CRITIQUES 2011 - 31 décembre 2011
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SPORTS-DANSES- EXPOSITIONS
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Catherine Major - 18 mai 2011
Catherine Major
Laboratoire en duo
![]() Lauréate de plusieurs reconnaissances, dont celle d’auteure-compositrice-interprète à Petite-Vallée en 2002, du prix Coup de cœur de l’Académie Charles Cros en France et d’un Félix. Catherine Major, dont le dernier passage au Théâtre du Petit-Champlain remontait à près de trois ans, s’est amenée en compagnie du contrebassiste Mathieu Désy pour expérimenter, devant un public curieux, ses compositions en chantier. Un laboratoire sans sarrau ni éprouvette.
Comme Daran l’avait fait quelques jours plus tôt, elle est venue tester devant public, les chansons qui devront être enregistrées sur un disque et paraîtra le 18 octobre prochain. Des chansons à nue, des chansons à l’état pur, voix piano et contrebasse.
Histoire de se réchauffer un peu, elle a ouvert la soirée en interprétant La voix humaine et Fais pas l’affaire. Pour se lancer en plein laboratoire, elle nous a présenté Un blanc sur ma mémoire, composée spécialement pour l’émission Les voix humaines à Art TV Des musiques puisées au cœur de son piano avec lequel elle fait corps. Des textes touchants, qu’ils soient d’elle, de sa mère Jacinthe Dompierre (Amadeus ) ou de son chum, Jean-François Moran (60).
Elle nous a aussi offert une pièce sublime, écrite pour le film de Micheline Lanctôt, Pour l’amour de Dieu, qui paraîtra prochainement.
La responsabilité du prochain album sera encore une fois confiée à Alex Mcmahon. Le « chantier » présenté au public de Québec annonce un album aussi fort que Rose sang.
Touchant par ses mots et par ses notes.
Claude Gignac
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Le Gamin au Vélo - 20 avril 2011
Le Gamin au Vélo
Ce film réalisé par les frères belges Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne a gagné le Grand Prix au dernier Festival de Cannes.
Synopsis : Cyril, un jeune garçon de 12 ans ne veut que retrouver son père qui l'a placé dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère.
Il faut se l’avouer se film s’avère un peu difficile durant la période des fêtes. Ce n’est absolument pas qu’il n’est pas bon, au contraire, il est excellent. Par contre, le sujet traité est difficile. Qu’en à moi, c’est seulement ça que j’ai vu: le sujet. Les décors, les images, le traitement, la musique m’étaient alors secondaire.
Toujours qu’en à moi, il y avait certains manques dans le scénario. Où était sa mère? Pourquoi, il voulait seulement être avec son père? Pourquoi Samantha s’est aussi vite attaché à ce garçon? Comment certaines personnes peuvent traiter des enfants de façon aussi singulière?
Probablement que toutes ces questions perdent leur importance lorsqu’on découvre le talent de Thomas Doret, le jeune acteur de 14 ans provenant de Seraing en Belgique. Ce jeune, qui est à sa première expérience, s’assure déjà d’une carrière d’acteur des plus florissantes. Les acteurs Cécile de France (Samantha), Jérémie Rénier (son père) et Fabrizio Rongione (le libraire) qui l’entourent sont aussi très bons.
Lorsque se termine le film, c’est à nous à imaginer la fin. En espérant que la vie de ce jeune garçon soit meilleure.À voir…après les fêtes
Christine Lévesque
Marilyn - 20 avril 2011
Marilyn
Le film « Une semaine avec Marilyn » est une histoire vraie basée sur les mémoires de Colin Clark écrites en 1995. Ce dernier, un employé de Laurence Olivier, raconte les relations entre l'acteur-réalisateur et son actrice Marilyn Monroe qui était en lune de miel avec son nouvel époux, le dramaturge Arthur Miller.
Lorsque Clark a publié ses mémoires, une semaine semblait manquer. Quelques années plus tard, « My week with Marilyn » fut publiée et raconte cette semaine non banale.
Dans ce film, la reconstitution de Londres et de sa campagne est bien reproduite. La musique, quoique discrète, est très pertinente. Malgré ces bons éléments, ce n’est pas ce qui vous amènera au cinéma pour voir ce film. C’est avant tout pour la performance de Michelle Williams qui devrait, selon moi, être en nomination aux prochains Oscars. Elle interprète cette Marilyn de façon magistrale dans toute sa complexité et sa fragilité. Elle est tout simplement charismatique. Ses partenaires, quoique plus sobres, offrent une réplique très juste et accrocheuse qui sait mettre en valeur le jeu de Mme. Williams. Parmi ceux-ci, on retrouve principalement Kenneth Branagh (excellent dans son rôle de Laurence Olivier), Eddie Radmayne (juste dans son rôle de Collin Clark), Judi Dench, Emma Watson et Dominic Cooper.
Marilyn est vraiment à voir pour découvrir des faces peu connues de cette super star que fut Marilyn Monroe et ce, pour le bon plaisir de tous les cinéphiles toujours avides de belles découvertes.
En salle dès le 16 décembre
Christine Lévesque
L'artiste - 20 avril 2011
L’Artiste
Nous sommes dans l’ère du 3 D et du surround. Donc, un film muet et en noir et blanc peut en répugner plusieurs mais pourquoi? L’Artiste est justement un film muet et en noir et blanc.
Au début, lors du générique, on s’imprègne instantanément des années 20. En 1927, Georges Valentin, star de cinéma, est à l’apogée de la gloire. Il habite une magnifique maison avec une toute aussi magnifique épouse. Il rencontre, à ce moment, Peppy Miller qui est une de ses admiratrices et qui devient une actrice populaire.
Georges Valentin joue la comédie avec son chien. Celui-ci est tellement bon qu’il a même reçu la Palm Dog comme récompense de la meilleure prestation canine de la Croisette.
En 1929, c’est le crash boursier en plus d’être l’avènement du cinéma parlant. Pour Georges Valentin, un acteur muet, c’est le début du déclin. Quant à Peppy Miller (Bérénice Bejo, nommée au WAFCA et au Best Supporting Actress au Hollywood Spotling Awards), elle profite de cette nouvelle vague et sa carrière monte en flèche. À ce même moment, Georges Valentin (Jean Dujardin, prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes) fait la découverte du son. Ces scènes sont tout simplement savoureuses.
En 1931, le déclin se poursuit. Il doit vendre ses avoirs et vivre dans un modeste appartement. L’année suivante, la vie bascule pour lui. Peppy Miller, qu’il a rencontré cinq ans auparavant, est toujours présente dans sa vie. Nous croyons même qu’ils vivent une relation amoureuse. Mais, avant d’arriver à cette conclusion, plusieurs événements font en sorte que la route leur est sinueuse.
Il est vraiment impressionnant que la France réalise un film sur le cinéma américain des années 20. Pour ce faire, elle a d’ailleurs misé sur deux excellents acteurs français. On comprend d’emblée le prix d’interprétation masculine pour Jean Dujardin qui est, à première vue, un acteur de comédie. Dans ce film, il exulte par son non verbal. Quant à elle, Bérénice Bejo est tout simplement délicieuse.
Ce film est certainement à voir et soyez ouverts pour ne pas vous priver de ce petit chef-d’œuvre du 7e art.
En salle dès le 23 décembre
Christine Lévesque
Mission Impossible - 20 avril 2011
Mission : impossible, protocole fantôme (15 décembre 2011)
Votre mission si vous l’acceptez…
Quoi de mieux pour les fêtes que le retour de Tom Cruise dans son célèbre rôle d’Ethan Hunt dans un tout nouveau Mission Impossible.
Le réalisateur Brad Bird, à qui l’on doit les films d’animation Ratatouille et Les Incroyables, avait tout un défi avec cette quatrième mouture de ces films d’agents secrets et il a réussi son coup avec un scénario bien ficelé, beaucoup d’actions, des cascades, des passes-passes d’agents secrets et des combats de justiciers pour enrayer le mal.
Le film d’une durée de 133 minutes commence en Russie alors que Hunt est en prison et que son équipe le libère avant de le faire entrer au Kremlin pour qu'il y dérobe le dossier contenant des codes d’activation d’un missile nucléaire au terroriste Hendricks (Michael Nyqvist), qui fait sauter l’édifice russe avant de s’enfuir sans lui enlever le précieux dossier. Après l'assassinat du patron (Tom Wilkinson) de l'unité secrète, Ethan Hunt, Jane (Paula Patton), Benji (Simon Pegg) et Brandt (Jeremy Renner), un analyste qui accompagnait le patron, décident de traquer Hendricks avant qu'il ne fasse exploser le fameux missile nucléaire.
Ils iront à Dubaï pour les scènes les plus réussies du film dont les ascensions sur les murs de verre du Burj Khalifa, le plus haut gratte-ciel du monde, par Tom Cruise dont l’effet est décuplé avec le format IMAX. Cette ascension avec des gants hi-tech de l’édifice et la descente spectaculaire sont certes les moments les plus impressionnants du film et ceux-ci méritent d’être vus en version IMAX.
D’ailleurs, le film est présenté dès le 15 décembre au cinéma IMAX des Galeries de la Capitale et il sera à l’affiche dans les autres cinémas le 21 décembre. Le réalisateur a opté pour cette mise à l’affiche, car plus de 30 minutes du film est tourné avec des caméras en version IMAX et selon lui, «la meilleure expérience cinématographique est le IMAX», dit-il dans un prologue au film.
Le cinéma IMAX des Galeries de la Capitale a été un des 42 cinémas sur 52 000 en Amérique du Nord choisi afin de présenter un prologue de six minutes du film Batman (L’ascension du Chevalier Noir).
Mission Impossible : protocole fantôme est un film à voir absolument au cinéma, un excellent divertissement qui vous permettra de décrocher de la frénésie des fêtes et de vous reposer. Une suite qui pour une fois se rapproche presque de l’impact du premier de la série. Que vous aimiez les films d’actions ou non, ce film saura vous rejoindre soit avec son histoire, ses gadgets et effets spéciaux ou tout simplement ses combats et scènes d’actions.
Pour les horaires ou plus d’informations sur le film : www.imaxquebec.com
Valérie Côté
40 ans pour le Grand Théâtre - 20 avril 2011
Cher Grand Théatre, c’est à ton tour…
Il y a 40 ans, on construisant dans la controverse, le Grand Théâtre de Québec. Ce samedi, afin de clore l’année des festivités du 40eanniversaire du Grand Théâtre de façon mémorable, un super spectacle était présenté à la salle Louis-Fréchette.
Toute une soirée de fête. Étaient invités à ce party, Pierre Lapointe, Yann Perreau, Patrick Watson, Catherine Major, Robert Charlebois, Ariane Moffatt, André-Philippe Gagnon, Elisapie Isaac, Damien Robitaille, Marco Calliari, Alexandre Tharaud, La Otra Orilla, l’OSQ et l’Opéra de Québec.
Quelques brefs discours puis, l’art était à l’honneur. Après les images de l’œuvre de Jordi Bonet et les propos de Claude Péloquin, Robert Charlesbois a brisé la glace pour interpréter un Lindberg exaltant, en duo avec Ariane Moffatt. Ce début plaçait le niveau de la soirée à venir. Charlesbois s’est tout de suite après, dirigé à un des deux pianos à queue disposés aux extrémités de la scène pour livrer une toute aussi forte version de Frédéric de Claude Léveillée. Quelques grands chandeliers sont ensuite descendus du plafond pour créer une ambiance intime pour Pierre Lapointe qui a offert Le mal de vivre de Barbara, accompagné d’Alexandre Tharaud au piano
.Dans une très efficace mise en scène, sous la direction artistique de Martin Genest et de Louis Tremblay, les artistes invités se sont succédés sur une scène comportant quatre gradins, dont un contenant une section de cordes de l’OSQ. Un peu plus tard, on pourra se rendre compte qu’un autre gradin est rempli de danseurs qui auront à s’exécuter à deux reprises.
Au centre de l’immense scène, un podium, délimité par quatre poteaux de projecteur abritait le quatuor de musiciens, comme pour rappeler la présence du Grand Théâtre au cœur de la Ville de Québec.
Un spectacle grandiose où la lourdeur de certaines très belles chansons étaient rafraîchies par la bande de Marco Calliari qui faisait des apparitions surprises à divers moments opportuns à partir de partout dans la salle, contribuant au dynamisme de la mise en scène. Que dire de la très émouvante présentation de Le chœur des esclaves par l’Opéra de Québec. Après l’ouverture au piano, les chanteuses et chanteurs dispersés parmi le public, se sont levés pour interpréter l’œuvre de Verdi de façon magistrale. L’émotion avait atteint son plus haut niveau. C’était à en donner la chaire de poule. D’un trait, le public les a rejoint debout à la fin de la pièce.
La prestation à la thématique plutôt Montréalaise d’André Philippe Gagnon est venu quelque peu briser le rythme de la soirée. Mais, ce ne fut que momentané, Elisapie Isaac, Yann Perreau, Robert Charlesbois, Patrick Watson et Pierre Lapointe on su, ramener l’émotion. Bien sur, les artistes ont chanté leurs propres chansons mais ils ont aussi mis leur talent d’interprète au profit des œuvres de bâtisseurs tel, Leclerc, Vigneault, Miron et Desjardins, qui ont marqué la culture Québécoise. Des artisans du passé interprétés par des interprètes du présent qui laisseront, eux aussi, leur marque pour longtemps.
Un spectacle sans faille marqué par des hauts et des… très hauts. Pierre Lapointe interprétant Les vertiges d’en haut du centre de la salle, Patrick Watson nous livrant To built a home d’un décor brumeux, Yann Perreau avec Le bruit des bottes entouré des danseurs.
Des mises en scène propres à chaque moment mais unies par un fil conducteur, la force intérieure d’un peuple, de son art et de sa culture.
Comme le Grand Théâtre à su choquer tout au long de son existante, Armand Vaillancourt, chevalier de la libre expression est apparu sur scène, monté sur un cheval aux habits fleur de lysés et armé d’un fanion sur lequel on pouvait lire LIBERTÉ.
Claude Gignac
Un cantique de Noel - 20 avril 2011
Un Cantique de Noël
Présenté du 15 au 30 Décembre 2011 au Théâtre Rialto de Montréal
Rien de tel, pour se mettre dans l’ambiance des fêtes, qu’un conte de Noël en chansons. Faites plaisir aux enfants et amenez-les voir cette œuvre intemporelle écrite par Charles Dickens.
Un Cantique de Noël raconte l’histoire d’un homme avare et acerbe nommé Ebenezer Scrooge. Ce riche marchand, ayant pour unique obsession sa propre fortune, en avait oublié les belles valeurs entourant la fête de Noël. Pendant la nuit du réveillon, les esprits du passé, du présent et du futur tenteront de lui faire prendre conscience de la malveillance dont il a fait preuve. Scrooge réalisera alors sa méprise et ouvrira enfin son cœur aux réjouissances de Noël.
Sur scène, 17 comédiens-chanteurs ainsi que 3 musiciens nous interprètent les plus populaires chansons de Noël, telles que Les Anges dans nos campagnes, Sainte Nuit, Vive le vent et Nos vieilles maisons. Vous aurez envie de chanter avec eux et ne pourrez vous empêcher de taper du pied.
Notez que les profits des représentations seront remis à 4 organismes de Montréal, voués à la famille; Le Centre de pédiatrie sociale de Montréal-Nord, Shield of Athena, Maison Bleue et The Mile End Community Mission.
Pensez à apporter des denrées non périssables et des jouets lors de votre visite au Théâtre, des boîtes de dons seront mises à votre disposition à cet effet.
C’est l’occasion idéale de soutenir une bonne cause tout en passant une soirée agréable. Les enfants de plus de 8 ans adoreront le spectacle qui charmera leur imagination.
Commentaire de Juliette (9 ans) de Boucherville :
« C’était cool, je donne une note de 10 sur 10! »
Voilà qui inaugure à merveille la période des fêtes!
Jennyfer Lafond
Pour vous procurez des billets :
Billetterie du théâtre : 514-770-7773
Ticketpro : 514-790-111 ou ticketpro.ca
Nadja - 20 avril 2011
Lundi le 12 décembre 2011
L`Astral rue Ste-Catherine Montréal
Premier spectacle de Noël avec Nadja
Concours en collaboration avec Rouge Fm 107,3 Montréal
Nadja... une étoile est née!
Ce lundi à L`Astral, Nadja présentait son tout premier spectacle de Noël, accompagnée de 5 musiciens de très grand talent. Le tout en direct sur tout le réseau Rouge Fm au Québec. En beauté comme toujours, elle disait être un peu nerveuse, car pour au moins la moitié de ses chansons c’était la première fois qu’elle les interprétait devant public.
À noter que Nadja s’est méritée le 4 décembre dernier, un disque d’or pour 40 000 copies vendues.
Enfilant les classiques de Noel, It`s the Most Wonderful Time of the Year, Noël sans vous, Jingle Bells, Joyeux Noël, Minuit Chrétiens... elle nous a aussi fait découvrir des trésors cachés comme: C`est Noël mamie, d`Henri Salvador. Pour la finale, l’incontournable Glory, Alleluia interprété de façon inoubliable avec les arrangements musicaux de son mari Taury Butler.
Sur scène, elle est comme un ange qui vient chanter Noël. C’est comme si nous avions pris domicile sur un nuage et que Nadja, nous berçais avec ses chansons, impossible de ne pas tomber sous son charme. Avec sa voix magnifique, douce et puissante, remplie d`émotion, on s’est laisser emporter par sa beauté naturelle, son sourire contagieux, et ses yeux pétillant.
Une soirée mémorable que j`ai eu la chance et le privilège d`assister. C`est toujours un pur délice d`entendre et de voir Nadja sur scène, elle a un charisme fou, elle a une énergie incroyable et une voix à couper le souffle. Un spectacle tout en couleur.
Frissons garantis!!!
Pour l`instant vous pouvez la voir au Capitole de Québec jusqu`au 31 décembre 2011 et sa tournée qui se poursuit en 2012!
Nadja, un trésor à découvrir!!!
Pour plus de renseignements:
Guylaine Rousseau
Québec Issime - 20 avril 2011
Québec Issime, tout simplement, féérique
Présenté depuis huit ans à la Place des Arts de Montréal, et vu par plus de 160 000 spectateurs, le Noel de Québec Issime prend racine au Colisée de Québec du 1er au 4 décembre.
Lorsque que le rideau s’est levé, la magie s’est installée confortablement du début à la fin du spectacle. Six enfants, neuf chanteurs, sept danseurs et quatre musiciens nous ont offert des performances à en couper le souffle.
Tant au niveau vocal que visuel, tout y était, impossible de ne pas avoir la larme à l’œil.
Les personnages étaient campés avec brio. La belle gang du Saguenay ont encore fait des miracles.
Notre histoire racontée sous une douce neige qui tombe. Des décors exceptionnels, les rigodons et les traditionnels cantiques de Noel interprétées par des voix sublimes, voilà le temps des fêtes avec Québec Issime, c'était tout simplement féérique.
Ils nous reviendront avec leur nouveau spectacle Country au Capitole de Québec
‘’Cowboy de Willie à Dolly les 27 et 28 avril prochain.
Pour plus d’informations
Lyne Laroche
Boogie Wonder Band - 20 avril 2011
Pour un party qui bouge, le Boogie Wonder Band, à l’Impérial
Le 1 décembre dernier, le Boogie Wonder Band s’est installé à l’Impérial de Québec, pour nous offrir un party à la saveur Disco.
C’est bien plus qu’un défilement de hits. Boogie Wonder Band, c’est de vrais musiciens, débordant de folie, des costumes de la belle époque, des voix sublimes, des chorégraphies bien ficelées et tout ca en dessous de la traditionnelle boule miroir.
C’est le spectacle à voir, pour vivre au rythme de la musique disco, j’ai adorée!
Pour plus de détails
Lyne Laroche
La troupe V'la l'Bon Vent - 20 avril 2011
La troupe V’la l’Bon Vent, c'est l'émerveillement!
Dimanche après-midi, à la Salle Albert Rousseau avait lieu la première représentation du conte musical de Noel interprété et joué par la troupe V’la l’Bon Vent.
Interprétant les traditionnelles chansons de Noel avec des voix sublimes, accompagné au piano, la troupe de joyeux lutins a réussi à mettre l’amour et la magie du temps des fêtes dans le cœur du public.
De la neige qui tombe, différents costumes aux couleurs du temps des fêtes, des chants de Noel de différents pays, des enfants et des harmonies vocales exceptionnelles, rien de mieux pour célébrer la venue du temps des fêtes et y retrouver son cœur d’enfant.
La troupe V’la l’Bon Vent sera de retour à la Salle Albert Rousseau le 13 décembre prochain
Pour plus d’informations
Salle Albert-Rousseau
2410 chemin Sainte-Foy
Québec (Québec) G1V 1T3 418 659-6710
Lyne Laroche
Rock Voisine - 20 avril 2011
Voyager dans le temps avec Rock Voisine….
Vendredi soir dernier, sous les applaudissements, c’est un Rock Voisine visiblement heureux et en feu, qui est arrivé sur la scène du théâtre Capitole. Ces premiers mots ont été, merci de nous accueillir dans votre belle ville et ce pendant presque trois semaines. Nous sommes vraiment très heureux d’être ici, car il n’y a pas de plus belle place au monde pour passer les vacances de Noel, ici à Québec.
Avant de commencer le spectacle, Rock a pris le temps d’expliquer comment il avait procédé pour monter le concept America. Fallait choisir des chansons, mais ce n’était pas évident, car la musique country, folk, rock des années 60, il y en a beaucoup. Donc, il est allé fouiller sur internet et il a tapé les 100 plus grandes chansons country de tous les temps.
Et c’est avec la très belle chanson Crazy, que Rock a débuté le spectacle. Enfilant les succès comme Suspicious mind d’Elvis, Heart of gold de Neil Young, Take it easy Les Beatles, Ring on fire de Johnny Cash, Mille après mille de Willy Lamothe, City of New Orleans et en français On s’est aimé comme on se quitte pour ne nommer que ceux-là, sans oublier Pretty Woman ou tout le monde était debout. Mixant quelques chansons de Noel comme 23 décembre et Petit papa Noel, au survol d’Americana 1 2 3, on peut dire que c’est mission accomplie.
Somme toute, une soirée remplie de souvenirs à la saveur de Rock Voisine, c'est bon à écouter et beau à regarder. Il est comme le vin, plus il vieillit, meilleur il est.
Mes coups de cœur vont Always on my mind, You never can tell et Crazy.
Un spectacle à voir et à revoir!
Pour plus d’informations
France D'amour - 20 avril 2011
(9 décembre)
Bubble Bath & Champagne
Anglicane
Un spectacle intimiste et convivial avec une artiste souriante, énergique et généreuse. On a même eu droit à une primeur interprétée à l’ukulélé pour clore la soirée.
Entourée de joyeux lurons : à la batterie Sam Harrisson, à la basse Patrick Lavergne, au clavier Philippe Turcotte et à la guitare Alexandre Dumas qui remplace au pied levé Jason Lang, elle nous a servis des perles du répertoire de jazz, dont Moon River, What the world needs now is love, I’ve got you under my skin, What a wonderful world mais aussi plusieurs du répertoire français, La vie en rose, For me formidable et Si c’était vrai. Un très grand plaisir de l’entendre interpréter ces classiques mais aussi ses compositions inspirées des années 20, 30 et40.
Son dernier CD Bubble Bath & Champagne qui lui a valu une nomination au dernier gala de l’ADISQ, est à découvrir.
Un genre de musique qui lui va à ravir. J’espère qu’il y en aura d’autre. Un spectacle qu’il faut vivre. Un pur délice.
Louiselle Lavoie
IMA - 20 avril 2011
Precious et envoutante
Quelques mois après la sortie de son 6e album : Precious, IMA était de passage à la salle Albert-Rousseau pour nous présenter son nouveau spectacle du même nom.
Joël Legendre signe la mise en scène qui nous transporte dans le nouvel univers musical d’IMA. Elle flirte avec le R’N B, le blues, le folk, le soul, le rock et le disco.
Dès le début de la soirée, IMA nous confie qu’elle va nous faire rire, pleurer et danser. Elle nous fera des révélations qui nous permettront de comprendre qu’elle a une Drôle de vie présentant ainsi la chanson popularisé par Véronique Sanson. Le contact est établi. Son public répond en entonnant spontanément Que sera sera au grand plaisir de la chanteuse. Les hits se succèdent les uns après les autres. Elle puise dans ses premiers albums et nous fait découvrir son talent d’auteure avec Amour illégal, une chanson inédite inspirée de l’histoire de ses parents.
En deuxième partie, elle nous sert principalement son nouvel opus. La chaleureuse IMA revisite des chansons d’amour popularisées par la gente masculine, dont «Da ya think I’m sexy» de Rod Stewart . Elle nous fait voyager à travers des styles, des langues et des époques.
IMA habite la scène avec fougue, sensualité et passion. Les éclairages soignés contribuent à habiller la scène et soutenir l’émotion que la chanteuse nous livre avec une énergie contagieuse.
IMA a su s’entourer de six excellents musiciens sous la direction de Danny Ranallo. On sent le talent de la chanteuse efficacement combiné à celle de la comédienne tout au long de la soirée mais principalement lors de l’interprétation de Gigi l’amoroso.
Elle est pétillante et habile à entrer en interaction avec son public. Au rappel, elle nous offre le magnifique blues Bobby Mc Gee qui colle parfaitement à sa voix. Ses fans lui réclament une chanson de Noël. Elle s’est plus qu’efficacement prêté à l’exercice en nous offrant Christmas time d’Elvis Presley.
Bref, une magnifique soirée où IMA a tenu promesse et comblé son public.
Lucie Monaghan
Bottine souriante - 20 avril 2011
Un programme doublement souriant…et dansant
C’était soir de programme double au théâtre Impérial de Québec ce lundi. D’abord un lancement puis, un spectacle. Tout ça, au son de La Bottine souriante.
En effet, le groupe originaire de la région de Lanaudière était à Québec pour le lancement de son nouveau disque Appellation d’origine contrôlée. Un treizième pour le groupe qui marque ses trente-cinq ans d’existence. Sur cet enregistrement de douze pièces, on retrouve, comme c’est souvent le cas, des chansons traditionnelles dont certaines sont plutôt humoristiques. On a parfois collé de nouvelles paroles à des musiques anciennes mais on a aussi droit à des chansons complètement originales comme la belle Mon père écrite par Richard Pelland.
Après avoir vendu plus de 750 000 albums et déjà récipiendaire de trois Juno et de sept Félix, le groupe, maintenant composé de onze membres, a su survivre au départ du leader Yves Lambert.
Présentant quatre pièces lors du lancement en début de soirée, le groupe est revenu devant son public pour offrir un spectacle complet un peu plus tard. Des pièces plus vieilles se sont alors mêlées aux nouvelles chansons. Une musique festive qui nous fait taper du pied. Les jeunes ne se sont d’ailleurs pas fait prier pour répondre à l’invitation à la danse.
Comme toujours, les harmonies vocales et les arrangements modernes sont marques de commerce pour La Bottine. Le talent des musiciens est indéniable. Toujours cette section de cuivres. Une basse parfois funky, de la podo-rythmie, de la danse percussive, de l’accordéon et des voix, beaucoup de belles voix. Pour l’occasion, le duo Basque Oreka TX s’est joint à La Bottine, les accompagnants avec leur txalaparta, un vieil instrument de percussion.
Une belle soirée, même pour ceux qui, comme moi, ne sont d’ordinaire pas des fans de musique traditionnelle.
Le groupe répétera le concept de concert-lancement ce mercredi au La Tulipe pour offrir aux gens de Montréal Appellation d’origine contrôlée.
Clauude Gignac
Compagnie Créole - 20 avril 2011
La Compagnie Créole (27 novembre)
LA COMPAGNIE CRÉOLE
Albert Rousseau
Qui ne connaît pas ce groupe qui nous accompagne depuis près de trente ans dans tous nos regroupements où on veut faire danser les gens et avoir du plaisir en famille ou entre amis.
