solides et d’une justesse sans reproche. Leur présence sur scène, leurs sourires et leur naturel viennent ajouter une dose de chaleur supplémentaire à la prestation.
Personnellement, j’ai une préférence pour les pièces où les voix sont retenues, laissant plus de place à l’émotion.
À leurs créations, Aikya intègre à merveille des pièces populaires aux accents de sable chaud. Waka Waka de Shakira, Desert Rose de Sting et Bulettproof de La Roux, le tout pour nous faire passer deux heures fort agréables. En terminant, elles nous ont offert Pas superficiel, une nouvelle pièce au son radiophonique qui fera partie d’un mini album. Aikya travaille avec Luc Boivin à la direction musicale et les musiciens de Belle et Bum. L’album, à paraître d’ici quelques mois, est présentement en prévente. L’information est disponible sur le site internet du duo au, Aikya.ca
Claude Gignac

 




NADJA - 20 avril 2011

Nadja a ce je ne sais quoi, quelle va chercher je ne sais où!
Qui nous donne de l’émotion, de l’illusion et des frissons!
Un incontournable! 
Le 11 janvier 2011, le suspense est à son comble. Les médias sont conviés à un cocktail dinatoire, pour assister au dévoilement de ‘’Qui s’installera au Cabaret du Capitole, du 8 avril au 8 mai prochain.
Plusieurs fabulent, on se questionne entre-nous et tout à coup les portes s’ouvrent. Mis à part les instruments de musique et des tables bien montées, on ne peut se douter qui est cette personne mystère.
Sur scène M. Jean Pilote propriétaire du Capitole prend la parole.
‘’Le Capitole de Québec est littéralement tombée sous le charme de la chanteuse Nadja lors de son premier passage en novembre 2010. J’ai immédiatement communiqué avec Mario Pelchat, agent de Nadja, et on a conclu une entente d’exclusivité dans un rayon de 150km de la ville de Québec. Nadja entamera donc une résidence au Cabaret du Capitole les vendredis et samedis du 8 avril au 8 mai 2011, dès 20h, pour un total de 12 représentations.
Mario Pelchat présent pour l’évènement,  en a profité pour parler  de sa protégée, qui  est une des plus grandes voix du monde. La fierté se lisait sur son visage, car c’est quand même lui qui l’a découvert. Quelle découverte!!!!
Celle que l’on compare souvent à Athéna Franklin, celle qui a charmé le public québécois avec son tout premier album Hound Dog, certifié disque d’or,  vous plongera dans une ambiance des plus festive, avec un brin de nostalgie. ‘’Please Mister Postman, Mrs Jones, Donne-moi ta bouche, Comme un garçon …’’
 
Nadja est d’une générosité débordante et d’une simplicité chaleureuse.Après avoir fait ses classes dans les pianos-bars de Montréal et des environs, à l’aube de l’an 2000, on lui offre de se joindre à un ensemble qui fait la tournée d’hôtels en Asie. Après mûre réflexion, elle se lance. Hong Kong et Taiwan l’attende et le contrat qui devait être pour une durée de six mois s’est prolongé six années. Elle a chanté pour la Royauté Thailandaise, des stars d’Hollowood dont Jean-Claude Van Damme. En décembre 2005, Nadja reprend la vie de tournée dans les restos-bars du Québec. Un soir, elle interprète Georgia On My Mind de Ray Charlparable, qui donne des frissons.
Nadja saura à coup sûr rendre votre soirée inoubliable. Et surprise, les billets sont au prix de 35.00$, quel cadeau! Vous en redemanderez, c’est sûr.
Dépêchez-vous, car ils sont en ventes à partir du 14 janvier.
Pour achats de billets:  Le Capitole de Québec
Lyne Laroche



LES ZAPARTISTES - 20 avril 2011

 

 
Les Zapartistes en 2010, frappent fort!
Le 7 janvier dernier, au Capitole de Québec, les Zapartistes présentaient le bilan de l’année 2010,  qui cette année, fût un grand cru, décanté, charpenté, corsée voire même puissant.  Dans l'échelle de satisfaction, ce fût la plus haute appellation. À la toute fin, il nous est resté un goût épicé en bouche, qu'on va se rappeler longtemps!
Ils ont attaqués, les sujets  encore tous chauds de l’année, la corruption (construction, villes), la controverse (gaz de schiste) les séismes(Haiti), le Québec Bashing, et bien plus encore….
Les Zapas ont eu du matériel en masse en 2010, pour monter cette revue qui est maintenant rendue une tradition.
 
François Patenaude,  Christian Vanasse,  François Parenteau et Brigitte Poupart ont  personnifiés avec brio les Stephen Harper, Jean Charest, Ron Fournier, Michel Bergeron, Michaelle Jean de ce monde. Ils s’en sont donnés à cœur joie, sans aucune privation.
 
Les rires dans la salle étaient quelquefois  jaunes, quelquefois aux éclats. Bref, la revue des Zapartistes s’adresse  à un public, bien averti  et politisé. Donc, si  c’est votre genre d’humour, et bien vous saurez vraiment apprécier le retour en arrière de cette année, qui disons-le, fût comme le disent les Zapartistes une année de marde!!!!!
Lyne Laroche

 




Patrice Michaud - 20 avril 2011

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(8 décembre 2011)

Du talent à revendre

Découvert pour ma part grâce au projet 5 x 5 du Théâtre Petit Champlain en 2005, Patrice Michaud présentait à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre, un spectacle à la fois drôle et touchant qui me le faisait encore plus apprécier que lors de ses prestations en 2005 alors qu’il avait été un de mes découvertes coups de cœur.

Avec des textes ficelés et très poétiques, des contes brillamment racontés, des histoires loufoques voire presque des légendes urbaines, de la musique habitée et une passion de la musique qui transpire de tous son corps, l’auteur-compositeur-interprète d’origine gaspésienne a certes fait une rentrée à Québec remarquée pour y présenter les pièces de son tout premier album, Le Triangle des Bermudes.

Dès les premières notes de Chercher ton sud, la première chanson de la soirée, le lauréat du prix André « Dédé » Fortin 2011 de la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec (SPACQ) et grand gagnant du Festival International de la chanson de Granby en 2009 embarquait le public dans un voyage à travers son magnifique univers où la chanson, le conte et l’humour s’entrecroisent pour faire rire, réfléchir, évoquer des souvenirs, faire réagir ou tout simplement procurer une belle détente.

Accompagné de David Brunet (guitares), André Lavergne (guitares), Richard Deschênes (basse), Simon Blouin (batterie) et de Stéphanie Boulay (choriste), il a joué les pièces de son opus, paru au printemps dernier et magnifiquement réalisé par David Brunet (Coeur de Pirate, Daniel Boucher, etc.) qu’il entrecoupait d’histoires savoureuses sur une guitare électrique prise dans un catalogue Sears, de la madame Avon qui sillonne les rues pour poudrer les problèmes, du Jésus de Cap-au-Renard aux muscles de colère, d’une histoire de baseball et de pigeon puis d’un voyage entre Cap-Chat, son village d’origine, et Montréal.

Sa voix feutrée jumelée à sa plume hors pairs donnait un spectacle divertissant où le rock et la ballade se côtoyaient magnifiquement bien. Patrice Michaud est certes un nom à retenir et il est certain qu’on entendra parler de cet artiste aux multiples talents dans les prochaines années.

A découvrir absolument en spectacle ou sur disque.

Pour plus d’informations sur l’artiste ou pour les dates de ses prochains spectacles :

www.patricemichaud.ca

Valérie Côté




Pirates des Caraibes 4 - 20 avril 2011

 

Pirates des Caraibes 4

18 mai 2011

Hier avait lieu l'avant-première du quatrième volet de la franchise de Disney, Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence en Imax 3D aux Galeries de la Capitale.

Grâce à la réputation des films précédents, il était fort à parier que la salle serait comble pour ce  visionnement tant attendu. Sachant pertinemment que les heures qui suivent seraient remplies de cascades, d’humour et de scènes prenantes, c’était prévisible que la saga réunirait de plus en plus de fans.

Le Capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp) rencontre la mystérieuse Angelica (Penelope Cruz) qui le force à l'accompagner à bord du navire "Queen Anne's Revenge" du pirate redouté de tous, Barbe Noire (Ian McShane).

Ensemble ils partent à la recherche de la Fontaine de Jouvence. Dans ce film où l'action est omniprésente, on y rencontre le pirate Barbossa (Geoffrey Rush) devenu corsaire, Gibbs (Kevin R. McNally) le compagnon de Jack, et une sirène (Astrid Bergès-Frisbey)

Cette nouvelle aventure, produite par Jerry Bruckheimer et réalisée par Rob Marshall, est très divertissante sans oublier qu'elle est en Disney Digital 3D. Pour les habitués, les effets spéciaux sont un peu moins présents comparativement aux épisodes précédents, mais l’histoire, les merveilleux paysages, le jeu des acteurs et les beaux visages font en sorte que ça vaut la peine de se déplacer pour assister à cette nouvelle aventure.

Comme vous avez pu le constater, je n’ai pas vendu le punch, je préfère vous laisser le plaisir de découvrir, ce chef-d’œuvre.

Qu’importe la température ce weekend, ‘’La fontaine de jouvence’’  fera son entrée sur nos écrans dès le 19 mai à 23h59

Pour ceux qui préfèrent la version originale anglaise, il y aura des représentations les mardis à 19h15 et mercredis à 21h55

La durée du film 2h20

Caroline Gagnon

 




Yamato les tambours du Japon - 20 avril 2011

 (4 décembre)

YAMATO LES TAMBOURS DU JAPON

Albert Rousseau

Si vous avez senti la terre trembler dimanche soir, ça ne pouvait venir que de la salle Albert Rousseau.

Onze percussionnistes dont cinq femmes ont martelé pas moins d’une trentaine de tambours de différentes grandeurs et grosseurs, produisant des rythmes endiablés. Des vibrations qui ont retenti jusqu’au plus profond de nos tripes. Certains de ces tambours sont surdimensionnés, dont un pesant 400 kilos et ayant un diamètre mesurant 1,75 mètre.

La mise en scène et les chorégraphies des numéros, réglés au quart de tour ont récolté une avalanche d’applaudissements. Leur performance très physique, dynamique et fluide a subjugué plus d’une fois le public qui en redemandait insatiablement. Ces artistes, que nous pourrions aussi qualifier d’athlètes, ont conquis les cœurs de l’auditoire en surmontant la barrière de la langue, grâce aux mimes et aux clins d’œil humoristiques, qui ont parsemé le spectacle.

Vous devez surveiller leur retour. Yamato et les tambours du Japon est un évènement qu’il ne faut pas manquer. Ces virtuoses du tambour sauront vous charmer et faire battre vos cœurs au rythme de leurs instruments.

Grandiose!

Louiselle Lavoie




Jean Pierre Ferland - 20 avril 2011

Le charmant,  charmeur sait encore parler aux femmes…


Vendredi dernier, Jean-Pierre Ferland s’est arrêté au Théâtre Capitole pour une série de trois spectacles. Reconnu pour ses textes ou l’amour et la femme sont au premier rang, cet amoureux de la musique et des mots, les interprète de façon sensuelle, comme personne.
Âgé de 77 ans, il a encore le doigté et la finesse d’embellir la femme, tout en donnant de bons conseils aux hommes. Malgré l’annonce d’une supposée retraite, le charmant chanteur s’est bien aperçu que le public avait encore besoin de lui, et que son titre de petit roi de la gente féminine, était  loin d’être perdu.


Alignant ses succès, T’es mon amour, t’es ma maîtresse, Quand on se donne, Swinguez votre compagnie, La route 11, Un peu plus haut, un peu plus loin, Sing, sing, et plus encore..

Jean-Pierre donne beaucoup de place à ses musiciens et à ses choristes. La  complicité entre lui et son équipe est palpable. L’humour est aussi présent, quand il raconte certaines anecdotes croustillantes. Entre autre,  quand il présente sa choriste de toujours Lynn Jodoin  et avoue ne pas l’avoir essayé, car elle est  la femme de son chef d’orchestre Alain Leblanc. Il parle aussi de la rivalité qu’il y avait à l’époque entre lui et son ami Claude Léveillée, aujourd’hui décédé.

Un moment fort du spectacle, Jean-Pierre raconte l’histoire de ‘’L’assassin mondain’’ qu’il a écrit en faisant référence à ses quatre années passées en France.  Un pur délice pour l’oreille.
Pendant le spectacle de Jean-Pierre Ferland, on a juste hâte d’entendre ‘’Envoye  à maison et  Une chance qu’on ca,  en espérant qu’à notre tour l`être aimé, nous le dise.
Comme  l’amour et les femmes ont toujours fait partie de sa vie, M. Ferland, a prouvé hors de tout doute ‘’Quand on aime on a toujours vingt ans’’
www.jeanpierreferland.com

Lyne Laroche




Maxim Martin - 20 avril 2011

 

Tout va bien, on a retrouvé Maxim Martin!

Pendant plusieurs années, on n'avait perdu Maxim, mais bonne nouvelle,  il a drôlement retrouvé son chemin ce mardi à la Salle Albert Rousseau.


C'est un humoriste en possession de tous ces moyens qui s'est présenté sur scène. Beaucoup plus mature, mais toujours aussi aventureux, indéniablement Maxim n'a rien perdu de ses  talents de conteur. Le spectacle est basé sur le questionnement, en passant par la préhistoire, le développement des hommes à travers les époques, le feu qui brûle et même les armes. Si on réfléchi un peu, on s'aperçoit que le titre de son spectacle  ''Tout va bien'' lui colle bien à la peau,  car vraisemblablement sa vie est beaucoup plus stable depuis qu'il dit non à l’alcool, et il est beaucoup plus proche de ses émotions. Il est encore le même mais à 41 ans, le père et l’homme qu’il est, se dévoile encore plus. Parfois avec nostalgie mais aussi avec humour.

Sans un peu de vulgarité et d'autodérision, les fans auraient été déçus car il faut le dire Maxim est un pro en la matière. Ce n’est pas un spectacle ou vous rirez à gorge déployée mais, les sujets sont drôles, on se reconnait, on ne rit pas à tout coup, mais quand on rit, on rit.  

Pendant presque 2h ''Tout va bien''  fait réfléchir, au bien et au mal, à l'évolution, à la paternité, à la malbouffe, aux dépendances, et même à facebook.

Bref disons-le un retour sur les planches pour Maxim Martin bien réussi!