Le public souhaitait une ambiance festive et il a été comblé. La Compagnie Créole nous en a mis plein les yeux et les oreilles. Avec pas moins de sept changements de costumes, Clémence entourée de ses trois complices José, Guy et Julien, a été rayonnante. La troupe soutenue par quatre musiciens (un guitariste, un bassiste, un batteur et un claviériste) et une choriste Joanna, la fille de Clémence nous a servis dès la première partie plusieurs de ses succès dont Vive le douanier Rousseau, Un cadeau du ciel, Santa Maria de Guadaloupe et Collé collé. Nous avons même eu droit à une invitation à passer les fêtes aux Antilles avec une mise en garde (32 degré à l’ombre). Question de nous mettre dans l’ambiance, La Compagnie Créole a interprété un medley de cantique de Noël en commençant par un conte chanté suivi de Vive le vent, Noël de chez nous, Noël de partout et se terminant par Bon baisers de Fort de France et La biguine party.
La deuxième partie était encore plus flamboyante et fougueux avec La fiesta, Ça fait rire les oiseaux, La machine à danser et Le bal masqué. Le groupe ferme son spectacle avec en rappel, C’est bon pour le moral et une nouvelle fois pour le plus grand plaisir de ses fans, Ça fait rire les oiseaux.
Impossible de résister aux rythmes endiablés qui font danser les petits comme les grands. Une belle introduction aux soirées du temps des fêtes qui arrivent à pas de géant.
La formation nous quitte pour préparer une tournée en Europe, qui soulignera ses 30 ans d’existences en 2012.
Louiselle Lavoie
Jeunes musiciens du monde - 20 avril 2011
Soirée Jeunes musiciens du monde (25 novembre 2011)
« Jeunes musiciens, c’est à votre tour, de vous laisser parler d’amour »
Pour souligner leur dixième anniversaire, l’équipe de Jeunes Musiciens du monde a choisi la crème des artistes et quelques-uns des 600 jeunes fréquentant leurs 5 écoles pour présenter un spectacle où le rythme s’éclate dans un Impérial sans chaise afin que tous le public participe à la fête.
Animée par Catherine Pogonat, le spectacle regroupait plusieurs artistes : Yann Perreau, porte-parole de JMM, Péna Rua, Papagroove, les musiciens officiels de la soirée, Catherine Major, Marco Calliari, Alfa Rococo, Chantal Archambault et Isabeau et les chercheurs d’or, deux des professeurs dans les écoles de JMM, Marc Déry et Damien Robitaille.
Le spectacle a débuté avec la fanfare qui, directement dans la foule du parterre, est venue donner le ton à l’ambiance de fête. La troupe de Québec Péna Rua a suivi avec tambours et sons brésiliens. Un des moments les plus enlevants du spectacle. Par la suite, le groupe Isabeau et chercheurs d’or avec leurs sonorités country ont livré quelques chansons et, pour le plus grands plaisirs du public, ont accompagné Chantal Archambault dans ses chansons. Ce sont ces moments où les artistes se côtoient et forment des duos uniques qui donnent tout le prestige aux spectacles de Jeunes musiciens du monde.
Des élèves de deux des cinq écoles sont venus sur scène présenter le fruit de leurs travails. Ceux de l’école de Kitcisakik, communauté algonquine d’Abitibi-Témiscamingue, située près de Val-d’or, qui ont interprété deux chansons dont une reprise de Johnny Cash traduite en français et ceux de Québec, située dans le quartier St-Sauveur, qui ont interprété à leurs tours trois chansons. A noter la magnifique interprétation de Gens du pays de Gilles Vigneault que tous les jeunes présents ont interprété accompagnés par Yann Perreau, Isabeau de Isabeau et les chercheurs d’or et de Chantal Archambault. Un grand moment de la soirée qui les a amenés en même temps à souligner le dixième anniversaire de JMM avec ces paroles : « Jeunes musiciens, c’est à votre tour, de vous laisser parler d’amour ».
Par la suite, les artistes se sont succédés en présentant 3 ou 4 de leurs succès. Il y a d’abord eu Catherine Major avec des chansons de son nouvel opus Le désert des solitudes. Puis, Marc Déry avec quelques-uns de ses succès. Un autre moment intéressant a été le duo entre Yann Perreau et Damien Robitaille sur la chanson de Damien, on est né nu. Après la prestation de Damien Robitaille, Yann Perreau est monté sur scène pour livré quelques chansons dont C’est beau comme on s’aime où il a recruté un jeune pour venir danser avec lui sur scène. Le groupe Papagroove a ensuite soulevé la foule avec ses airs inspirés du soul, du funk et du reggae. Alfa Rococo a par la suite interprété quelques-uns de ses succès dont Météore et Lever l’ancre. Marco Calliari a clôturé la soirée avec ses chansons entrainantes.
Malheureusement, la seule critique du spectacle va à l’organisation qui aurait dû garder les chaises à l’étage, il y en avait quelques unes, mais pas assez pour toutes les personnes âgées et celles à mobilité réduite. Ils auraient dû mentionner que le spectacle était entièrement debout, cela n’enlève rien à l’excellent spectacle, mais certains spectateurs auraient ainsi mieux apprécié l’événement.
Des beaux moments qui, en plus, ont permis d’amasser des fonds pour soutenir l’organisme, un succès.
www.jeunesmusiciensdumonde.org
Valérie Côté
NICOLAS CICCONE - 20 avril 2011
Vendredi le 25 novembre 2011
Nicola Ciccone... un Grand Charmeur “Qu’on aime tout court”
Le québécois d`origine Italienne, auteur compositeur interprète, écrit et chante en français, anglais, Italien et espagnol.
Dans le cadre de sa tournée ‘’Imaginaire’’ pour la première fois à L`Anglicane de Lévis, Nicola nous a présenté en version acoustique, son sixième opus et partagé les grands succès de son répertoire.
Entre autre, Chanson pour Marie, J't'aime pas j`t`adore, Tu m'aimes quand même, L`amore esiste ancora, Légèreté, Nous serons six milliards, J't'aime tout court... et L’Immigrant, chanson qu’il a composé tout spécialement pour son père.
Accompagné de deux musiciens chevronnés, jouant de la guitare, du youkoulélé, du piano et de l'accordéon, Nicola Ciccone a offert à son public, des textes remplis d’amour et de sincérité, dans une ambiance réconfortante et chaleureuse.
Le chanteur a un charme Fou. Des yeux et un sourire à L`Italien qui font craquer les femmes. Quand il nous adresse la parole, c’est comme si à chaque fois, il nous écrivait une chanson, et même quand il s`adresse aux hommes.
Authentique, Nicola a vraiment un talent pour chanter l`amour. Durant le spectacle, il a décidé d’ajouter la chanson Trésor, vue la très forte demande de son public, un petit bijou!
Sans contredits, le moment le plus touchant de la soirée est l’interprétation de la chanson ‘’Un ami’’ que Nicola a chanté en duo avec Stéphanie Fugère-Poulin, une belle jeune fille de 8 ans qui fut Enfant soleil du Téléthon Opération Enfant Soleil, elle avait l`air d`une vraie princesse.
Somme toute, une soirée tout en douceur, en tendresse, imprégnée d`amour.
Pour redécouvrir les plus belles chansons de Nicola Ciccone, en toute intimité, sachez que sa tournée se poursuit jusqu’en décembre 2011.
26 novembre Dolbeau
3 décembre Montréal
9 décembre St-Jean
16 décembre Drummondville
Pour plus de renseignements:
www.nicolaciccone.com et sur facebook
Guylaine Rousseau
Rock Voisine - 20 avril 2011
Roch Voisine – Americana
Spectacle au Centre Bell, 25 Novembre 2011
C’est accompagné d’une douzaine de musiciens de grand talent que Roch Voisine a conquis le cœur de ses fans hier soir, sur la scène du Centre Bell, dans le cadre de sa tournée Americana.
Invité surprise, Rogatien Dubois Jr, le coloré personnage de Patrick Huard, s’est présenté sur scène en demandant si une certaine Hélène avait appelé pour un taxi. À son habitude, le chauffeur a émis son opinion sur divers sujets d’actualité et en a profité pour exprimer ses frustrations face aux travaux routiers, aux joueurs du Canadiens et aux indignés d’Occupons Montréal. Il a ensuite présenté Roch Voisine en soulignant qu’il appréciait le chanteur et la musique Country.
Roch est monté sur scène sous une pluie d’acclamations et d’applaudissements. C’est sur une trame de fond typiquement Américaine que le chanteur a interprété les plus grands succès de l’histoire du Country dont Crazy, Suspicious mind, Mrs Robinson, I walk the line et Let it be me. Tout au long du spectacle, le charismatique chanteur a parsemé ses interprétations d’anecdotes sympathiques sur sa carrière et sa vie personnelle.
Les harmonies vocales sur scène étaient impeccables et les musiciens extraordinaires. Roch a même joué un morceau d’harmonica, instrument qu’il maîtrise depuis peu. La violoniste Nathalie Bonin, partie intégrante du groupe de musiciens, a impressionné le public par ses performances.
En deuxième partie, la foule du Centre Bell a eu droit à une surprise de taille lorsque Garou est monté sur scène pour chanter Pretty Women en duo avec Roch. Quelle ambiance! L’assistance, majoritairement composée de la gente féminine, était littéralement en délire.
Roch a été très généreux avec son public qui a eu droit à une troisième partie de spectacle au cours de laquelle il a fait un retour sur ses 25 années de carrière en chansons, le tout agrémenté d’archives vidéo. Un autre invité inattendu, Luc De Larochellière, s’est joint à lui pour chanter Cowboy Virtuel. Évidemment, on ne peut parler de la carrière de Roch Voisine sans mentionner la chanson Hélène, qu’il a interprété au grand bonheur de ses admirateurs.
Avec ses derniers albums, le récipiendaire de deux Félix à L’Autre Gala de l’ADISQ 2011 a prouvé que le Country est bel et bien vivant et qu’il rejoint tous les groupes d’âge.
Notez que le troisième volet de la série AMERICANA sera disponible en magasin dès le 29 novembre. Quelques représentations sont prévues à L’Étoile du Cartier DIX30 à la fin novembre et le spectacle prendra l’affiche au Théâtre du Capitole en décembre. Sa tournée se poursuivra un peu partout au Québec en 2012.
Pour de plus amples détails sur les dates et les salles de ses prochaines représentations, visitez : http://www.rochvoisine.com/
Bref, une soirée remplie de surprises, agrémentées d’harmonies vocales et de musiciens impeccables, entourant la superbe voix de Rock Voisine, le beau gars qui chante pour les anges avec un petit sourire en coin. J’ai adorée!
Jennyfer Lafond
Destination Ville de Québec.com
Pierre Hébert - 20 avril 2011
Pierre Hébert…le petit nouveau qui a l’étoffe d’un grand!
Après s’être fait connaître en 2008, grâce à son personnage de Renaud ’’C’est vendredi, on fait l’amour’’ Pierre Hébert a présenté au public de Québec hier soir, son premier one man show à la salle Albert Rousseau.
Ayant étudié en psychologie le petit gars de Sherbrooke, a décidé de faire un tournant dans sa carrière et devenir humoriste. On a souvent tendance à dire que c’est la mode. Tout comme les téléboutiques, les cybercafés, et les émissions de téléréalités, les humoristes poussent comme des champignons. Oui, c’est vrai, mais le petit nouveau Pierre Hébert a l’étoffe d’un grand, et il mérite amplement sa place.
Il réussi à mettre le doigt sur ce qui fait rire et il se décrit comme un Tata. Comment ne pas tomber sous son charme. Pierre Hébert est un conteur-né, ses numéros parlent des gens qui l’entourent de sa famille, et de ses amis mais aussi sur les soupers de filles, de la consommation de drogue et du sexe.
En deuxième partie, pour le plus grand plaisir d’un public hétérogène, Renaud vient faire son tour avec toute la simplicité qu’on lui connaît, tout simplement attachant!!!!!
Étant psychologue, Pierre Hébert a sûrement étudié son public, car il réussi même à faire pleurer.
Bref, j’ai rit du début à la fin, c’est un show à voir!
Il n’y a pas de miracle, sa recette, il est psychologue et philosophe, drôle et attachant, mais surtout bourré de talent.
Tout comme moi, vous serez enchanté de faire sa connaissance!
Il sera de retour à Québec, le 18 avril 2012
Pour plus d’informations : www.pierrehebert.ca
Lyne Laroche
JUAN SEBASTIAN LAROBINA - 20 avril 2011
Juan Sebastian Larobina (19 novembre)
JUAN SEBASTIAN LAROBINA
Anglicane
Ils nous apportent couleurs, chaleur, soleil et gaieté dans cette grisaille automnale.
Juan Sebastian Larobina, auteur-compositeur-interprète a réchauffé les cœurs présents à l’Anglicane samedi soir, avec ses rythmes latins fusionnés à notre folklore québécois. Audacieux mais combien enlevant, ce latino-gaspésien entouré de trois multi-instrumentistes québécois hors pair, Rémi Giguère à la guitare douze cordes et à la guitare acoustique, Jean François Dumas à la podorythmie, au cajon, au violon, à la flûtel, aux percussions (et j’en oublie) et pour finir Philippe Leduc à la contrebasse ont interprété pas moins de seize chansons en débutant avec Quien Es Somos, Mate Con Tequila et Mas O Menos. Il n’en fallait pas plus pour se croire sous le soleil, sur une plage du sud.
Il faut entendre La Cancion Sin Respuesta et Asume deux chansons à répondre inspirées de la Bottine souriante et des Charbonniers de l’enfer et Nigadoo épicée à la sauce cajun inspirée cette fois d’une petite ville du Nouveau Brunswick. Que dire de Consumir une traduction de la chanson de La Bolduc Ça va venir découragez-vous pas etTodos Somos Africanos toutes deux de son album Juan Sebastian Larobina. Les harmonies vocales de ces quatre performeurs étaient magnifiques.
Un nom à retenir et à découvrir pour ceux qui ne le connaisse pas encore. À voir en spectacle absolument.
Son dernier album sorti au printemps 2011, Somos (qui signifie « nous sommes ») lui a valu une nomination pour le Félix Album de l’année - Musique du monde lors du plus récent Gala de l’ADISQ.
Louiselle Lavoie
Hors de contrôle - 20 avril 2011
Lancement du CD Hors de contrôle du groupe Tropik D (22 novembre 2011)
Du rock alternatif qui tente de cerner le monde d’aujourd’hui
Le groupe de rock alternatif de Montréal Tropik D lançait, le 22 novembre dernier, son deuxième opus intitulé Hors de contrôle à la Ninkasi du Faubourg dans le cadre des 5 à 7 de lancement Boréale.
Initié par Demetrio Maso, un Québécois d’origine italienne, le groupe Tropik D se veut revendicateur sur nos vies programmées dans un monde qui contrôle tout. Diplômé du baccalauréat en musique spécialité batterie de l’Université de Montréal, Demetrio Maso a accompagné plusieurs musiciens dont Marco Caliari et Jérôme Charlebois. Il a composé les textes et la musique de l’album Hors de contrôle, chante et joue lui-même de la guitare et s’est entouré de trois musiciens : Jérôme Chénard à la batterie (il a joué sur la moitié des chansons de l’album puisque les autres, Demetrio Maso performait à la batterie), Marco Desgagnés à la basse et Steve Washko aux guitares.
Le premier extrait de l’album Hors de contrôle, Imparfait, tourne déjà dans près de 20 stations de radio au Québec et espèrent bientôt une percée dans les radios commerciales. Le public est d’ailleurs invité à télécharger gratuitement la chanson Imparfait sur leur site Internet et de la demander dans leurs radios préférées.
Après un EP de 5 chansons intitulé Brûler d’envie paru en 2010, l’album Hors de contrôle est assurément un album qui bouge, qui exprime sa vision du monde basée sur les diverses influences de la vie. Lors du lancement, un avant-goût de l’album de 12 chansons a été présentée soit six chansons : À l’écart, Imparfait, Briser le silence, Toute la nuit, Prise d’otage et Sans Merci. Deux chansons m’ont particulièrement rejoint lors du lancement par leurs paroles soit Briser le silence et Toute la nuit.
Le groupe visitera plusieurs villes au courant des prochains jours :
24 novembre à Chicoutimi Le Sous-Bois à 21 h
29 novembre à Montréal Petit Campus à 20 h
1er décembre à Gatineau Le Troquet à 21 h
Voilà l’occasion de se procurer une carte de téléchargement au faible coût de 5$ afin de télécharger le nouvel album Hors de Contrôle qui sera disponible sur leurs site dès le 29 novembre prochain, à la mi-décembre sur ITunes et en janvier dans tous les bons disquaires près de chez vous.
Valérie Côté
Pascale Picard - 20 avril 2011
Pascale Picard Band (19 novembre 2011)
Le retour aux sources
Après une longue absence de la scène, Pascale Picard était de retour à Québec, dans sa ville natale, afin de présenter à un public déjà conquis son tout nouvel opus A Letter To No One, une prestation où l’énergie était contagieuse.
C’est dans son tout premier Grand théâtre, dans la salle Louis-Fréchette, que Pascale Picard a livré presque l’intégralité de son nouvel album accompagné de cinq chansons de son premier opus Me, Myself & Us. Accompagnée de quatre musiciens : Philippe Morissette (basse), Marc Chartrain (batterie) ainsi que les guitaristes Louis Fernandez et Simon Pedneault, elle a bien livré ses chansons soient en touchant le public dans les trippes, soit en le faisant danser. En effet, les premières places du parterre avaient été enlevées pour permettre au public de venir danser.
Elle a débuté la soirée avec Five minutes, une belle chanson toute en nuance et en sonorité, mais c’est vraiment avec sa cinquième chanson Gate 22, tirée de son premier album, que le public a unanimement embarqué dans son euphorie. Sa voix est magnifique et puissante, mais parfois on la perdait un peu parmi la musique du band et c’est, selon moi, le point le plus regrettable de la soirée, car ses chansons sont si bien ficelées qu’il est dommage d’en perdre certaines paroles.
Généreuse pour son public, Pascale Picard a fait trois chansons dans le premier rappel dont Smilin que le public scandait et devant, les cris et les applaudissements, elle est revenue faire une surprise : Strangers, une reprise des Kinks destinée à la série télévision Trauma. Bref, un spectacle magnifique, énergique, on en ressort le sourire aux lèvres et le goût de passer en boucle son nouvel album dans notre ipod.
Simon Walls
La première partie du spectacle a été assurée par le Montréalais Simon Walls. Une véritable découverte. Il a interprété seulement cinq chansons tirées de son album Klein Blue, mais déjà j’étais totalement conquise. Ses chansons tout en nuances, à la fois douce et rythmée un peu comme du Clément Jacques ou du Jack Johnson sont des baumes sur le cœur. J’ai même eu un coup de cœur pour It feels the same, la dernière qu’il a interprété. De plus, ce qui est extraordinaire, c’est qu’il a aussi fait un périple de 9 mois à travers le Canada à pied afin de promouvoir son album, comme quoi il faut se donner corps et âme à la musique.
http://www.pascalepicardband.com/
http://www.myspace.com/simonwallsmusic
Valérie Côté
KARMA KAMELEONS - 20 avril 2011
Karma Kamelons fête ses dix ans…..en champion!
Hier soir à l’Impérial de Québec plus de 900 personnes ont dansés sur les medleys des airs de Duran Duran, Eurythmics, Pet shop boys, Blondies, Michael Jackson, et plus encore. Sur écrans géants, défilaient des montages d’extraits d’émissions télévisées comme Goldorak, Candy et même des trames sonores de films tels que Flash dance, Rocky, Top Gun, Grease..
Le tout accompagné de danseuses sexys à la chevelure bonde, de paillettes et de costumes d’antan. Bref, un grand déploiement pour fêter 10 années intenses.
Avant que débute le spectacle haut en couleur, Gil Poitras, en a profité pour parler de l’historique de son bébé.Les années Karma, comme plusieurs les appelles, totalisent plus de six années au Dagobert, trois ans à l’ancien bar Franckie, 1000 spectacles et 500 000 spectateurs. Fier, le père de Karma Kameleons a aussi remercié les artistes qui au fil des ans, ont fait en sorte que le band hommage des années 80 vieillisse en beauté.
Les nostalgique ont étés ravis, tout le monde était debout, c’était impossible de résister à l’envie de danser. Deux heures trente de spectacle, ou les tubes se succédaient à la vitesse de l’éclair.
La preuve a été faites hier soir, les fans sont encore là et bien vivants.
Karma Kameleons nous a offert un spectacle énergique, drôle et de toute beauté. Une contagion extrême, qui nous a fait revivre la fièvre des années 80. Une décennie de succès et un show impossible à oublier!
Le spectacle d’hier soir a été filmé dans le but de sortir un DVD dès février 2012.
Pour obtenir plus de détails sur les Karma Kameleons ; www.karmakameleons.com
Lyne Laroche
André Philippe Gagnon - 20 avril 2011
André-Philippe Gagnon est un Réseau Social
Après autant de succès, la réputation d’André-Philippe Gagnon n’est plus à faire. Il revient en force avec son réseau social constitué des plus grands noms de la chanson.
Pour sa première médiatique, c’est au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, dans un décor typiquement Québécois, parsemé de cônes orangés, que l’homme aux milles voix nous a offert son original medley des chantiers routiers. Par leurs chansons, Garou, Vincent Vallières, Plume Latraverse, Radio Radio, Paul McCartney et Helmut Fritz dénoncent avec humour les aléas du trafic Montréalais.
C’est un Elvis Gratton hilarant et plus vrai que nature qui nous dévoile, en deuxième partie de spectacle, les classiques du rock des soixante dernières années. Un compte a rebours nostalgique et rythmique parcourant les succès de John Lennon, James Blunt, Cat Stevens, Let Zepplin, Guns & Roses, Brian Addams et bien d’autres.
Accompagné de son I-pod géant l’imitateur nous fait visiter sa playlist personnelle, allant de Frank Sinatra à Alice Cooper, en passant par Kid Rock, Lionel Richie, Pierre Lapointe, Julien Clerc, Johnny Farago, Jimmy Hendrix, Bob Dylan, Bill Cosby, Corey Hart et The Platters. Au total, plus de 50 artistes de la chanson, de l’humour, du milieu sportif et politique sont personnifiés avec brio. Dans son réseau social, André-Philippe Gagnon livre une performance étonnante et énergique. À voir!
Pour plus d’information, visitez : http://www.andrephilippegagnon.com/
Jennyfer Lafond
Jamais lu - 20 avril 2011
Festival du Jamais Lu (17 novembre 2011)
Des textes théâtraux qui ont du mordant
Bar-Coop L’AgitéE
Depuis 10 ans, le Festival du Jamais Lu a lieu à Montréal. Anne-Marie Olivier et Marcelle Dubois ont eu envie de créer le même festival pour les gens de la Capitale. Une réussite assurément, il y a du talent à Québec.
La première journée du festival proposait L’accélérateur de particules, une première sortie publique pour œuvre en évolution. Cinq dramaturges sont venus y présentés un extrait de 20 minutes de leur nouveau projet de pièce de théâtre.
La première à casser la glace fût Édith Patenaude avec sa pièce Le monde est différent. Deux voix se lèvent, deux comédiens prennent le public en otage pour présenter leur indignation face à ce qui les entoure. Il y a de nombreuses références de théâtre dans le théâtre comme si ces comédiens racontaient leurs vies de comédiens de théâtre et ce qui les désolent et les horripilent. Il sera intéressant de voir où la pièce d’Édith Patenaude nous amènera. À suivre.
La deuxième pièce présentée fût Slush de Érika Soucy. Inspirée de Britannicus de Jean Racine, on se retrouve dans un petit patelin du Québec où un père et sa fille de 17 ans tienne un relais de ski-doo. La mère est partie, la gérante de la place, avec un autre homme et ils recherchent une nouvelle gérante. Claude, le père, rappelle son ex, Ruth, pour le poste qui revient avec son fils gai s’installer avec eux. Un récit mordant, souvent drôle, qui sera sûrement capter l’attention du public. Un de mes trois coups de cœur de la soirée.
La troisième pièce présentée est Frères : la beauté et le sang de Steve Gagnon. Également librement adaptée de Britannicus de Jean Racine, cette pièce présente deux frères, propriétaire d’un royaume, l’un d’une grande beauté, l’autre un peu moins beau et les tentatives du second frère de ravir la beauté et la femme de son frère. La mère trône entre les deux mettant de la pression sur les femmes pour combler tous les désirs de ses fils. Des répliques corrosives, un style tout en subtilité. Mon deuxième coup de cœur de la soirée.
La quatrième pièce était celle de Joëlle Bond intitulée Le dos de la jaquette. Magnifiquement mise en lecture par Mary-Lee Picknell-Tremblay, cette pièce vraiment touchante présente un long monologue d’une fille en littérature qui travaille dans le casse-croûte familial. On découvre peu à peu son vie comme si on lisait son journal intime : sa mère qui se remarie, sa sœur qui a été frappée par une automobile orange brûlée. De nombreuses références aux années 1990 parsèment la pièce et la rend encore plus intéressante. Mon troisième coup de cœur de la soirée et certes, la pièce qui m’a le plus touchée.
La dernière pièce présentée est celle de Jocelyn Pelletier intitulée Les racines au fond de ma gorge. Un intense monologue sur l’intolérance, sur les différences qui bouscule, déstabilisent complètement. Présenté devant une caméra, on y perçoit chacune des émotions avec une puissance sans pareille. Un texte qui ne se résume pas facilement, mais il sera intéressant de voir l’évolution de cette pièce qui saura assurément déstabiliser les spectateurs.
Ce soir, le 18 novembre, deux événements se déroulent : Olivier reçoit, une discussion ouverte sur la place de l’auteur dramatique dans sa Cité dans le 5 À 7 et le Cabaret Corrosif, une soirée littéraire qui écorche. C’est un rendez-vous avec les voies émergentes du théâtre de Québec.
Le 5 à 7 est gratuit, le Cabaret est au coût de 10$.
Valérie Côté
Festival du Jamais Lu (18 novembre 2011)
Textes corrosifs, mais plaisirs assurés
Pour la deuxième soirée du Festival du Jamais Lu, Olivier Lépine recevait cinq auteurs dramatiques en formule 5 à 7 soit : Sarah Berthiaume, Daniel Danis, Alexandre Fecteau, Isabelle Hubert et Christian Lapointe, pour parler de leurs places dans la Cité. Les cinq comparses ont discuté de la société comme moteur d’inspiration, du public de leurs pièces et du théâtre en général.
Dès 20h, c’est dans la salle de l’AgitéE, pleine à craquer, que le public était invité à découvrir des textes qui bousculaient dans le Cabaret Corrosif. Toute la soirée des textes fabuleux ont été livrés : théâtre, poésie, slam, manifeste, tout était admis à la condition qu’ils ne soient par inoffensifs. La mise en scène et l’animation a été réalisée de main de maître par Anne-Marie Olivier et Marie-Josée Bastien. Les textes étaient lus et livrés par trois comédiens : Charles-Étienne Beaulne, Simon Lepage et Véronika Makdissi-Warren et le Dj Christian Michaud agrémentait le tout de musique.
La soirée a débuté par le texte d’Olivier Choinière, l’administration nous ronge, un texte sur les subventions et autres paperasses que les auteurs doivent remplir. Le deuxième texte a été le drôle et incisif texte de Catherine Léger où elle expliquait qu’elle était une « plotte à tire». Ce fût suivi d’un texte très poétique sur la solitude et l’hiver écrit et interprété par Christian Lapointe. Un de mes coups de cœur de la soirée a été le texte du journaliste David Desjardins, du journal Voir. Un texte percutant tout comme ses chroniques. Ensuite, Sarah Berthiaume, présentait les différentes conceptions du mot salope, un texte à la fois drôle et qui fait réfléchir. Isabelle Hubert a pour sa part écrit un texte de théâtre sur une interview à la radio où les animateurs tentent de détruire les artistes et cette destruction se retourne contre eux. Après une entracte, le public a eu droit à un texte poétique de Daniel Danis sur nos origines. Ensuite, Emmanuelle Jimenez présentait un texte sur vivre du théâtre et la vision des autres. Ensuite, le texte d’Alexandre Fecteau parlait de l’argent, un manque pour beaucoup de personnes en théâtre. Puis, Philippe Ducros nous présentait Wendy Windex, un texte où la sexualité est à son paroxysme. La soirée se terminait sur le texte de Fabien Cloutier sur le théâtre, les théâtreux et les autres.
Bref, si vous avez manqué cette soirée, je vous conseille fortement de surveiller celle de l’année prochaine, car les directrices générales, Anne-Marie Olivier et Marcelle Dubois, ont montré qu’il est essentiel d’avoir un Festival du Jamais Lu à Québec.
Valérie Côté
Claudine Mercier - 20 avril 2011
Claudine Mercier,
l’humoriste aux multiples talents, continue d’étonner!
Après une longue absence, l’humoriste Claudine Mercier était de retour sur la scène de la salle Albert Rousseau avec son quatrième one-woman show ‘’Dans le champ’’
Ses numéros de stand-up et ses imitations, sont un pur délice. Quelques incontournables comme l’imitation de Lise Watier et de Sonia Benezra rappelant de bon souvenirs.
Ses imitations de Cœur de Pirate, Ginette Reno, Céline Dion, Marie-Mai, Marie-Chantal Toupin, Chloé Sainte-Marie, Carla Bruni démontrent à quel point, elle du talent.
Mes coups de cœur vont à ‘’La petite fille’’ qui parle trop, sans savoir vraiment ce que les mots veulent dire, elle est hilarante. Son imitation de Brigitte Boisjoli est tout à fait sublime.
Un des moments forts de la soirée, c’est quand elle parle de sa mère qui souffrait de la maladie d’Alzheimer et fait un parallèle avec un Organisme qui s’appelle Les impatients qui vient en aide à des personnes qui souffrent de maladie mentale. L’organisme demande aux artistes de composer un poème ou une lettre d’amour et il ramasse des dons avec cela. Claudine a écrit un poème pour sa mère qui a été publié. Un jour, elle a reçu un courriel de Richard Séguin qui lui envoyait un MP3, elle clique dessus et le beau Richard jouait de la guitare en chantait son poème. Et à son tour, elle l’a interprète, avec sa voix à elle qui est fabuleuse. Voici quelques phrases que je me souviens et qui sont venus me chercher au plus haut point.
‘’Viens t’en maman, on va marcher, on va r’ garder le temps passé, y fait tellement beau, faut en profiter, voir le monde se stationner, ca va te changer, changer les idées, c’est tellement plate dans un foyer.
Viens on va s’asseoir sur un banc, on es-tu bien c’est comme dans l’temps, tous les deux on regarde le ciel, ensemble on lit des écriteaux, histoire d’échanger quelques mots, il nous reste le moment présent et la tendresse, comme un pansement, viens t’en maman….
Le spectacle de presque 2h30, offre un éventail parfait de tout ce que Claudine Mercier est capable de faire, dont le chemin de Compostelle…….J’avais mis la barre haute, et je n’ai pas été déçue. Ses performances vocales et son humour sont incomparables.
Elle sera de retour le 1er 2 et 3 mars 2012 pour plus d’informations
Lyne Laroche
Lancement d'album Juliel - 20 avril 2011
Lancement de l’album Orange-Blue de Juliel
(15 novembre 2011)
Tomber sous le charme de Juliel
Les 5 à 7 Boréale de la Ninkasi du Faubourg
Il y a des artistes dont les mots, la voix, le charisme et la musique rejoignent nos sens, nos univers musicaux, nos goûts et c’est ce qui est arrivé quand j’ai entendu la musique de Juliel. Dès la première écoute, j’étais sous le charme et plus je découvrais sa voix et ses chansons, plus elle devenait pour moi un coup de cœur.
Pour mieux la connaître, voici une petite biographie de Juliel. Fille du bluesman, Mike Deway, Juliel a découvert la musique dès sa tendre enfance. Elle participe à plusieurs chorales et obtient de son père, sa première guitare à l’âge de 10 ans. Elle s’est alors mise à composer des chansons dès l’âge de 12 ans. Fortement inspirée des groupes Beatles et Eagles, sa musique l’a amené à jouer dans les bars et les restaurants dès l’âge de 15-16 ans. Par la suite, elle délaisse un peu la musique pour entreprendre des études en politique et voyager dans l’ouest canadien, en Asie et en Europe. À son retour à Québec en 2007, elle décide de se consacrer à la musique. En 2008, après un spectacle Au Vieux Bureau de Poste de St-Romuald, elle s’illustre dans divers concours et fait de nombreuses prestations dans la région de Québec. À l’automne 2009, elle s’associe au musicien André Godbout pour la production de son premier album The way to go lancé en 2010.
C’est ainsi qu’en 2011, elle lance Orange-Blue, son deuxième opus. L’album de 12 chansons est divisé en deux parties : le côté Orange avec des sonorités plus rock-pop et le côté Blue plus de style folk-country. La pochette de son album réalisée par Mélanie Guay avec des jets de peinture est sublime, on y voit même deux danseurs qui valsent à travers la peinture, c’est une œuvre d’art en soi. Au dernier salon de la musique indépendante du Québec, elle a remporté le prix coup de cœur de la chanson démo critique de l’année avec la chanson Baby you know, ce qui lui donnera une vitrine au salon l’année prochaine. Son inspiration provient de ce qui l’entoure, mais surtout des gens qu’elle rencontre: «Mes chansons sont inspirées du côté humain de ce qui m’entoure, je veux pouvoir faire ressentir une expérience psychosociale de la vie et des relations humaines à travers ma musique», exprime-t-elle. Elle aimerait pouvoir faire un album par année : «ce n’est pas le matériel qui manque, j’ai déjà beaucoup de nouvelles chansons en banque» et pouvoir faire des tournées musicales : «voyager en jouant, c’est la plus belle chose au monde et c’est ce que je veux faire de ma vie». Les 12 pièces de Orange-Blue ont charmé mes oreilles, mais les chansons Best of your life, Be my baby et Whiskey sont décidément mes coups de cœur de l’album.
Son album est en vente dans les Archambault de la région de Québec et chez Sillons le disquaire. Il est aussi possible de télécharger des mp3 sur itunes, d’aller écouter sa musique sur son myspace : http://www.myspace.com/julielmusic ou d’aller sur son site :
http://julielmusic.com où vous pouvez télécharger son album moyennant un don par Paypal «L’important, c’est de diffuser la musique, en mettant mes albums accessibles gratuitement sur mon site, je permets à certaines personnes qui n’auraient pu écouter mes chansons de me découvrir et c’est comme cela qu’on se fait un public», explique-t-elle.
Elle sera en spectacle le 26 novembre au Ginger à 21h, le 9 décembre au Pub Limoilou à 21h et après une tournée en France et en Suisse, elle sera de retour le 30 mars au Vieux Bureau de poste de St-Romuald à 20h.
Peu importe comment vous voulez la découvrir, l’essentiel est d’entendre son travail et vous aussi tomberez sous le charme de sa musique.
Valérie Côté
Jorane - 20 avril 2011
12 novembre 2011
L`Anglicane de Lévis
“ Une sorcière comme les autres “
Jorane... avec sa voix et son violoncelle, elle vous ensorcelle!
L'auteure-compositrice-interprète a su envouter son public dans cette ancienne église aménagée en salle de spectacle. Très intime et chaleureux, seule musicienne sur scène accompagnée de son violoncelle, le public s'est laissé flotter comme sur un nuage tout en douceur, avec sa voix angélique et puissante.
Elle nous a interprété à sa façon des classiques de Gilles Vigneault Le départ, Richard Desjardins, Indochine, Anne Sylvestre, Harmonium , Zacharie Richard, Pauline Julien Le temps passe . Le public a bien apprécié son interprétation de Diane Dufresne “ J`ai 12 ans maman” . Elle nous a aussi charmé avec ses propres compositions de son dernier opus qui est sortie en février dernier. Cette artiste de renommée internationale a à son actif 8 albums et plusieurs tournées mondiales.
Cette charmante dame qui est une musicienne dans l`âme, nous a fait passer une soirée très apaisante et riche en poésie.Jorane nous a conquise avec deux chansons très poétiques chantées et jouées à la Harpe, très mélodieux, un pur délice à l`oreille!
Des gens disaient déjà quelle avait un langage inventé, mais comme Jorane nous a expliqué, c'est tout simplement le langage de la MUSIQUE! Elle joue avec les mots.
Son public a su apprécié cette musicienne-interprète très talentueuse, on aurait même pu parfois entendre une mouche volée!
Un spectacle délicieux, doux, tendre, poétique passé avec “ Une sorcière ( Pas) comme les autres!
Pour plus d`informations www.jorane.com
Guylaine Rousseau
Éclipse - 20 avril 2011
40 ans en arrière
Certains s’en souviennent, d’autres ne le savaient pas. Il y a exactement 40 ans jour pour jour, au Pavillon de la Jeunesse, se produisait un groupe de rock progressif Britannique qui allait devenir l’un des groupes les plus populaires de toute l’histoire de la musique moderne.
Pink Floyd s’est produit une seule fois à Québec et c’est au « Petit Colisée » qu’ils ont fait résonner leurs instruments et ce, quelques mois seulement avant de lancer Dark side of the moon qui allait devenir un méga succès planétaire et allait propulser Pink Floyd aux plus hauts sommets.
Ce jeudi, afin de célébrer cette page d’histoire de la musique à Québec, le groupe hommage Québécois Éclipse a présenté au même endroit leur spectacle The Pink Floyd story. Pour l’occasion, la musique de Roger Waters, Nick Mason, Richard Wright, David Gilmour et du fondateur Syd Barrett et a été remise entre les mains de Peter Grant (chanteur et guitariste), Chaz Butler (chanteur et bassiste), Dan Legault (batteur), Chris Dezordo (claviériste) et de Yannick Coderre (guitare, saxophone). Avant la «levée» du rideau, on nous a présenté Michel Maltais, producteur du spectacle original de 1971. Quelques dizaines de spectateurs ont témoigné avoir été présents lors de la prestation initiale.
À la prestation musicale, on a voulu ajouter un volet éducatif. Ainsi, en début de représentation et à quelques reprises au cours de la soirée, des notes historiques et biographiques ont été projetées sur un des trois écrans circulaires.
Les membres d’Éclipse ont amorcé leur soirée derrière un immense rideau qui cachait toute la scène pour la pièce Astronomie domine. Les chansons se sont succédées dans un ordre chronologique. La similitude avec le groupe de Grande Bretagne s’est fait ressentir jusque dans les moindres détails. On a pu remarquer l’évolution dans le mixage sonore au fur à mesure que le spectacle avançait. Un son qui aurait pu être meilleur même si le son quadriphonique, une révolution à l’époque était fort efficace. La salle de spectacle d’Expo Cité avait le défaut de ses qualités. Elle nous replongeait dans l’ambiance de l’époque (colonnes en moins) mais comportait ses inconvénients pour ce qui est de l’acoustique.
Sous de superbes éclairages Floydiens, les gars de l’Outaouais et leurs talentueuses choristes ont parcouru le temps avec les Times, Money, Us and them, Brain damage, Wish you where here, Another brick in the wall et Confortably numb.
Bien sure, il s’agissait d’un groupe et d’un spectacle hommage mais l’effort, la rigueur et les équipements ont été réunis pour nous offrir un spectacle d’une grande qualité.
Claude Gignac
Moonwalker - 20 avril 2011
Moonwalker
The Reflection Of Michael Jackson
Pendant que les artistes et les radios nous inondent de reprises. Pendant que les spectacles hommages se succèdent, un groupe originaire de Las Vegas est de retour à Québec. Ils viennent à leur tour présenter un spectacle hommage. Moonwalker - The Reflection Of Michael Jackson raconte la carrière du roi de la pop parti prématurément. Fort de leur passage à Québec en avril dernier, ils ont donné un nouveau rendez-vous au public de la Vielle Capitale pour deux soirs au Théâtre du Capitole.
On dit que Michael Firestone est le meilleur personnificateur de Michael Jackson. C’est une réputation qui n’est pas surfaite. Grâce à la magie du maquillage la ressemblance physique est crédible. Ses mouvements de danse saccadés renforcent la similitude. Quant-à la voix, même si certaines trames semblent préenregistrées, elle est efficace et se rapproche grandement de celle du père de Neverland.
Quelques discrètes projections, six danseurs, deux choristes et quatre très bons musiciens entourent la vedette. Aux éclairages et au son, la qualité était aussi au rendez-vous.
Personnifier un artiste, nous ramène près du spectacle de variété. Malgré ce bémol, tout était en place pour une très belle soirée. Quel répertoire, combien de succès ! Wanna be starting something, Human nature, Smooth criminal. Un pot-pourri de quelques pièces nous a ramené au début de sa carrière solo avec Rock with you, Off the wall et Don’t stop ‘till you get enough.
Bien sure, Michael nous a lancé son doux « I love you » de sa petite voix enfantine. Durant le spectacle, plusieurs changements de costumes. Oups ! On a oublié de remonter la fermeture éclaire, provoquant une petite gène chez l’artiste.
Le début de la deuxième partie, un peu plus faible, nous a conduits à des super hits dont Bad et Shack your body. Un gant de paillettes à la main droite et son fameux Moon walk pour Billie Jean. Un veston rouge et des zombis pour Thriller.
Tel un revenant, quelques mois après sa mort, Michael Jackson nous transporte dans son univers, à notre grand bonheur.
Claude Gignac
Mario St-Amant - 20 avril 2011
Jeudi le 10 novembre 2011
Mais sa passion pour la musique et le besoin d`émouvoir les gens l`a fait monter sur scène pour nous donner un tout nouveau spectacle. En tant qu`interprète, il a donné sa 15e représentation et la dernière de sa tournée à L `Anglicane hier soir.
Habituellement accompagné par quatre musiciens de grand talent dont Breen Leboeuf sous la direction musicale ainsi que Roger Mann ( guitariste), Guillaume Jodoin (B3) et Bob St-Laurent ( Drum), pour cette dernière, il s`est permis d `ajouté Mike Sawatzky (guitariste) et Richard Beaudet ( Saxophoniste). Une belle brochette de musiciens servis sur un lit de Blues à la Saint-Amand dans une salle que j`ai découverte et qui fut un pur délice.
Tout un spectacle haut en couleur! On aurait dit une gang de flot qui tripait. Ils nous ont livré toute une performance. Mario avec sa voix rauque et en même temps douce et chaude, laissait toute la place à ses musiciens d`un talent à vous couper le souffle!
Breen Leboeuf qui est aussi un très bon baseman, a interprété quelques chansons solos. Mario Saint-Amand a fait entre autre les succès de Jean Leloup, Jim Corcoran, Daniel Bélanger, Ray Charles et bien entendu Offenbach et Jerry Boulet comme (Les blues passent pu dans porte, Cruel, Ay oye, la louve, Georgia...)
Sa voix est chargée d`émotions. Il chante avec son cœur et ses trippes! Ce fut une soirée délicieuse et mémorable, le public était sous le charme, on aurait juré qu`il y avait un ange sur la scène avec eux!
La tournée devrait se poursuivre en 2012!
Pour plus d`informations
Guylaine Rousseau
Boom - 20 avril 2011
Du Boom Desjardins à son meilleur. ..
Mercredi dernier au Cabaret du Capitole, accompagné des ses deux complices musiciens Yanick Boivin et François Gouin, Boom Desjardins a encore une fois conquis l’assistance.
C’est un Boom visiblement heureux d’être sur la scène du Capitole, qui est apparu sur scène, pour nous offrir ses succès, mais aussi, pour nous faire découvrir les chansons de son neuvième opus ‘’Avec le temps’’.
Un spectacle intimiste, un retour à la source pour l’auteur-compositeur-interprète allant de Viens donc m’voir, Tu peux partir, Juste pour voir le monde, Calvaire, Pour te voir, Ce que tu veux, Jusqu’à dimanche, j’reviens chez-nous, bref les succès qui ont marqués pour plusieurs des phases de vie.
Après 15 ans de carrière, Boom avoue être encore un p’tit bonhomme qui remercie la vie, de pouvoir faire le métier qu’il aime. Il en a profité aussi pour remercier le public d’être présent, que c’était très important d’encourager la musique Québécoise.
Sans contredits, son passage à la quarantaine, ses trois enfants, sa conjointe et son métier font de Boom un homme heureux.
Il s’est même aventuré à donner un conseil aux hommes, soit d’écrire un poème à l’être chère, car pour l’anniversaire de sa douce, il lui a composé une balade ‘’Tout le temps’’ et selon ses dires, ses incroyable, comme ca fait de l’effet.
Pour terminer la soirée, un volet country soulignant les œuvres de Paul Daraiches et en rappel ‘’Tu M’manques et Dieu.
Un spectacle de Boom, c’est de l’authenticité, de la générosité, de la simplicité, et un talent inégalé! Tout ça à l'état pur!
Un spectacle à voir absolument, ne soyez pas de ceux qui diront ‘’J’aurais donc du’’
Pour savoir les dates de la tournée ‘’Avec le temps’’
Lyne Laroche
Les immortels - 20 avril 2011
(10 novembre)
LES IMMORTELS 3D
Cinéplex Odéon Beauport
En salle dès le 11 novembre
Le Roi Hypérion (Mickey Rourke), brutal et assoiffé de sang, ainsi que son armée meurtrière se déchaînent sur la Grèce, démolissant sans pitié tout sur leur passage. Chaque victoire est un pas de plus vers l’accomplissement de son objectif : libérer la force des Titans, afin de vaincre les Dieux de l’Olympe et tout l’humanité.
Il semble que rien ne pourra arrêter la quête diabolique du Roi qui rêve de devenir le maître incontesté du monde, jusqu’au jour où Thésée (Henry Cavill), le tailleur de pierre décide de venger la mort de sa mère, violemment abattue pendant l’une des attaques d’Hypérion. Lorsque Thésée rencontre l’Oracle, Phèdre (Freida Pinto), ses troublantes visions du futur du jeune homme la convainquent qu’il est la clé qui permettra l’arrêt de la destruction. Avec l’aide de Phèdre, Thésée assemble un petit groupe de combattants et, résolu à embrasser sa destinée, se lance dans une bataille décisive pour le futur de l’humanité.
Tournée entièrement à Montréal ce film, réalisé par Tarsem Singh, saura faire le plaisir des amateurs d’effets spéciaux, de scènes explosives et sanglantes, ils en auront plein la vue. Mickey Rourke y est immonde, abject à souhait, autant que Freida Pinto, Isabel Lucas (Athéna), Henry Cavill et Stephen Dorff (Stavros) peuvent être séduisants. Je dois souligner la performance de deux comédiens d’ici, Ayisha Issa et Robert Naylor qui ont su tirer leur épingle du jeu.
Pour les adeptes de cascade, de mythologie, de film d’action, de science-fiction/fantastique et pour un bon divertissement.
À voir!
Louiselle Lavoie
Le vendeur - 20 avril 2011
Le vendeur….touchant
C’est hier soir, en présence des artisans du film qu’avait lieu l'avant première du film "Le Vendeur" au cinéma Odéon Ste-Foy.
Mettant en vedette Gilbert Sicotte (dont le jeu d'acteur est absolument sublime), Nathalie Cavezzali, Jean-François Boudreau, Jérémie Tessier et Pierre Leblanc le film, tourné à Dolbeau-Mistassini raconte l'histoire d'un vendeur automobiles en fin de carrière dont la vie ne tourne qu’autour de son travail, sa fille ainsi que de son petit-fils. Mais, Marcel s’intéresse aussi à l'usine de pâtes et papier qui subit une fermeture temporaire.
Ce film extrêmement touchant représente très bien ce que les gens vivent lors d'une crise économique avec toutes les conséquences qui en découlent.
À noter aussi que Pierre Lapointe et Philippe Brault ont signé la musique du film.
Le premier long métrage de Sébastien Pilote a été présenté en janvier dernier au prestigieux festival de Sundance. Le film a participé depuis à plusieurs autres festivals partout dans le monde, dont le festival international de San Francisco où il a remporté le prix FIPRESCI, les prix du jury et du meilleur acteur pour Gilbert Sicotte au festival de Mumbai, en Inde. Tout récemment, il fût présenté au 30e festival du film de Rouyn-Noranda.
Le film sortira sera sur nos écrans dès le 11 novembre prochain.
À ne pas manquer!!!
Je vous conseille fortement
Caroline Gagnon
Ian kelly - 20 avril 2011
Ian Kelly-Diamonds & plastic
Son deuxième disque, Speak your mind s’est vendu à plus de 40 000 unités au Canada. Il est monté sur scène plus d’une centaine de fois pour le présenter au publique. Maintenant, Ian Kellyrevient nous présenter Diamonds & plastic. Le Montréalais qui chante en Anglais est devenu un habitué dans la région. Cette fois, c’est sur la rive sud, à l’Anglicane de Lévis qu’il s’est produit ce jeudi.
Diamonds & plastic est plus varié que le précédent. Ça se traduit par un spectacle un peu plus dynamique. Toujours des textes introvertis et nostalgiques sur une musique folk et mélodique. Pour l’occasion, la plupart des chansons ont été réarrangées. Certains de ses arrangements sont plus réussis. On pense à Wiser man ou à Take me home qu’il interprète « unplugged » et sans micro ou bien à Work day qu’il nous a offert au piano au deuxième rappel, alors que ses musiciens s’étaient transformés en choristes. Au cours de la soirée, il a revisité le répertoire de ses deux derniers disques. Il s’est même permis une incursion dans son tout premier enregistrement. En plus des succès I would have you et Drinking alone, il a offert au public plutôt timide la très belle version du succès de Billy Idol, White Wedding.
C’est cependant sous un éclairage mal exploité que le sympathique gaillard a évolué, le laissant trop souvent dans la pénombre.
Une belle surprise. Soncompatriote Jason Bajada est venu ouvrir la soirée. C’est un bonheur de le retrouver sur scène. Pour réchauffer la salle, il nous a offert, seul à la guitare, quelques extraits de ses deux albums. L’autre Montréalais se produira au Théâtre du Petit Champlain le 18 novembre prochain.
Claude Gignac
Senvoler - 20 avril 2011
S’envoler (3 novembre 2011)
Quand les corps nous propulsent dans les airs
En sortant du spectacle de danse S’envoler d’Estelle Clareton, un projet de Création Caféine et de Montréal Danse et présenté par La Rotonde, on ne peut s’empêcher d’en discuter tellement l’expérience est saisissante et exceptionnelle. Le jeu des corps marque, saisi aux trippes. Les performances de chacun des dix danseurs (habituellement, ils sont onze, mais Brice Noeser n’a pu être présent à cette première) nous ébloui, nous transporte dans un monde aérien, un voyage dans le ciel, dans nos pensées, nos attirances, notre vie.
Ce sont des oiseaux, parfois joyeux, parfois apeurés ou des corps qui volent, qui s’évadent, qui s’évaporent dans toute la fragilité de la vie. En groupe comme en solo, les danseurs virevoltent, se dispersent et se regroupent dans un envol de corps, une légèreté de l’âme.
La musique d’Éric Forget agresse parfois un peu l’oreille, mais donne une telle ampleur aux mouvements qu’elle est essentielle au bon déroulement du spectacle. Mais ce sont les danseurs qui attirent toutes l’attention : Dominic Caron, Estelle Clareton, Noémie Godin-Vigneau, Sylvain Lafortune, Frédéric Marier, Alexandre Parenteau, Julie Marcil, Esther Rousseau-Morin, Jamie Wright et Louis Maltais.
A la limite des acrobaties de cirque et de la danse contemporaine, ce spectacle capte les cœurs, nous fait rire, pleurer et nous émerveille. C’est l’envol de la vie à l’état pur. Chacun des danseurs attirent les regards et prennent leurs places dans le spectacle, mais trois d’entre eux m’ont tout simplement séduit : Noémie Godin-Vigneau, que l’on a vu entre autre dans les films Nouvelle-France et Je n’aime que toi, par ses expressions faciales et sa présence scénique, Louis Maltais avec ses pirouettes et acrobaties toutes plus spectaculaires les unes que les autres et finalement, mon coups de cœur va à la danseuse Esther Rousseau-Morin pour sa grâce et sa présence sur scène.
Dans ‘S’envoler, la danse devient théâtre et pulsations, on se sent interpellés, on se sent bien.
Que vous connaissiez la danse contemporaine ou non, je suis persuadée que ce spectacle vous plaira.
À voir absolument.
Seulement jusqu’au 5 novembre à la salle Multi de Méduse.
Valérie Côté
Claude Vallières - 20 avril 2011
Claude Vallières
Souffles
Le nom de Claude Vallières ne vous dit peut-être pas grand-chose si vous ne gravitez pas dans le milieu de la chanson. Il faut savoir qu’il a travaillé avec plusieurs grands de la musique au Québec. Laurence Jalbert, Claire Pelletier, Daniel Lavoie, Luc Delarochellière, Luce Dufault sont du nombre des artistes qui ont côtoyé Claude Vallières, le chanteur ou le musicien.
Le 2 novembre, Claude Vallières lançait son premier album solo, Souffles. Pour l’occasion, le chaleureux Studio P de la rue St-Joseph était rempli à craquer. D’accord, ce lancement nous a fait voir son talent d’interprète et une maitrise vocale. D’accord aussi, l’événement lui a permis de nous démontrer ses talents de musicien et de compositeur. Pour ma part, c’est la force des textes qui m’a accroché. Il jongle merveilleusement avec les mots pour exprimer l’amour qui l’a quitté, l’enfant qui a grandi, il chante la mort, il chante la vie. Une belle et douce poésie. Quelques-unes des pièces de Souffles nous ont été présentées avec la complicité de trois musiciens et deux choristes.
Par ce disque, l’auteur-compositeur-interprète de Québec veut nous transmettre ses émotions. C’est mission accomplie.
Claude Gignac
Laurier Station - 20 avril 2011
Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime (1er novembre 2011)
Enchevêtrements de relations
Relations entre sœurs, relations mère-fille, relations de couple, toutes les relations vivent et se questionnent dans la pièce Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t'aime d’Isabelle Hubert, mise en scène par Jean-Sébastien Ouellette.
Deux sœurs que tout opposent se retrouvent dans un motel sur le bord de la 20 à Laurier-Station alors qu’elles allaient chercher leur héritage chez la sœur de leur mère à Toronto, mais une tempête en plein mois de mai les force à arrêter. Dans ce motel, les liens se tissent et se fissurent à travers le texte très actuel d’Isabelle Hubert. La mise en scène très sobre, une reconstitution d’une chambre de motel où toute l’action se déroule, mais ce sont des projections de fleurs et de feuilles qui indiquent les changements d’endroits ou les moments différés.
Les comédiens offrent un jeu qui touche et surtout interpelle nos problèmes intérieurs dans nos relations personnelles. Il y a Nathalie, intense Sophie Dion, qui a su autant nous toucher que soulever des colères. Il y a Anne-Sophie, une Véronique Côté douce, qui joue la fille parfaite qui veut tasser la solitude et vivre comme sa sœur. Martin, excellent Nicolas Létourneau, un mari inquiet qui nous fait passer par toute une gamme d’émotions. Carolanne, caricaturale Joëlle Bond, qui joue la propriétaire du motel totalement éclatée et Cassidy, Kristel Descary, une adolescente de 15 ans bouleversée.
Une pièce qui nous pousse à penser à nos relations, qui brassent nos tiroirs intérieurs et qui créent des relations. Des émotions garanties du rire aux larmes alors qu’Isabelle Hubert replonge dans nos souvenirs comme si elle racontait notre histoire. À voir absolument.
Au Périscope jusqu’au 26 novembre.
Valérie Côté
L’ORCHESTRE D’HOMMES-ORCHESTRES - 20 avril 2011
L’Orchestre d’Hommes-Orchestres (30 octobre)
L’ORCHESTRE D’HOMMES-ORCHESTRES
Palais Montcalm
Sur scène nous attendent les New Cackle Sisters, Gabrielle Bouthiller et Danya Ortman entourées d’instruments de musique mais surtout d’objets les plus hétéroclites les uns que les autres : bottes, escabeau, cuve, landau, valise, bouteilles, mégaphone, porte-voix et j’en oublie! Ces objets ne sont pas là juste pour le décor, ils seront utilisés à un moment ou à un autre comme instrument de musique.
Puis, les musiciens entrent en scène pour une interprétation revisitée des pièces de Tom Waits. Le moins que l’on puisse dire c’est que les interprétations sont hors de l’ordinaire, spectaculaires, ludiques tout en respectant l’œuvre de l’auteur-compositeur, musicien, chanteur et bruitiste.
Des chansons, de longs monologues, des sonorités bien rythmées, le spectacle est éclaté et haut en couleur. Bien que tout semble improvisé, il y a une technique vocale et musicale certaine.
Formé de Bruno Bouchard, Jasmin Cloutier, Simon Drouin et Simon Elmaleh l’Orchestre des Hommes-Orchestres nous présente un spectacle qui sort des sentiers battus.