Alors ‘’Tout va bien''  et  il le mérite !

www.maximmartin.com

Lyne Laroche

 




Thérese et Pierrette - 20 avril 2011

 

 
(16 mai)

THÉRÈSE ET PIERRETTE À L’ÉCOLE DES SAINT-ANGES

Albert Rousseau

Thérèse et Pierrette sont trois amies inséparables : trois, car Simone, la troisième, timide parce qu’affublée d’un horrible bec-de-lièvre, a pris l’habitude de n’être que le « et ». Elles fréquentent l’école des Saints-Anges, dirigée par mère Benoîte-des-Anges, surnommée « Mère Dragon du yable ». Rares sont les religieuses enseignantes qui osent lui tenir tête, tout comme les élèves d’ailleurs. Le pire advient au trio de fillettes lorsque Simone bénéficie d’une chirurgie plastique gratuite pour reconstruire sa lèvre déformée. Alors que les préparatifs de la Fête-Dieu vont bon train, que les élèves des classes de 6e année participent à l’édification du reposoir, les trois fillettes se butent à l’hostilité de la directrice.

Tirée des Chroniques du Plateau-Mont-Royal, un classique de Michel Tremblay.

La pièce se situe dans un milieu de femmes, en temps de guerre. La vie poursuit son cours (entrecoupé de petits bonheurs) et la pièce souligne les grandeurs et les misères de la vie de couvent pour les sœurs et pour les élèves. Guerres de pouvoir, moments de joie et d’amitié parsèment la vie des sœurs et des petites filles.

Le décor se limite à une clôture de broche qui rappelle la fermeture de la société sur elle-même. Un écran au fond de la scène montre différentes images en noir et blanc, qui nous situent soit au Parc Lafontaine soit dans une classe au couvent et nous aide à suivre l’action. Malgré le minimalisme du décor, il demeure extrêmement efficace. On ressent la l’oppression.

Les actrices sont toutes formidables. On déteste Muriel Dutil dans son rôle de supérieure, on plaint Lucienne qui est rejetée, et on est fière de Simone qui a retrouvé un visage normal et qui ose de nouveaux défis. Chaque personnage est bien typé et en quelques mots on situe son essence. Une mise en scène sobre donne toute la place à l’action.

Une pièce qui nous fait passer par toutes les émotions, aucun temps mort, pas de longueur et malgré la lourdeur du sujet, elle est accessible au grand public. Un moment à savourer et ne manquer surtout pas votre chance de voir cette pièce si elle revient à Québec.

Louiselle Lavoie

 




Jacques Grisé - 20 avril 2011

 

12 mai

Théâtre le Petit Champlain

Partenaire du célèbre trio humoristique Paul et Paul à la fin des années ’70, Jacques Grisé fait un retour après trente années d’absence sur scène avec son premier One man show.

Il n’était pas inactif pour autant. On le retrouve dans les génériques de Et Dieu créa … Laflaque, Surprise sur prise, Histoires de filles, traduit des textes pour le Sketch show, Dieu Merci, écrit plus de 150 articles dans le magasine Croc tout en participant à sa rédaction.

Aujourd’hui, il décide de se raconter en commençant par son enfance à Montréal, sa famille : sa tante, son grand-père qui travaillait chez Molson, ses parents. Il survole sa jeunesse, ses premières expériences avec le sexe opposé, sa phobie des policiers et de la prison avec quelques anecdotes croustillantes.  

Certains moments sont plus émouvants : lorsqu’il nous raconte une sortie à la boxe avec Marcel Béliveau ou lorsqu’il emprunte des sous à ses enfants pendant une période plus difficile financièrement. Il ne faut cependant pas s’attendre à l’humour disjoncté et absurde de Paul et Paul ou de Croc.

Le et de Paul et Paul se fait plaisir. Il se raconte plus qu’il cherche à faire rire à travers ses expériences de vie, qu’elles soient douloureuses, agréables ou drôles.

Louiselle Lavoie

 




DARAN - 20 avril 2011

 

Daran

Demain, aussi fort qu’hier

 

La scène se déroule dans la salle de spectacle du petit Champlain à Québec, une foule de curieux réunis pour voir et entendre un artiste venu s’établir au Québec il y a à peine quelques mois. L’artiste n’est cependant pas un petit nouveau. Il est bien connu et surtout fort apprécié des gens entassés dans la charmante salle. Ce chanteur venu de France, c’est Daran. Après vingt ans de carrière et 7 albums plus tard, il a décidé d’installer ses pénates à Montréal. Nous en sommes fort heureux.

D’entrée de jeu, il nous a servie la puissante et très belle Le mouvement des marées, tirée de l’album Le petit peuple du bitume. Sur la forme, le ton était donné. Une soirée à l’image de l’authentique Daran. Une soirée remplie de guitares. Sur le fond, il nous réservait une surprise. Ne faisant rien comme les autres, Daran nous a avisé que la soirée serait presque uniquement constituée de nouvelles pièces (12) qui figureront fort probablement sur un album à venir à l’automne. Une soirée faite que de pièces inconnues, ça peut sembler un peu inquiétant? Pas du tout. Tester du nouveau matériel en spectacle n’est pas chose rare, mais un album complet, c’est plus osé.   Le public a été rapidement et souvent conquis par les nouvelles chansons du Québécois d’adoption. Toujours un rock appuyé par des guitares mélodiques, mais aussi des pièces plus douces, mais toujours profondes. Daran est un compositeur qui a le don de faire des musiques remplies d’émotions qui viennent appuyer les textes jamais banals. Sur les quais (titre probable) m’a particulièrement séduite. Il va sans dire que le disque et les spectacles à venir sauront plaire aux Québécois… et aux Français.

En plus de ses toutes nouvelles pièces, Daran et ses nouveaux complices nous ont livré deux pièces en anglais (rare) tirées de la trame musicale du film Monsieur Papa réalisé par Kad Mérad. Deux délices qui ne sont pas sans nous rappeler une influence d’un certain groupe nommé Pink Floyd. Quelle prestation!

Daran a du flair, il a su s’entourer d’excellents musiciens du Québec. Les frères Marc et Guillaume Chartrain, à la batterie et à la basse ainsi qu’André Papanicolaou, à la guitare, ont grandement contribué au succès de la soirée. Notons que les pièces présentées aux gens de Québec étaient jouées devant public pour la toute première fois. Le spectacle n’en a pas souffert pour autant. On a plutôt eu le privilège d’assister à une vraie première. Daran a demandé aux spectateurs présents de ne pas retransmettre des parties du spectacle sur le net. Une bonne idée qui, je l’espère, sera respectée. Quelques instants avant la fin, il a bouclé la boucle grâce avec son plus grand succès en carrière, Dormir dehors

Un très beau travail…en progression. À suivre!

Claude Gignac

 




Les charbonniers de l'enfer - 20 avril 2011

 

 

(7 mai)

LES CHARBONNIERS DE L’ENFER

Théâtre Petit Champlain

Un groupe québécois à la fois traditionnel et folk avec un bagage de connaissances d’une dizaine d’années qui nous donne l’irrésistible envie de taper du pied et frapper des mains. La formation composée de Michel Bordeleau (voix et pieds), Jean-Claude Mirandette (voix), Michel Faubert (voix), Normand Miron (voix), André Marchant (voix et pieds) nous présente leur album « Nouvelles fréquentations » sorti en novembre dernier.

Ils nous accueillent avec Chanson des toilettes de Bertolt Brecht/Kurt Weill nous arrachant des éclats de rire, démarrant le spectacle sur une note plus que joyeuse. A cappella, les cinq comparses nous amènent dans les univers de Félix Leclerc, Dédé Fortin, Daniel Lanois, Plume Latraverse jusqu’à un hommage à Kate McGarrigle et Gilles Cantin (collaborateur des premiers jours). Faire Terre, a récolté des applaudissements intenses ainsi que Nicolas mon valet extrait de l’album Chansons a cappella. Normand Miron a souligné le travail ingrat des cueilleurs de tabac avec O Marie de Daniel Lanois. Ils ont terminé en beauté avec Jour de Plaine de Daniel Lavoie et en rappel Faut que je me réveille de Gilles Vigneault.

Je dois souligner la version française qu’a faite Jean-Claude Mirandette de Boxcar de Neil Young, le résultat est magistral. La podorythmie, les harmonies de voix et les turluttes ont emballés les spectateurs. À ne pas manquer.

Ils seront de retour le 26 novembre 2011 au Petit Champlain.

Louiselle Lavoie

 




Edgar et ses fantômes - 20 avril 2011

(22 décembre)

EDGAR ET SES FANTÔMES

Grand Théâtre de Québec

La pièce commence lorsqu’Edgar s’endort en écoutant de la musique. Un oiseau (Papageno) lui apparait et lui donne une flûte enchantée et une boule de cristal qui donne accès à la «connaissance universelle». Grâce à la flûte, de grands compositeurs disparus prennent vie devant nous tour à tour.

La joie, la douce folie et le plaisir sur scène comme dans la salle sont toujours présents. Avec une mise en scène de Normand Chouinard, ce spectacle rend un fervent hommage aux grands compositeurs en nous permettant de jouir de leurs plus belles compositions. Edgar Fruitier, ce mélomane insatiable, nous met en contact non seulement avec leur musique, mais aussi avec ces grands maîtres eux-mêmes. Vincent Bilodeau, André Robitaille, Sylvain Massé et Jean Marchand ont respectivement interprété Jean-Sébastien Bach, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig Van Beethoven et Erik Satie avec conviction ne manquant pas de nous instruire dans un cadre hautement hilarant.

Plus d’une vingtaine de musiciens incomparables sont dirigés par le non moins talentueux chef d’orchestre et pianiste Jean-Pascal Hamelin, qui nous fait vivre des moments et des émotions intenses.

Un cadeau de Noël nous attendait à la toute fin. Promenade en traineau a ravi l’auditoire.

Un plaisir renouvelé à ne pas manquer. Vous avez une dernière chance le 23 décembre de voir, mais surtout d’entendre ce spectacle qui est un incontournable. Pour plus d’information ou pour réserver vos billets :

www.edgaretsesfantomes.com/
www.grandtheatre.qc.ca
www.billetech.com

Louiselle Lavoie




Pina - 20 avril 2011

Pina

 

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Pina est un film en 3D sur la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch tourné dans la belle ville de Wuppertal. Pina Bausch a participé elle-même à la préparation du film. Malheureusement, elle est décédée durant le tournage.

D’emblée, je suis une fan de Wim Wenders, le réalisateur de Pina. Je l’ai découvert avec Les Ailes du désir. Ce film est encore aujourd’hui pour moi un de mes préférés. J’ai pris par la suite la peine de voir et revoir la plupart de ses films que j’ai toujours aimés.

Pour le film Pina, le 3D prend tout son sens. Lors des nombreuses danses, le spectateur se sent sur la scène avec eux. Ce film est un hommage principalement à Pina Bausch mais aussi aux danseurs et danseuses ainsi que sur la ville Wuppertal.

Ce film est à voir par les amateurs de danse contemporaine ou ceux qui veulent la découvrir.

Christine Lévesque




Le Gamin au Vélo - 20 avril 2011

Le Gamin au Vélo

 

Ce film réalisé par les frères belges Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne a gagné le Grand Prix au dernier Festival de Cannes.

Synopsis : Cyril, un jeune garçon de 12 ans ne veut que retrouver son père qui l'a placé dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère.

Il faut se l’avouer se film s’avère un peu difficile durant la période des fêtes. Ce n’est absolument pas qu’il n’est pas bon, au contraire, il est excellent. Par contre, le sujet traité est difficile. Qu’en à moi, c’est seulement ça que j’ai vu: le sujet. Les décors, les images, le traitement, la musique m’étaient alors secondaire.

Toujours qu’en à moi, il y avait certains manques dans le scénario. Où était sa mère? Pourquoi, il voulait seulement être avec son père? Pourquoi Samantha s’est aussi vite attaché à ce garçon? Comment certaines personnes peuvent traiter des enfants de façon aussi singulière?

Probablement que toutes ces questions perdent leur importance lorsqu’on découvre le talent de Thomas Doret, le jeune acteur de 14 ans provenant de Seraing en Belgique. Ce jeune, qui est à sa première expérience, s’assure déjà d’une carrière d’acteur des plus florissantes. Les acteurs Cécile de France (Samantha), Jérémie Rénier (son père) et Fabrizio Rongione (le libraire) qui l’entourent sont aussi très bons.

Lorsque se termine le film, c’est à nous à imaginer la fin. En espérant que la vie de ce jeune garçon soit meilleure.À voir…après les fêtes

Christine Lévesque

 




Marilyn - 20 avril 2011

Marilyn

Le film « Une semaine avec Marilyn » est une histoire vraie basée sur les mémoires de Colin Clark écrites en 1995. Ce dernier, un employé de Laurence Olivier, raconte les relations entre l'acteur-réalisateur et son actrice Marilyn Monroe qui était en lune de miel avec son nouvel époux, le dramaturge Arthur Miller.

Lorsque Clark a publié ses mémoires, une semaine semblait manquer. Quelques années plus tard, « My week with Marilyn » fut publiée et raconte cette semaine non banale.

Dans ce film, la reconstitution de Londres et de sa campagne est bien reproduite. La musique, quoique discrète, est très pertinente. Malgré ces bons éléments, ce n’est pas ce qui vous amènera au cinéma pour voir ce film. C’est avant tout pour la performance de Michelle Williams qui devrait, selon moi, être en nomination aux prochains Oscars. Elle interprète cette Marilyn de façon magistrale dans toute sa complexité et sa fragilité. Elle est tout simplement charismatique. Ses partenaires, quoique plus sobres, offrent une réplique très juste et accrocheuse qui sait mettre en valeur le jeu de Mme. Williams. Parmi ceux-ci, on retrouve principalement Kenneth Branagh (excellent dans son rôle de Laurence Olivier), Eddie Radmayne (juste dans son rôle de Collin Clark), Judi Dench, Emma Watson et Dominic Cooper.

Marilyn est vraiment à voir pour découvrir des faces peu connues de cette super star que fut Marilyn Monroe et ce, pour le bon plaisir de tous les cinéphiles toujours avides de belles découvertes.

En salle dès le 16 décembre

Christine Lévesque

 

 




L'artiste - 20 avril 2011

L’Artiste

Nous sommes dans l’ère du 3 D et du surround. Donc, un film muet et en noir et blanc peut en répugner plusieurs mais pourquoi? L’Artiste est justement un film muet et en noir et blanc.