Un spectacle très apprécié par le public présent car ils ont eu droit à une ovation debout. Il faut voir cette production à tout prix, même les moins audacieux sauront y trouver du plaisir et de l’émerveillement.
Louiselle Lavoie
La grande Virée - 20 avril 2011
Samedi le 29 octobre 2011
La Grande Virée...aux Galeries de la Capitale!
Samedi le 29 octobre dernier, La Grande Virée, s’est arrêtée aux Galeries de la Capitale
Josée Boudeault, Alex Perron, Jean-François Baril, Marie-Ève Janvier, Mario Dumont, Caroline Proulx, Josée Turmel, Alain Dumas et Marie-Pier Morin nous ont donné un avant goût de la programmation automnale de V.
Pour la cause, ils ont recréé le 5 à 7 en famille en jouant à: Duo, La Guerre des Clans, Atomes Crochus et The Price is Right: à vous de jouer!
Le public était invité à jouer avec les personnalités de l`antenne et courait la chance de remporter de nombreux prix, dont celui d`assister à l`enregistrement The Price is right: à vous de jouer!
La Grande Virée à Québec a été rendue possible grâce à CHOI FM et Rock 100,9. Les animateurs Martine Albert et Mathieu Marcotte accompagneront l`équipe de V tout au long de la tournée.
Prochains arrêts de la Grande Virée:
Dimanche 30 octobre: Centre commercial de Rivière-du-Loup
Samedi 5 novembre: Place du Royaume à Saguenay
Samedi 12 novembre: Carrefour Rimouski
Samedi 19 novembre: Les Promenades du cuivre à Rouyn-Noranda
Suivez V en ligne sur: Facebook, Twitter et vtele.ca
Guylaine Rousseau
William Deslauriers - 20 avril 2011
Samedi 29 octobre 2011
Cabaret du Capitole
William Deslauriers...tout simplement ATTACHANT!
Hier soir, l’auteur, compositeur, interprète a su faire vibrer ses fans pour la deuxième fois au Cabaret du Capitole en supplémentaire. Le public a retrouvé un William décontracté et très à l`aise, qui avait du plaisir à s’amuser sur scène avec sa guitare. Pieds nus, il nous a fait vivre une sensation de bien-être, un peu comme si nous étions dans notre salon ou assis autour d`un feu de camp. Son but premier était d’avoir du "FUN", et de nous faire "TRIPPER". Mission accomplie. Accompagné de 3 musiciens talentueux, la chimie entre le quatuor était palpable.
Depuis son passage à Star Académie en 2009, William a sortie son premier opus " UN PIED À TERRE" qui a été certifié disque d`OR!
Dynamique et attachant, personne ne peut résister à son charme. Il a une voix douce, un visage d`ange et un sourire contagieux, il est irrésistible!
Ce jeune homme qui a la musique dans le sang, a un charisme "FOU". Avec ses succès Recommencer tout à zéro, Moisi, moé’ssi, Je lève mon verre... il s’est comment faire pour amener l’assistance dans son univers, qui soi dit en passant, était un public de tous âges et en FEU. Les gens chantaient, bougeaient, l`ambiance était chaleureuse.
En 2e partie ce petit "cul" de 21 ans comme il se baptise lui même, nous a livré 3 chansons seul à la guitare, j`en aurais pris d`avantage.
Selon ses dires, c`était un des meilleurs shows de sa tournée!
Je m’en voudrais de ne pas parler de ses quatre nominations au Gala de L`ADISQ dans les catégories suivantes: Interprète masculin, Meilleur vendeur, Album Pop et Révélation de l`année, dont celui qu’il aimerait, le plus remporté.
Selon lui, la musique n’a pas de barrière et un Gala comme celui-là permet aux artistes de tous les milieux de se côtoyer et d`échanger entre eux. Pour William, en plus d’être sa passion, la musique est un projet de vie.
Nous te disons merci William, d’avoir partagé ton talent, ce fut une soirée délicieuse!
Pour les dates de la tournée et pour plus d`informations:
www.williamdeslauriers.com ou sur facebook
Guylaine Rousseau
Diane Tell - 20 avril 2011
Un retour jazzé, pour Diane Tell!
Hier soir, dans le cadre du 5e festival de Jazz de Québec avait lieu le grand retour de Diane Tell, au Cabaret du Capitole. Avec son look bien à elle, la chanteuse avec ses accents parfois Français, tantôt Québécois, a offert une rétrospective de ses grands succès, ‘’Souvent, longtemps, énormément’’ Reste avec moi’ La légende de Jimmy’’ et la classique chanson du film Bonheur d’occasion Gilberto.
La charismatique chanteuse originaire de Québec, mais qui a grandi à Val d'Or, nous a offert une vingtaine de classiques mais aussi les nouveautés qui seront sur son nouvel opus aux allures Jazz Rideaux ouverts. Fait à noter l’album sortira le 15 novembre prochain et a été réalisé au Québec.
Pour le rappel Diane avait gardé une de ses plus belles chansons Si j’étais un homme qui fût un immense succès en 1982, et que les radios continuent à faire tourner encore aujourd’hui.
Pour la première année, le Festival de jazz de Québec a remis à Diane Tell le prix Grand compositeur. Comme elle est la première Lauréate, le prix Diane Tell se répètera dans les années suivantes.
Le groupe Parc x Trio a assuré la première partie, avec trois chansons dont Parfait de Daniel Bélanger refaite à la façon du groupe.
Diane Tell a charmé son public. Ses fans l’ont retrouvé, comme si elle n’était jamais partie Une soirée remplie de souvenirs et une réussite pour le festival de Jazz!
Caroline Gagnon
Marie Lise Majeur - 20 avril 2011
Marie-Lise Majeur (Majeure et vaccine) (22 octobre 2011)
Quand le rire sauve la vie
Originaire du Saguenay, mais habitant présentement la ville de Québec, Marie-Lise Majeur présentait le 22 octobre dernier son premier one-woman show au cabaret du Capitole.
Marie Lise Majeur a tout d’abord réchauffé la salle avec des blagues toutes plus drôles les unes que les autres sur le sexe et les relations. Sans tabou, elle a parlé « que les mamelons, c’est pas des pitons de radio de char» ou bien « qu’un pet de noune, ça fait slaque» et le public était déjà conquis. Rire jusqu’en avoir plus de souffle. Tous les humoristes ont un point fort et Marie-Lise Majeur a cette facilité de parler de sexe qui sera sûrement sa marque de commerce. De plus, ce qui est intéressant, c’est qu’elle parle du Beaugarte ou de d’autres lieux de la ville de Québec, ce qui nous la rend encore plus proche de nous.
Après nous avoir fait rire aux larmes, elle a su émouvoir en racontant ce qui l’a amené à l’humour. Alors qu’elle se destinait à être avocate, un cancer du sein l’a frappé et les médecins ont été obligés de lui enlevé la moitié d’un sein. Elle a alors remise sa vie en question et s’est aperçue que le rire avait changé sa vie, elle est donc devenue humoriste.
En deuxième partie, elle est un peu déstabilisée quand elle commence ses blagues sur les hommes chauves et qu’un homme chauve se trouve directement en avant de la scène, mais elle reprend vite le contrôle et fait rire même cet homme chauve. Par la suite, elle parle des femmes et de leurs SPM (sti de problèmes mentals). Une autre partie très drôle sur les frustrations des femmes qui vivent leurs SPM.
Une humoriste dont on entendra le nom encore longtemps, c’est certain. À découvrir.
Valérie Côté
Marie- Christine Despestre - 20 avril 2011
Soirée funky
Dans le cadre du Festival de Jazz de Québec qui se tient du 20 au 30 octobre, le Cabaret du Capitole recevait le Marie-Christrine’s Orchestra.
La Québécoise aux origines Haïtiennes revenait au Capitole, là où sa carrière a débuté il y a bientôt dix ans. La chanteuse faisait alors partie de la distribution du spectacle Motown. C’est dans des accents de pop, de soul et de R&B que Marie-Christine Despestres et son orchestre s’expriment. En fait, il s’agissait de son tout premier spectacle solo en carrière.
Son premier album Walk in beauty est paru en mai dernier sous l’étiquette Siena, de Corey Hart. Pour ce premier opus, sous l’aille de l’étoile du rock Canadien, Marie-Christine a obtenu la collaboration de nul autre que Monsieur Stevie Wonder pour la chanson Keep on running. Un tel entourage peut laisser présager de bien belles choses. C’est avec cette pièce qu’elle a ouvert la soirée sur les chapeaux de roues. Après avoir enchainé avec une autre de ses chansons, la chanteuse à la voix chaude et puissante s’est baladée à travers le répertoire de ses idoles, entre Amy Winehouse, Prince et Michael Jackson, pour ne nommer que ceux-là.
La nervosité et la fébrilité de l’artiste ont vite fait place au plaisir de chanter. Oui de la soul et du R&B mais surtout des rythmes funky. Des pièces bien choisies, qui se mélangent bien à son propre répertoire. Des arrangements soignés et plus qu’efficaces. Le Marie-Christine’s Orchestra était composé de sept excellents musiciens. On ne peut passer sous silence la participation de l’excellente guitariste Cécile Doo-Kingué. Que dire du groove du bassiste Rémy Malo et de l’aplomb de la talentueuse Julie Lamontagne aux claviers.
Surprise. Martin Levac est monté sur scène pour une superbe interprétation en duo, de la très belle Seprate lives de Phil Collins, naturellement
Une soirée qui n’avait rien d’une première. Les quelques signes de nervosité on été noyés dans une ambiance de plaisir et d’amour pour la musique.
Depuis l’audition passée dans la cuisine de Corey Hart, jusqu’à la scène du Cabaret du Capitole, depuis les Caraïbes jusqu’au Québec, la musique coule dans les veines de cette passionnée.
Claude Gignac
Papa est en voyage - 20 avril 2011
Papa est en voyage (21 octobre)
PAPA EST EN VOYAGE
Anglicane
Un paysage sur écran géant et une chaise. Voilà le décor très dépouillé de ce spectacle qui vient de Belgique par Hamadi. Une histoire d’enfance qui nous semble très exotique au premier abord mais qui finalement est très près de nous. Quel enfant n’a pas une histoire d’attachement spécial avec son village, ses voisins, sa famille, etc.
Le spectacle commence comme une fable. On nous raconte l’histoire d’un petit garçon de cinq ans qui visite à chaque jour sa grand-mère et qui a avec elle des liens étroits et l’absence de son père qui colore tous ses jugements. Son chien qui le suit partout devient un personnage attachant de l’histoire.
Puis le ton change et doucement on nous ramène vers la réalité. L’exil, l’incompréhension des grands-parents, la vie nouvelle en Belgique (dans des conditions difficiles), le racisme, tout devient plus noir et plus triste.
L’auteur et conteur belge nous amène dans son univers où tout est différent : les coutumes, les traditions et même le langage. Les chants nous habitent longtemps après le spectacle. On ressent la tristesse du jeune homme qui quitte son pays lorsque que hamadi entonne d’une voix forte et clair un chant d’exil qu’il a entendu à la radio lors de son départ du Maroc.
Dans le cadre du Festival international du conte « Jos violon » ce spectacle entre le théâtre et le conte nous transporte et nous fait voyager dans un pays où tout est différent et semblable à la fois. Nous en sortons avec une vision plus éclairée et ouverte sur le monde.
Louiselle Lavoie
Ladies of the canyon - 20 avril 2011
Lancement de l'album - 20 avril 2011
Éclipse The Pink Floyd story
Mercredi dernier, se tenait, dans le hall du Théâtre Capitole, le lancement de l’album du groupe Éclipse et de son projet The Pink Floyd story. Pour l’occasion, les quatre musiciens du groupe ont offert, en version acoustique, quelques pièces de leur disque. Un disque enregistré lors de la dernière visite du groupe au Capitole de Québec il y a environ un an. Sur cet enregistrement, on retrouve plusieurs succès du célèbre groupe Britannique dont Time, Money, la sublime Shine on you Crazy Diamond, Mother, et bien sûr Wish You Were Here.
Un disque « live » qui prépare et annonce le prochain passage à Québec du groupe hommage qui tourne depuis plus de vingt ans. Un disque, tout comme le spectacle, qui couvre plusieurs époques de Pink Foyd.
Éclipse, The Pink Floyd story sera présenté au Pavillon de la Jeunesse de Québec le 10 novembre prochain, quarante ans, jour pour jour après la seule visite à Québec du groupe culte. Sept autres spectacles sont prévus pour le Québec et l’Ontario au cours du mois de novembre.
Un moment à revivre pour les nostalgiques et une chance pour ceux qui n’étaient pas au « Petit Colisée » il y a quarante ans.
Claude Gignac
Lise Dion - 20 avril 2011
Malgré le temps qui court, Lise Dion est toujours à la tête du palmarès!
Après une absence de six ans, Lise Dion est remonté sur les planches de la Salle Albert Rousseau en forme plus que jamais, avec un nouveau show bien rôdé, dont la mise en scène est de Michel Courtemanche.
Lise se met à nue, un peu plus crue, échangeant des brides de vie comme la ménopause, les chaleurs, la libido, les rides, la vie de couple, les enfants, les régimes et l’obligation de vivre ses rêves…..en français, en anglais ou en espagnol. Ouais!Elle saisie l’auditoire, avec son bilinguisme.
L’humoriste nous parle de son désir de devenir une accommodante plus raisonnable, des foyers de personnes âgées, et du rêve qu’elle chérit depuis longtemps, celui de participer à Pop Académie.
Celle que le public a adoptée au tout début de sa carrière, a encore une fois, réussie à nous faire croire, qu’on était dans un party de famille. C’était comme si la cousine extravertie, faisait en sorte que tout le monde passe une belle soirée, et qu’il n’y est aucun temps mort.
En revenant à la maison, dans l’auto, tout le monde s’entendait pour dire que c’était une réussite totale, et certains ont même ajoutés
‘’Une chance que cousine Lise était là, elle a mit le party dans la baraque pas à peu près, es-tu assez drôle!
Qu’on se le dise, Lise Dion est attachante, talentueuse, et vraie. Elle est tout à fait géniale.
Après le spectacle, j’ai recueillie quelques commentaires, qui soit dit en passant étaient tous unanimes.
Madame Deblois de St-Nicolas ‘’Malgré sa popularité, elle est pareille comme nous, durant toute la soirée, j’avais l’impression qu’elle parlait de moi.’’
M. Jean-Pierre Simard de Neuville,’’ Elle est bonne en maudit, en plus d’être drôle et de bien chanter , elle a même un talent de voyante. Elle a parlé de mes bobettes transparentes.
Bon, c'est assez d’informations, pour vous, je m’arrêterai là.
Dépêchez-vous, cousine Lise Dion reviendra en supplémentaire à la salle Albert Rousseau
Du 15 au 17 décembre 2011 et du 21 au 24 mars 2012.
Les billets sont en vente dès maintenant
Salle Albert Rousseau et dans le réseau Ovation
418 659 6710 ou 1 877 659 6710
www.sallealbertrousseau.com
www.sixiemesens.ca
Lyne Laroche
Destination Ville de Québec.com
Entre vous et moi - 20 avril 2011
Téléphone: 418 694-9656
Site web: http://www.premieracte.ca
Tribunal de l'histoire - 20 avril 2011
Geneviève Gagnon - 20 avril 2011
Geneviève Gagnon (17 octobre 2011)
Ce soir, ce n`était que le début d’une grande histoire….
Gracieux ou cinglants, doux ou piquants, ses textes sont intelligents et extrêmement drôles. Elle se donne à fond en nous racontant ses tranches de vie, qui ressemblent aux nôtres. C’est une humoriste avec un talent fou!
La connaissez-vous, elle se nomme Geneviève Gagnon, elle est native de Black Lake, un petit village de 5000 habitants près de Thetford Mines. Jusqu’à tout récemment elle occupait un poste de cadre chez Bell. Elle a 42 ans, divorcée, maman d’un fils de 20 ans, qu’elle a eu en garde partagée. Certains diront, qu’elle n’a rien de plus ou de moins, que n’importe qu’elle femme. Et bien moi, j’ajouterais, si elle n’existerait pas, faudrait l’inventer! Elle est une raconteuse hors pair, une phrase, un punch, toujours bien placé, jamais vulgaire.
On reconnaît tout de suite la touche parfaite de François Léveillée qui a fait la mise en scène. Chaque histoire racontée par Geneviève Gagnon est bien ciblée, on s’y retrouve ou bien on l'associe à une de nos connaissances. Quelle nous parle de sa visite chez le gynécologue, de son accouchement, de son adolescent, ou de ses rencontres amoureuses, on rit, car elle pense et dit tout haut ce que l’on oserait dire, mais que l’on pense aussi.
Après avoir assisté à son premier One Woman show, on peut sans l’ombre d’un doute, dire que cette humoriste est là pour rester.
Quel bonheur d’assister à un spectacle sans avoir d’attente, et d’en ressortir en se disant, que c’est un des bons shows qu’on a eu la chance de voir cette année.
À la toute fin, Geneviève a eu droit à une ovation, 100% méritée. Émotive, elle a remercié, sa famille, ses amies, son fils son équipe, et son public de lui avoir fait confiance.
Ce fût une soirée mémorable pour le public, et pour l’humoriste, une soirée inoubliable!
Geneviève sera de retour à la Salle Albert Rousseau, le 13 mars 2012 à la salle Albert Rousseau
Les billets sont en vente dès maintenant
418 659 6710 ou 1 877 659 6710
www.sallealbertrousseau.com
Pour les prochaines dates de spectacles www.genevievegagnon.ca
Lyne Laroche
Destination Ville de Québec.com
Juste pour rire - 20 avril 2011
THAITI - 20 avril 2011
Daniel Lemire - 20 avril 2011
Les marches du pouvoir - 20 avril 2011
Romeo et Juliette - 20 avril 2011
ROMÉO ET JULIETTE

ALAIN CHOQUETTE - 20 avril 2011
AIKYA - 20 avril 2011
Une pop du monde, sur et pour le monde
NADJA - 20 avril 2011
LES ZAPARTISTES - 20 avril 2011
Les Zapartistes en 2010, frappent fort!
Le 7 janvier dernier, au Capitole de Québec, les Zapartistes présentaient le bilan de l’année 2010, qui cette année, fût un grand cru, décanté, charpenté, corsée voire même puissant. Dans l'échelle de satisfaction, ce fût la plus haute appellation. À la toute fin, il nous est resté un goût épicé en bouche, qu'on va se rappeler longtemps!
Ils ont attaqués, les sujets encore tous chauds de l’année, la corruption (construction, villes), la controverse (gaz de schiste) les séismes(Haiti), le Québec Bashing, et bien plus encore….
Les Zapas ont eu du matériel en masse en 2010, pour monter cette revue qui est maintenant rendue une tradition.
François Patenaude, Christian Vanasse, François Parenteau et Brigitte Poupart ont personnifiés avec brio les Stephen Harper, Jean Charest, Ron Fournier, Michel Bergeron, Michaelle Jean de ce monde. Ils s’en sont donnés à cœur joie, sans aucune privation.
Les rires dans la salle étaient quelquefois jaunes, quelquefois aux éclats. Bref, la revue des Zapartistes s’adresse à un public, bien averti et politisé. Donc, si c’est votre genre d’humour, et bien vous saurez vraiment apprécier le retour en arrière de cette année, qui disons-le, fût comme le disent les Zapartistes une année de marde!!!!!
Lyne Laroche
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ÉCUME - 20 avril 2011
SAGA - 20 avril 2011
Motel des Brumes - 20 avril 2011
MARIE-JOSÉE LORD - 20 avril 2011
Café de flore - 20 avril 2011
Je ne sais pas comment elle fait - 20 avril 2011
Robert Charlebois - 20 avril 2011
HASTA LA VISTA - 20 avril 2011
Journées de la culture - 20 avril 2011
Le nombre d'or - 20 avril 2011
Shirley Valentine - 20 avril 2011
Louiselle Lavoie
HOCKEY FEST 2011 - 20 avril 2011
L'Ensemble Gospel de Québec - 20 avril 2011
Tony Gattilo - 20 avril 2011
Marc Déry - 20 avril 2011
Ville: Saint-Irénée
Endroit: Le Domaine Forget
Heure: 16:00
Tel: 1 888-DFORGET (336-7438)
Ville: Port-Cartier
Endroit: Café-Théâtre Graffiti
Heure: 16:00
Tel: (418) 766-0101
Ville: Montréal
Endroit: Le National
Heure: 15:00
Tel: 1-855-790-1245
La cage aux folles - 20 avril 2011
Destination Ville de Québec.com
Tom à la ferme - 20 avril 2011
LA SCANDALEUSE SARAH BERNHARDT - 20 avril 2011
(19 septembre)
LA SCANDALEUSE SARAH BERNHARDT
Le tribunal de l’histoire
Palais Montcalm
À l’automne 1905, la grande actrice française Sarah Bernhardt se produit à l’Auditorium de Québec (Capitole de Québec) malgré l’interdit du clergé. Sa virulente critique de l’Église et des Canadiens français lui vaudra d’être chassée de la ville sous une pluie d’injures et d’œufs pourris.
Comme à chaque Tribunal nous devons répondre à une question. Celle de cette première : Sarah Bernhardt avait-elle raison de provoquer les gens de Québec?
Tout d’abord on nous présente Mgr Bégin et Sarah Bernhardt avec leurs versions des faits. Déjà on sentait que la foule était du Côté de Sarah. Puis le Tribunal en tant que tel commence avec l’arrivée du juge. On peut dire que la plupart des gens étaient heureux de revoir Paul Breton revenir à son rôle de juge même si nous n’avons pas eu droit à aucune citation latine de son cru. Josée La Roche était à sa place dans les différents rôles mais ses interactions avec le juge nous ont manqué.
L’historien Jean-Marie Lebel a encore une fois su présenter les faits avec humour mais aussi avec objectivité. Sa conclusion au sujet du Général de Gaulle était tout à fait pertinente. Le vote s’est terminé par 11 votes pour Madame Bernhardt et 1 vote contre.
La soprano Isabelle Leclerc accompagnée de Martin Dubé était en voix et les extraits étaient bien choisis.
Une autre soirée ‘’édifiante’’ et divertissante. Le prochain sera : Le scandale du nouveau parlement le 17 octobre 2011.
Louiselle Lavoie
Jason Lang - 20 avril 2011
Charisme, talent et humour au rendez-vous!
Sur la scène du théâtre Petit Champlain, quelques secondes ont suffit à l'auteur-compositeur-interprète pour qu’il mette dans sa petite poche, l’assistance. Le beau blond, a interprété les pièces de ses deux derniers albums, nous faisant aussi découvrir quelques chansons inédites, et certains coups de cœur de son enfance.
Ayant baigné dans la musique depuis son jeune âge, et comme la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre, on comprend pourquoi Jason Lang est aussi talentueux. Il est le fils de la chanteuse Folk-Blues Penny Lang et de Dave Van Ronk qui est nul autre que le professeur de guitare de Bob Dylan à ses débuts.
Pendant plus de vingt ans, il a accompagné sur scène plusieurs artistes dont, Isabelle Boulay, Véronique Dicaire, Rock Voisine, Richard Séguin,France D’amour et bien d’autres.
C’est en 2008, qu’il enregistra son premier album solo Beautiful Disguise, qui lui a permis de faire une tournée que la critique a encensée. Son deuxième opus ‘’Boomerang’’ est un peu plus pop, guitares et percussions sont à l’honneur, il signe presque la majorité de ses textes, l’auteur-compositeur-interprète refait surface.
Dans un avenir prochain Jason nous promet un album en français et je suis prête à parier que ce sera un succès.
Entourée de musiciens chevronnés, ce fut un voyage inoubliable à travers le Folk, le Jazz, le Blues et même le country dans une ambiance teintée d’humour. Un talent de musicien exceptionnel, une voix unique et un charisme incroyable. C’est tout cela Jason Lang, un artiste à découvrir!
En première partie Mélanie Guay a su réchauffer l’assistance avec ses textes bien sentis, et sa musique électro-pop. Une voix qui n’a laissé personne indifférent, le public en aurait pris encore et encore!
Lyne Laroche
Moody Blues - 20 avril 2011
Le destin tragi-comique - 20 avril 2011
Tubby et Nottuby (Sophie Brech et Louis Fortier) sont 2 étrangers qui se rencontrent le long de la Tamise avec chacun l’idée d’en finir avec la vie un soir de Noël. Un heureux hasard les fera se rencontrer et devenir des amis.
Après une série de suicide sur fond d’humour noir, les deux protagonistes décident de s’enrôler dans l’armée après avoir entendu une publicité trompeuse et enjôleuse. S’en suivront des péripéties parfois loufoques, parfois touchantes et quelques fois surréalistes.
Les deux acteurs sont excellents. On croit à leur amitié et à leur complicité. Malgré la lourdeur de certains sujets abordés, les chorégraphies apportent une légèreté à la pièce. Presque un ballet aérien.
La mise en scène ajoute une plus-value au spectacle. Les situations sont présentées de plusieurs façons : les lumières de couleur nous transportent dans divers univers. Des lumières rouges nous amènent dans une mer de sang ou dans le royaume des morts. Les rideaux sont utilisés comme vagues, comme costume de César, comme parachute, etc. Ils servent aussi pour les ombres chinoises. La musique est un personnage en soi. Chaque mélodie nous transporte dans son monde. Elles nous aident à nous envelopper de l’émotion de la scène.
Une pièce qu’il faut absolument voir. Un délice pour l’intelligence, les yeux et les oreilles. Le Périscope à encore une fois réussi le pari de montrer une création qui a fait l’unanimité dans la salle et qui mérite le détour.
La pièce est présentée du 13 septembre au 1er octobre 2011. Gâtez-vous ! Pour un prix très abordable, vous aurez une soirée inoubliable.
Louiselle Lavoie
LlYNDA LEMAY - 20 avril 2011
Jean-Marc Parent - 20 avril 2011
Jean-Marc Parent ‘’Torture’’
Sur une musique endiablée Jean-Marc est arrivé sur scène comme on l’a toujours vu, jeans et chemise noire, avec son petit déhanchement.
Le dixième spectacle solo de l’humoriste nous amène dans une réalité assez dure, c'est-à-dire le fait que l’on vieillit tous. Un des moments forts de la soirée est son exemple sur les spermatozoïdes à 20 ans via 50 ans. Conteur comme pas un, JMP a une façon incroyable de nous faire visualiser ce qu’il dit et croyez-moi, c’est ahurissant. Il aborde aussi les maudits travaux routiers, les peines d’amitié et d’amour, le botox, les garanties prolongées et bien plus encore.
Sans pudeur, il parle de son problème de bégaiement qui a perturbée quelque peu son adolescence. Mais qui est tout à fait résolu, car son mâche patate n’arrête pas et cela pour le plus grand plaisir de l’assistance.
Il termine la soirée en nous parlant de ses pierres aux reins. Pour ceux qui en on déjà eu, vous savez la douleur intense que ça procure. Pour ceux qui en on jamais eu, la douleur est 5 fois plus grande, qu’un accouchement. Alors raconté par Jean-Marc Parent, imaginez ce que ça donne!
Non, il n’a pas changé, toujours aussi simple, drôle et attachant. Il a la capacité de créé des personnages très humains et nous amène dans leur réalité, leur univers social, leur quotidien à sa façon. C’est un vrai et grand raconteur notre Jean-Marc, la preuve après 3h30 de show, j’en aurais pris encore.
Avertissement, ''Torture'' veut dire dilatation de la rate, crampe dans les mâchoires et mal aux côtes assurés!
Lyne Laroche
Sauvetage en 3D - 20 avril 2011



5401 boulevard des Galeries
Québec (Québec) G2K 1N4
Tél. : 418 624-4629
Sans frais : 1 888 424-4629
L'affaire du Canada - 20 avril 2011
L’AFFAIRE DU CANADA
Tribunal de l’histoire
Palais Montcalm
La guerre de Sept Ans n’est pas encore terminée que la France réclame la tête des responsables de l’échec canadien. Les derniers dirigeants de la Nouvelle-France, dont l’intendant François Bigot, ont-ils été injustement accusés de la défaite française?
Le procès dit de l’Affaire du Canada durera deux ans, révélant corruption, fraudes, favoritisme et scandales financiers. Il y aura 55 accusés.