Au début, lors du générique, on s’imprègne instantanément des années 20. En 1927, Georges Valentin, star de cinéma, est à l’apogée de la gloire. Il habite une magnifique maison avec une toute aussi magnifique épouse. Il rencontre, à ce moment, Peppy Miller qui est une de ses admiratrices et qui devient une actrice populaire.

Georges Valentin joue la comédie avec son chien. Celui-ci est tellement bon qu’il a même reçu la Palm Dog comme récompense de la meilleure prestation canine de la Croisette.

En 1929, c’est le crash boursier en plus d’être l’avènement du cinéma parlant. Pour Georges Valentin, un acteur muet, c’est le début du déclin. Quant à Peppy Miller (Bérénice Bejo, nommée au WAFCA et au Best Supporting Actress au Hollywood Spotling Awards), elle profite de cette nouvelle vague et sa carrière monte en flèche. À ce même moment, Georges Valentin (Jean Dujardin, prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes) fait la découverte du son. Ces scènes sont tout simplement savoureuses.

En 1931, le déclin se poursuit. Il doit vendre ses avoirs et vivre dans un modeste appartement. L’année suivante, la vie bascule pour lui. Peppy Miller, qu’il a rencontré cinq ans auparavant, est toujours présente dans sa vie. Nous croyons même qu’ils vivent une relation amoureuse. Mais, avant d’arriver à cette conclusion, plusieurs événements font en sorte que la route leur est sinueuse.

Il est vraiment impressionnant que la France réalise un film sur le cinéma américain des années 20. Pour ce faire, elle a d’ailleurs misé sur deux excellents acteurs français. On comprend d’emblée le prix d’interprétation masculine pour Jean Dujardin qui est, à première vue, un acteur de comédie. Dans ce film, il exulte par son non verbal. Quant à elle, Bérénice Bejo est tout simplement délicieuse.

Ce film est certainement à voir et soyez ouverts pour ne pas vous priver de ce petit chef-d’œuvre du 7e art.

En salle dès le 23 décembre 

Christine Lévesque

 




Mission Impossible - 20 avril 2011

Mission : impossible, protocole fantôme (15 décembre 2011)

Votre mission si vous l’acceptez…

Quoi de mieux pour les fêtes que le retour de Tom Cruise dans son célèbre rôle d’Ethan Hunt dans un tout nouveau Mission Impossible.

Le réalisateur Brad Bird, à qui l’on doit les films d’animation Ratatouille et Les Incroyables, avait tout un défi avec cette quatrième mouture de ces films d’agents secrets et il a réussi son coup avec un scénario bien ficelé, beaucoup d’actions, des cascades, des passes-passes d’agents secrets et des combats de justiciers pour enrayer le mal.

Le film d’une durée de 133 minutes commence en Russie alors que Hunt est en prison et que son équipe le libère avant de le faire entrer au Kremlin pour qu'il y dérobe le dossier contenant des codes d’activation d’un missile nucléaire au terroriste Hendricks (Michael Nyqvist), qui fait sauter l’édifice russe avant de s’enfuir sans lui enlever le précieux dossier. Après l'assassinat du patron (Tom Wilkinson) de l'unité secrète, Ethan Hunt, Jane (Paula Patton), Benji (Simon Pegg) et Brandt (Jeremy Renner), un analyste qui accompagnait le patron, décident de traquer Hendricks avant qu'il ne fasse exploser le fameux missile nucléaire.

Ils iront à Dubaï pour les scènes les plus réussies du film dont les ascensions sur les murs de verre du Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde, par Tom Cruise dont l’effet est décuplé avec le format IMAX. Cette ascension avec des gants hi-tech de l’édifice et la descente spectaculaire sont certes les moments les plus impressionnants du film et ceux-ci méritent d’être vus en version IMAX.

D’ailleurs, le film est présenté dès le 15 décembre au cinéma IMAX des Galeries de la Capitale et il sera à l’affiche dans les autres cinémas le 21 décembre. Le réalisateur a opté pour cette mise à l’affiche, car plus de 30 minutes du film est tourné avec des caméras en version IMAX et selon lui, «la meilleure expérience cinématographique est le IMAX», dit-il dans un prologue au film.

Le cinéma IMAX des Galeries de la Capitale a été un des 42 cinémas sur 52 000 en Amérique du Nord choisi afin de présenter un prologue de six minutes du film Batman (L’ascension du Chevalier Noir).

Mission Impossible : protocole fantôme est un film à voir absolument au cinéma, un excellent divertissement qui vous permettra de décrocher de la frénésie des fêtes et de vous reposer. Une suite qui pour une fois se rapproche presque de l’impact du premier de la série. Que vous aimiez les films d’actions ou non, ce film saura vous rejoindre soit avec son histoire, ses gadgets et effets spéciaux ou tout simplement ses combats et scènes d’actions.

Pour les horaires ou plus d’informations sur le film : www.imaxquebec.com

Valérie Côté




40 ans pour le Grand Théâtre - 20 avril 2011

Cher Grand Théatre, c’est à ton tour…

Il y a 40 ans, on construisant dans la controverse, le Grand Théâtre de Québec. Ce samedi, afin de clore l’année des festivités du 40eanniversaire du Grand Théâtre de façon mémorable, un super spectacle était présenté à la salle Louis-Fréchette.

Toute une soirée de fête. Étaient invités à ce party, Pierre Lapointe, Yann Perreau, Patrick Watson, Catherine Major, Robert Charlebois, Ariane Moffatt, André-Philippe Gagnon, Elisapie Isaac, Damien Robitaille, Marco Calliari, Alexandre Tharaud, La Otra Orilla, l’OSQ et l’Opéra de Québec.

Quelques brefs discours puis, l’art était à l’honneur. Après les images de l’œuvre de Jordi Bonet et les propos de Claude Péloquin, Robert Charlesbois a brisé la glace pour interpréter un Lindberg exaltant, en duo avec Ariane Moffatt. Ce début plaçait le niveau de la soirée à venir. Charlesbois s’est tout de suite après, dirigé à un des deux pianos à queue disposés aux extrémités de la scène pour livrer une toute aussi forte version de Frédéric de Claude Léveillée. Quelques grands chandeliers sont ensuite descendus du plafond pour créer une ambiance intime pour Pierre Lapointe qui a offert Le mal de vivre de Barbara, accompagné d’Alexandre Tharaud au piano

.Dans une très efficace mise en scène, sous la direction artistique de Martin Genest et de Louis Tremblay, les artistes invités se sont succédés sur une scène comportant quatre gradins, dont un contenant une section de cordes de l’OSQ. Un peu plus tard, on pourra se rendre compte qu’un autre gradin est rempli de danseurs qui auront à s’exécuter à deux reprises.

Au centre de l’immense scène, un podium, délimité par quatre poteaux de projecteur abritait le quatuor de musiciens, comme pour rappeler la présence du Grand Théâtre au cœur de la Ville de Québec.

Un spectacle grandiose où la lourdeur de certaines très belles chansons étaient rafraîchies par la bande de Marco Calliari qui faisait des apparitions surprises à divers moments opportuns à partir de partout dans la salle, contribuant au dynamisme de la mise en scène. Que dire de la très émouvante présentation de Le chœur des esclaves par l’Opéra de Québec. Après l’ouverture au piano, les chanteuses et chanteurs dispersés parmi le public, se sont levés pour interpréter l’œuvre de Verdi de façon magistrale. L’émotion avait atteint son plus haut niveau. C’était à en donner la chaire de poule. D’un trait, le public les a rejoint debout à la fin de la pièce.

La prestation à la thématique plutôt Montréalaise d’André Philippe Gagnon est venu quelque peu briser le rythme de la soirée. Mais, ce ne fut que momentané, Elisapie Isaac, Yann Perreau, Robert Charlesbois, Patrick Watson et Pierre Lapointe on su, ramener l’émotion. Bien sur, les artistes ont chanté leurs propres chansons mais ils ont aussi mis leur talent d’interprète au profit des œuvres de bâtisseurs tel, Leclerc, Vigneault, Miron et Desjardins, qui ont marqué la culture Québécoise. Des artisans du passé interprétés par des interprètes du présent qui laisseront, eux aussi, leur marque pour longtemps.

Un spectacle sans faille marqué par des hauts et des… très hauts. Pierre Lapointe interprétant Les vertiges d’en haut du centre de la salle, Patrick Watson nous livrant To built a home d’un décor brumeux, Yann Perreau avec Le bruit des bottes entouré des danseurs.

Des mises en scène propres à chaque moment mais unies par un fil conducteur, la force intérieure d’un peuple, de son art et de sa culture.

Comme le Grand Théâtre à su choquer tout au long de son existante, Armand Vaillancourt, chevalier de la libre expression est apparu sur scène, monté sur un cheval aux habits fleur de lysés et armé d’un fanion sur lequel on pouvait lire LIBERTÉ.

Claude Gignac




Ensemble Gospel de Québec - 20 avril 2011

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ENSEMBLE GOSPEL DE QUÉBEC

Théâtre Petit Champlain

Pour une quatrième année consécutive, l’Ensemble Gospel de Québec a fait salle comble.

Que demander de mieux qu’un chœur gospel pour entendre de magnifiques voix interpréter des airs de Noël. Autant des classiques du répertoire gospel qui ont des arrangements originaux ou pour entendre leurs propres compositions. L’Ensemble Gospel de Québec est un incontournable en décembre avec des chansons comme Joy to the worldHappy Chrismas (War Is Over)La plus belle nuit du mondeThe Little drummer boy et Go and tell it on the mountain mais aussi avec Ho happy day, Hallelujah et Amazing grace qui a récolté des « wow » de l’auditoire.

Sous la direction de Claude Laflamme et devant un public respectueux, très attentif et comblé, l’Ensemble nous a interprété en rappel, une de leur composition Show me qui a ravi le public, ainsi que I will follow him qui a clôturé la soirée en beauté. Le chœur, qui gagne en maturité et en assurance est encore meilleurs que l’année dernière.

Parions que l’Ensemble Gospel de Québec sera de retour en décembre 2012, pour débuter une nouvelle fois les festivités de Noël.

Un spectacle à s’offrir en famille ou entre amis, pour une agréable soirée qui sera mémorable.

Louiselle Lavoie




L'absence de guerre - 20 avril 2011

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L’absence de guerre (8 novembre 2011)

Voir les politiciens de l’intérieur

En présentant la pièce L’absence de guerre, la metteur en scène Édith Patenaude des Productions Les Écornifleuses propose une incursion dans le milieu politique qui pousse à réfléchir. La pièce, écrite par David Hare, présente la politique en Angleterre qui ressemble énormément à notre politique canadienne. On y voit les ministres, les députés, les relationnistes, les délégués, les secrétaires, les conseillers qui sillonnent le Parlement comme si leur vie en dépendait, stimulés qu'ils sont par l’adrénaline, pour les trois prochaines semaines de travail, et ce, jusqu’à l’épuisement.

Les élections sont déclenchées. Au sein du parti travailliste, pour l’instant encore opposition officielle, il devient possible d’accéder au pouvoir. Georges Jones est à la tête du parti, entouré de ceux qui doivent le porter plus haut, faire de lui celui pour qui on votera – ou prendre sa place, s’il échoue. Au départ, les choses vont relativement bien. Les sondages sont parfois à la hausse, parfois à la baisse, mais il est réaliste de rêver. Le pays traverse une crise économique et il faut savoir conjuguer avec l’avantage de ne pas être le parti qui a vu naître la crise et le désavantage de ne pas être le parti conservateur – parti chouchou quand l’économie est en jeu.

La guerre électorale commence, et les troupes sont joyeuses, confiantes. Puis, il y a l’entrevue télévisée avec Linus Frank. À partir de là, quelque chose se casse. Autour du dérapage de Georges, toute l’organisation entre dans un état de crise chaotique : les désaccords éclatent, le bouillonnement s’intensifie et pousse chacun à affronter ouvertement ses adversaires, à créer des clans, à se salir les mains ou à tenter de toute son âme d’y résister. À tenter de survivre à l’effondrement de sa démocratie rêvée.

Cette pièce de 2h40 avec un entracte de 10 minutes est un feu bouillant d’actions et de rebondissements. Le public devient partie intégrante du spectacle, que ce soit lors de la commémoration du jour du souvenir où il est invité à se lever et à prendre une minute de silence que lorsque les comédiens parlent aux spectateurs dans les estrades situées de chaque côté de la scène. La mise en scène d’Édith Patenaude est fantastique. Dès l’entrée des spectateurs des comédiens sont sur scène et parlent entre eux et en aucun moment, même durant l’entracte, il y aura relâchement, car au moins un comédien sera sur scène afin de présenter le fait qu’il y a toujours quelque chose qui se passe dans le milieu politique.

Plusieurs comédiens de talent se démarquent dans cette pièce. Mon coup de cœur va certes à Normand Bissonnette qui joue un George à la fois vrai et touchant. Israël Gamache impressionne aussi dans le rôle d’Andrew. Jean-René Moisan épate également dans le rôle de Linus Frank. Chez les femmes, Marie-Hélène Lalande est celle qui se démarque dans son rôle de Jane, une politicienne qui veut succéder à George au sein de son parti. L’utilisation d’une caméra et de projection en HD donne une couleur médiatique à la pièce très intéressante. À noter, l’excellente manipulation de la caméra par Vincent Champoux.

L’absence de guerre est une pièce qui bouge, mais surtout qui fait réfléchir sur notre politique, sur le fait de bâillonner nos politiciens et sur la liberté de parole. Un grand moment de théâtre à voir.

Mise en scène : Édith Patenaude

Assistance à la mise en scène : Caroline Boucher-Boudreault

Comédiens : Marc Auger-Gosselin, Vincent Champoux, Jean-Michel Déry, Gabriel Fournier, Laurie-Ève Gagnon, Israël Gamache, Catherine Hughes, Marie-Hélène Lalande, Joanie Lehoux, Jean-René Moisan, Jessica Ruel-Thériault, Claudianne Ruelland et Normand Bissonnette.

Scénographie : Gabrielle Arsenault

Musique : Mathieu Campagna

Éclairages : Jean-François Labbé

Jusqu’au 26 novembre 2011 à Premier Acte.

www.premieracte.ca

Valérie Côté




L'affaire du Canada - 20 avril 2011

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L’AFFAIRE DU CANADA

Tribunal de l’histoire

Palais Montcalm

La guerre de Sept Ans n’est pas encore terminée que la France réclame la tête des responsables de l’échec canadien. Les derniers dirigeants de la Nouvelle-France, dont l’intendant François Bigot, ont-ils été injustement accusés de la défaite française?