Invités à une grande table qui sert à la fois de table de réception et de prétoire : François Bigot (Sylvio Arriola), Joseph-Michel Cadet (Frédérick Bouffard), le roi Louis XV (Jean-Michel Déry), la femme d’un petit officier, Mme Péan, une princesse amérindienne, la Jurée (Josée La Roche), un riche commerçant et le Juge (Paul Breton) nous ont fait revivre une partie du XVIIIe siècle. Hermel Bruneau au clavecin, Richard Roberto au Piccolo et percussions ont ponctué le spectacle de musique d’époque.
On nous transporte à un souper ou se rencontre tout ce joli monde et ils discutent des différents complots présents ou futurs, pour obtenir leur cote sur les marchandises échangées entre les marchands et les soldats. Une pratique courante à l’époque (un peu aujourd’hui aussi…).
L’historien Jean-Marie Lebel a décrit la Nouvelle-France de l’époque. Sa situation économique, sa position politique et aussi la vision du roi Louis XV au sujet de la colonie. Loin de répondre à la question de la soirée, il nous a amené dans des pistes de réflexions et des suggestions de lecture pour approfondir le sujet.
Enfin le retour d’une citation latine provenant du juge, amenant railleries de ses acolytes et au grand plaisir des spectateurs.
La question de la soirée : Les administrateurs de la Nouvelle- France ont-ils été injustement accusés de la défaite française? Les spectateurs ont jusqu’au 19 février 2012 pour voter sur le site de la Commission de la Capitale Nationale.
La Commission de la Capitale Nationale de Québec nous invite au prochain Tribunal de l’histoire, le 20 février 2012 : Le scandale de l’asile de Beauport avec comme témoin expert Jean-Marie Lebel, historien.
À ne pas manquer!
Louiselle Lavoie
L'école des femmes - 20 avril 2011
(15 novembre)
L’ÉCOLE DES FEMMES
Albert Rousseau
Arnolphe, à un âge déjà bien mûr, s’apprête à réaliser son rêve : épouser la toute jeune Agnès qu’il a fait élever dans l’ignorance et l’isolement afin d’avoir une femme qui ne troublera pas sa quiétude par son indépendance d’esprit et ses idées nouvelles.
Une pièce de Molière jouée par Guy Nadon est toujours un événement. Il est certain que cette pièce n’est pas la plus connue de Molière, mais on y retrouve les ingrédients qui font le succès de cet auteur. Bien que ce soit une comédie, il n’y a pas d’éclats de rire dans la salle. Des situations loufoques et des paroles bien dérangeantes nous font rire quelques fois, quelques fois aussi, on rit jaune.
Guy Nadon porte la pièce sur ses épaules. Il est le pivot de la pièce et chaque acteur aligne son jeu sur le sien. Les jeunes acteurs Sophie Desmarais et Jean-Philippe Baril Guérard sont convaincants.
La mise ne scène bien qu’inventive laisse perplexe. Après le théâtre dans le théâtre, la répétition des rideaux qui se lèvent devient confondante et on ne comprend pas toujours le but recherché. Les costumes sont d’inspiration d’époque mais ont une touche contemporaine. Comme le décor qui aurait pu servir à une pièce de notre époque.
Cette comédie est un bon divertissement et tout en demandant une concentration comme toutes les pièces en alexandrins, vite on s’habitue et on entre dans le feu de l’action. Une pièce actuelle car bien que dites dans une forme ampoulée, les vérités qu’elle déclare sont toujours d’actualité. À voir pour Guy Nadon qui joue un Arnolphe pathétique à souhait, ses jeunes comparses et pour décrocher du quotidien.
L’école des femmes de Molière dans une mise en scène d’Yves Desgagnés. Avec Guy Nadon, Raymond Legault, Louison Danis, Henri Chassé, Pierre Collin, Sophie Desmarais, Mathieu Handfield et Jean-Philippe Baril Guérard.
Louiselle Lavoie
Guerrier - 20 avril 2011
Un film de Gavin O’Connor avec Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte et Jennifer Morrison.
Ancien marine hanté par un passé tragique, Tommy Conlon revient à Pittsburg après quatorze années d’absence et demande à son père, un ex-alcoolique de le préparer pour un tournoi d’arts martiaux mixtes, qui lui permettrait de gagner une fortune. Alors qu’il endure tous les sacrifices pour s’approcher de la victoire, son propre frère Brendan, enseignant de physique dans une école secondaire et ancien spécialiste de la discipline, décide lui aussi de s’engager dans la compétition pour sauver sa propre famille d’une faillite imminente. Même si les années ont passé, les rancœurs et les récriminations n’ont rien perdu de leur virulence.
Le combat ne se déroule pas seulement dans une cage (arène). En trame de fond, l’histoire d’une famille (un père et ses deux fils) déchirée par les affres de la vie. Une lutte pour l’obtention du pardon, pour une réconciliation entre un père et ses deux fils. Une bataille pour le droit de vivre à l’abri avec sa famille sous un toit.
Ceux qui ont aimé Rocky vont adorer Guerrier. Le suspense y est intense, les confrontations réalistes, les assauts extrêmes et violents. Tom Hardy incarne un Tommy Conlon possédé d’une rage sauvage qu’il exorcise dans la « cage ». Malgré toutes ces hostilités, nous pouvons ressentir des protagonistes, des émotions à fleur de peau.
Les amateurs du genre seront conquis, ainsi que tous ceux qui auront le goût de les accompagner ou juste d’essayer. Osez, vous ne serez pas déçu.
En salle le 9 septembre
Louiselle Lavoie
L’AFFAIRE RACHEL SINGER - 20 avril 2011
L’AFFAIRE RACHEL SINGER
Cinéplex Odéon Beauport
En 1965, trois jeunes agents du Mossad partent en mission secrète pour capturer et amener devant le tribunal, un célèbre criminel de guerre nazi soit le ‘’chirurgien de Birkenau’’. Trente ans plus tard, un homme qui prétend être l’homme en question, refait surface en Ukraine. Un des trois ex-agents devra reprendre du service afin de connaître la vérité.
Tout commence par le lancement du livre de la fille de deux des agents secret. Elle y raconte l’histoire de la mission de ses parents. Cette histoire balancera entre la vérité et le mensonge tout le long du film. Toute l’histoire de la mission nous est racontée en flash-back. Plusieurs surprises nous attendent et le suspense nous tient sur le bout de notre siège du début à la fin.
Un film intelligent dans lequel tout est matière à réflexion. Comment vit-on avec une demi-vérité? Comment vit-on avec un mensonge qui a structuré toute votre vie? Pas besoin d’effets spéciaux coûteux et de messages surlignés à gros traits. Une bonne histoire efficace avec de très bons acteurs : voilà le secret de cet excellent film à voir absolument!
Avec Helen Mirren, Jessica Chastain, Sam Worthington, Jesper Christensen, Marton Csokas, Tom Wilkinson, Ciaràn Hinds, Romi Aboulafia. Réalisateur John Madden.
Louiselle Lavoie
lES FOURBERIES DE SCAPIN - 20 avril 2011
Le prologue est une scène de cirque haute en couleur et en action. Il y a du trampoline, une femme à barbe, un magicien, des échasses, etc. Ils nous mettent tout de suite dans une ambiance festive. La soirée sera survoltée et le jeu des comédiens (surtout celui de David Savard) sera physique et réglé comme une horloge.
Scapin le valet aidera deux jeunes maîtres à épouser les dames de leur choix après plusieurs difficultés et fourberie à l’endroit des pères de ces jeunes hommes. La mise en scène de Denise Filiatrault ne laisse pas une seconde de répit aux acteurs et aux spectateurs. Par exemple David Savard dit son texte en faisant des push up et sa voix reste régulière et forte. Un athlète. Chaque acteurs et actrices a son moment où il doit être au sommet de sa forme.
Un Molière moderne avec des clins d’œil au présent : lorsqu’ils sont sur un bateau, ils fredonnent « My heart will go on » de Céline Dion devant un écran qui simulait la mer (une idée digne de Robert Lepage). Ces anachronismes font rire sans être en surnombre. Les costumes sont magnifiques, tout en étant très simple. Vu le style très physique de la mise en scène, les costumes ne pouvaient pas être encombrants.
Un chapiteau de cirque sert de décor pour toute la pièce et étrangement cela ne distrait pas. Une pièce pleine d’entrain, des comédiens débordants d’énergie vous feront passer une agréable soirée.
Les fourberies de Scapin dans une mise en scène de Denise Filiatrault avec David Savard, Carl Béchard, Luc Bourgeois, David-Alexandre Després, Martin Héroux, Émilie Josset, Marcel Leboeuf, Danièle Lorain, Alecandre Martel, Arlette Sanders et Marc St-Martin. À voir à la Salle Albert-Rousseau le 31 août et le 1er septembre 2011 à 20h.
Louiselle Lavoie
Plein Art - 20 avril 2011
Tradition perpétuée, nouveautés très appréciées
Québec, le 15 août 2011 – C’est hier à 18 h que s’est conclue la 31e édition de Plein Art. Une édition haute en couleur et appréciée par tous les visiteurs.Du 3 au 14 août, sous deux grands chapiteaux blancs, ce sont plus de 120 exposants issus des quatre coins de la province qui ont accueilli, beau temps, mauvais temps, les curieux et amateurs de métiers d’art. Durant 12 jours de festivités, ils ont partagé leur savoir-faire et présenté des œuvres issues de sept familles de métiers d’art : bois, céramique, verre, cuirs et peaux, métaux, textiles, autres matériaux.
Pour une troisième année, Plein Art avait pignon sur rue Quai St-André, à l’Espace 400e, en plein cœur du Vieux-Québec. Un site enchanteur et apprécié de tous.
Nouveautés 2011!
Cet été, Plein Art a proposé plusieurs nouveautés pour le plus grand bonheur des visiteurs. En effet, différentes activités ont marqué la programmation de cette édition. Tout d’abord, du 3 au 7 août, une série de défilés de mode et d’objets ont permis de présenter, de façon originale et dynamique, certaines créations disponibles sur le site. Un succès!
Pour répondre aux questions des curieux, deux artisans ont dévoilé quelques-uns de leurs secrets dans le cadre des démonstrations. Dans un premier temps, France Arsenault de Folilaine a présenté les étapes de création de produits faits de feutre et de tissu, et ce, du 3 au 8 août. Par la suite, le ferronnier d’art Denis LeBel a pris la relève du 9 au 14 août et a transformé le fer en un objet traditionnel ou contemporain devant les yeux ébahis des visiteurs.
Pour les enfants, un maquillage gratuit était offert le 7 août dernier. Une activité très appréciée par les plus jeunes.
Cette année, Plein Art a également fait son entrée dans les médias sociaux. Par Facebook et Twitter, les « amis » de l’événement pouvaient connaître rapidement ce qui se passait sur le site.
Place aux gagnants
Rappelons que le 10 août dernier avait lieu la remise des Prix Plein Art 2011. Cette cérémonie se voulait l’occasion de célébrer la qualité et l’excellence des produits de métiers d’art présentés à Plein Art. Trois prix, décernés par jury, ont été remis à des exposants qui se sont démarqués par la maîtrise de leur technique de travail ainsi que l’originalité et la créativité de leur production. Le maroquinier Pierre Beaudoin a remporté le Prix d’excellence Plein Art – McAuslan, la joaillière Sonia Beauchesne a reçu le Prix Ville de Québec tandis que la joaillière Sylvie Beaulieu a mérité le Prix Ville de Québec – Volet Capitale.
Bonne nouvelle : la tradition se poursuit! Plein Art reviendra l’été prochain, du 1er au 12 août 2012. Un rendez-vous estival à ne pas manquer dans le Vieux-Port de Québec.
Plein Art est une présentation du Conseil des métiers d’art du Québec (www.metiers-d-art.qc.ca).
Lyne LaRoche
Luc De laRochellière - 20 avril 2011
Un vent de douceur
Juste avant la fougue d’Irène, Luc De Larochellière a fait déferler un vent doux et chaud sur Lévis. Un micro climat qui s’est installé à l’intérieur des murs de L’Anglicane samedi soir.
Prévoyant un voyage introspectif et parfois douloureux au cœur des pièces de son dernier album, De LaRochellière a allégé l’atmosphère à l’aide de son grand sens de l’humour. Après avoir fait rire le public en introduction, il a débuté la soirée, « tite guitare » à la main pour les deux premières chansons, nous offrant Cash city en ouverture.
Par la suite, un vent doux s’est levé sur la salle. De façon intégrale, il nous a offert les pièces du très beau disque, Un toi dans ma tête, dont sa sublime pièce titre, et la non moins belle Beauté perdue. Un album qui est fait sur mesure pour ce genre de spectacle intime. Que dire de la salle.
Une musique douce et des textes qui traitent de l’amour et de la douleur de son absence.
Au long de la soirée, le chanteur nous présentera la petite histoire de ses chansons. Il le fait efficacement, échangeant facilement avec son auditoire.
Même si l’amour est au cœur de son dernier disque, la politique et ceux qui gravitent autour, le préoccupent aussi. Ainsi il nous a offert Amer América, Six pieds sur terre et Monsieur D. Des textes dénonciateurs teintés de dérision.
Bien sure, les incontournables Si fragile et Si j’te disais revient étaient au menu. Il nous a présenté, Richard Adams, un personnage légendaire de la Vallée de la Matapédia, mis en chanson par l’auteur compositeur interprète. Et au final, une nouvelle pièce qui annonce un prochain disque prometteur.
Claude Gignac
KC and the Sunshine Band - 20 avril 2011
KC and the Sunshine Band (27 août)
Expo Québec
En ouverture l’énorme boule disco et les jeux de lumières colorés et éblouissants, c’est l’accueil. Une mise en scène festive, flamboyante, un feu roulant de talents. Les fans étaient, dès le départ, ébahis par leur prouesse.
Le public avait été invité à revêtir les pantalons à pattes d’éléphant et les paillettes pour avoir accès à la section avant-scène, en plus de participer à un tirage, donnant droit à un entretien privé avec les membres du groupe après le spectacle. Les fidèles ne se sont pas laissés impressionner par les quelques goutes de pluie qui sont tombées au début de la performance et ils ont été récompensés.
Harry Wayne Casey derrière son clavier a débuté avec Shake your booties. Entouré de deux choristes, deux danseuses et de son Sunshine Band, composé de quatre cuivres, deux guitaristes, deux claviéristes, un batteur et un percussionniste, il a étonné tout le monde avec sa forme et son énergie inépuisable, participant aux chorégraphies. Il a fait plusieurs succès dont : Boogie shoes, Please don’t go, I’m your boogie man, Rock your baby, It’s the same old song. La foule ne s’est pas fait prier pour chanter le refrain de Don’t stop it now et Give it up qui ont fait fureur.
Harry Wayne Casey s’est entretenu à plusieurs reprises avec ses fans en anglais. Aux plus jeunes, il s’est décrit comme étant le Justin Timberlake des années ’70-’80, les invitants à regarder ce dont leur idole aurait l’air dans une trentaine années.
L’orchestre a, quant à lui, eu de très grands moments ainsi que les choristes et les danseuses. Chacun d’eux a démontré ses habiletés et ses nombreux talents.
Ils ont terminéleur spectacle avec That’s the way I like it et Get down tonight. C’est sur ces irrésistibles notes que les gens sont partis en chantant et en se dandinant. Une soirée haute en couleur, délicieuse, divine!
Louiselle Lavoie
HIT MEN ALL-STARS - 20 avril 2011
Une courtepointe composée de morceaux tirés du répertoire des groupes Boston, Dire Straits, Aerosmith, Journey et Fleetwood Mac joués par Jimmy Crespo (guitariste de Aerosmith), Jack Sonni (guitariste de Dire Straits), Billy Burnette (guitariste de Fleetwood Mac), Curly Smith (batteur de Boston), Gary Moon (guitariste de Three dog night), Steve Augeri (chanteur de Journey), Mark Slaughter (chanteur de Slaughter), Teddy « Zig Zag » Andreadis (claviériste de Guns N’Roses).
Ils ont ouvert la soirée avec Money for nothing de Dire Staits suivi de Walk this way d’Aerosmith. Il n’en fallait pas plus pour que la foule se mette à danser et à chanter avec eux. Ils ont continué avec Go your own way de Fleetwood Mac puis de Love will find you de Journey.
Aux gens de New York, qui vivent des moments difficiles avec l’ouragan Irene qui se dirigait vers eux, Steve Augeri leurs a dédiés Don’t stop believing de Journey. Puis du premier album de Boston More than a feeling suivi d’un rockabilly et d’Amanda toujours de Boston. Et ce n’était pas fini! Don’t stop de Fleetwood Mac a précédé Sweet emotion d’Aerosmith. Cette dernière nous en a fait voir de toutes les couleurs avec cinq guitaristes déchaînés en première ligne. La dernière avant le rappel Any way you want it de Journey a soulevé l’assistance.
Un dernier hit d’Aerosmith puis I’m taking my time de Boston pour clore cette cascade de succès. Une soirée magnifique remplie de plaisir, de musique, de succès, juste du bonheur pour les amoureux de rock des année ‘70/’80.
Louiselle Lavoie
DUMAS - 20 avril 2011
Dans le cadre de la tournée de la ROSEQ , l’auteur-compositeur interprète Dumas, s’est pointé à l’Anglicane de Lévis pour y présenter son dernier spectacle d’une tournée estivale. En formule duo, accompagnée de son complice Jocelyn Tellier, il nous offre un spectacle intimiste mais intense. Outillés de guitares, et d’une batterie, Dumas et Tellier nous plongent dans un univers musical en constante évolution. Des pièces remaniées comme le fait si habilement Dumas mais aussi pour les besoins de la tournée à effectifs réduits.
Suite à la parution de quatre albums inachevés, Dumas nous a présenté, à la fin de l’année 2009 Trace, fruit de l’amalgame des disques précédents. Le spectacle est composé de pièces de ce disque mais aussi de pièces de ses excellents albums Fixer le temps et Le cours des jours.
Même si la vielle salle n’était pas remplie, la qualité et l’énergie elles, s’étaient donné rendez-vous sur scène. Un Jocelyn Tellier surdoué manie les guitares, basse et batterie avec agilité, souvent deux à la fois. Dumas quant à lui, use de sa guitare, de sa voix et de son charisme pour conquérir son public. Il sait le faire avec brio.
Un rock planant et mélodique. Les deux acolytes ne se contentent pas de livrer les chansons, ils les font vivre pour qu’elles grandissent jusqu’à nos oreilles. Les récentes Quelque part, Le bonheur et Un train dans la nuit côtoient les plus vielles Ferme la radio, Alors alors, J’erre et Je n’sais pas. Aussi au menu, Tu m’aimes ou tu mens, du film les aimants ou les aériennes et très belles Arizona et Linoléum. Les spectateurs ont souvent été mis à contribution et ne se sont pas fait prier pour agir en tant que choristes.
La fougue, le talent et la musique nous auront fait passer une très belle soirée.
Claude Gignac
ANGLICANE - 20 avril 2011
Anglicane Lancement programmation automne 2011
(24 août)
ANGLICANE PROGRAMMATION AUTOMNE 2011
L'Anglicane
À l’intérieur une salle magnifique et inspirante où plusieurs artistes aiment se retrouver sur scène pour donner leur performance. Une programmation très variée : chanson, théâtre, magie, humour, relève et spectacle pour enfants, il y en aura pour tous les genres et pour tous les goûts.
Un des mandats de l’Anglicane est de nous faire connaître des artistes de la relève. Cette année un grand cru nous attend : Juan Sebastian Larobina, Alecka et Alfa Rococo.
Des artistes de Lévis viendront se faire connaître eux aussi : Braziou, Tango Boréal et Time it was (pour une 10e fois!).
De grandes vedettes dans le cadre de Lévis 2011 : Marie-Josée Lord, André Gagnon et Grégory Charles.
Le théâtre n’est pas en reste avec : Le bruit des os qui craquent, Papa est en voyage, Le grand cahier et Joséphina.
Plusieurs autres artistes feront partie de la saison automne 2011, que nous vous laisserons découvrir ainsi que les différents forfaits spectacles qui offrent plusieurs possibilités. Par exemple achetez 3 spectacles dans plus d’une série et obtenez un rabais de 3$ par billet.
Pour plus d’informations, pour les avantages et les forfaits ou simplement pour l’achat de billets :
www.diffusionculturelledelevis.ca
Pour les gens de la ville de Québec, c’est une expérience délicieuse qui commence sur le traversier puis les escaliers à gravir. Vous pouvez souper dans les environs (profiter de la légendaire crème glacée) ensuite vous assistez à votre spectacle. Puis vous descendez les escaliers en admirant l’impressionnante vue sur la ville de Québec illuminée, sur le fleuve et peut-être même sur des bateaux de croisière, avant de reprendre le traversier vers Québec.
Comment passer une soirée plus agréable en vivant des émotions à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de spectacle l’Anglicane.
Des soirées inoubliables à ne pas manquer!
Louiselle Lavoie
The Tea Party - 20 avril 2011
concours bêtes de scène - 20 avril 2011








OFFENBACK - 20 avril 2011
Offenbach (22 août)
OFFENBACH
Expo Québec
Une performance au-dessus de toutes attentes. Plusieurs admirateurs se sont rappelés de beaux et bons souvenirs.
John McGale (guitare) a ouvert le bal avec Promenade Sur Mars, suivi de J’ai l’rock’n roll pis toé interprété par Bob St-Laurent (batterie). Puis Deux autres bières asuivi, toujours interprété par ce dernier mais cette fois ci avec Robby Bolduc (basse). Il n’en fallait pas plus pour soulever une foule séduite dès les premières notes. Leurs acolytes, Johnny Gravel (membre fondateur et guitariste) et Bernard Quessy (clavier), ont performé brillamment avec des solos qui ont su charmer les nombreux fans d’Offenbach. Lorsqu’ils ont entamé Faut que j’me pousse l’émotion et la nostalgie étaient palpable, à fleur de peau.
Multi instrumentiste, John McGale a joué de plusieurs guitares, en plus du saxophone et de la flûte traversière. Il nous a même gratifiés de sa chanson qui a été numéro 1 au palmarès, Angelie.
Pour le plus grand plaisir de tous, ils ont interprété les chansons les plus connus Rock de v’lour, Ayoye, Mes blues passent pus dans porte, Je chante comme un coyote et Chu’un Rocker juste avant le dernier droit.
La foule s’est transformée en chœur lorsqu’ils ont chantée Câline de blues et à Seulement qu’une aventure en rappel avant de quitter la scène. Malgré la température un peu fraîche les fans étaient présents en grand nombre et ont su se réchauffer. Une soirée magnifique.
Louiselle Lavoie
MISTER VALAIRE - 20 avril 2011
SHANIA TWAIN - 20 avril 2011
21 août-Sur la scène Belle Gueule d’Expo Québec, en remplacement du spectacle de Renée Martel, qui a du être annulé, c’est un hommage à Shania Twain que Donna Huber (Sahnia Twin) a offert aux amateurs de country.
On peut dire que la belle brune, n’en ai pas à ses premières armes. Depuis plus de 15 ans, elle gagne sa vie avec ‘’Hommage à Shania Twain’’ même que la vraie Shania a même avouée : ‘’On dirait vraiment que c’est moi’’
Sur scène, elle est très énergique, elle a un charisme fou. Malgré son français médiocre, elle s’est adressée au public qui est tombé littéralement sous son charme vocal autant que physique.
Enfilant avec brio les grands succès de Shania Twain dont I Feel Like a Woman, If You’re Not In It For Love…pour ne nommer que ceux-ci, la belle chanteuse country a aussi donné le ton avec son habillement.
Entourée de quatre musiciens chevronnés, on peut sans l’ombre d’un doute comprendre pourquoi elle a autant de succès.
Tous les ingrédients y sont pour obtenir une formule gagnante. Une belle binette, des musiciens chevronnés, du charisme, du talent et de grands succès.
Je m’en voudrais de passer sous silence un des moments forts de la soirée, pendant le changement de costume de la belle, Luc (claviériste) a interprété une chanson de Johnny Cash qui n’a laissé personne indifférent.
Malgré la température peut clémente, Donna Huber a réussi à garder son monde presque jusqu’à la toute fin. Alors si vous avez la chance d’assister à un de ses spectacles, ne laissé pas passer cette chance !
Lyne Laroche
LA RUN - 20 avril 2011
Fêtes de la Nouvelle-France 2011 - 20 avril 2011
Louiselle Lavoie
BELLEVIL ET BRAN VAN 3000 - 20 avril 2011
Louiselle Lavoie
BOBBY BAZINI - 20 avril 2011
![]() Vendredi, sur la scène d’Expo Québec, c’est un bobby Bazini en pleine forme qui est apparu sur la scène Belle Gueule pour le plus grand plaisir de ses fans, qui en passant, sont de tous les âges.
Toujours un peu timide, mais combien attachant, le jeune chanteur malgré sa grande popularité n’a pas attrapé la maladie de la grosse tête. Il s’est même permis quelques anecdotes dont, la chambre d’hôtel que l’on avait réservé pour lui à Paris, qui était trop luxueuse, plus grande que son propre appartement, alors il s’est installer sur le balcon pour écrire une chanson.
Il s’accompagne à l‘harmonica et à la guitare, sa voix ne ressemble à personne, ses chansons et sa musique ont des influences de Neil Young, Johnny Cash et même d’Elvis. il a d’ailleurs interpréter ‘’That’s All Right Mama’’ à sa façon, un pur délice!
Naturellement, Bobby a fait un survol de son premier album dont Mellow Mood, Turn MeOn… mais en a aussi profité aussi pour offrir en grande primeur deux de ses nouvelles compositions, qui feront un tabac, j’en suis certaine.
Il est jeune, beau, talentueux, on croirait entendre une voix de vieille âme chanter. À tous les 25 années, dans le milieu artistique, il y a un génie qui en ressort et aujourd’hui, c’est Bobby Bazini!
Il sera en spectacle pour une deuxième supplémentaire au Théâtre Capitole le 5 novembre prochain pour réservation :
418 694 4444 / www.lecapitole.com
Lyne Laroche
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TWISTED SISTER - 20 avril 2011
Twisted Sister (20 août)
![]() TWISTED SISTER
Expo Québec
Expo Québec a plus que vibré, on a presque senti la terre trembler au rythme du batteur A. J. Pero et du bassiste Mark Mendoza. Le groupe célèbre des années ’80 n’a rien perdu de sa popularité auprès des québécois.
Débordant d’énergie, Dee Snider le chanteur (toujours aussi expressif) a véritablement déboulé sur la scène. Fort de son expérience, il a enflammé l’auditoire déjà conquis. Avec ses deux grands succès We’re not gonna take it et I wanna rock les fans se sont déchainés, chantant, que dis-je, hurlant avec lui « ROCK! ». Et ils en redemandaient.
Jay Jay French et Eddie Ojeda, les deux guitaristes, ont ajouté au spectacle en multipliant les mimiques et les chorégraphies.
Après environ 1h30 de spectacle, dont deux chansons en rappel, ils ont quittés la scène et les fans sont partis comblés! Vivement leur retour!
Louiselle Lavoie
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DAVID USHER - 20 avril 2011
David Usher (jeudi 18 août)
DAVID USHER
Expo Québec
Le chanteur d’origine britannique et montréalais d’adoption a charmé les gens qui ont fait fi des prévisions météorologiques pour assister à une performance des plus réussie. Le plaisir qu’il dégage est contagieux.
Beaucoup d’échange en français avec ses fans et une proximité fréquente avec son public a ravi la foule déjà conquise. Entouré de deux guitaristes, un claviériste et deux percussionnistes, l’auteur-compositeur-interprète a fait le tour de ses plus grands hits. Fall to pieces, Je repars, Black, black heart, My way out, Love will save the day et bien d’autres qui ont fait le plaisir de plusieurs. Geneviève Borne est venu partager la scène et a accompagné le chanteur l’instant d’une chanson.
Un saxophone endiablé a agrémenté Tant de promesse et St-Laurence river en rappel. Des musiciens hors-pair, un chanteur généreux et énergique nous ont offert une soirée mémorable, magnifique.
Louiselle Lavoie
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FILM - 20 avril 2011
Un jour En premier lieu, ce fut un livre de David Nicholls qui a été publié en 2009. Chaque chapitre est une rencontre de chaque personnage (un jeune homme et une jeune femme) le 15 juillet de chaque année et ce durant 20 ans. Au départ, ils se sont rencontrés à leur graduation universitaire. Deux amis, deux amants???, deux âmes sœurs??? Le film nous laisse le deviner. Ce film est charmant. Est-ce qu’il nous laisse la possibilité de reconstruire le livre??? C’est un film d’amour, d’amitié qui ne laisse pas indifférent. Les acteurs : Anne Hathaway et Jim Sturgess sont justes et bons dans leur rôle respectif. Leurs transformations à travers les décennies est d’une grande crédibilité. On dit que Anne Hathaway est trop belle pour jouer le rôle d’Emma. Qui s’en plaint?