Le procès dit de l’Affaire du Canada durera deux ans, révélant corruption, fraudes, favoritisme et scandales financiers. Il y aura 55 accusés.

Invités à une grande table qui sert à la fois de table de réception et de prétoire : François Bigot (Sylvio Arriola), Joseph-Michel Cadet (Frédérick Bouffard), le roi Louis XV (Jean-Michel Déry), la femme d’un petit officier, Mme Péan, une princesse amérindienne, la Jurée (Josée La Roche), un riche commerçant et le Juge (Paul Breton) nous ont fait revivre une partie du XVIIIe siècle. Hermel Bruneau au clavecin, Richard Roberto au Piccolo et percussions ont ponctué le spectacle de musique d’époque.

On nous transporte à un souper ou se rencontre tout ce joli monde et ils discutent des différents complots présents ou futurs, pour obtenir leur cote sur les marchandises échangées entre les marchands et les soldats. Une pratique courante à l’époque (un peu aujourd’hui aussi…).

L’historien Jean-Marie Lebel a décrit la Nouvelle-France de l’époque. Sa situation économique, sa position politique et aussi la vision du roi Louis XV au sujet de la colonie. Loin de répondre à la question de la soirée, il nous a amené dans des pistes de réflexions et des suggestions de lecture pour approfondir le sujet.

Enfin le retour d’une citation latine provenant du juge, amenant railleries de ses acolytes et au grand plaisir des spectateurs.

La question de la soirée : Les administrateurs de la Nouvelle- France ont-ils été injustement accusés de la défaite française? Les spectateurs ont jusqu’au 19 février 2012 pour voter sur le site de la Commission de la Capitale Nationale.

La Commission de la Capitale Nationale de Québec nous invite au prochain Tribunal de l’histoire, le 20 février 2012 : Le scandale de l’asile de Beauport avec comme témoin expert Jean-Marie Lebel, historien.

À ne pas manquer!

Louiselle Lavoie




L'école des femmes - 20 avril 2011

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(15 novembre)

L’ÉCOLE DES FEMMES

Albert Rousseau

Arnolphe, à un âge déjà bien mûr, s’apprête à réaliser son rêve : épouser la toute jeune Agnès qu’il a fait élever dans l’ignorance et l’isolement afin d’avoir une femme qui ne troublera pas sa quiétude par son indépendance d’esprit et ses idées nouvelles.

Une pièce de Molière jouée par Guy Nadon est toujours un événement. Il est certain que cette pièce n’est pas la plus connue de Molière, mais on y retrouve les ingrédients qui font le succès de cet auteur. Bien que ce soit une comédie, il n’y a pas d’éclats de rire dans la salle. Des situations loufoques et des paroles bien dérangeantes nous font rire quelques fois, quelques fois aussi, on rit jaune.

Guy Nadon porte la pièce sur ses épaules. Il est le pivot de la pièce et chaque acteur aligne son jeu sur le sien. Les jeunes acteurs Sophie Desmarais et Jean-Philippe Baril Guérard sont convaincants.

La mise ne scène bien qu’inventive laisse perplexe. Après le théâtre dans le théâtre, la répétition des rideaux qui se lèvent devient confondante et on ne comprend pas toujours le but recherché. Les costumes sont d’inspiration d’époque mais ont une touche contemporaine. Comme le décor qui aurait pu servir à une pièce de notre époque.

Cette comédie est un bon divertissement et tout en demandant une concentration comme toutes les pièces en alexandrins, vite on s’habitue et on entre dans le feu de l’action. Une pièce actuelle car bien que dites dans une forme ampoulée, les vérités qu’elle déclare sont toujours d’actualité. À voir pour Guy Nadon qui joue un Arnolphe pathétique à souhait, ses jeunes comparses et pour décrocher du quotidien.

L’école des femmes de Molière dans une mise en scène d’Yves Desgagnés. Avec Guy Nadon, Raymond Legault, Louison Danis, Henri Chassé, Pierre Collin, Sophie Desmarais, Mathieu Handfield et Jean-Philippe Baril Guérard.

Louiselle Lavoie




Un cantique de Noel - 20 avril 2011

Un Cantique de Noël

Présenté du 15 au 30 Décembre 2011 au Théâtre Rialto de Montréal

 

Rien de tel, pour se mettre dans l’ambiance des fêtes, qu’un conte de Noël en chansons. Faites plaisir aux enfants et amenez-les voir cette œuvre intemporelle écrite par Charles Dickens.

Un Cantique de Noël raconte l’histoire d’un homme avare et acerbe nommé Ebenezer Scrooge. Ce riche marchand, ayant pour unique obsession sa propre fortune, en avait oublié les belles valeurs entourant la fête de Noël. Pendant la nuit du réveillon, les esprits du passé, du présent et du futur tenteront de lui faire prendre conscience de la malveillance dont il a fait preuve. Scrooge réalisera alors sa méprise et ouvrira enfin son cœur aux réjouissances de Noël.

Sur scène, 17 comédiens-chanteurs ainsi que 3 musiciens nous interprètent les plus populaires chansons de Noël, telles que Les Anges dans nos campagnes, Sainte Nuit, Vive le vent et Nos vieilles maisons. Vous aurez envie de chanter avec eux et ne pourrez vous empêcher de taper du pied.

Notez que les profits des représentations seront remis à 4 organismes de Montréal, voués à la famille; Le Centre de pédiatrie sociale de Montréal-Nord, Shield of Athena, Maison Bleue et The Mile End Community Mission.

Pensez à apporter des denrées non périssables et des jouets lors de votre visite au Théâtre, des boîtes de dons seront mises à votre disposition à cet effet.

C’est l’occasion idéale de soutenir une bonne cause tout en passant une soirée agréable. Les enfants de plus de 8 ans adoreront le spectacle qui charmera leur imagination.

Commentaire de Juliette (9 ans) de Boucherville :

« C’était cool, je donne une note de 10 sur 10!  »

Voilà qui inaugure à merveille la période des fêtes!

Jennyfer Lafond

Pour vous procurez des billets :

Billetterie du théâtre : 514-770-7773

Ticketpro : 514-790-111 ou ticketpro.ca




Nadja - 20 avril 2011

Lundi le 12 décembre 2011

 

L`Astral rue Ste-Catherine Montréal

Premier spectacle de Noël avec Nadja

Concours en collaboration avec Rouge Fm 107,3 Montréal

 

Nadja...    une étoile est née!

 

Ce lundi à L`Astral,  Nadja présentait son tout premier spectacle de Noël, accompagnée de 5 musiciens de très grand talent. Le tout en direct sur tout le réseau Rouge Fm au Québec.   En beauté comme toujours, elle disait être un peu nerveuse, car pour au moins la moitié de ses chansons c’était la première fois qu’elle les interprétait devant public.

 

À noter que Nadja s’est méritée le 4 décembre dernier, un disque d’or pour 40 000 copies vendues.

Enfilant les classiques de Noel, It`s the Most Wonderful Time of the Year, Noël sans vous, Jingle Bells, Joyeux Noël, Minuit Chrétiens... elle nous a aussi fait découvrir des trésors cachés comme:  C`est Noël mamie, d`Henri Salvador.  Pour la finale, l’incontournable Glory, Alleluia interprété de façon inoubliable avec les arrangements musicaux de son mari Taury Butler.

Sur  scène, elle est  comme un ange qui vient chanter Noël. C’est comme si nous avions pris domicile sur un nuage et que Nadja,  nous berçais avec ses chansons, impossible de ne pas tomber sous son charme. Avec sa voix magnifique, douce et puissante, remplie d`émotion,  on s’est  laisser emporter par sa beauté naturelle, son sourire contagieux, et ses yeux pétillant.

Une soirée mémorable que j`ai eu la chance et le privilège d`assister.  C`est toujours un pur délice d`entendre et de voir Nadja sur scène, elle a un charisme fou, elle a une énergie incroyable et une voix à couper le souffle. Un spectacle tout en couleur.

Frissons garantis!!!

Pour l`instant vous pouvez la voir au Capitole de Québec jusqu`au 31 décembre 2011 et sa tournée qui se poursuit en 2012!

Nadja,  un trésor à découvrir!!!

Pour plus de renseignements:

www.capitoledequebec.com

www.nadja.mu

Guylaine Rousseau




Québec Issime - 20 avril 2011

Québec Issime, tout simplement, féérique

Présenté depuis huit ans à la Place des Arts de Montréal, et vu par plus de 160 000 spectateurs, le Noel de Québec Issime prend racine au Colisée de Québec du 1er au 4 décembre.

Lorsque que le rideau s’est levé, la magie s’est installée confortablement du début à la fin du spectacle.  Six enfants, neuf chanteurs, sept danseurs et quatre musiciens  nous ont offert des performances à en couper le souffle.

Tant  au niveau vocal que  visuel, tout y était, impossible de ne pas avoir la larme à l’œil.

Les personnages étaient campés avec brio. La belle gang du Saguenay ont encore fait des miracles.

Notre histoire racontée sous une douce neige qui tombe. Des décors exceptionnels, les rigodons et les traditionnels cantiques de Noel  interprétées par des voix sublimes, voilà le temps des fêtes avec Québec Issime, c'était  tout simplement féérique.

Ils nous reviendront avec leur nouveau spectacle Country au Capitole de Québec

 ‘’Cowboy de Willie à Dolly les 27 et 28 avril prochain.

Pour plus d’informations

www.quebecissime.net

www.lecapitole.com

Lyne Laroche




Boogie Wonder Band - 20 avril 2011

Pour un party qui bouge, le Boogie Wonder Band, à l’Impérial

Le 1 décembre dernier, le Boogie Wonder Band s’est installé à l’Impérial de Québec, pour nous offrir  un party à la saveur Disco.

C’est bien plus qu’un défilement de hits. Boogie Wonder Band,  c’est de vrais musiciens, débordant de folie,  des costumes de la belle époque, des voix sublimes, des chorégraphies bien ficelées et  tout ca en dessous de la traditionnelle boule miroir.

C’est le spectacle à voir,  pour vivre au rythme de la musique disco, j’ai adorée!

 

Pour plus de détails

www.boogiewonderband.com

www.imperialdequebec.com

Lyne Laroche




La troupe V'la l'Bon Vent - 20 avril 2011

La troupe V’la l’Bon Vent, c'est l'émerveillement!

Dimanche après-midi, à la Salle Albert Rousseau  avait lieu la première représentation du conte musical  de Noel interprété et joué par la troupe V’la l’Bon Vent.

Interprétant les traditionnelles chansons de Noel avec des voix sublimes, accompagné au piano, la troupe de joyeux lutins a réussi  à mettre l’amour et la magie du temps des fêtes dans le cœur du public.

De la neige qui tombe, différents costumes aux couleurs du temps des fêtes, des chants de Noel de différents pays, des enfants et des harmonies vocales exceptionnelles, rien de mieux pour célébrer la venue du temps des fêtes et y retrouver son cœur d’enfant.

La troupe V’la l’Bon Vent sera de retour à la Salle Albert Rousseau le 13 décembre prochain

Pour plus d’informations

Salle Albert-Rousseau
2410 chemin Sainte-Foy
Québec (Québec) G1V 1T3 418 659-6710

Lyne Laroche




Rock Voisine - 20 avril 2011

Voyager dans le temps avec Rock Voisine….

Vendredi soir dernier, sous les applaudissements, c’est un Rock Voisine visiblement heureux et en feu,  qui est arrivé sur la scène du théâtre Capitole. Ces premiers mots ont été, merci de nous accueillir dans votre belle ville et ce pendant presque trois semaines. Nous sommes  vraiment très heureux d’être ici, car il n’y a pas de plus belle place au monde pour passer les vacances de Noel, ici à Québec.

Avant de commencer le spectacle, Rock a pris le temps d’expliquer comment il avait procédé pour monter le concept America. Fallait choisir des chansons, mais  ce n’était pas évident, car  la  musique country, folk, rock des années 60, il y en a beaucoup. Donc, il est allé fouiller sur internet et il a tapé les 100 plus grandes  chansons country de tous les temps.

Et c’est avec la très belle chanson Crazy, que Rock a débuté le spectacle. Enfilant les succès  comme Suspicious mind d’Elvis, Heart of gold de Neil Young, Take it easy Les Beatles, Ring on fire  de Johnny Cash, Mille après mille de Willy Lamothe, City of New Orleans et en français On s’est aimé comme on se quitte  pour ne nommer que ceux-là, sans oublier Pretty Woman ou tout le monde était debout. Mixant quelques chansons de Noel comme 23 décembre et Petit papa Noel, au survol d’Americana 1 2 3, on peut dire que c’est mission accomplie.

Somme toute,  une soirée remplie de souvenirs à la saveur de Rock Voisine, c'est bon à écouter et beau à regarder. Il est comme le vin, plus il vieillit, meilleur il est.

Mes coups de cœur vont Always on my mind, You never can tell et Crazy.

Un spectacle à voir et à revoir!

Pour plus d’informations

Théâtre Capitole
Du 9 au 31 décembre 2011
Achat de billets en ligne

418 694-4444 • 1 800 261-9903
 
Lyne Laroche



France D'amour - 20 avril 2011

 

(9 décembre)

Bubble Bath & Champagne

Anglicane

Un spectacle intimiste et convivial avec une artiste souriante, énergique et généreuse.  On a même eu droit à une primeur interprétée à l’ukulélé pour clore la soirée.

Entourée de joyeux lurons : à la batterie Sam Harrisson, à la basse Patrick Lavergne, au clavier Philippe Turcotte et à la guitare Alexandre Dumas qui remplace au pied levé Jason Lang, elle nous a servis des perles du répertoire de jazz, dont Moon River, What the world needs now is love, I’ve got you under my skin, What a wonderful world  mais aussi plusieurs du répertoire français, La vie en rose, For me formidable et Si c’était vrai. Un très grand plaisir de l’entendre interpréter ces classiques mais aussi ses compositions inspirées des années 20, 30 et40.

Son dernier CD Bubble Bath & Champagne qui lui a valu une nomination au dernier gala de l’ADISQ, est à découvrir.

Un genre de musique qui lui va à ravir. J’espère qu’il y en aura d’autre. Un spectacle qu’il faut vivre. Un pur délice.