Film sentimental
Durée de 1h45
États-Unis
Christine Lévesque
Chroniqueuse Arts et Spectacles
Et oui de retour!!!
Ça recommence tellement bien!!!
Après un an de découvertes au Canada anglais et aux États-Unis, que de beaux apprentissages et aussi une nouvelle vision des choses…et du cinéma…
Comment ne pas être heureux (se) de revenir travailler en collaboration avec la belle Lyne.
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L'absence de guerre - 20 avril 2011
L’absence de guerre (8 novembre 2011)
Voir les politiciens de l’intérieur
En présentant la pièce L’absence de guerre, la metteur en scène Édith Patenaude des Productions Les Écornifleuses propose une incursion dans le milieu politique qui pousse à réfléchir. La pièce, écrite par David Hare, présente la politique en Angleterre qui ressemble énormément à notre politique canadienne. On y voit les ministres, les députés, les relationnistes, les délégués, les secrétaires, les conseillers qui sillonnent le Parlement comme si leur vie en dépendait, stimulés qu'ils sont par l’adrénaline, pour les trois prochaines semaines de travail, et ce, jusqu’à l’épuisement.
Les élections sont déclenchées. Au sein du parti travailliste, pour l’instant encore opposition officielle, il devient possible d’accéder au pouvoir. Georges Jones est à la tête du parti, entouré de ceux qui doivent le porter plus haut, faire de lui celui pour qui on votera – ou prendre sa place, s’il échoue. Au départ, les choses vont relativement bien. Les sondages sont parfois à la hausse, parfois à la baisse, mais il est réaliste de rêver. Le pays traverse une crise économique et il faut savoir conjuguer avec l’avantage de ne pas être le parti qui a vu naître la crise et le désavantage de ne pas être le parti conservateur – parti chouchou quand l’économie est en jeu.
La guerre électorale commence, et les troupes sont joyeuses, confiantes. Puis, il y a l’entrevue télévisée avec Linus Frank. À partir de là, quelque chose se casse. Autour du dérapage de Georges, toute l’organisation entre dans un état de crise chaotique : les désaccords éclatent, le bouillonnement s’intensifie et pousse chacun à affronter ouvertement ses adversaires, à créer des clans, à se salir les mains ou à tenter de toute son âme d’y résister. À tenter de survivre à l’effondrement de sa démocratie rêvée.
Cette pièce de 2h40 avec un entracte de 10 minutes est un feu bouillant d’actions et de rebondissements. Le public devient partie intégrante du spectacle, que ce soit lors de la commémoration du jour du souvenir où il est invité à se lever et à prendre une minute de silence que lorsque les comédiens parlent aux spectateurs dans les estrades situées de chaque côté de la scène. La mise en scène d’Édith Patenaude est fantastique. Dès l’entrée des spectateurs des comédiens sont sur scène et parlent entre eux et en aucun moment, même durant l’entracte, il y aura relâchement, car au moins un comédien sera sur scène afin de présenter le fait qu’il y a toujours quelque chose qui se passe dans le milieu politique.
Plusieurs comédiens de talent se démarquent dans cette pièce. Mon coup de cœur va certes à Normand Bissonnette qui joue un George à la fois vrai et touchant. Israël Gamache impressionne aussi dans le rôle d’Andrew. Jean-René Moisan épate également dans le rôle de Linus Frank. Chez les femmes, Marie-Hélène Lalande est celle qui se démarque dans son rôle de Jane, une politicienne qui veut succéder à George au sein de son parti. L’utilisation d’une caméra et de projection en HD donne une couleur médiatique à la pièce très intéressante. À noter, l’excellente manipulation de la caméra par Vincent Champoux.
L’absence de guerre est une pièce qui bouge, mais surtout qui fait réfléchir sur notre politique, sur le fait de bâillonner nos politiciens et sur la liberté de parole. Un grand moment de théâtre à voir.
Mise en scène : Édith Patenaude
Assistance à la mise en scène : Caroline Boucher-Boudreault
Comédiens : Marc Auger-Gosselin, Vincent Champoux, Jean-Michel Déry, Gabriel Fournier, Laurie-Ève Gagnon, Israël Gamache, Catherine Hughes, Marie-Hélène Lalande, Joanie Lehoux, Jean-René Moisan, Jessica Ruel-Thériault, Claudianne Ruelland et Normand Bissonnette.
Scénographie : Gabrielle Arsenault
Musique : Mathieu Campagna
Éclairages : Jean-François Labbé
Jusqu’au 26 novembre 2011 à Premier Acte.
Valérie Côté
Québec Issime - 20 avril 2011
Québec Issime à Expo Québec!
![]() 17 août 20011
Quelle belle idée, Vincent Beaulieu a eu de choisir la troupe de Québec Issime pour donner le coup d’envoi sur la scène Belle Gueule hier soir.
Honnêtement, les yeux et les oreilles du public ont étés grandement gâtés. Plus de 20 personnes sur scène, qui se déplacent et changent de costumes et de décors à la vitesse de l’éclair.
L’ouverture du spectacle se fait sur écran géant avec la participation de Michèle Richard, Louise Latraverse, Michel Louvain et plusieurs autres avec la chanson ‘’Mémoire d’une gang de fous’’ De la Bolduc à Céline Dion, c’est peu dire.
Que ce soit avec une perruque à la Charlebois, une camisole à la Dan Bigras, les bottes de Félix Leclerc ou des costumes de Jeunesse d’aujourd’hui, rien n’est laissé au hasard.
Tous les artistes de ce spectacle ne sont pas des têtes d’affiche. Mais ce n’est qu’une question de temps. Souvenons-nous d’Annie et Suzie Villeneuve, d’Audrey Gagnon et de Marc André Fortin qui dans une autre vie ont fait partie de la distribution de Québec Issime.
Ce spectacle est sensationnel. Pensons juste à l’interprétation D’Alégria, de la robe et des clowns, en passant par Beau Dommage assis autour du feu chantant le phoque en Alaska, une escale au ranch à Willy, et pour la finale la veillée du bon vieux temps.
Québec Issime, c’est beaucoup plus qu’une troupe de jeunes talentueux. C’est un voyage musical de plus de 100 ans d’histoire. C’est la plus belle rétrospective des succès qui ont marqués notre répertoire Québécois, chantés, joués et dansés, de façon magistrale. Quelques phrases d’une chanson et les époques ce succèdent. Bref, une sacrée belle soirée, qui nous retourne à nos vraies racines.
Félicitation à vous tous!
Lyne Laroche
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Le Madrid - 20 avril 2011
![]() Une histoire d’amour se termine, après plus de 24 ans
Qui n’a pas fait une escale au Madrid? Toutes les raisons étaient bonnes, que ce soit pour un petit pipi, prendre un café, déjeuner, dîner, souper, lunch de fin de soirée, arrêter voir les dinosaures pour se reposer un peu de la route, ou tout simplement faire le voyeur et regarder les murs du Madrid tapissés de photos de toutes les grandes personnalités qui y sont arrêtée.
Et bien à la fin de l’été, le Madrid n’y sera plus! Alors laissez-moi la chance de vous offrir l’histoire du Madrid, l’histoire d’une famille qui a vue grand!
En 1987, après avoir finit la construction de son Monster Truck, Richard Arel cherchait un restaurant près de l’autoroute ou il pourrait l’exposer. Richard apprit que le Madrid était en faillite et qu’il nécessitait beaucoup de rénovations. Avec l’appui de sa femme Ginette et de ses trois enfants, Richard fait l’acquisition du Madrid et durant un souper de famille dit :
Vous allez voir, le Madrid deviendra l’arrêt numéro 1 sur l’autoroute 20! On peut dire que Richard ne sait pas trompé!!!!!
En 1992, comme le chiffre d’affaire augmentait pour avoir plus de visibilité, Richard décide d’acheter une enseigne lumineuse au prix de 175 000$. Beaucoup de personnes se moquent de lui en lui disant ’’Richard, tu vas devoir en vendre des hot dogs pour entrer dans ton argent’’ Mais rien ne l’arrêtait, il savait absolument ce qu’il faisait. Par contre, il n’avait pas prévu que le ministère du transport allait lui interdire l’installation d’une telle enseigne, pour cause de pollution visuelle…. Mais il gagna sa cause, car comme l'enseigne était déjà là, c’est devenu un droit acquis.
En 1994, après la sortie du film Parc jurassique, un homme de la Beauce communique avec Richard et lui dit qu’il cherche quelqu’un pour fabriquer des dinosaures. Comme Richard est toujours à l’affût de nouveautés, il accepte. Ensemble, ils en fabriquent 150. Richard en expose 75 sur le terrain du Madrid. Sa femme Ginette ne comprend pas pourquoi, Richard s’est embarqué dans ce projet-là. Toute suite les dinosaures ont fait fureur, les enfants voulaient tous se faire photographier avec les grosses bêtes!!!!
En 2000 la fille cadette Julie et son mari Daniel prennent la relève du restaurant. Pendant toute sa jeunesse Julie avait occupée presque tous les postes, de femme de chambre à plongeuse en passant par hôtesse et serveuse. Elle se sentait prête à relever ce défi, qui en était un de taille!!!
En 2003, pour ceux qui s’en souviennent la populaire émission Star Académie mis en danger Wilfred Lebouthillier. Comme Daniel le mari de Julie est natif du Nouveau- Brunswick, l’idée lui vient de faire une campagne pour sauver Wilfred…des chandails ‘’Sauver Wilfred’’ se vendaient 6.00$ alors 1.00$ allait pour les votes. Des gens de partout arrêtaient pour acheter le fameux chandail. Comme on dit toujours la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre et bien Julie a la graine de son père, toute une visionnaire.
En 2008, le coloré Normand L’Amour vient vendre ses CD au marché aux puces du restaurant. Richard avec son grand cœur, veut aider l’homme alors il lui dit de s’installer au dépanneur. Grâce à sa visibilité, quelques semaines après, Normand participait à une émission sur la chaîne de Musique Plus. Soudain, jeunes et moins jeunes, ils voulaient tous arrêter au Madrid serrer la main du coloré personnage. Ce que j’ai fais avec plaisir lors de mon passage au Madrid. J’ai discuté avec Normand presque 20 minutes en attendant que Radio Canada vienne faire une entrevue avec lui.
Le Monsieur âgé de 82 ans, est un spécial. Si ce n’est pas un personnage et que dans la vraie vie, il est comme ca et bien je lui lève mon chapeau!!! Je lui ai donné le OK pour que l’esprit sain soit avec moi. À vrai dire, je n’ai rien ressentie à venir jusqu’à date, mais ma rencontre avec cet homme fût un des moments les plus surprenants, j'ai voulu l'immortalisé car il est rempli d’amour! Aujourd’hui, c’est mission accomplie pour toute la famille.
Tout le monde connaît le Madrid. Il est le seul restaurant au Cananda à avoir tant fait parler de lui dans les journaux. Des gens de partout y arrêtent. Richard avait raison en 1987, il est l’arrêt numéro 1.
Le 8 juillet, le Madrid a passé aux mains d’Immostar. Julie qui a maintenant deux enfants se retirent pour prendre le temps de vivre. 60 employés à gérer, et surtout beaucoup de travail en avant et en arrière-scène.
Aucuns regrets, les Arel ont passés de belles années au Madrid! Ils ont aidés plusieurs personnes, des gens qui venaient d’avoir un accident, une panne d’essence, un pneu crevé Richard s’improvisait mécanicien. Des hommes et des femmes dans le besoin qui ne pouvaient payer leurs factures alors Richard et Julie leur disaient’’ Nous allons vous l’offrir’’
Cette histoire je l’ai apprise grâce à un mémo qui était sur ma table lors de mon dernier passage au Madrid. À la fin du mémo était inscrit ‘’Pour toutes ces belles années, MERCI à toute la clientèle, des plus fidèles aux simples passagers’’
Richard Arel, Julie Arel et Daniel Paulin
PS
C’était très important pour moi de vous partager cette belle histoire. Car moi aussi j’ai ma propre petite histoire avec le Madrid.
Dès mon jeune âge à tous les dimanches, non je n’allais pas au chalet ou au camping comme toutes mes amies, j’allais aux courses de chevaux avec ma famille à Blue Bonnets. Mon père Vincent était un adepte des champs de courses et la façon qu’il avait de me mettre de bonne humeur était d’arrêter au Madrid pour que je puisse manger mon hot chicken. Même, si quelquefois en partant de Québec, je m’endormais dans la voiture, c’était automatique je me réveillais avant d’arriver au Madrid. Et je tiens à vous dire, qu’il n’aurait pas fallut que mon père passe tout droit car je lui aurais fait passer toute une journée. C’est dans mes souvenirs de jeunesse et aujourd’hui à 50 ans, jamais je ne passe en avant du Madrid sans y arrêter!
Tu vas me manquer Madrid, car c’est une page de mon histoire qui se tourne et qui se ferme.
Si vous êtes de ceux qui n'ont pas encore fait connaissance avec le Madrid et bien ne tardez pas, faites-y un arrêt car la fin arrive bientôt et vous aurez passer à côté!!!
Lyne Laroche
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lES COWBOYS FRINGUANTS - 20 avril 2011
Des cowboys do
![]() ![]() Un vent, un Festivent à écorner les bœufs soufflait sur Lévis (St-Jean-Chrysostome) mercredi. Ce vent n’a pas ralenti l’ardeur des organisateurs ni des vedettes de la première soirée. Les Cowboys étaient plus que fringants. Eux qui n’étaient pas montés sur scène dans la région depuis 2006, ont tôt fait de faire chanter leur public entassé devant la scène Loto-Québec.
Dès les premières notes de Droit devant, les jeunes spectateurs se sont mis à chanter avec le chanteur Jean-François Pauzé. Sur scène, cravate, paillettes, passe-montagne et chapeau de paille se côtoyaient. Ceux, dont un album est à paraître à l’automne prochain, n’ont pas hésité à fouiller dans l’ensemble de leur discographie pour satisfaire leur public. Entre deux taxis, La Catherine, Si la vie vous intéresse, 8 secondes et Toune d’automne, ne sont que quelques titres offerts par le groupe de joyeux lurons.
Sur une musique toujours festive et efficace, les textes parfois tristes, dénonciateurs et même revendicateurs sont souvent teintés de nostalgie. Sur les planches les Cowboys occupent toute la place. Avec des pas de danse parfois malhabiles, laissant peu de place à l’élégance, l’énergie et la folie étaient au rendez-vous. La violoniste, accordéoniste Marie-Annick Lépine nous démontre son grand talent de musicienne. La recette est efficace. Des textes qui portent à réflexion, des musiciens de talent et une musique de party. Tous les ingrédients étaient réunis pour une belle soirée. Les gens sur place n’ont pas été déçus.
Juste avant les vedettes de la soirée, le groupe Magnum Daisy, mené par la voix de Noir Silence, Jean-Francois Dubé, a offert son rock parfois assez lourd. Ils nous ont entre autre présenté Ça fait longtemps, tirée de leur album paru récemment. La soirée avait été amorcée par Casabon. Le band, formé de quatre jeunes hommes de Limoilou offre une musique dynamique et entraînante.
Le Festivent, ce n’est pas que des spectacles. C’est aussi des manèges, des artisans de la région, de la barbe à papa et bien sûre, des montgolfières.
L’édition 2011 de Festivent se tient du 3 au 7 août prochain à St-Jean-Chrysostome.
Claude Gignac
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L'emmerdeur - 20 avril 2011
![]() ![]() Théâtre Petit Champlain
Un tueur à gage pour la Mafia, Ralph Milan, a pour mandat de liquider quelqu’un, de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. Comme voisin de chambre, il a ce particulier François Pignon, cet emmerdeur suicidaire au cœur brisé. Et, entre ces deux chambres concomitantes, il existe une porte….
Sur scène deux chambres d’hôtel. Dans chacune d’elle un lit double, une fenêtre, un téléphone, une table de chevet et jusqu’à la tapisserie sont inspirés des années ’70. La pièce repose sur le jeu des cinq comédiens. Un jeu qui se veut très physique. À la limite du jeu de cascadeurs. Israël Gamache est irrésistible en François Pignon. Jean-Michel Déry en Ralph Milan, un tueur à gage, est remarquable, efficace et hilarant. Carol Cassistat, Simon Lepage et Sophie Thibeault complète magnifiquement la distribution.
Que dire de la mise en scène. Marie-Josée Bastien utilise chaque coin des planches. (Il faut voir Pignon marcher sur une corniche que nous devons imaginer.) D’irrésistibles éclats de rire vous attendent. Une pièce qui amusera et déridera les grands enfants que nous sommes.
Le théâtre Voix d’accès peut dire une nouvelle fois : « Mission accomplie! ».
Un petit conseil avisé : les loges du 2eétage ne sont pas les places idéales pour tout voir de cette pièce, à moins d’y retourner plus d’une fois…
Vraiment une pièce à ne pas manquer. Jusqu’au 27 août 2011.
Louiselle Lavoie
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COUP SUR COUP - 20 avril 2011
![]() ![]() Théâtre de la Dame Blanche
Coup sur coup du Britannique Ray Cooney, traduit et adapté pour le Québec par Robert Lavoie. Un magouilleur, qui a de l’ambition à revendre, manigance pour obtenir le poste de président de la CSN au cours d’un congrès… mais voilà qu’un cadavre apparaît dans sa suite! Comment se sortir d’une telle situation? En mentant, bien sûr!
Une pièce de théâtre d’été comme on les aime. Beaucoup de quiproquos et d’action. Dans un décor de chambre d’auberge luxueuse avec vue sur la Vieille Capitale, une suite de situations toutes plus folles les unes que les autres amènent les personnages à s’embourber dans leurs mensonges toujours plus délirants.
La mise en scène d’Anne-Marie Côté utilise toutes les possibilités qu’une fenêtre peut donner : porte, guillotine, fenêtre, elle est le 9e personnage et croyez- moi, ce 9e personnage est omniprésent. Le rythme de la pièce est cadencé par les allées et venues des personnages. La porte est un signal d’alarme pour une nouvelle catastrophe et il y en a beaucoup!
Les acteurs Jean-Nicolas Painchaud et Martin Poirier s’en donne à cœur joie. Malgré une chaleur accablante la soirée du spectacle, le jeu des comédiens était très énergique. La pièce démarre lentement, mais la situation se corse et les comédiens s’amusent et nous amusent de plus en plus. Martin Poirier, dont le personnage devient de plus en plus entreprenant, tire son épingle du jeu de belle façon. Jean-Nicolas Painchaud est un manipulateur de première catégorie crédible. Les autres personnages soutiennent les acteurs principaux de belle façon. Un vaudeville endiablé.
Alors, arrivez plus tôt, prenez une consommation sur la terrasse avec une vue imprenable sur les chutes Montmorency, le temps y est toujours agréable, et finissez la soirée avec une pièce qui vous fera oublier vos tracas quotidiens. Une soirée réussie!
Louiselle Lavoie
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CABOTINAGE - 20 avril 2011
Cabotinage fait ressortir les rires d’enfants cachés au cœur des grands Il régnait une ambiance de soir de première à Lévis ce mercredi. Le tapis rouge a été déroulé devant l’Anglicane pour accueillir La Compagnie Vague de Cirque et ses invités. Vous aimez le cirque, vous aimez l’humour, vous aimez le théâtre et bien, vous aimerez les soirées Cabotinage du Cabaret-Cirque de la Compagnie Vague de Cirque. Sous des accents Français, la troupe originaire des Îles de la Madeleine, nous offre un spectacle alliant plusieurs formes d’arts de la scène et du cirque, le tout dans le confort intimiste de la magnifique salle de l’Anglicane de Lévis. De la comédie mais aussi des numéros d’équilibre, de main à main, des acrobaties, de la magie. Tout y passe avec une grande efficacité. Un décor simple mais efficace, tout autant que la mise en scène de Christine Rossignol. La dizaine d’artistes et acrobates nous auront, au final, fait passer une très agréable soirée. La qualité du divertissement aura conduit le public à l’indulgence pour les quelques imprécisions des athlètes. Cabotinage est présenté à l’Anglicane jusqu’au 20 août prochain. Claude Gignac |
Les filles de Caleb - 20 avril 2011
Les filles de Caleb, c’est un retour à nos racines aux allures modernes,sans aucunes fausses notes
Luce Dufault et Daniel Boucher ont fait revivre Émilie Bordeleau et Ovila Pronovost sur la scène Albert Rousseau hier soir.
Comme je n'avais pas suivi la série, ma crainte était de ne pas embarquer dans cette histoire, bref partir avec avec une longueur arrière mais ce n’est pas nécessaire d’avoir suivi la série, pour apprécier cette grande histoire d’amour.
Harry Potter - 20 avril 2011
H arry Potter et les reliques de la mort : 2e partie (14 juillet) Une scène du film Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 | Sur cette image: Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint
L’épopée Harry Potter de l’auteur J. K. Rowling aura inspirée huit films étalés sur dix ans, dont le dernier volet réalisé par David Yates sera assurément le film de tous les records.
Louiselle Lavoie Site Officiel du film Harry Potter et les Reliques de la Mort, 2e partie |
CHAPLIN - 20 avril 2011
(30 juin)
HOMMAGE SYMPHONIQUE À CHAPLIN
![]() La ruée vers l’or
Agora
Au début de cette soirée Martin Rozon, Cathleen Rouleau et Charlypop « Les étoiles du comédie club 2011 », trois humoristes de la relève ont réchauffés l’assistance de leurs numéros endiablés. Des noms à retenir puisque nous les retrouveront assurément dans un avenir proche.
Déjà trois années ont passé depuis la première représentation d’Hommage symphonique à Chaplin, le 18 juin 2008 au Palais Montcalm. Nous avions eu droit à son film Le Cirque (1928). Après un succès retentissant le Grand Rire récidivait en 2009 avec Les lumières de la ville (1931) au Grand Théâtre et en 2010 Les temps modernes (1936) était présenté à l’Agora tout comme cette année La ruée vers l’or (1925).
Bien peu de gens savent que Chaplin composait lui-même la plupart de ses musiques de films et vous seriez surpris de reconnaître certain airs connus, à l’écoute de ceux-ci.
L’Orchestre Symphonique de Québec dirigé par le maestro Richard Lee nous a fait vivre un éventail d’émotions. Il a réussi à nous faire ressentir le froid, le vent, les tempêtes de neige. Le synchronisme était comme par les années passées d’une précision absolue avec la projection du film muet.
Une parodie de La ruée vers l’or avec Martin Matte, Louis-José Houde et les Denis Drolet enregistré en 2006, a clôturée la soirée en surprise et en éclats de rire.
Une expérience inoubliable malgré l’absence d’Yvon Deschamps qui nous avait habitués à ses anecdotes savoureuses.
Louiselle Lavoie
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Johnny Cash - 20 avril 2011
![]() The man in black
Pour une troisième année, Shawn Barker s’installe à Québec pour y présenter le spectacle The man in black. Cette fois, c’est dans la grande salle du Théâtre Capitole que les chansons de l’icône du country américain Johnny Cash vont résonner.
Barker, ou si vous préférer, Cash, s’avance sur scène au rythme d’une locomotive pour débuter une rétrospective de l’histoire de cet auteur remarquable. D’entrée de jeu, il nous présente Wreck of the old 97’. Avec le traditionnel, Hello, I’m Johnny Cash, il enchaine avec Folsom Prison blues. On aime à y croire.
Barker est toujours aussi efficace dans son personnage. Tant par le look, par la voix souvent très basse que par son jeu de guitare il fait revivre l’homme. Par son répertoire, il nous replonge depuis le milieu du siècle dernier jusqu’en 2003 dans la vie et les chansons de Cash. Pour se faire, Barker est encore entouré par un groupe de musiciens et chanteuses, toujours sous la direction musicale du guitariste Mike Burns. Ils enchainent les classiques du pionner. Que ce soit pour Cry, cry, cry, son premier 45 tours, I walk the line, son tout premier hitou ses autres grands succès comme Cocaine Blues ou Ring of fire, la justesse est encore au rendez-vous. Ce spectacle, présenté un peu partout dans le monde, est déjà très bien rodé.
Même si la salle est plus grande que le cabaret voisin, les murs du théâtre Capitole se prêtent à merveille à ce spectacle. La grande qualité sonore de la représentation d’hier est à souligner.
Shawn Barker s’enracine à nouveau à Québec pour tout l’été, au grand plaisir de ses résidents et touristes qui viendront revivre ou découvrir les chansons de l’homme en noir.
Claude Gignac
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HUMOUR DU MONDE - 20 avril 2011
Jypey et Denis Maréchal (17 juin)
Impérial de Québec
Ce soir, au Festival du Grand Rire de Québec sous le cadre Humour du Monde deux humoristes nous offraient le meilleur d’eux-mêmes, dans cette salle d’un cachet si chaleureux et si accueillante avec ses tables.
Jypey
Après quatre apparitions au Grand Rire de Québec depuis 2008 et pour la première fois en « one-man show », Jypey commence son spectacle sous les huées de la foule en nous précisant que c’est grâce aux français si nous avons les radars photos. Il poursuit en nous expliquant qu’en Europe, il retire trois points d’inaptitude pour une ceinture non attachée et quatre pour une voiture qui roule à contre sens sur l’autoroute. « Alors pour un seul point de différence, pourquoi ne pas vivre à fond! ». Puis il survole les relations entre homme et femme, les publicités aux slogans ridicules, les soldats à la guerre, une amusante imitation de Sarkozi et nos comportements asociaux lors d’embouteillages. Il a réussi à plus que réchauffer la salle.
Denis Maréchal
Pour la première fois à Québec, Denis Maréchal a conquis l’auditoire avec son jeu imaginatif, rocambolesque. Il débute en nous décrivant sa compagne Ruth qui selon ses dires, possède des attribues plutôt virils avec une voix s’apparentant à celle de Chewbacca (Star Wars). Des sentiments de crainte et de terreur se lisent sur son visage, provoquant paradoxalement des éclats de rire. Il poursuit en nous qualifiant de public exceptionnel et ouvert, prêt à évaluer sa toute récente composition, une nouvelle autour d’un souper avec Nadège. Un sketch rempli de calembours savoureux et de jeux de mots désopilants.
C’est deux irrésistibles humoristes français ont facilement conquis leurs cousins, saupoudrant quelques mots québécois pour la plus grande hilarité du public. Retenez leur nom et surveillez la programmation de l’an prochain, ils sont à découvrir!
Louiselle Lavoie |
Dominic et Martin - 20 avril 2011
![]() Spectacle Grand Rire de Québec
16 juin 2011
Le 2e Grand Gala, animé avec brio par Dominic et Martin, qui ont su nous divertir à différents moments par leur intervention tout au long du spectacle.
La première partie débute avec Etienne Lauzon qui a eut de la difficulté tout d’abord à faire lever la salle, jusqu’à ce qu’il entame une parodie sur l’employée de chez Asthon…à mourir de rire. Il quittera finalement la scène sous une ruée d’applaudissements provenant d’une salle bondée.
Comble du bonheur, Martin Rozon arrive avec sa magie et met à profit Dominic et Martin. Surtout Dominic qui se retrouve déguisé en fromage suisse/gouda/bleu qui doit attraper une souris lancée par une spectatrice amenée sur scène. Complètement ridicule mais tellement drôle. Ce fût du grand Dominic!
Difficile pour l’humoriste suivant de s’emparer de la scène, mais Guillaume Wagner a réussit à faire lever la foule dans une ovation à la fin de son numéro. Humour simple, sujet simple (bonheur/sexe et religion). Quoi de mieux que les réalités du quotidien pour faire rire les gens!
Parlons de la relève maintenant. Il ne faut surtout pas l’oublier, car ce soir, elle a été très bien représentée avec Kev Adams. Prometteur le jeune.
La deuxième ovation de la soirée va à François Morency qui a pu démontrer la maturité de son humour en nous servant un texte sur les épais…hilarant!!
Pour terminer en grand cette première partie, nos animateurs s’amènent en Simon & Garfunkel et effectuent un retour sur les années 80. Le public avait de la difficulté à respirer entre les éclats de rire que Dominic et Martin ont provoqués avec ce numéro.
La deuxième partie débute. Le public se demande bien comment ce pourrait être mieux que les 2 heures de rire, qu’il venait de vivre. Effectivement, ce fût plutôt décevant. Une chance que Mario Jean a sauvé la situation avec un numéro portant sur les différences entre homme et femme. Complètement délirant. Du Mario Jean à son meilleur.
Bref, encore une soirée où le rire fût au rendez-vous!
Chantal Boucher
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GALA MARIO JEAN - 20 avril 2011
![]() Mario Jean, solide et généreux!
Hier soir au Grand Théâtre de Québec, après une absence de cinq ans, Mario Jean est revenu en force comme animateur à la barre du premier gala Grand Rire 2011.
Une soirée tout à fait audacieuse au niveau de la technique, entourée d’humour , passant par la variété, la chanson et la magie.
D’entrée de jeu, c’est un Mario Jean visiblement content de retrouver les gens de Québec, faisant un clin d’œil aux gens de Val-Bélair, à notre maire Labeaume et au fameux amphithéâtre..Retournant dans le temps, assis dans sa chaise berçante car pépère commence à être fatigué, il nous raconte tout ce qui a pu changer depuis cinq ans. Mario avance en âge et il s’en aperçoit car avant on lui disait ‘’Salut Mario’’ maintenant c’est ‘’Bonjour Monsieur Jean’’.
Les humoristes ont enrobés Mario chacun à leur façon. On peut constater que dans cette brochette, Mario a été le filet mignon. Le rôle du piment, des saucisses, des tomates, et des oignons appartenant aux invités donnant le goût parfait d’un repas bien agrémenté. À cela est venu s’ajouter, un bain de mousse, une bonne patate frite, et un peu de magie.
Étienne Langevin n’est pas venu raconter, mais bien vivre intensément une anecdote qui l’a fait sortir de ses gonds. Les Denis Drolet égales à eux-mêmes, ont endossés pour le temps de trois périodes, la place de commentateurs sportifs, d’une soirée de hockey.
Jean Thomas Jobin, faut juste pas essayer de comprendre mais de vivre le moment présent!!!!
Le magicien Alain Choquette, dans un numéro de cartes a comme toujours surpris l’assistance. Benoit Paquette s’est payé la tête de Jean-Luc Mongrain à sa façon.
Un des moments forts de la soirée ‘’ Monsieur Patate’’. Conte tenu du retard du chef attendu, Louis Champagne (Monsieur Patate) est venu sauver la mise, en concoctant sa fameuse guedille au poulet. Pas très appétissante, voir même déguelasse . L’arrivée sur scène du chef Daniel Vézina en a surpris plusieurs, surtout quand il a osé goûter à la guedille vedette!!!!!
Pour agrémenter le tout, le chanteur Martin Steven habillé en hot-dog a interprété sa chanson culte ‘’Love is in the air’’ accompagné de frites danseuses.
Mario Jean a trouvé un bon filon avec le gaz de schiste, le seul problème c’est qu’il a fallu déranger une centaine de spectateurs pendant au moins dix minutes dans le but de forer un puit en plein milieu de la place…Du budget en voulez-vous en vlà!
Un chasseur de gorilles ramène avec lui une femelle en chaleur difficile à tenir en laisse, devant tant de gens. Nos cousins français Devals et Gaudin ont bien amusés l’assistance. Stéphane Poirier le baveux de petite taille, a tout fait pour faire peter les plombs à George Laraque.
Le clou de la soirée fut sans contredits, ‘’ On prend toujours un bain’’
L’animateur Mario Tessier assis confortablement dans une baignoire sur patte remplie de mousse a reçu en toute confidence, Mario Jean. Sans gêne et sans retenues, lui posant des questions sur ses bons et surtout ses mauvais coups. À la toute fin, c’est un Mario Jean en petite tenue qui disparaissait de la scène.. C’était hilarant!
Stéphane Bélanger y est allé avec quelques imitations dont ‘’Peter MacLeod, Danny Turcotte, Yvon Deschamps, Mike Ward et….Michel Lauzière a interprété la musique du Danude Bleu en patin à roulettes se servant de tuyaux et de bouteilles dehors à la vue des passants.
Et pour la finale, Mario Jean a sorti un des ses grands classiques, la mascotte ‘’Tourlou s'tie’’
Bref, une soirée divertissante ou à coup sûr chacun en a eu pour son compte!
Ce soir, le deuxième d’une série de quatre, où Dominic et Martin seront les animateurs!
Denis Lafond
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Boucar Diouf - 20 avril 2011
Gala humour du monde (13 juin)
GALA HUMOUR DU MONDE
BOUCAR DIOUF
Impérial de Québec
Boucar nous accueille avec deux percussionnistes qui l’aideront à défaire certains préjugés. Ils commencent par le rythme que certaines personnes croient réserver aux noirs. Il invite deux jeunes africains (que nous croyons de l’assistance) à danser sur scène, puis trois jeunes filles québécoises. On s’aperçoit rapidement que leur chorégraphie n’est pas improvisée mais bien préparée. Même Just-to-buy-my-love, le danseur des Denis Drolet fait quelques pas de danse sur scène.
Le jeune montréalais Abid Alkalidey, d’origine marocaine, débute une brochette de douze humoristes qui nous feront voyager, entre autre par l’Afrique du nord, la France, les Antilles et bien d’autres. De France, Jypey fera l’unanimité avec ses blagues sur les points d’inaptitude ainsi que Topick en policier et le duo Devals et Gaudin.
Denis Maréchal est à découvrir en « one man show » ainsi que Jypey en première partie vendredi à l’Impérial. Kev Adams, un jeune français a fait un « tabac » avec son numéro sur un cours de thechno soutenu en musique par Nadine Turbide (Belle et Bum) et Claude (Mégo) Lemay.
Boucar Diouf fût l’étoile de la soirée. Il nous a parlé de son grand-père, des contes de son pays et des proverbes africains toujours aussi savoureux et émouvants. Une conclusion qui a soulevé la salle.
À découvrir à l’Impérial de Québec avec le laissez-passer du Grand rire de Québec
15 juin Topick à 19h30 et Kev Adams à 21h
16 juin Devals et Gaudin à 19h30 et Gustave Parking à 21h
17 juin Jypey à 19h30 et Denis Maréchal à 21h.
Louiselle Lavoie
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TOURNOI DES MAÎTRES - 20 avril 2011
Tournoi des maîtres de la LNI (10 juin)
![]() TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI
Finale Bronze et Grande Finale
Le Cabaret du Capitole
Sophie Caron vs Simon Boudreault.
Ils ont croisé le fer pour l’obtention de la médaille de bronze. Un match très serré avec plusieurs bons moments. La première période s’est terminée 3 à 3 et le match 6 à 6. Nous avons eu droit à une supplémentaire pour le plus grand plaisir de la foule. Simon Boudreault qui a perdu a vendu chèrement sa peau contre une Sophie Caron très en forme. Dans cette dernière improvisation intitulée « Je suis ailleurs » nos deux acolytes se donnent des nouvelles par correspondance avant de se retrouver, des moments autant drôles qu’émouvants.
Grande finale ; une ovation sans huées, de la part d’une salle remplie à craquer, accueille chaleureusement Yvan Ponton pour le remercier de sa présence à Québec. La foule souligne aussi à travers des applaudissements et des sifflements d’approbations, l’élégance de Jean-Marc Lavergne, celui qui a entonné l’hymne de la LNI au début de chaque partie avec tant de diligence et de minutie.
Réal Bossé vs François-Étienne Paré.
L’Improvisation intitulée « La vitrine de l’antiquaire » transforme Paré en soldat de plomb tandis que « Au cœur de la savane » nous amène un Réal Bossé en roi de la jungle et un François-Étienne Paré en serpent. D’une imagination débordante! À l’entracte le pointage est de 2 à 3 pour Réal Bossé. La deuxième période nous offre une improvisation chantée sous le thème « Je refuse ». Une comptine dénonçant la pédophilie et acclamée par les spectateurs a donnée un point supplémentaire à Paré qui égalisait une nouvelle fois la marque 4 à 4. À trois minutes de la sirène qui annonce la fin, le pointage était encore à égalité 5 à 5. « Défier la mort » a clôturé cette grande finale en donnant le point décisif à Réal Bossé.
Résultat : Le bronze est remis à Sophie Carron, l’argent à François-Étienne Paré et le Nez d’Or ait allé à Réal Bossé à qui on a permis de donner une douche de champagne à l’assistance pour clore en beauté le tournoi.
Je dois souligner l’immense travail fait à l’animation par Jean-Marc Lavergne, le maître de cérémonie et à la musique, Jean-Daniel Nicol qui était toujours à point et juste, avec ses improvisations musicales au clavier, à la guitare électrique et à l’harmonica. Et que dire des adjoints d’Yvan Ponton, Dominique Lapierre et Simon Charron qui ont été d’une patience à toutes épreuves pour les nombreux comptages effectués.
Je ressens en grande partie, les même émotions décrites par Réal Bossé, soit bénie et privilégié d’avoir accès à cette espace de création (bien entendu pour moi c’est de l’autre côté de la patinoire) et d’assister à des moments qu’on ne voudrait surtout pas rater.
Une 6e saison réussie et un rendez-vous à ne pas manquer l’an prochain!
Louiselle Lavoie
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Tournoi des maîtres de la LNI (9 juin) TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI Demi-finale 1 et 2 Le Cabaret du Capitole Hier soir nous avions la crème des improvisateurs. Réal Bossé et Sophie Caron en sont à leur 6e, Simon Boudreault à son 5e et François-Étienne Paré à son 4e tournoi du genre. Vingt et une improvisations, nous ont amenées vers un état de grâce.
Première demi-finale : Réal Bossé vs Simon Boudreault. Un départ plutôt difficile avec deux interventions (sous les huées des spectateurs) d’Yvan Ponton, qui nous avait prévenus qu’il serait plus vigilant pour égaler la qualité croissante des protagonistes. Après cinq improvisations, la première période se termine sur une égalité (Réal a donné un point à Simon pour sa deuxième punition). Augmentant en intensité et en énergie, la seconde période nous a donnés un western spaghetti et deux improvisations qui ont tourné en combat physique et énergique. Le pointage final 4 à 7 pour Réal Bossé qui nous promet un « méga match » lorsque nous aurons notre amphithéâtre.
Deuxième demi-finale : Sophie Caron vs François-Étienne Paré. Une fin de soirée éblouissante. Sophie Caron et François-Étienne Paré étaient en grande forme. D’une complicité et d’une imagination à toutes épreuves. Sept impros sur onze ont reçu l’unanimité de la foule. Les quatre autres ont subi un comptage avec des résultats très serrés (pour une impro « à la façon de Martin Scorsese » 139 à 147). Des moments émouvants, tendres mais aussi hilarants et ludiques. Une comparée, chantée à la façon folklorique ou africaine a reçu une ovation! Sophie Caron dominait par deux points à la fin de la première période, mais François-Étienne Paré l’a remporté à l’arraché avec un vote de 135 à 129 à la dernière improvisation, avec en prime une nouvelle ovation pour cette superbe soirée. Nous avons voyagé à travers différents accents (russe, arabe, africain, français, anglais, acadien et bien entendu québécois). Tous étaient d’accord (même Ponton l’a souligné) se fût une soirée mémorable digne d’une anthologie, créative et remplie de rebondissements. Il vous reste une dernière chance, ce soir pour voir en finale François-Étienne Paré confronté pour la première fois, Réal Bossé pour un ultime match sous la supervision du grand Yvan Ponton. À ne pas manquer! Louiselle Lavoie |
Tournoi des maîtr dela LNI (8 juin)
TOURNOI DES MAÎTRES DE LA LNI
Préliminaire 1 et 2
Le Cabaret du Capitole
Huit artistes, huit maîtres de l’impro : Réal Bossé, François-Étienne Paré, Christian Vanasse, Simon Boudreault, Sophie Caron, Salomé Corbo, Diane Lefrançois et Anaïs Favron s’affrontent dans une patinoire et jugé par l’illustre Yvan Ponton. Yvon Leduc cofondateur avec Robert Gravel des matchs d’improvisation était présent pour cette première soirée. Un diaporama nous a transporté dans le temps avec des photos d’archive de Marcel Leboeuf, Robert Lepage, Patrice l’Écuyer, Robert Gravel, Yvan Ponton et bien d’autres, au tout début de la Ligue Nationale d’Improvisation. Premier duel : Réal Bossé vs Salomé Corbo.
Un match enlevant et plein de poésie. Les joueurs étaient de calibre équivalent. Souvent il était difficile de choisir le gagnant. Les idées des joueurs étaient surprenantes et bien exploitées. La salle était dynamique et les gens participaient beaucoup. Fendant comme à l’habitude, l’arbitre Yvan Ponton n’a pas manqué de remettre la foule à l’ordre lorsque l’occasion s’est présentée. Si ce match est un indicatif des prochains matchs, courez acheter vos billets.
Deuxième duel : Sophie Caron vs Christian Vanasse.
Une joute beaucoup plus drôle et vivante. Sophie Caron a dominé la partie, mais Christian Vanasse fût un vaillant adversaire. Les improvisations étaient plus punchées et nous sentions l’enthousiasme des participants. Un match qui laisse deviner le talent des finalistes.
Troisième duel : François-Étienne Paré vs Diane Lefrançois.
Match très emballant, avec un tempo endiablé. Diane Lefrançois qui en était à sa première participation s’est très bien défendue face à un vieux pro. Un premier rendez-vous réussi. François-Étienne Paré a gagné ce match et la confrontation avec Sophie Caron risque fort d’être un pur bonheur demain.
Quatrième duel : Anaïs Favron vs Simon Boudreault.
Un match qui nous a fait rire, mais qui nous a aussi ému. Les deux joueurs étaient à leur meilleur. Un match enlevant qui a bien terminé la soirée sur un thème « à la manière de Michel Tremblay ». Deux joueurs bourrés d’imagination et de fantaisie. Nous retrouverons Simon Boudreault pour une deuxième fois en demi-finale contre Réal Bossé, car ils se sont déjà affrontés toujours en demi-finale, il y a quelques années.
Nous retrouverons donc Sophie Caron, Simon Boudreault, Réal Bossé et François-Étienne Paré s’opposer sous les yeux voraces du proverbial Yvan Ponton.
Louiselle lavoie
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Lady Alys - 20 avril 2011
Un dernier adieu à notre Lady Alys Née en 1923, Lady Alys Robi de son vrai nom Alys Robitaille , la petite fille de St-Sauveur, a commence sa carrière à l'âge de 4 ans. C'est sur les ondes de CHRC, l'émission de l'heure ''Les Jeunes Talents Catelli'' qu'elle débuta sa carrière. C'est en 1930, qu'elle fera son premier récital sur les planches du théâtre Capitole de Québec. Tico-Tico, Besame mucho,Chica Chica boum chic, Brésil, tous des succès connus pour les plus vieux, mais qui ont été découvert des plus jeunes avec la sortie du film ''Ma vie en cinémascope'' . Pour Lady Alys, sa vie fût remplie d'incidents et d'accidents, jamais banales. Sa passion de la scène, du public, des applaudissements et de la chanson, lui ont value une grande notoriété dont le nom de Lady Alys. Et c'est comme une star, une superbe étoile qu'elle a tirée sa révérence, il ne pouvait en être autrement. Grâce à la générosité de Jean Pilote propriétaire du Capitole, la dépouille de Madame Robi fût exposée juste en avant de la superbe grande escalier du théâtre. Des milliers de personne sont venus lui rendre un dernier hommage . Le cortège s'est par la suite déplacé à l'église St-Sauveur pour un service comme la grande dame l'aurait voulu. Le 28 mai 2011, Lady Alys Robi, nous a quitté à l'âge de 88 ans, mais je reste convaincue, qu'en arrivant tout en haut, elle a lancé sur un ton décisif ''Laissez-moi encore chanter'' Bon repos Alys Robitaille et merci pour le bel héritage que tu nous laissexx Lyne Laroche
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Les femmes du 6e étage - 20 avril 2011
Pirates des Caraibes 4 - 20 avril 2011
Pirates des Caraibes 4 18 mai 2011
Hier avait lieu l'avant-première du quatrième volet de la franchise de Disney, Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence en Imax 3D aux Galeries de la Capitale. Grâce à la réputation des films précédents, il était fort à parier que la salle serait comble pour ce visionnement tant attendu. Sachant pertinemment que les heures qui suivent seraient remplies de cascades, d’humour et de scènes prenantes, c’était prévisible que la saga réunirait de plus en plus de fans. Le Capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp) rencontre la mystérieuse Angelica (Penelope Cruz) qui le force à l'accompagner à bord du navire "Queen Anne's Revenge" du pirate redouté de tous, Barbe Noire (Ian McShane). Ensemble ils partent à la recherche de la Fontaine de Jouvence. Dans ce film où l'action est omniprésente, on y rencontre le pirate Barbossa (Geoffrey Rush) devenu corsaire, Gibbs (Kevin R. McNally) le compagnon de Jack, et une sirène (Astrid Bergès-Frisbey) Cette nouvelle aventure, produite par Jerry Bruckheimer et réalisée par Rob Marshall, est très divertissante sans oublier qu'elle est en Disney Digital 3D. Pour les habitués, les effets spéciaux sont un peu moins présents comparativement aux épisodes précédents, mais l’histoire, les merveilleux paysages, le jeu des acteurs et les beaux visages font en sorte que ça vaut la peine de se déplacer pour assister à cette nouvelle aventure. Comme vous avez pu le constater, je n’ai pas vendu le punch, je préfère vous laisser le plaisir de découvrir, ce chef-d’œuvre. Qu’importe la température ce weekend, ‘’La fontaine de jouvence’’ fera son entrée sur nos écrans dès le 19 mai à 23h59 Pour ceux qui préfèrent la version originale anglaise, il y aura des représentations les mardis à 19h15 et mercredis à 21h55 La durée du film 2h20 Caroline Gagnon |
Maxim Martin - 20 avril 2011
Tout va bien, on a retrouvé Maxim Martin! Pendant plusieurs années, on n'avait perdu Maxim, mais bonne nouvelle, il a drôlement retrouvé son chemin ce mardi à la Salle Albert Rousseau.
Sans un peu de vulgarité et d'autodérision, les fans auraient été déçus car il faut le dire Maxim est un pro en la matière. Ce n’est pas un spectacle ou vous rirez à gorge déployée mais, les sujets sont drôles, on se reconnait, on ne rit pas à tout coup, mais quand on rit, on rit. Pendant presque 2h ''Tout va bien'' fait réfléchir, au bien et au mal, à l'évolution, à la paternité, à la malbouffe, aux dépendances, et même à facebook. Bref disons-le un retour sur les planches pour Maxim Martin bien réussi! Alors ‘’Tout va bien'' et il le mérite ! Lyne Laroche |
Thérese et Pierrette - 20 avril 2011
![]() (16 mai)
THÉRÈSE ET PIERRETTE À L’ÉCOLE DES SAINT-ANGES Albert Rousseau Thérèse et Pierrette sont trois amies inséparables : trois, car Simone, la troisième, timide parce qu’affublée d’un horrible bec-de-lièvre, a pris l’habitude de n’être que le « et ». Elles fréquentent l’école des Saints-Anges, dirigée par mère Benoîte-des-Anges, surnommée « Mère Dragon du yable ». Rares sont les religieuses enseignantes qui osent lui tenir tête, tout comme les élèves d’ailleurs. Le pire advient au trio de fillettes lorsque Simone bénéficie d’une chirurgie plastique gratuite pour reconstruire sa lèvre déformée. Alors que les préparatifs de la Fête-Dieu vont bon train, que les élèves des classes de 6e année participent à l’édification du reposoir, les trois fillettes se butent à l’hostilité de la directrice. Tirée des Chroniques du Plateau-Mont-Royal, un classique de Michel Tremblay. La pièce se situe dans un milieu de femmes, en temps de guerre. La vie poursuit son cours (entrecoupé de petits bonheurs) et la pièce souligne les grandeurs et les misères de la vie de couvent pour les sœurs et pour les élèves. Guerres de pouvoir, moments de joie et d’amitié parsèment la vie des sœurs et des petites filles. Le décor se limite à une clôture de broche qui rappelle la fermeture de la société sur elle-même. Un écran au fond de la scène montre différentes images en noir et blanc, qui nous situent soit au Parc Lafontaine soit dans une classe au couvent et nous aide à suivre l’action. Malgré le minimalisme du décor, il demeure extrêmement efficace. On ressent la l’oppression. Les actrices sont toutes formidables. On déteste Muriel Dutil dans son rôle de supérieure, on plaint Lucienne qui est rejetée, et on est fière de Simone qui a retrouvé un visage normal et qui ose de nouveaux défis. Chaque personnage est bien typé et en quelques mots on situe son essence. Une mise en scène sobre donne toute la place à l’action. Une pièce qui nous fait passer par toutes les émotions, aucun temps mort, pas de longueur et malgré la lourdeur du sujet, elle est accessible au grand public. Un moment à savourer et ne manquer surtout pas votre chance de voir cette pièce si elle revient à Québec. Louiselle Lavoie |
Jacques Grisé - 20 avril 2011
12 mai Théâtre le Petit Champlain Partenaire du célèbre trio humoristique Paul et Paul à la fin des années ’70, Jacques Grisé fait un retour après trente années d’absence sur scène avec son premier One man show. Il n’était pas inactif pour autant. On le retrouve dans les génériques de Et Dieu créa … Laflaque, Surprise sur prise, Histoires de filles, traduit des textes pour le Sketch show, Dieu Merci, écrit plus de 150 articles dans le magasine Croc tout en participant à sa rédaction. Aujourd’hui, il décide de se raconter en commençant par son enfance à Montréal, sa famille : sa tante, son grand-père qui travaillait chez Molson, ses parents. Il survole sa jeunesse, ses premières expériences avec le sexe opposé, sa phobie des policiers et de la prison avec quelques anecdotes croustillantes. Certains moments sont plus émouvants : lorsqu’il nous raconte une sortie à la boxe avec Marcel Béliveau ou lorsqu’il emprunte des sous à ses enfants pendant une période plus difficile financièrement. Il ne faut cependant pas s’attendre à l’humour disjoncté et absurde de Paul et Paul ou de Croc. Le et de Paul et Paul se fait plaisir. Il se raconte plus qu’il cherche à faire rire à travers ses expériences de vie, qu’elles soient douloureuses, agréables ou drôles. Louiselle Lavoie |
DARAN - 20 avril 2011
Daran Demain, aussi fort qu’hier La scène se déroule dans la salle de spectacle du petit Champlain à Québec, une foule de curieux réunis pour voir et entendre un artiste venu s’établir au Québec il y a à peine quelques mois. L’artiste n’est cependant pas un petit nouveau. Il est bien connu et surtout fort apprécié des gens entassés dans la charmante salle. Ce chanteur venu de France, c’est Daran. Après vingt ans de carrière et 7 albums plus tard, il a décidé d’installer ses pénates à Montréal. Nous en sommes fort heureux. D’entrée de jeu, il nous a servie la puissante et très belle Le mouvement des marées, tirée de l’album Le petit peuple du bitume. Sur la forme, le ton était donné. Une soirée à l’image de l’authentique Daran. Une soirée remplie de guitares. Sur le fond, il nous réservait une surprise. Ne faisant rien comme les autres, Daran nous a avisé que la soirée serait presque uniquement constituée de nouvelles pièces (12) qui figureront fort probablement sur un album à venir à l’automne. Une soirée faite que de pièces inconnues, ça peut sembler un peu inquiétant? Pas du tout. Tester du nouveau matériel en spectacle n’est pas chose rare, mais un album complet, c’est plus osé. Le public a été rapidement et souvent conquis par les nouvelles chansons du Québécois d’adoption. Toujours un rock appuyé par des guitares mélodiques, mais aussi des pièces plus douces, mais toujours profondes. Daran est un compositeur qui a le don de faire des musiques remplies d’émotions qui viennent appuyer les textes jamais banals. Sur les quais (titre probable) m’a particulièrement séduite. Il va sans dire que le disque et les spectacles à venir sauront plaire aux Québécois… et aux Français. En plus de ses toutes nouvelles pièces, Daran et ses nouveaux complices nous ont livré deux pièces en anglais (rare) tirées de la trame musicale du film Monsieur Papa réalisé par Kad Mérad. Deux délices qui ne sont pas sans nous rappeler une influence d’un certain groupe nommé Pink Floyd. Quelle prestation! Daran a du flair, il a su s’entourer d’excellents musiciens du Québec. Les frères Marc et Guillaume Chartrain, à la batterie et à la basse ainsi qu’André Papanicolaou, à la guitare, ont grandement contribué au succès de la soirée. Notons que les pièces présentées aux gens de Québec étaient jouées devant public pour la toute première fois. Le spectacle n’en a pas souffert pour autant. On a plutôt eu le privilège d’assister à une vraie première. Daran a demandé aux spectateurs présents de ne pas retransmettre des parties du spectacle sur le net. Une bonne idée qui, je l’espère, sera respectée. Quelques instants avant la fin, il a bouclé la boucle grâce avec son plus grand succès en carrière, Dormir dehors. Un très beau travail…en progression. À suivre! Claude Gignac |
Lancement de l'album de Pascale Picard - 20 avril 2011
Pascale Picard Band, A letter to no one
C’est au petit Champlain le 9 mai, que le Pascale Picard Band lançait son 2e album A letter to no one. Pascale Picard et son groupe ce sont présenté devant une salle remplie de journalistes et d’invités. On pouvait reconnaitre quelques personnalités du monde musical de Québec dont Jimmy Rule, Cynthia Veilleux et des membres de Who are you, tous des artistes émergeants de la Capitale. L’auteure-compositrice-interprète de Québec est apparue devant son public, tout sourire, dans un look plus classique qu’à l’habitude. Cheveux longs, jupe et talons hauts. Le Pascale Picard band, c’est bien sure, Pascal Picard, mais c’est aussi, Philippe Morissette à la basse, Marc Chartrain à la batterie , Louis Fernandez et André Papanicolaou aux guitares. En tout, ils nous auront présenté sept des quatorze chansons du disque. Un disque qui se veut la continuité et l’évolution de Me, myself and us, paru en 2007 et vendu à plus de trois millions d’exemplaires. Les pièces présentées pour l’occasion semblent faire partie d’un disque un peu plus homogène que le précédent. De l’album, on aura entre-autres entendu Five minutes, Hide and seek, Our christmas song et The gap, au son plus 50’s. Une voix toujours aussi présente. Une voix bien contrôlée, notamment dans la plus douce Hell is other poeple, premier extrait de l’album. Pascale Picard et son groupe, ont confié à Jean-François Lemieux le soin de réaliser l’album, lui qui est venu en renfort après des premiers enregistrements qui n’étaient pas au gout de la chanteuse. Il y a fort à parier que ce deuxième opus de Pascale Picard Band pourrait connaitre un succès aussi grand que son prédécesseur. Le groupe sera en spectacle à Québec l’automne prochain pour y présenter le fruit de son travail. Claude Gignac
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Les charbonniers de l'enfer - 20 avril 2011
(7 mai) LES CHARBONNIERS DE L’ENFER Théâtre Petit Champlain Un groupe québécois à la fois traditionnel et folk avec un bagage de connaissances d’une dizaine d’années qui nous donne l’irrésistible envie de taper du pied et frapper des mains. La formation composée de Michel Bordeleau (voix et pieds), Jean-Claude Mirandette (voix), Michel Faubert (voix), Normand Miron (voix), André Marchant (voix et pieds) nous présente leur album « Nouvelles fréquentations » sorti en novembre dernier. Ils nous accueillent avec Chanson des toilettes de Bertolt Brecht/Kurt Weill nous arrachant des éclats de rire, démarrant le spectacle sur une note plus que joyeuse. A cappella, les cinq comparses nous amènent dans les univers de Félix Leclerc, Dédé Fortin, Daniel Lanois, Plume Latraverse jusqu’à un hommage à Kate McGarrigle et Gilles Cantin (collaborateur des premiers jours). Faire Terre, a récolté des applaudissements intenses ainsi que Nicolas mon valet extrait de l’album Chansons a cappella. Normand Miron a souligné le travail ingrat des cueilleurs de tabac avec O Marie de Daniel Lanois. Ils ont terminé en beauté avec Jour de Plaine de Daniel Lavoie et en rappel Faut que je me réveille de Gilles Vigneault. Je dois souligner la version française qu’a faite Jean-Claude Mirandette de Boxcar de Neil Young, le résultat est magistral. La podorythmie, les harmonies de voix et les turluttes ont emballés les spectateurs. À ne pas manquer. Ils seront de retour le 26 novembre 2011 au Petit Champlain. Louiselle Lavoie |
J'me voyais déjà - 20 avril 2011
Qui n’a pas au moins une fois fredonné une chanson de Charles Aznavour ? Un mexicain basané est allongé sur le sol, le sombrero sur le nez, en guise, en guise, en guise, en guise de parasol….Et bien la musique est de Charles Aznavour, le saviez-vous ? La comédie musicale ‘’J’me voyais déjà en haut de l’affiche’’ représente bien, ce que c’est que d’être artiste, faire des castings sans arrêt pour décrocher un rôle, malgré la succession d’échecs. Jouée et chanter sur quelques œuvres pigés dans le répertoire d’Aznavour qui en compte plus de 1000, ce n’est pas rien !Après avoir fait une audition pour obtenir un rôle, six jeunes qui rêvent de faire ce métier prennent d’assaut une des juges Francesca (Judith Bérard). Elle accepte de les aider à monter leur propre comédie musicale sur les airs de Charles Aznavour.