Louiselle Lavoie




IMA - 20 avril 2011

Precious et envoutante

Quelques mois après la sortie de son 6e album : Precious, IMA était de passage à la salle Albert-Rousseau pour nous présenter son nouveau spectacle du même nom.

Joël Legendre signe la mise en scène qui nous transporte dans le nouvel univers musical d’IMA.  Elle flirte avec le R’N B, le blues, le folk, le soul, le rock et le disco.   

Dès le début de la soirée, IMA nous confie qu’elle va nous faire rire, pleurer et danser.  Elle nous fera des révélations qui nous permettront de comprendre qu’elle a une Drôle de vie présentant ainsi la chanson popularisé par Véronique Sanson. Le contact est établi. Son public répond en entonnant spontanément  Que sera sera au grand plaisir de la chanteuse.   Les hits se succèdent les uns après les autres.  Elle puise dans ses premiers albums et nous fait découvrir son talent d’auteure avec Amour illégal, une chanson inédite inspirée de l’histoire de ses parents.

En deuxième partie, elle nous sert principalement son nouvel opus.  La chaleureuse IMA revisite des chansons d’amour popularisées par la gente masculine, dont  «Da ya think I’m sexy» de Rod Stewart .  Elle nous fait voyager  à travers des styles, des langues et des époques. 

IMA habite la scène avec fougue, sensualité et passion.  Les éclairages soignés contribuent à habiller la scène et soutenir l’émotion que la chanteuse nous livre avec une énergie contagieuse.

IMA a su s’entourer de six excellents musiciens sous la direction de Danny Ranallo. On sent le talent de la chanteuse efficacement combiné à celle de la comédienne tout au long de la soirée mais principalement lors de l’interprétation de Gigi l’amoroso.

Elle est pétillante et habile à  entrer en interaction avec son public.  Au rappel, elle nous offre le magnifique blues Bobby Mc Gee qui colle parfaitement à sa voix.  Ses fans lui réclament une chanson de Noël.  Elle s’est plus qu’efficacement prêté à l’exercice en nous offrant Christmas time d’Elvis Presley.

Bref, une magnifique soirée où  IMA a tenu  promesse et comblé son public.

www.ima.mu

Lucie Monaghan




Bottine souriante - 20 avril 2011

Un programme doublement souriant…et dansant

C’était soir de programme double au théâtre Impérial de Québec ce lundi.  D’abord un lancement puis, un spectacle. Tout ça, au son de La Bottine souriante.

En effet, le groupe originaire de la région de Lanaudière était à Québec pour le lancement de son nouveau disque Appellation d’origine contrôlée. Un treizième pour le groupe qui marque ses trente-cinq ans d’existence. Sur cet enregistrement de douze pièces, on retrouve, comme c’est souvent le cas, des chansons traditionnelles dont certaines sont plutôt humoristiques.  On a parfois collé de nouvelles paroles à des musiques anciennes mais on a aussi droit à des chansons complètement originales comme la belle Mon père écrite par Richard Pelland.

Après avoir vendu plus de 750 000 albums et déjà récipiendaire de trois Juno et de sept Félix, le groupe, maintenant composé de onze membres, a su survivre au départ du leader Yves Lambert.

Présentant quatre pièces lors du lancement en début de soirée, le groupe est revenu devant son public pour offrir un spectacle complet un peu plus tard. Des pièces plus vieilles se sont alors mêlées aux nouvelles chansons.  Une musique festive qui nous fait taper du pied. Les jeunes ne se sont d’ailleurs pas fait prier pour répondre à l’invitation à la danse.

Comme toujours, les harmonies vocales et les arrangements modernes sont marques de commerce pour La Bottine.  Le talent des musiciens est indéniable. Toujours cette section de cuivres. Une basse parfois funky, de la podo-rythmie, de la danse percussive, de l’accordéon et des voix, beaucoup de belles voix.  Pour l’occasion, le duo Basque Oreka TX s’est joint à La Bottine, les accompagnants avec leur txalaparta, un vieil instrument de percussion.

Une belle soirée, même pour ceux qui, comme moi, ne sont d’ordinaire pas des fans de musique traditionnelle.

Le groupe répétera le concept de concert-lancement ce mercredi au La Tulipe pour offrir aux gens de Montréal Appellation d’origine contrôlée.

Clauude Gignac




Compagnie Créole - 20 avril 2011

La Compagnie Créole (27 novembre)

LA COMPAGNIE CRÉOLE

Albert Rousseau

Qui ne connaît pas ce groupe qui nous accompagne depuis près de trente ans dans tous nos regroupements où on veut faire danser les gens et avoir du plaisir en famille ou entre amis.

Le public souhaitait une ambiance festive et il a été comblé. La Compagnie Créole nous en a mis plein les yeux et les oreilles. Avec pas moins de sept changements de costumes, Clémence entourée de ses trois complices José, Guy et Julien, a été rayonnante. La troupe soutenue par quatre musiciens (un guitariste, un bassiste, un batteur et un claviériste) et une choriste Joanna, la fille de Clémence nous a servis dès la première partie plusieurs de ses succès dont Vive le douanier Rousseau, Un cadeau du ciel, Santa Maria de Guadaloupe et Collé collé. Nous avons même eu droit à une invitation à passer les fêtes aux Antilles avec une mise en garde (32 degré à l’ombre). Question de nous mettre dans l’ambiance, La Compagnie Créole a interprété un medley de cantique de Noël en commençant par un conte chanté suivi de Vive le vent, Noël de chez nous, Noël de partout et se terminant par Bon baisers de Fort de France et La biguine party.

La deuxième partie était encore plus flamboyante et fougueux avec La fiesta, Ça fait rire les oiseaux, La machine à danser et Le bal masqué. Le groupe ferme son spectacle avec en rappel, C’est bon pour le moral et une nouvelle fois pour le plus grand plaisir de ses fans, Ça fait rire les oiseaux.

Impossible de résister aux rythmes endiablés qui font danser les petits comme les grands. Une belle introduction aux soirées du temps des fêtes qui arrivent à pas de géant.

La formation nous quitte pour préparer une tournée en Europe, qui soulignera ses 30 ans d’existences en 2012.

Louiselle Lavoie




Jeunes musiciens du monde - 20 avril 2011

Soirée Jeunes musiciens du monde (25 novembre 2011)

« Jeunes musiciens, c’est à votre tour, de vous laisser parler d’amour »

Pour souligner leur dixième anniversaire, l’équipe de Jeunes Musiciens du monde a choisi la crème des artistes et quelques-uns des 600 jeunes fréquentant leurs 5 écoles pour présenter un spectacle où le rythme s’éclate dans un Impérial sans chaise afin que tous le public participe à la fête.

Animée par Catherine Pogonat, le spectacle regroupait plusieurs artistes : Yann Perreau, porte-parole de JMM, Péna Rua, Papagroove, les musiciens officiels de la soirée, Catherine Major, Marco Calliari, Alfa Rococo, Chantal Archambault et Isabeau et les chercheurs d’or, deux des professeurs dans les écoles de JMM, Marc Déry et Damien Robitaille.

Le spectacle a débuté avec la fanfare qui, directement dans la foule du parterre, est venue donner le ton à l’ambiance de fête. La troupe de Québec Péna Rua a suivi avec tambours et sons brésiliens. Un des moments les plus enlevants du spectacle. Par la suite, le groupe Isabeau et chercheurs d’or avec leurs sonorités country ont livré quelques chansons et, pour le plus grands plaisirs du public, ont accompagné Chantal Archambault dans ses chansons. Ce sont ces moments où les artistes se côtoient et forment des duos uniques qui donnent tout le prestige aux spectacles de Jeunes musiciens du monde.

Des élèves de deux des cinq écoles sont venus sur scène présenter le fruit de leurs travails. Ceux de l’école de Kitcisakik, communauté algonquine d’Abitibi-Témiscamingue, située près de Val-d’or, qui ont interprété deux chansons dont une reprise de Johnny Cash traduite en français et ceux de Québec, située dans le quartier St-Sauveur, qui ont interprété à leurs tours trois chansons. A noter la magnifique interprétation de Gens du pays de Gilles Vigneault que tous les jeunes présents ont interprété accompagnés par Yann Perreau, Isabeau de Isabeau et les chercheurs d’or et de Chantal Archambault. Un grand moment de la soirée qui les a amenés en même temps à souligner le dixième anniversaire de JMM avec ces paroles : « Jeunes musiciens, c’est à votre tour, de vous laisser parler d’amour ».

Par la suite, les artistes se sont succédés en présentant 3 ou 4 de leurs succès. Il y a d’abord eu Catherine Major avec des chansons de son nouvel opus Le désert des solitudes. Puis, Marc Déry avec quelques-uns de ses succès. Un autre moment intéressant a été le duo entre Yann Perreau et Damien Robitaille sur la chanson de Damien, on est né nu. Après la prestation de Damien Robitaille, Yann Perreau est monté sur scène pour livré quelques chansons dont C’est beau comme on s’aime où il a recruté un jeune pour venir danser avec lui sur scène. Le groupe Papagroove a ensuite soulevé la foule avec ses airs inspirés du soul, du funk et du reggae. Alfa Rococo a par la suite interprété quelques-uns de ses succès dont Météore et Lever l’ancre. Marco Calliari a clôturé la soirée avec ses chansons entrainantes.

Malheureusement, la seule critique du spectacle va à l’organisation qui aurait dû garder les chaises à l’étage, il y en avait quelques unes, mais pas assez pour toutes les personnes âgées et celles à mobilité réduite. Ils auraient dû mentionner que le spectacle était entièrement debout, cela n’enlève rien à l’excellent spectacle, mais certains spectateurs auraient ainsi mieux apprécié l’événement.

Des beaux moments qui, en plus, ont permis d’amasser des fonds pour soutenir l’organisme, un succès.

www.jeunesmusiciensdumonde.org

Valérie Côté




NICOLAS CICCONE - 20 avril 2011

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Vendredi le 25 novembre 2011

Nicola Ciccone... un Grand Charmeur “Qu’on aime tout court”

Le québécois d`origine Italienne, auteur compositeur interprète, écrit et chante en français, anglais, Italien et espagnol. 

Dans le cadre de sa tournée ‘’Imaginaire’’ pour la première fois à L`Anglicane de Lévis, Nicola nous a présenté en version acoustique, son sixième opus et partagé les grands succès de son répertoire.

Entre autre, Chanson pour Marie, J't'aime pas j`t`adore, Tu m'aimes quand même, L`amore esiste ancora, Légèreté, Nous serons six milliards, J't'aime tout court... et L’Immigrant,  chanson qu’il a composé tout spécialement pour son père.

Accompagné de deux musiciens chevronnés, jouant de la guitare, du youkoulélé, du piano et de l'accordéon, Nicola Ciccone a offert à son public, des textes remplis d’amour et de sincérité, dans une ambiance réconfortante et chaleureuse.

Le chanteur a un charme Fou. Des yeux et un sourire à L`Italien qui font craquer les femmes.  Quand il nous adresse la parole, c’est comme si à chaque fois, il nous écrivait  une chanson, et même quand il s`adresse aux hommes.

Authentique, Nicola a vraiment un talent pour chanter l`amour. Durant le spectacle,  il a décidé d’ajouter la chanson Trésor, vue la très forte demande de son public, un petit bijou!

Sans contredits, le moment le plus touchant de la soirée est l’interprétation de la chanson ‘’Un ami’’ que Nicola a chanté en duo  avec Stéphanie Fugère-Poulin, une belle  jeune fille de 8 ans qui fut Enfant soleil du Téléthon Opération Enfant Soleil, elle avait l`air d`une vraie princesse.

Somme toute, une soirée tout en douceur, en tendresse, imprégnée d`amour.

Pour redécouvrir les plus belles chansons de Nicola Ciccone, en toute intimité, sachez que sa tournée se poursuit jusqu’en décembre 2011.

26 novembre       Dolbeau

3 décembre         Montréal

9 décembre         St-Jean

16 décembre       Drummondville

Pour plus de renseignements:

www.nicolaciccone.com et sur facebook

Guylaine Rousseau




Rock Voisine - 20 avril 2011

Roch Voisine – Americana

Spectacle au Centre Bell, 25 Novembre 2011

 

C’est accompagné d’une douzaine de musiciens de grand talent que Roch Voisine a conquis le cœur de ses fans hier soir, sur la scène du Centre Bell, dans le cadre de sa tournée Americana.

 

Invité surprise, Rogatien Dubois Jr, le coloré personnage de Patrick Huard, s’est présenté sur scène en demandant si une certaine Hélène avait appelé pour un taxi. À son habitude, le chauffeur a émis son opinion sur divers sujets d’actualité et en a profité pour exprimer ses frustrations face aux travaux routiers, aux joueurs du Canadiens et aux indignés d’Occupons Montréal. Il a ensuite présenté Roch Voisine en soulignant qu’il appréciait le chanteur et la musique Country.

 

Roch est monté sur scène sous une pluie d’acclamations et d’applaudissements. C’est sur une trame de fond typiquement Américaine que le chanteur a interprété les plus grands succès de l’histoire du Country dont Crazy, Suspicious mind, Mrs Robinson, I walk the line et Let it be me. Tout au long du spectacle, le charismatique chanteur a parsemé ses interprétations d’anecdotes sympathiques sur sa carrière et sa vie personnelle.

 

Les harmonies vocales sur scène étaient impeccables et les musiciens extraordinaires. Roch a même joué un morceau d’harmonica, instrument qu’il maîtrise depuis peu. La violoniste Nathalie Bonin, partie intégrante du groupe de musiciens, a impressionné le public par ses performances.

 

En deuxième partie, la foule du Centre Bell a eu droit à une surprise de taille lorsque Garou est monté sur scène pour chanter Pretty Women en duo avec Roch. Quelle ambiance! L’assistance, majoritairement composée de la gente féminine, était littéralement en délire.

 

Roch a été très généreux avec son public qui a eu droit à une troisième partie de spectacle au cours de laquelle il a fait un retour sur ses 25 années de carrière en chansons, le tout agrémenté d’archives vidéo. Un autre invité inattendu, Luc De Larochellière, s’est joint à lui pour chanter Cowboy Virtuel. Évidemment, on ne peut parler de la carrière de Roch Voisine sans mentionner la chanson Hélène, qu’il a interprété au grand bonheur de ses admirateurs.

 

Avec ses derniers albums, le récipiendaire de deux Félix à L’Autre Gala de l’ADISQ 2011 a prouvé que le Country est bel et bien vivant et qu’il rejoint tous les groupes d’âge.

 

Notez que le troisième volet de la série AMERICANA sera disponible en magasin dès le 29 novembre. Quelques représentations sont prévues à L’Étoile du Cartier DIX30 à la fin novembre et le spectacle prendra l’affiche au Théâtre du Capitole en décembre. Sa tournée se poursuivra un peu partout au Québec en 2012.

Pour de plus amples détails sur les dates et les salles de ses prochaines représentations, visitez : http://www.rochvoisine.com/

 

Bref, une soirée remplie de surprises, agrémentées d’harmonies vocales et de musiciens impeccables, entourant  la superbe voix de Rock Voisine, le beau gars qui chante pour les anges avec un petit sourire en coin. J’ai adorée!

 

Jennyfer Lafond

Destination Ville de Québec.com




Pierre Hébert - 20 avril 2011

 

 

Pierre Hébert…le petit nouveau qui a l’étoffe d’un grand!

Après s’être fait connaître en 2008, grâce à son personnage de Renaud ’’C’est vendredi, on fait l’amour’’ Pierre Hébert  a présenté au public de Québec hier soir,  son premier one man show à la salle Albert Rousseau.


Ayant étudié en psychologie le petit gars de Sherbrooke, a décidé de faire un tournant dans sa carrière et devenir humoriste. On a  souvent tendance à dire que  c’est la mode. Tout comme les téléboutiques, les cybercafés, et les émissions de téléréalités, les humoristes poussent comme des champignons. Oui, c’est vrai,  mais le petit nouveau Pierre Hébert a l’étoffe d’un grand, et il mérite amplement sa place.

Il réussi à mettre le doigt sur ce qui fait rire et il se décrit comme un Tata. Comment ne pas tomber sous son charme. Pierre Hébert est un conteur-né,  ses numéros parlent des gens qui l’entourent de sa famille, et de ses amis mais aussi sur les soupers de filles, de la consommation de drogue et du sexe.
En deuxième partie, pour le plus grand plaisir d’un public hétérogène,  Renaud vient faire son tour avec toute la simplicité qu’on lui connaît, tout simplement attachant!!!!!

Étant psychologue, Pierre Hébert a sûrement étudié son public, car il réussi même à faire pleurer.

Bref, j’ai rit du début à la fin, c’est un show à voir!

Il n’y a pas de miracle, sa recette,  il est psychologue et philosophe, drôle et attachant, mais surtout bourré de talent.
Tout comme moi, vous serez enchanté de faire sa connaissance!

Il sera de retour à Québec, le 18 avril 2012
Pour plus d’informations : www.pierrehebert.ca

Lyne Laroche




JUAN SEBASTIAN LAROBINA - 20 avril 2011

Juan Sebastian Larobina (19 novembre)

JUAN SEBASTIAN LAROBINA

Anglicane

Ils nous apportent couleurs, chaleur, soleil et gaieté dans cette grisaille automnale.

Juan Sebastian Larobina, auteur-compositeur-interprète a réchauffé les cœurs présents à l’Anglicane samedi soir, avec ses rythmes latins fusionnés à notre folklore québécois. Audacieux mais combien enlevant, ce latino-gaspésien entouré de trois multi-instrumentistes québécois hors pair, Rémi Giguère à la guitare douze cordes et à la guitare acoustique, Jean François Dumas à la podorythmie, au cajon, au violon, à la flûtel, aux percussions (et j’en oublie) et pour finir Philippe Leduc à la contrebasse ont interprété pas moins de seize chansons en débutant avec Quien Es Somos, Mate Con Tequila et Mas O Menos. Il n’en fallait pas plus pour se croire sous le soleil, sur une plage du sud.

Il faut entendre La Cancion Sin Respuesta et Asume deux chansons à répondre inspirées de la Bottine souriante et des Charbonniers de l’enfer et Nigadoo épicée à la sauce cajun inspirée cette fois d’une petite ville du Nouveau Brunswick. Que dire de Consumir une traduction de la chanson de La Bolduc Ça va venir découragez-vous pas etTodos Somos Africanos toutes deux de son album Juan Sebastian Larobina. Les harmonies vocales de ces quatre performeurs étaient magnifiques.

Un nom à retenir et à découvrir pour ceux qui ne le connaisse pas encore. À voir en spectacle absolument.

Son dernier album sorti au printemps 2011, Somos (qui signifie « nous sommes ») lui a valu une nomination pour le Félix Album de l’année - Musique du monde lors du plus récent Gala de l’ADISQ.

Louiselle Lavoie




Hors de contrôle - 20 avril 2011

Lancement du CD Hors de contrôle du groupe Tropik D (22 novembre 2011)

Du rock alternatif qui tente de cerner le monde d’aujourd’hui

Le groupe de rock alternatif de Montréal Tropik D lançait, le 22 novembre dernier, son deuxième opus intitulé Hors de contrôle à la Ninkasi du Faubourg dans le cadre des 5 à 7 de lancement Boréale.

Initié par Demetrio Maso, un Québécois d’origine italienne, le groupe Tropik D se veut revendicateur sur nos vies programmées dans un monde qui contrôle tout. Diplômé du baccalauréat en musique spécialité batterie de l’Université de Montréal, Demetrio Maso a accompagné plusieurs musiciens dont Marco Caliari et Jérôme Charlebois. Il a composé les textes et la musique de l’album Hors de contrôle, chante et joue lui-même de la guitare et s’est entouré de trois musiciens : Jérôme Chénard à la batterie (il a joué sur la moitié des chansons de l’album puisque les autres, Demetrio Maso performait à la batterie), Marco Desgagnés à la basse et Steve Washko aux guitares.

Le premier extrait de l’album Hors de contrôle, Imparfait, tourne déjà dans près de 20 stations de radio au Québec et espèrent bientôt une percée dans les radios commerciales. Le public est d’ailleurs invité à télécharger gratuitement la chanson Imparfait sur leur site Internet et de la demander dans leurs radios préférées.

Après un EP de 5 chansons intitulé Brûler d’envie paru en 2010, l’album Hors de contrôle est assurément un album qui bouge, qui exprime sa vision du monde basée sur les diverses influences de la vie. Lors du lancement, un avant-goût de l’album de 12 chansons a été présentée soit six chansons : À l’écart, Imparfait, Briser le silence, Toute la nuit, Prise d’otage et Sans Merci. Deux chansons m’ont particulièrement rejoint lors du lancement par leurs paroles soit Briser le silence et Toute la nuit.

Le groupe visitera plusieurs villes au courant des prochains jours :

24 novembre à Chicoutimi Le Sous-Bois à 21 h

29 novembre à Montréal Petit Campus à 20 h

1er décembre à Gatineau Le Troquet à 21 h

Voilà l’occasion de se procurer une carte de téléchargement au faible coût de 5$ afin de télécharger le nouvel album Hors de Contrôle qui sera disponible sur leurs site dès le 29 novembre prochain, à la mi-décembre sur ITunes et en janvier dans tous les bons disquaires près de chez vous.

http://laninkasi.ca/

www.tropikd.com

Valérie Côté




Pascale Picard - 20 avril 2011

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Pascale Picard Band (19 novembre 2011)

Le retour aux sources

Après une longue absence de la scène, Pascale Picard était de retour à Québec, dans sa ville natale, afin de présenter à un public déjà conquis son tout nouvel opus A Letter To No One, une prestation où l’énergie était contagieuse.

C’est dans son tout premier Grand théâtre, dans la salle Louis-Fréchette, que Pascale Picard a livré presque l’intégralité de son nouvel album accompagné de cinq chansons de son premier opus Me, Myself & Us. Accompagnée de quatre musiciens : Philippe Morissette (basse), Marc Chartrain (batterie) ainsi que les guitaristes Louis Fernandez et Simon Pedneault, elle a bien livré ses chansons soient en touchant le public dans les trippes, soit en le faisant danser. En effet, les premières places du parterre avaient été enlevées pour permettre au public de venir danser.

Elle a débuté la soirée avec Five minutes, une belle chanson toute en nuance et en sonorité, mais c’est vraiment avec sa cinquième chanson Gate 22, tirée de son premier album, que le public a unanimement embarqué dans son euphorie. Sa voix est magnifique et puissante, mais parfois on la perdait un peu parmi la musique du band et c’est, selon moi, le point le plus regrettable de la soirée, car ses chansons sont si bien ficelées qu’il est dommage d’en perdre certaines paroles.

Généreuse pour son public, Pascale Picard a fait trois chansons dans le premier rappel dont Smilin que le public scandait et devant, les cris et les applaudissements, elle est revenue faire une surprise : Strangers, une reprise des Kinks destinée à la série télévision Trauma. Bref, un spectacle magnifique, énergique, on en ressort le sourire aux lèvres et le goût de passer en boucle son nouvel album dans notre ipod.

 

Simon Walls

La première partie du spectacle a été assurée par le Montréalais Simon Walls. Une véritable découverte. Il a interprété seulement cinq chansons tirées de son album Klein Blue, mais déjà j’étais totalement conquise. Ses chansons tout en nuances, à la fois douce et rythmée un peu comme du Clément Jacques ou du Jack Johnson sont des baumes sur le cœur. J’ai même eu un coup de cœur pour It feels the same, la dernière qu’il a interprété. De plus, ce qui est extraordinaire, c’est qu’il a aussi fait un périple de 9 mois à travers le Canada à pied afin de promouvoir son album, comme quoi il faut se donner corps et âme à la musique.

http://www.pascalepicardband.com/

http://www.myspace.com/simonwallsmusic

Valérie Côté




KARMA KAMELEONS - 20 avril 2011

Karma Kamelons fête ses dix ans…..en champion!

Hier soir à l’Impérial de Québec plus de 900 personnes ont dansés sur les medleys des airs de Duran Duran, Eurythmics, Pet shop boys, Blondies, Michael Jackson, et plus encore. Sur écrans géants, défilaient des montages d’extraits d’émissions télévisées comme Goldorak, Candy et même des trames sonores de films tels que Flash dance, Rocky, Top Gun, Grease..

Le tout accompagné de danseuses sexys à la chevelure bonde, de paillettes et de costumes d’antan. Bref, un grand déploiement pour fêter 10 années intenses.

 

Avant que débute le spectacle haut en couleur, Gil Poitras, en a profité pour parler de l’historique de son bébé.Les années Karma, comme plusieurs les appelles, totalisent plus de six années au Dagobert, trois ans à l’ancien bar Franckie, 1000 spectacles et 500 000 spectateurs. Fier, le père de Karma Kameleons a aussi remercié les artistes qui au fil des ans, ont fait en sorte que le band hommage des années 80 vieillisse en beauté.

Les nostalgique ont étés ravis, tout le monde était debout, c’était  impossible de résister à l’envie de danser. Deux heures trente de spectacle, ou les tubes se succédaient à la vitesse de l’éclair.

La preuve a été faites hier soir, les fans sont encore là et bien vivants.

Karma Kameleons nous a offert  un spectacle énergique, drôle et de toute beauté. Une contagion extrême, qui nous a fait  revivre la fièvre des années 80. Une décennie de succès et un show impossible à oublier!

Le spectacle d’hier soir a été filmé dans le but de sortir un DVD dès février 2012.

Pour obtenir plus de détails sur les Karma Kameleons ; www.karmakameleons.com

Lyne Laroche




André Philippe Gagnon - 20 avril 2011

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André-Philippe Gagnon est un Réseau Social

Après autant de succès, la réputation d’André-Philippe Gagnon n’est plus à faire. Il revient en force avec son réseau social constitué des plus grands noms de la chanson.

Pour sa première médiatique, c’est au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, dans un décor typiquement Québécois, parsemé de cônes orangés, que l’homme aux milles voix nous a offert son original medley des chantiers routiers. Par leurs chansons, Garou, Vincent Vallières, Plume Latraverse, Radio Radio, Paul McCartney et Helmut Fritz dénoncent avec humour les aléas du trafic Montréalais.

C’est un Elvis Gratton hilarant et plus vrai que nature qui nous dévoile, en deuxième partie de spectacle, les classiques du rock des soixante dernières années. Un compte a rebours nostalgique et rythmique parcourant les succès de John Lennon, James Blunt, Cat Stevens, Let Zepplin, Guns & Roses, Brian Addams et bien d’autres.

Accompagné de son I-pod géant l’imitateur nous fait visiter sa playlist personnelle, allant de Frank Sinatra à Alice Cooper, en passant par Kid Rock, Lionel Richie, Pierre Lapointe, Julien Clerc, Johnny Farago, Jimmy Hendrix, Bob Dylan, Bill Cosby, Corey Hart et The Platters. Au total, plus de 50 artistes de la chanson, de l’humour, du milieu sportif et politique sont personnifiés avec brio. Dans son réseau social, André-Philippe Gagnon livre une performance étonnante et énergique. À voir!

Pour plus d’information, visitez : http://www.andrephilippegagnon.com/

Jennyfer Lafond




Jamais lu - 20 avril 2011

 

Festival du Jamais Lu (17 novembre 2011)

Des textes théâtraux qui ont du mordant

Bar-Coop L’AgitéE

Depuis 10 ans, le Festival du Jamais Lu a lieu à Montréal. Anne-Marie Olivier et Marcelle Dubois ont eu envie de créer le même festival pour les gens de la Capitale. Une réussite assurément, il y a du talent à Québec.

La première journée du festival proposait L’accélérateur de particules, une première sortie publique pour œuvre en évolution. Cinq dramaturges sont venus y présentés un extrait de 20 minutes de leur nouveau projet de pièce de théâtre.

La première à casser la glace fût Édith Patenaude avec sa pièce Le monde est différent. Deux voix se lèvent, deux comédiens prennent le public en otage pour présenter leur indignation face à ce qui les entoure. Il y a de nombreuses références de théâtre dans le théâtre comme si ces comédiens racontaient leurs vies de comédiens de théâtre et ce qui les désolent et les horripilent. Il sera intéressant de voir où la pièce d’Édith Patenaude nous amènera. À suivre.

La deuxième pièce présentée fût Slush de Érika Soucy. Inspirée de Britannicus de Jean Racine, on se retrouve dans un petit patelin du Québec où un père et sa fille de 17 ans tienne un relais de ski-doo. La mère est partie, la gérante de la place, avec un autre homme et ils recherchent une nouvelle gérante. Claude, le père, rappelle son ex, Ruth, pour le poste qui revient avec son fils gai s’installer avec eux. Un récit mordant, souvent drôle, qui sera sûrement capter l’attention du public. Un de mes trois coups de cœur de la soirée.

La troisième pièce présentée est Frères : la beauté et le sang de Steve Gagnon. Également librement adaptée de Britannicus de Jean Racine, cette pièce présente deux frères, propriétaire d’un royaume, l’un d’une grande beauté, l’autre un peu moins beau et les tentatives du second frère de ravir la beauté et la femme de son frère. La mère trône entre les deux mettant de la pression sur les femmes pour combler tous les désirs de ses fils. Des répliques corrosives, un style tout en subtilité. Mon deuxième coup de cœur de la soirée.

La quatrième pièce était celle de Joëlle Bond intitulée Le dos de la jaquette. Magnifiquement mise en lecture par Mary-Lee Picknell-Tremblay, cette pièce vraiment touchante présente un long monologue d’une fille en littérature qui travaille dans le casse-croûte familial. On découvre peu à peu son vie comme si on lisait son journal intime : sa mère qui se remarie, sa sœur qui a été frappée par une automobile orange brûlée. De nombreuses références aux années 1990 parsèment la pièce et la rend encore plus intéressante. Mon troisième coup de cœur de la soirée et certes, la pièce qui m’a le plus touchée.

La dernière pièce présentée est celle de Jocelyn Pelletier intitulée Les racines au fond de ma gorge. Un intense monologue sur l’intolérance, sur les différences qui bouscule, déstabilisent complètement. Présenté devant une caméra, on y perçoit chacune des émotions avec une puissance sans pareille. Un texte qui ne se résume pas facilement, mais il sera intéressant de voir l’évolution de cette pièce qui saura assurément déstabiliser les spectateurs.

Ce soir, le 18 novembre, deux événements se déroulent : Olivier reçoit, une discussion ouverte sur la place de l’auteur dramatique dans sa Cité dans le 5 À 7 et le Cabaret Corrosif, une soirée littéraire qui écorche. C’est un rendez-vous avec les voies émergentes du théâtre de Québec.

Le 5 à 7 est gratuit, le Cabaret est au coût de 10$.

www.jamaislu.com

Valérie Côté


 

Festival du Jamais Lu (18 novembre 2011)

Textes corrosifs, mais plaisirs assurés

Pour la deuxième soirée du Festival du Jamais Lu, Olivier Lépine recevait cinq auteurs dramatiques en formule 5 à 7 soit : Sarah Berthiaume, Daniel Danis, Alexandre Fecteau, Isabelle Hubert et Christian Lapointe, pour parler de leurs places dans la Cité. Les cinq comparses ont discuté de la société comme moteur d’inspiration, du public de leurs pièces et du théâtre en général.

Dès 20h, c’est dans la salle de l’AgitéE, pleine à craquer, que le public était invité à découvrir des textes qui bousculaient dans le Cabaret Corrosif. Toute la soirée des textes fabuleux ont été livrés : théâtre, poésie, slam, manifeste, tout était admis à la condition qu’ils ne soient par inoffensifs. La mise en scène et l’animation a été réalisée de main de maître par Anne-Marie Olivier et Marie-Josée Bastien. Les textes étaient lus et livrés par trois comédiens : Charles-Étienne Beaulne, Simon Lepage et Véronika Makdissi-Warren et le Dj Christian Michaud agrémentait le tout de musique.

La soirée a débuté par le texte d’Olivier Choinière, l’administration nous ronge, un texte sur les subventions et autres paperasses que les auteurs doivent remplir. Le deuxième texte a été le drôle et incisif texte de Catherine Léger où elle expliquait qu’elle était une « plotte à tire». Ce fût suivi d’un texte très poétique sur la solitude et l’hiver écrit et interprété par Christian Lapointe. Un de mes coups de cœur de la soirée a été le texte du journaliste David Desjardins, du journal Voir. Un texte percutant tout comme ses chroniques. Ensuite, Sarah Berthiaume, présentait les différentes conceptions du mot salope, un texte à la fois drôle et qui fait réfléchir. Isabelle Hubert a pour sa part écrit un texte de théâtre sur une interview à la radio où les animateurs tentent de détruire les artistes et cette destruction se retourne contre eux. Après une entracte, le public a eu droit à un texte poétique de Daniel Danis sur nos origines. Ensuite, Emmanuelle Jimenez présentait un texte sur vivre du théâtre et la vision des autres. Ensuite, le texte d’Alexandre Fecteau parlait de l’argent, un manque pour beaucoup de personnes en théâtre. Puis, Philippe Ducros nous présentait Wendy Windex, un texte où la sexualité est à son paroxysme. La soirée se terminait sur le texte de Fabien Cloutier sur le théâtre, les théâtreux et les autres.

Bref, si vous avez manqué cette soirée, je vous conseille fortement de surveiller celle de l’année prochaine, car les directrices générales, Anne-Marie Olivier et Marcelle Dubois, ont montré qu’il est essentiel d’avoir un Festival du Jamais Lu à Québec.

www.jamaislu.com

Valérie Côté




Claudine Mercier - 20 avril 2011

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Claudine Mercier, 

l’humoriste aux multiples talents, continue d’étonner!

Après une longue absence,  l’humoriste Claudine Mercier était de retour sur la scène de la salle  Albert Rousseau avec son quatrième one-woman show ‘’Dans le champ’’  

Ses numéros de stand-up et  ses imitations, sont un pur délice. Quelques incontournables comme l’imitation de Lise Watier et de Sonia Benezra  rappelant de bon souvenirs.

Ses imitations de Cœur de Pirate, Ginette Reno, Céline Dion, Marie-Mai, Marie-Chantal Toupin, Chloé Sainte-Marie, Carla Bruni démontrent à quel point, elle du talent.

Mes  coups  de cœur vont  à ‘’La petite fille’’ qui parle trop, sans savoir vraiment ce que les mots veulent dire, elle est hilarante. Son imitation de Brigitte Boisjoli  est tout à fait sublime.

Un des moments forts de la soirée, c’est quand elle parle de sa mère qui souffrait de la maladie  d’Alzheimer et fait un parallèle avec un Organisme qui s’appelle Les impatients qui vient en aide à des personnes qui souffrent de maladie mentale. L’organisme demande aux artistes de composer  un poème ou une lettre d’amour et il ramasse des dons avec cela. Claudine a écrit un poème pour sa mère  qui a été publié.  Un jour,  elle a reçu un courriel de Richard Séguin qui lui envoyait un MP3, elle clique dessus et le beau Richard jouait de la guitare en chantait son poème. Et à son tour, elle l’a  interprète, avec sa voix à elle qui est fabuleuse. Voici quelques phrases que je me souviens et qui sont venus me chercher au plus haut point.  

‘’Viens t’en maman, on va marcher, on va r’ garder le temps passé, y fait tellement beau, faut en profiter, voir le monde se stationner, ca va te changer, changer les idées, c’est tellement plate dans un foyer.

Viens on va s’asseoir sur un banc, on es-tu bien c’est comme dans l’temps, tous les deux on regarde le ciel, ensemble on lit des écriteaux, histoire d’échanger quelques mots, il nous reste le moment présent et la tendresse, comme un pansement, viens t’en maman….

Le spectacle de presque 2h30, offre un  éventail parfait de tout ce que Claudine Mercier est capable de faire, dont le chemin de Compostelle…….J’avais mis la barre haute, et je n’ai pas été déçue. Ses performances  vocales  et son humour sont  incomparables.

Elle sera de retour le 1er 2 et 3 mars 2012 pour plus d’informations

www.claudinemercier.com

Lyne Laroche




Gowan - 20 avril 2011

 

 
Le retour d’une bête de scène 
En 1985, je me suis rendu à la salle Albert-Rousseau pour voir et entendre Lawrence Gowan. Plus de 25 ans plus tard, Gowan nous offre le disque et la tournée Return of Strange animal. Cette tournée s’est arrêtée à Québec vendredi le 18 mars. 
Gowan, un étrange animal? Non, plutôt une bête de scène. C’est encore une fois, un Gowan énergique et en voix que l’on a retrouvé, entouré de quelques vieux complices, dont son frère Terence à la basse et de Peter Dunn au clavier, tous deux de la tournée originale. On pouvait aussi remarquer la présence sur scène de l’excellent batteur Todd Sucherman qui accompagne maintenant le groupe Styx.
Apparu orné de rouge, debout sur son piano, Gowan a débuté son spectacle avec Cosmetics, avant d’enchainer avec Desparate et City of angels. Plus loin dans la première partie, consacrée intégralement à l’album Strange Animal, il interprétera la pièce titre du disque avant de s’assoir derrière son piano pour offrir son plus grand succès, A Criminal mind. À la suite de cette très belle prestation, le public, lui a offert sa seconde ovation de la soirée. Une première salve d’applaudissement debout lui avait été offerte lorsqu’il s’est adressé au public après sa deuxième chanson dans un français franchement bon.
Le spectacle était présenté au Palais Montcalm, un lieu peu habituel pour un concert rock. La sonorité presque parfaite de la salle Raoul-Jobin ne laisse pas de place à l’erreur. Mais, Gowan et ses musiciens on su être à la hauteur. Cette sonorité un peu trop propre pour de la musique rock peut être un peu embarrassante. En début de spectacle, on pouvait plutôt ressentir une ambiance studio plutôt que « live ». Cette caractéristique n’est pas inintéressante, une fois apprivoisée. Elle nous a permis de découvrir la subtilité et la force mélodique des compositions. 
La deuxième partie du spectacle a débuté par la pièce Tittenhurst Park (I met the spirit there), pièce qui a été ajoutée à la version originale de Strange animalGowan nous a raconté que cette chanson a été inspirée par l’atmosphère qui régnait dans le studio de Ringo Star lors de l’enregistrement du disque en 1985. S’en ai suivi des pièces du reste de sa discographie.
Tout au long de la soirée, le canadien, né en Écosse, nous a partagé sa passion tant par sa fougue qui le transporte autour de son piano pivotant jusqu’aux extrémités de la scène que par sa voix toujours aussi précise et encore puissante.
Au rappel, il nous a offert, Moonlight desires avant de nous présenter Pour un instant d’Harmonium, comme pour remercier les gens de Québec pour leur appui depuis le début de sa carrière.
Un spectacle fort agréable qui nous a permis de revivre de très bons moments.

Claude Gignac

 




Lancement d'album Juliel - 20 avril 2011

Lancement de l’album Orange-Blue de Juliel

(15 novembre 2011)

Tomber sous le charme de Juliel

Les 5 à 7 Boréale de la Ninkasi du Faubourg

Il y a des artistes dont les mots, la voix, le charisme et la musique rejoignent nos sens, nos univers musicaux, nos goûts et c’est ce qui est arrivé quand j’ai entendu la musique de Juliel. Dès la première écoute, j’étais sous le charme et plus je découvrais sa voix et ses chansons, plus elle devenait pour moi un coup de cœur.

Pour mieux la connaître, voici une petite biographie de Juliel. Fille du bluesman, Mike Deway, Juliel a découvert la musique dès sa tendre enfance. Elle participe à plusieurs chorales et obtient de son père, sa première guitare à l’âge de 10 ans. Elle s’est alors mise à composer des chansons dès l’âge de 12 ans. Fortement inspirée des groupes Beatles et Eagles, sa musique l’a amené à jouer dans les bars et les restaurants dès l’âge de 15-16 ans. Par la suite, elle délaisse un peu la musique pour entreprendre des études en politique et voyager dans l’ouest canadien, en Asie et en Europe. À son retour à Québec en 2007, elle décide de se consacrer à la musique. En 2008, après un spectacle Au Vieux Bureau de Poste de St-Romuald, elle s’illustre dans divers concours et fait de nombreuses prestations dans la région de Québec. À l’automne 2009, elle s’associe au musicien André Godbout pour la production de son premier album The way to go lancé en 2010.

C’est ainsi qu’en 2011, elle lance Orange-Blue, son deuxième opus. L’album de 12 chansons est divisé en deux parties : le côté Orange avec des sonorités plus rock-pop et le côté Blue plus de style folk-country. La pochette de son album réalisée par Mélanie Guay avec des jets de peinture est sublime, on y voit même deux danseurs qui valsent à travers la peinture, c’est une œuvre d’art en soi. Au dernier salon de la musique indépendante du Québec, elle a remporté le prix coup de cœur de la chanson démo critique de l’année avec la chanson Baby you know, ce qui lui donnera une vitrine au salon l’année prochaine. Son inspiration provient de ce qui l’entoure, mais surtout des gens qu’elle rencontre: «Mes chansons sont inspirées du côté humain de ce qui m’entoure, je veux pouvoir faire ressentir une expérience psychosociale de la vie et des relations humaines à travers ma musique», exprime-t-elle. Elle aimerait pouvoir faire un album par année : «ce n’est pas le matériel qui manque, j’ai déjà beaucoup de nouvelles chansons en banque» et pouvoir faire des tournées musicales : «voyager en jouant, c’est la plus belle chose au monde et c’est ce que je veux faire de ma vie». Les 12 pièces de Orange-Blue ont charmé mes oreilles, mais les chansons Best of your life, Be my baby et Whiskey sont décidément mes coups de cœur de l’album.

Son album est en vente dans les Archambault de la région de Québec et chez Sillons le disquaire. Il est aussi possible de télécharger des mp3 sur itunes, d’aller écouter sa musique sur son myspace : http://www.myspace.com/julielmusic ou d’aller sur son site :

http://julielmusic.com où vous pouvez télécharger son album moyennant un don par Paypal «L’important, c’est de diffuser la musique, en mettant mes albums accessibles gratuitement sur mon site, je permets à certaines personnes qui n’auraient pu écouter mes chansons de me découvrir et c’est comme cela qu’on se fait un public», explique-t-elle.

Elle sera en spectacle le 26 novembre au Ginger à 21h, le 9 décembre au Pub Limoilou à 21h et après une tournée en France et en Suisse, elle sera de retour le 30 mars au Vieux Bureau de poste de St-Romuald à 20h.

Peu importe comment vous voulez la découvrir, l’essentiel est d’entendre son travail et vous aussi tomberez sous le charme de sa musique.

Valérie Côté

 




Jorane - 20 avril 2011

Résultats de recherche d'images pour « jorane »     12 novembre 2011

L`Anglicane de Lévis

“  Une sorcière comme les autres “

Jorane...  avec sa voix et son violoncelle, elle vous ensorcelle!

L'auteure-compositrice-interprète a su envouter son public dans cette ancienne église aménagée en salle de spectacle.  Très intime et chaleureux,  seule musicienne sur scène accompagnée de son violoncelle, le public s'est laissé flotter comme sur un nuage tout en douceur,  avec sa voix angélique et puissante. 

Elle nous a interprété à sa façon des classiques de Gilles Vigneault  Le départ,  Richard Desjardins, Indochine,  Anne Sylvestre, Harmonium , Zacharie Richard, Pauline Julien Le temps passe . Le public a bien apprécié son interprétation de Diane Dufresne “ J`ai 12 ans maman” . Elle nous a aussi charmé avec ses propres compositions de son dernier opus qui est sortie en février dernier.   Cette artiste de renommée internationale  a à son actif 8 albums et plusieurs tournées mondiales.

Cette charmante dame qui est une musicienne dans l`âme, nous a fait passer une soirée très apaisante et riche en poésie.Jorane nous a conquise avec deux chansons très poétiques chantées et jouées à la Harpe, très mélodieux, un pur délice à l`oreille!

Des gens disaient déjà quelle avait un langage inventé, mais comme Jorane nous a expliqué, c'est tout simplement le langage de la MUSIQUE!  Elle joue avec les mots.

Son public a su apprécié cette musicienne-interprète très talentueuse, on aurait même pu  parfois entendre  une mouche volée!

Un spectacle délicieux, doux, tendre, poétique passé avec “ Une sorcière ( Pas) comme les autres!

Pour plus d`informations www.jorane.com

Guylaine Rousseau




Éclipse - 20 avril 2011

40 ans en arrière

Certains s’en souviennent, d’autres ne le savaient pas.  Il y a exactement 40 ans jour pour jour, au Pavillon de la Jeunesse, se produisait un groupe de rock progressif Britannique qui allait devenir l’un des groupes les plus populaires de toute l’histoire de la musique moderne.

Pink Floyd s’est produit une seule fois à Québec et c’est au « Petit Colisée » qu’ils ont fait résonner leurs instruments et ce, quelques mois seulement avant de lancer Dark side of the moon qui allait devenir un méga succès planétaire et allait propulser Pink Floyd aux plus hauts sommets.

Ce jeudi, afin de célébrer cette page d’histoire de la musique à Québec, le groupe hommage Québécois Éclipse a présenté au même endroit leur spectacle The Pink Floyd story. Pour l’occasion, la musique de Roger Waters, Nick Mason, Richard Wright, David Gilmour et du fondateur Syd Barrett et a été remise entre les mains de Peter Grant (chanteur et guitariste), Chaz Butler (chanteur et bassiste), Dan Legault (batteur), Chris Dezordo (claviériste) et de  Yannick Coderre (guitare, saxophone).  Avant la «levée» du rideau, on nous a présenté Michel Maltais, producteur du spectacle original de 1971. Quelques dizaines de spectateurs ont témoigné avoir été présents lors de la prestation initiale.

À la prestation musicale, on a voulu ajouter un volet éducatif. Ainsi, en début de représentation et à quelques reprises au cours de la soirée, des notes historiques et biographiques ont été projetées sur un des trois écrans circulaires. 

Les membres d’Éclipse ont amorcé leur soirée derrière un immense rideau qui cachait toute la scène pour la pièce Astronomie domine. Les chansons se sont succédées dans un ordre chronologique. La similitude avec le groupe de Grande Bretagne s’est fait ressentir jusque dans les moindres détails. On a pu remarquer l’évolution dans le mixage sonore au fur à mesure que le spectacle avançait. Un son qui aurait pu être meilleur même si le son quadriphonique, une révolution à l’époque était fort efficace. La salle de spectacle d’Expo Cité avait le défaut de ses qualités.  Elle nous replongeait dans l’ambiance de l’époque (colonnes en moins) mais comportait ses inconvénients pour ce qui est de l’acoustique.

Sous de superbes éclairages Floydiens, les gars de l’Outaouais et leurs talentueuses choristes ont parcouru le temps avec les Times, Money, Us and them, Brain damage, Wish you where here, Another brick in the wall et Confortably numb.

Bien sure, il s’agissait d’un groupe et d’un spectacle hommage mais l’effort, la rigueur et les équipements ont été réunis pour nous offrir un spectacle d’une grande qualité. 
 

Claude Gignac




Moonwalker - 20 avril 2011

 

Moonwalker

The Reflection Of Michael Jackson

Pendant que les artistes et les radios nous inondent de reprises. Pendant que les spectacles hommages se succèdent, un groupe originaire de Las Vegas est de retour à Québec. Ils viennent à leur tour présenter un spectacle hommage. Moonwalker - The Reflection Of Michael Jackson raconte la carrière du roi de la pop parti prématurément. Fort de leur passage à Québec en avril dernier, ils ont donné un nouveau rendez-vous au public de la Vielle Capitale pour deux soirs au Théâtre du Capitole.

On dit que Michael Firestone est le meilleur personnificateur de Michael Jackson. C’est une réputation qui n’est pas surfaite. Grâce à la magie du maquillage la ressemblance physique est crédible. Ses mouvements de danse saccadés renforcent la similitude. Quant-à la voix, même si certaines trames semblent préenregistrées, elle est efficace et se rapproche grandement de celle du père de Neverland.

Quelques discrètes projections, six danseurs, deux choristes et quatre très bons musiciens entourent la vedette.  Aux éclairages et au son, la qualité était aussi au rendez-vous.

Personnifier un artiste, nous ramène près du spectacle de variété. Malgré ce bémol, tout était en place pour une très belle soirée. Quel répertoire, combien de succès ! Wanna be starting something, Human nature, Smooth criminal. Un pot-pourri de quelques pièces nous a ramené au début de sa carrière solo avec Rock with you, Off the wall et Don’t stop ‘till you get enough.

Bien sure, Michael nous a lancé son doux « I love you » de sa petite voix enfantine.  Durant le spectacle, plusieurs changements de costumes. Oups ! On a oublié de remonter la fermeture éclaire, provoquant une petite gène chez l’artiste.

Le début de la deuxième partie, un peu plus faible, nous a conduits à des super hits dont Bad et Shack your body. Un gant de paillettes à la main droite et son fameux Moon walk pour Billie Jean. Un veston rouge et des zombis pour Thriller.

Tel un revenant, quelques mois après sa mort, Michael Jackson nous transporte dans son univers, à notre grand bonheur.

Claude Gignac
 




Mario St-Amant - 20 avril 2011

Jeudi le 10 novembre 2011

L`Anglicane    << Le Blues vous guette >>
 
Mario Saint-Amand...complètement envoutant!
 
On connait Mario Saint-Amand surtout en tant que très bon acteur, pour son rôle dans le film Gerry.

Mais sa passion pour la musique et le besoin d`émouvoir les gens l`a fait monter sur scène pour nous donner un tout nouveau spectacle. En tant qu`interprète, il a donné sa 15e représentation et la dernière de sa tournée à L `Anglicane hier soir.

Habituellement accompagné par quatre musiciens de grand talent dont Breen Leboeuf sous la direction musicale ainsi que Roger Mann ( guitariste), Guillaume Jodoin (B3) et Bob St-Laurent ( Drum), pour cette dernière, il s`est permis d `ajouté Mike Sawatzky (guitariste) et Richard Beaudet ( Saxophoniste). Une belle brochette de musiciens servis sur un lit de Blues à la Saint-Amand dans une salle que j`ai découverte et qui fut un pur délice.

Tout un spectacle haut en couleur! On aurait dit une gang de flot qui tripait. Ils nous ont livré toute une performance. Mario avec sa voix rauque et en même temps douce et chaude, laissait toute la place à ses musiciens d`un talent à vous couper le souffle!

Breen Leboeuf qui est aussi un très bon baseman, a interprété quelques chansons solos. Mario Saint-Amand a fait entre autre les succès de Jean Leloup, Jim Corcoran, Daniel Bélanger, Ray Charles et bien entendu Offenbach et Jerry Boulet comme (Les blues passent pu dans porte, Cruel, Ay oye, la louve, Georgia...)

Sa voix est chargée d`émotions. Il chante avec son cœur et ses trippes! Ce fut une soirée délicieuse et mémorable, le public était sous le charme, on aurait juré qu`il y avait un  ange sur la scène avec eux!

La tournée devrait se poursuivre en 2012!

Pour plus d`informations

Mario Saint-Amand

Guylaine Rousseau




MELANIE BOUCHER - 20 avril 2011

 

Un premier opus pour Mélanie Boucher  
‘’D’Est en Ouest’’..
C’est autour d’une tasse de café dans une ambiance amicale que j’ai rencontré une jeune femme comblée et fière de nous présenter son premier album ‘’d’Est en Ouest.  L’auteur-compositeur-interprète Mélanie Boucher,  n’en ai pas à ses débuts, elle a déjà un bon bagage derrière elle.
Tout d’abord, dès son jeune âge, elle avait une fascination pour les chanteuses. Elle enregistrait tout ce qu’elle entendait à la télé. Par la suite, elle essaya toute sorte de chose avec sa voix et tout doucement, elle  y découvrit  ce qu’elle pouvait faire de cet instrument en prenant des cours de chant.
Au secondaire, elle a fait de la scène, mais dès qu’elle déménagea dans les grandes villes comme Montréal et Ottawa, ca l’impressionnait et elle n’osait plus trop. Pendant plusieurs années, elle ne fit pas de scène,  seulement des cours pour parfaire son art.
Après ses études, elle décide de prendre du recul vis-à-vis tout ca, pour se retrouver un peu et essayer de s’éloigner un peu des conseils de tout le monde autour d’elle. Alors elle prit son envol et atterrit à Vancouver. C’est là que tout a pris forme, elle a découvert qu’elle pouvait écrire des chansons sans être une grande poète.
Dans l’Ouest elle enfila les concours et elle obtient le prix d'auteur-compositeur interprète au gala interprovincial de la chanson Chant' Ouest. Elle fit plusieurs premières parties dont Arianne Moffat, Diane Dufresne, Dumas…
Un jour, elle fit une rencontre qui allait changer sa vie, Joanna une chanteuse de l’île de Vancouver qui l’a secouée un peu. Joana  l’a aidé à ce que sa passion de la musique  ne soit pas juste un rêve mais que ce soit du concret. ‘’ Chante-les tes chansons, appelle tes musiciens, crois en toi’’ et de voir tout ca dans les yeux de quelqu’un d’autre, cela a permis à Mélanie de prendre conscience du potentiel qu’elle avait, c’est le coup de pied au derrière qui lui fallut. Après quatre ans et demi elle décide de revenir au bercail, avec en tête de faire son album et c’est avec fierté qu’elle nous  présente aujourd’hui, D’Est en Ouest.
Je me suis permis de lui demander son coup de cœur sur l’album, et elle m’a répondue : Ca dépend des périodes, aujourd’hui je serais dans la période ‘’ La ville sans eaux’’.
D’Est en Ouest, c’est un album à écouter, une artiste à découvrir et un nom à retenir!
Mélanie Boucher sera en spectacle au vieux bureau de poste de St-Romuald, le 26 mars prochain à 20h pour réservation : 418 839 1018
Pour en savoir plus : www.melanieboucher.com
Lyne Laroche

 




Boom - 20 avril 2011

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Du Boom Desjardins à son meilleur. ..

Mercredi dernier au Cabaret du Capitole, accompagné des ses deux complices musiciens Yanick Boivin et François Gouin, Boom Desjardins a encore une fois conquis l’assistance.

C’est un Boom  visiblement heureux d’être sur la scène du Capitole, qui est apparu sur scène, pour nous offrir ses succès,   mais aussi, pour nous faire découvrir les chansons de son neuvième opus ‘’Avec le temps’’.

 

Un spectacle intimiste, un retour à la source pour l’auteur-compositeur-interprète allant de  Viens donc m’voir, Tu peux partir, Juste pour voir le monde, Calvaire, Pour te voir, Ce que tu veux, Jusqu’à dimanche, j’reviens chez-nous, bref les succès  qui ont marqués pour plusieurs des phases de vie.

Après 15 ans de carrière, Boom avoue être encore un p’tit bonhomme qui remercie la vie,  de pouvoir faire le métier qu’il aime. Il en a profité aussi pour  remercier le public d’être présent, que c’était très  important d’encourager la musique Québécoise.

Sans contredits, son passage à la quarantaine, ses trois enfants,  sa conjointe  et son métier font de Boom un homme heureux.

Il s’est même aventuré à donner un conseil aux hommes, soit d’écrire un poème à l’être chère, car pour l’anniversaire de sa douce,  il lui a  composé  une balade ‘’Tout le temps’’ et selon ses dires, ses incroyable,  comme ca fait de l’effet.

Pour terminer la soirée, un volet country soulignant les œuvres de Paul Daraiches et en rappel ‘’Tu M’manques et Dieu.

Un spectacle de Boom,  c’est de l’authenticité, de la générosité, de la simplicité, et un talent inégalé! Tout ça à l'état pur!

Un spectacle à voir absolument, ne soyez pas de ceux qui diront ‘’J’aurais donc du’’

Pour savoir les dates de la tournée ‘’Avec le temps’’

www.boomdesjardins.com

Lyne Laroche




TRAMP AND THE CENTURY - 20 avril 2011

 

Un bond dans le temps réussi !

Hier soir au Capitole de Québec, TRAMP OF THE CENTURY a réussi avec brio leur bond dans les années 70, sur le bon ton et avec le bon son.

Un show qui a visiblement  donné de nombreuses sensations aux plus vieux et qui a su charmé les plus jeunes.

Dès les premières notes, la frénésie s’est emparée des spectateurs, qui pour la majorité étaient de grands connaisseurs, des classiques, autant que des moins connus de Supertramp

Le groupe Montréalais sous la direction musicale Roger Leclerc (piano) est formé de 6 musiciens Claude Paré (piano), Charles Bellerose (bass) Nicolas Beaudoin (batterie) Richard Guérard (guitare) et non le moindre Bernard Baribeau (saxophoniste).

Contrairement à  certains groupes hommage, l’excellente formation n’entre pas dans la personnification, bien au contraire. Ils interprètent à leur façon les pièces, ils misent sur le son et l’atmosphère des années 70 et c’est une réussite !

Sur scène comme seul décor, un long rideau or, un écran géant, et six gars contagieux, bourrés de talents, profondément passionnés de musique…celle de Supertramp !

À voir !

TRAMP OF THE CENTURY sera de retour au Capitole le 1 octobre 2011

Pour réservation : Achat de billets

Lyne Laroche