Dans la première partie, ils élaborent de quelle façon ils devront jouer et interpréter des grands succès comme ‘’Hier encore ‘’For me formidable’’ La bohème’ Mourir d’aimer’’ Il faut savoir’’ Les plaisirs démodés, Ce soir je serai la plus belle pour aller danser et bien plus encore…La deuxième partie, fait place à la réalisation et à des moments de tendresse d’amour de déchirement et d’originalité. Les comédiens-chanteurs font glisser des allusions, des propos rigolos concernant la ville de Québec, de notre maire ce qui vient mettre du piquant dans la pièce. Parlons maintenant des artistes. Judith Bérard a une voix splendide et sa grande expérience des comédies musicales est palpable. Frédérick DeGrandpré (Dany) n’en manque pas une. Son interprétation d’un mexicain basané, est tordante mais quand il interprète avec Judith ’’Non je n’ai rien oublié’’ quel moment fort de la soirée !
Comment ne pas donner une mention spéciale à Véronique Claveau, qui en était à son premier soir, en remplacement Sarah Dagenais-Hakim. Véronique, que l’on a connue dans Star Académie, a repris le rôle de Virginie, à pied levé et croyez-moi, c’est une artiste remplie de talent. Martin Rouette(Nicolas) aussi de Star Académie, a aussi à son actif plusieurs pièces. Sur scène, il se défend bien, par contre j’aurais aimé qu’il interprète plus de chansons à voix, car je sais très bien, qu’il les aurait interprétées avec brio. Hugo Lapierre(Alexandre), Jean-François Poulin (Adam) et Élise Cormier (Chloé), un peu moins connus du grand public, ont aussi bien performer. Bref, J’me voyais déjà n’est pas l’histoire de Charles Aznavour mais bien une comédie musicale qui gravite autour de ses grandes œuvres. Écrite par Laurent Ruquier, adaptée au Québec par Pierre Légaré, mise en scène par Alain Sachs et les chorégraphies signées pas Geneviève Dorion-Coupal, cette comédie musicale, c,est la redécouverte du répertoire musical d'Aznavour avec des arrangements plus modernes, interprété par une explosion de talents! Je terminerai cet article en vous disant ‘’Viens voir les comédiens’’ au Capitole de Québec du 5 au 14 mai inclusivement 418 694-4444 • 1 800 261-9903 Lyne Laroche |
SPECTACLE DE MARIE=MAI - 20 avril 2011
![]() Critique du spectacle de Marie-Mai par Laurence 8 ans
Des chansons pour tous les goûts et du rythme à la tonne.
Hier soir, nous avons eu la chance de voir le dernier spectacle Version 3.0 de Marie-Mai au Capitole de Québec: c’était EXTRAORDINAIRE!
C’était plein à craquer. Nous avons dansé, chanté et profité de cette merveilleuse soirée.
«Sa passion de chanter et de bouger, fait danser et chanter. Elle danse en chantant et elle est pleine d’énergie: c’est formidable! Quand on la voit, c’est une vedette adorée par tout le monde.
Marie-Mai est très généreuse pour ses fans: jeunes et moins jeunes.
J’ai beaucoup aimé mon spectacle et je souhaite à tout le monde d’avoir la chance d’aller la voir, elle est géniale. J’ai eu aussi le privilège de lui faire signer mon affiche et de prendre une photo avec elle. Je garderai un très bon souvenir de cette excellente soirée.
Merci , Marie-Mai!»
Laurence et Karina
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Quartom - 20 avril 2011
Quartom (30 avril) LA BONNE NOUVELLE SELON QUARTOM Palais Montcalm Quatre magnifiques voix formées en chant classique à l’université : Julien Patenaude baryton, Philippe Martel baryton-basse, Gaétan Sauvageau ténor et Benoît LeBlanc baryton font partie du groupe Quartom. Des personnalités différentes mais des harmonies et de l’humour qui rassemblent. On les entend commencer leur chant, « La bonne nouvelle » (Good news) derrière le décor qui se traduit d’un simple rideau noir, avant d’entrer sur scène. Après cette introduction, ils nous expliquent la différence entre le chant gospel et le negro-spiritual : le premier fait référence au Nouveau Testament tandis que le deuxième est une louange à Dieu. Nous avons passé par un éventail d’émotion nous berçant avec Chant d’automne de Camille Saint-Saëns, rêvant avec délice sur Liebe de Schubert, planant sur Because des Beatles et réussissant à nous faire rire avec Fernande et Le temps ne fait rien à l’affaire de Brassens jusqu’à un Baby face dans un style Barbershop. Ce quatuor vocal masculin « a capella » nous surprend par leurs mimiques et leur langage corporel loufoque. Avec leur répertoire aussi varié, c’est un spectacle divertissant et d’une qualité à ne pas douter. J’attends avec impatience leur retour à Québec. « La bonne nouvelle selon Quartom » sera au Centre Culturel Henri Lemieux le 7 mai à LaSalle. Au Palace d’Arvida le 15 mai à Jonquière. Au Monument-National Balustrade à Montréal-Laval le jeudi 26 mai jusqu’au dimanche 29 mai donnant des représentations en après-midi et en soirée. Louiselle Lavoie |
Le retour du petit chaperon rouge - 20 avril 2011
![]() ![]() Cinéma Odéon Beauport
Subitement rappelée en renfort à la maison en plein milieu de son entraînement avec la mystérieuse confrérie du capuchon, Rouge fait équipe avec Loup pour enquêter sur la disparition d’Hansel et Gretel.
Un super-héros dans une académie de perfectionnement où elle est le mouton noir, un coéquipier perdu sans son acolyte, un personnage maladroit qui embrouille la bonne marche de la mission, un scénario déjà-vu, mais qui nous est servi dans une sauce 3-D magnifiquement réussie. Les dessins sont magnifiques, j’ai même eu mal au cœur lors d’une scène de bungee. Le rythme est soutenu. Pas de longueur, de l’action continue. Plusieurs références à des films à succès sont des petits clins d’œil qui nous font rire.
Les personnages ont gardé leur personnalité bien campée : Rouge est toujours aussi indépendante et têtue, la grand-mère est pleine de vitalité, les autres personnages sont égaux à eux-mêmes. Le bouc (mon coup de cœur) arrive à nous surprendre et nous faire rire à chaque apparition trop brève.
J’ai retrouvé avec plaisir Rouge, Grand-mère et Loup. Il y manque peut-être un peu du 2e degré tant apprécié des adultes dans le premier, mais ne boudé pas votre plaisir si vous avez des enfants. Pour une rare fois il n’y a pas de violence gratuite ni de vulgarité ce qui en fait un film pour tous. Les enfants y trouveront leur compte et les adultes seront divertis.
En salle dès le 29 avril
Louiselle Lavoie
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NABILA BEN YOUSSEF - 20 avril 2011
Un tout compris avec Nabila Ben Youssef! Salle Albert Rousseau, le 28 avril Cette critique de spectacle sera quelque peu différente des autres. Premièrement, je dois vous dire que je ne m'attendais à rien d'extraordinaire, à part de voir une humoriste patauger dans un humour féminin, qui ressemble à ce que l'on a déjà vu et entendu.. Mais dès le début , une petite puce Tunisienne-Québécoise arrive sur scène et l'ambiance de la soirée prend une tournure que j'étais loin d'avoir prévue. Nabila Ben Youssef, est loin d'avoir les paroles voilées, bien au contraire . Elle aborde des sujets chauds concernant son peuple d'origine. Elle nous raconte une conversation qu'elle a eu avec son amie Manon, qui essaie de la convaincre. Nabila écoute-moi bien, ma robe et mon voile à 30º degré l'été, quoi que t'en pense , c'est très confortables, ce sont des tissus qui respirent!!! Avec ses mains sur les hanches, et son petit accent, elle réplique '' Ma chère Manon, d'après ce que je peux voir, t'es pas juste tombée en amour, mais t'es aussi tombée sur la tête. Arrivée au Canada en 1995, elle confirme qu'elle a voté "oui "au dernier référendum, car dans son pays, on ne peut pas dire non. Elle démystifie avec ses gestes, ses mots et quelques petits mouvements de baladi, plusieurs préjugés , avec un humour innofensif, mais combien efficace. Comme cette citation que sa grand-mère disait toujours : Quand tu entre dans une mosquée, tu enlève tes souliers. Quand tu entre dans une église, tu te décoiffe et quand ta femmes a ses règles, tu te.......... Plusieurs clin d'oeil sur la sexualité, l'amour, la liberté des femmes québécoises comparativement aux femmes Arabes, la politique, et bien plus encore... Bref, deux heures de pur délice avec Nabila, un petit bout de femme qui n’a pas peur de ses idées. En supplémentaire le 3 octobre prochain, surtout ne manquez pas ça!!!!!! Lyne Laroche Billets en vente dès maintenant!
À partir de 26 $ (taxes et frais de service inclus)À la Salle Albert-Rousseau et dans le Réseau Ovation Réservations : 418 659-6710 ou 1 877 659-6710 |
P.Richard - 20 avril 2011
Pierre Richard-Franchise postale Quel plaisir! J’avais de grandes attentes et je n’ai pas été déçue. Pierre Richard est à la hauteur de sa réputation. Dans un décor minimaliste mais utilisé au maximum au point que plus d’accessoires auraient juste servi à distraire l’attention, il nous lit des lettres fictives reçues d’admirateurs toutes plus loufoques les unes que les autres : un congolais qui désire avoir des cours privés pour devenir un Pierre II, une suicidaire, un militant politique du SLIP (Syndicat Local International et Populaire), le fanatique de la propreté. Les lettres sont des prétextes à des anecdotes savoureuses, désopilant et semble-t-il, vraies. Entre les lettres, il en profite pour rendre hommage à Georges Brassens, Charles Aznavour, Marcel Marceau et Madeleine Renaud. Malgré que le texte s’adresse au public français, les références sont assez universelles pour qu’on puisse suivre sans effort. Il est sur scène avec son fils Olivier Defays, un saxophoniste connu pour son tube « Un soir de pluie » avec Blues Trottoir. La communication se fait musicalement entre les deux et sa présence est encore un prétexte pour des gags mais aussi pour des moments plus émouvants. Il fait de plus le lien entre certains numéros Malgré 76 ans bien sonnés, le langage corporel de monsieur Pierre Richard nous ramène à l’humour physique de ses premiers films. Particulièrement dans sa description d’une tragédie de Shakespeare devenue un vaudeville hilarant. Un spectacle intelligent et divertissant, avec une mise en scène exceptionnelle, avec un mélange d’humour et de poésie, pour voir un spectacle mémorable : Pierre Richard est votre homme. Si vous voulez voir monsieur Richard en spectacle il faut malheureusement se rendre à Montréal ou attendre la sortie de son film « Si nous vivions ensemble ». Louiselle Lavoie |
Philippe Laprise - 20 avril 2011
Wow ! Le premier one man show de l’humoriste Philippe Laprise, Je peux maintenant mourir, présenté le 27 avril à la Salle Albert-Rousseau était excellent!
Philippe Laprise raconte avec brio à sa façon sa vision humoristique de son quotidien teintée de ses expériences de la vie.
L’humoriste nous raconte ses histoires et anecdotes avec beaucoup d’aisance et d’humour. Philippe Laprise réussi à nous faire rire aux éclats par ses histoires mais aussi par ses mimiques et sa gestuelle.
Le décor est tape à l’œil et efficace! L’humoriste se présente seul sur scène entouré seulement d’un frigo et d’un îlot de cuisine qu’il utilise pendant tout le spectacle. La mise en scène est réussie et l’enchaînement des numéros est très efficace. Philippe Laprise réussi à capter l’attention de son auditoire par ses histoires et à faire rire pendant tout le spectacle. Franchement c’est un spectacle à voir et à revoir!
Consultez le site de Philippe Laprise pour connaître les prochaines dates de spectacles et pour avoir toutes les informations sur la façon de se procurer des billets.
Nathalie Baron
Décès de Jérome Lemay - 20 avril 2011
DÉCÈS DE JÉRÔME LEMAY |
Chubby Checker - 20 avril 2011
![]() Chubby Checker
Une projection au cœur des années 60, ca redonne du pep. La preuve, à voir ce qui s’est passé durant le spectacle de Chubby, les fans de tous âges étaient debout et personnes ne pensaient à ces petits bobos. Au diable le mal de jambe, on dansent, m’a dit ma voisine de siège âgée de 78 ans. J’ai l’impression d’avoir 20 ans.
On peut dire que le chanteur américain âgé de 70 ans, défrise une matante pas à peu près.
Vêtu d’un jeans (assez serré merci), Chubby Checker a réveillé l’instinct ‘’twistale’’ des spectateurs présents à la salle Albert Rousseau.
La légende du twist n’a vraiment rien perdu de sa fougue. Il invite même durant le spectacle la jante féminine à monter sur scène et se faire aller le popotin, plusieurs dames en ont profitées pour toucher à cet icône du Rock’n Roll.
Les messieurs n’ont pas été épargnés, eux aussi ont été invités à faire quelque st pettes de twist et à la grande surprise de plusieurs une vingtaine d’hommes ont répondus à l’invitation.
En plein contrôle de la scène, il la fait vibrer en enfilant ses succès les uns après les autres.
Il ne faut pas oublier, que durant sa carriêre, Chubby Checker a vendu plus de 250 millions d’albums. Il est le seul artiste à avoir eu 5 albums dans le top 12 en même temps. Il a été le premier artiste aux États-Unis à avoir obtenu un disque platine et à s’être mérité le Grammy de l’album rock & roll avec ‘’Lets twist agan’’ qui fût la chanson no1 des années soixante.
Donc, quel privilège d’avoir pu assister au spectacle de l’inventeur du twist Chubby Checker.
La fièvre du twist s'est emparée de tout le monde, c'était impossible de rester assis.
Pas de doutes, Chubby Checker est toujours aussi contagieux, il continu encore en 2011 à faire des ravages.
Un show que je n’oublierai jamais!
Lyne Laroche
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Brigitte - 20 avril 2011
BRIGITTE ST-AUBIN Théâtre du Petit Champlain Une artiste multidisciplinaire : comédienne, violoniste, mais ce soir surtout auteure-compositrice interprète, Brigitte St-Aubin nous a surpris avec ses textes parfois profonds, parfois légers, abondants et poétiques. C’était charmant. Après la sortie de son premier album « Être » elle a fait une « tournée de salon » (environ 14 maisons). Les gens rencontrés pendant cette tournée l’ont inspirée et a donnée son deuxième album paru en août 2009, « Les rêves à l’envers ». Dès les premières notes, elle a réussi à nous embarquer dans son univers ludique, coloré et rythmé. Des compositions tirées de son premier et de son deuxième CD, en commençant par Beau Hibou, Je plonge, Un autre rendez-vous, Être, Je ne fais que passé, Les rêves à l’envers, Monsieur William, Tous les mots et Cerf-volant (que j’ai beaucoup aimées) mais aussi de nouvelles compositions, qui ont charmées son public très attentif. Les spectateurs ne se sont pas gênés pour lui dire qu’ils avaient appréciés. « Je t’entends » a fait l’unanimité, pouvons-nous espérer l’entendre de nouveau l’an prochain sur un nouveau CD? En rappel elle nous a offert Suzanne une chanson de Léonard Cohan, une interprétation magnifique. Une fille de Québec à découvrir pour tous ceux qui ne l’ont pas encore fait. Louiselle Lavoie |
DANCE INTO THE LIGHT - 20 avril 2011
![]() Martin Levac, tout à fait hallucinant!
Et bien oui, Martin Levac est de retour au Cabaret du Capitole du 23 juin au 4 septembre avec son spectacle Dance Into the light.
Pour les fans de Phil Collins, ce spectacle est un incontournable. Martin Levac offre le meilleur de Phil avec une performance remarquable. Sa démarche, sa voix, son accent ses mimiques, tout y est!
Deux heures de spectacles sans entractes, où il enfile des nouvelles, des anciennes et des anciennes anciennes chansons comme il le dit si bien, bref beaucoup de chansons!
Que l’on pense à Cant’t Stop Loving You, Easy Lover, Another Day in Paradise, One More Night, Dance into the light, Sussudio, Martin Levac les interprète de façon magistrale.
Que ce soit Against All Odds au piano ou en duo à la batterie avec Mathieu Groulx, si on se ferme les yeux, du Phil Collins c’est enivrant, mais du Martin Levac, c’est exaltant et magique!
Entouré de sept musiciens, Martin Levac frôle la perfection. J’ai personnellement assistée deux fois au spectacle ‘’Dance Into The Light’’et l’énergie est toujours la même.
C’est un spectacle à voir et à revoir! Impossible de rester assis!
www.lecapitole.com ou 418 694 4444
Lyne Laroche
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Nadja - 20 avril 2011
Spectacle de Nadja, jeudi 14 avril Bien que la chanteuse soit influencée par la musique américaine, elle a su ajouter à ces titres des chansons québécoises ou françaises où l'on retrouve Sylvie, Tous les garçons, Comme un garçon, Les boîtes à gogo, C'est fou mais c'est tout. Je ne peux passer sous silence 3 de ses compositions qui se retrouvent sur l'album, dont Oh! no, tout pour nous donner le gòût de chanter avec elle. France Bouchard |
ALEXANDRE POULIN - 20 avril 2011
Des cordes sensibles Sur la scène de l’Anglicane de Lévis, pas moins de 60 cordes sont au garde à vous. Tendues sur leurs corps de bois, elles attendent d’être pincées et caressées. Celui qui viendra faire danser et chanter les cordes, c’est l’auteur-compositeur-interprète, Alexandre Poulin. Jeudi soir, il venait nous présenter son tout nouveau spectacle, Une lumière allumée. En formule trio, accompagné ses deux complices Mathieu Perreault et de Karl Surprenant, il nous a offert les chansons tirées de ses deux premiers disques. Une lumière allumée, une lumière tamisée. Un spectacle intime et tout en douceur comme ses chansons. Des personnages, leurs petites histoires. Des histoires de bonheur recherché, de bonheur perdu ou retrouvé, d’espoir et de rêves. Tour à tour, il nous offre Qui ont devient, San Francisco, Un p’tit peu plus. Plus loin, il nous offrira La cigale et la fourmi, Une lumière allumée, pièce titre de son dernier album, pour finir la soirée avec l’histoire de Fernand. Des chansons souvent sans refrain. Des chansons parfois linéaires certes, mais des histoires touchantes décrites avec la passion des mots et la sensibilité sentie de l’auteur. Il nous présentera souvent, l’histoire de l’histoire, ce qui l’a inspiré. Il nous a entre autre, présenté de très belle façon la pièce L’écrivain, un texte sur le pouvoir de l’espoir et de la confiance en soi. Alexandre Poulin, un gars fort sympathique, un auteur-compositeur fort talentueux et une soirée agréable en sa compagnie. Claude Gignac |
VARIATIONS ÉNIGMATIQUES - 20 avril 2011
(13 avril)
VARIATIONS ÉNIGMATIQUES
Théâtre De La Bordée
Écrivain et prix Nobel de littérature, Abel Znorko (Emmanuel Bédard) vit reclus sur une île de la mer de Norvège. Il reçoit la visite d’un journaliste, Erik Larsen (Vincent Champoux), venu l’interroger sur son dernier roman. Ce livre présente la correspondance amoureuse entre l’écrivain et une femme inconnue. Est-ce seulement de la fiction? Entre les deux hommes s’établit peu à peu un étrange jeu de vérité ponctué de revirements inattendus.
Variations énigmatiques la pièce la plus jouée d’Éric Emmanuel Schmidt nous fait vivre toute une gamme d’émotions. Parfois drôle, parfois touchante et parfois dramatique. Un duel d’acteurs où il n’y a pas de gagnant : les deux acteurs sont irrésistibles. Le texte est fourni mais les interprètes le possédaient bien.
La mise en scène, le décor, les éclairages, la musique, les acteurs forment un tout homogène. Tout participe au succès de la pièce.
Une réussite. Un divertissement de haut calibre.
Au théâtre de la Bordée jusqu’au 7 mai 2011.
Louiselle Lavoie
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Dennis DeYoung - 20 avril 2011
![]() Un bon retour dans le temps avec Dennis DeYoung
Samedi dernier, le fondateur et chanteur du légendaire groupe Styx, Dennis DeYoung a débarqué au Grand Théâtre de Québec entouré de six musiciens.
Offrant un nouveau spectacle, le chanteur de 63 ans, a encore la même puissance dans la voix et il est dans une super forme.
Faisant un survol des années 70 à 90, durant près de deux heures, les hits ont défilés les uns après les autres, ‘Too Much Time On My Hands, Grand Illusion, Renegade, Blue Collar Man, Suite Madame Blue, Rockin' The Paradise, Come Sail Away…
Avant d’offrir aux spectateurs son incontournable succès Babe, Dennis en a profité pour dire qu’il avait composé cette chanson pour la femme qui partage sa vie depuis 41 ans. Étant sa choriste, il a invité Suzan à le rejoindre sur scène, ils se sont embrassés, un moment touchant.
Je m’en voudrais de ne pas souligner, la générosité de Dennis DeYoung, il laisse beaucoup de place à ses musiciens sur scène, ce qui nous permet d’apprécier leurs immenses talents.
Bref, J’ai passé une soirée magique, avec Dennis DeYoung, comme dans l’ temps! C’était quasiment impossible de rester assise!!!!
Lyne Laroche
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Le boss est mort - 20 avril 2011
![]() Le boss est mort
Hier soir, à la salle Albert Rousseau, Benoit Brière a offert toute une performance dans le rôle du gars de la shop créé par Deschamps, il y a près de quarante ans.
La pièce ‘’Le boss est mort’’ est tirée des monologues d’Yvon Deschamps dans une mise en scène de Dominique Champagne, où Benoit Brière y tient la barre durant plus de deux heures. On assiste à une véritable performance.
Touchant et truculent, il aborde avec simplicité la souffrance, l’amour, la mort, l’espoir, le soulagement et la résignation.
On sent l’essence d’Yvon Deschamps dans cet œuvre, mais Brière campe à merveille son personnage.
Une réussite complète sans artifices, avec Benoit Brière, le gars de la shop!
À voir à la salle Albert Rousseau du 13 au 16 avril à 20h
Lyne Laroche
Par téléphone : 1 877 659-6710
Pour plus d’informations
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KANATA - 20 avril 2011
Kanata, une histoire renversée, 1ere partie (2 novembre 2011)
L’histoire du Canada vue par les amérindiens et les animaux.
Les animaux nous racontent la version des amérindiens sur histoire du Canada. C’est ainsi que Loup bleu et Castor d’Or accompagnés d’Hermine, de Corbeau et de Moufette, nous raconte les débuts du nouveau monde avant la venue de Cartier, de Champlain jusqu'à l’accord de paix signé en 1701. Un véritable cours d’histoire qui, avec le Théâtre du Sous-Marin Jaune, revit avec des marionnettes et d’autres objets manipulés de mains de maîtres par quatre artistes exceptionnels.
Le texte est bien écrit presque philosophique, on se remémore chaque date, chaque endroit et pour une fois, les Montagnais, les Hurons et les Iroquois ont leurs mots à dire, leurs visions de la colonisation.
Les décors sont sublimes. Au début, ce sont un Canada comme s’il était une terre remplit de plaques tectoniques. Plus la pièce avance, plus on découvre que sous ces plaques se dressent des maisons d’amérindiens, des canots d’écorces et un mode qui se dévoilent peu à peu. Même les timbres et la monnaie vivent pour le temps de la pièce afin d’expliquer une partie de notre histoire.
Cependant, ce qui rend la pièce intéressante, c’est la manipulation des marionnettes. Quatre manipulateurs réussissent à faire vivre plus de 35 personnages si bien que l’on vient à oublier leur présence derrière et que ce sont les marionnettes qui prennent vie. Antoine Laprise, Jacques Laroche, Suzanne Lemoine et Guy Daniel Tremblay ont su conquérir le public de leurs mains et de leurs voix.
À voir pour revivre son histoire du Canada ou pour tout simplement passé une excellente soirée. La deuxième partie sera présentée en 2015. D’ici là, le Théâtre du Sous-Marin Jaune reviendra avec Le manifeste du parti communiste en 2013.
Codiffusion avec le Théâtre du Sous-marin jaune
Texte de Jean-Frédéric Messier, assisté de Loup bleu, Antoine Laprise et Jacques Laroche.
Mise en scène d’Antoine Laprise et de Jacques Laroche
Distribution : Antoine Laprise, Jacques Laroche, Suzanne Lemoine et Guy Daniel Tremblay.
Conception : Christian Fontaine, Stéphanie Cloutier, Katia Talbot, Erica Schmitz, Christian Bouchard, Frédéric Saint-Hilaire, Yves Sioui-Durand et Mario Laprise.
Jusqu’au 26 novembre au Théâtre de La Bordée
http://www.bordee.qc.ca/saison/kanata.html
Valérie Côté
Changing room - 20 avril 2011
(12 avril) CHANGING ROOM Théâtre Périscope Que dire? Une soirée festive et pleine de rebondissements. Des numéros de cabaret entrecoupés d’entrevues fictives avec les drag queens dans leur loge. Nous passons exceptionnellement par la loge des comédiens pour atteindre nos sièges. Lorsque nous arrivons dans la salle, la scène est entourée de deux écrans géants qui nous montrent ce qui se passe dans la loge entre les performances de cabaret. Le spectacle commence avec une présentatrice qui pour une fois, ne fait pas dans la dentelle et le politically correct. Elle sacre, elle passe des commentaires qui n’ont pas pour but de relancer le débat sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne au Kurdistan oriental, mais bien, de faire rire et d’oublier son compte d’Hydro comme le disait si bien Goglue. La dérision totale. Même les consignes de sécurité y passent. S’en suit une série de numéros de cabaret entrecoupés de «témoignages » qui sont filmés en direct de la loge et que nous voyons sur les écrans géants. Les numéros sont fabuleux : Frédérique Bradet personnifie une jeune Liza Minelli à la perfection. Martin Perreault est hilarant en Shania Twayne, Frédéric Dubois fait la mythique scène de Flashdance et que dire d’Anne–Marie Côté en Diane Dufresne psychédélique à souhait. Avec la participation spéciale de Jean-François Simard (un véritable personnificateur) qui se transforme en Dalida sous nos yeux et entre sur scène pour chanter « Mourir sur scène » version disjonctée. Étant une troupe de théâtre interactive, un « volontaire » est choisi dans la salle et transformé en Céline Dion qui chantera « My heart will go on » avec tous les effets spéciaux dignes du Ceaser’s Palace. D’autres « volontaires » dans la loge, nous livrerons des témoignages véridiques de drag queens soufflé par les comédiens sur scène. Un moment rempli d’émotion où le côté humain est démontré avec sobriété lève le voile sur le côté plus sombre de la vie des homosexuels. À voir absolument, emmener vos amis et votre famille, bon temps garanti. Au Périscope jusqu’au 30 avril Louiselle Lavoie |
Le film Anna - 20 avril 2011
HANNA Élevée dans la Finlande sauvage par son père (Eric Bana), un ancien représentant de la CIA, Hanna (Saoirse Ronan) reçoit une éducation et un entraînement qui font d’elle le parfait assassin. Son adolescence prend un virage abrupt lorsque son père l’envoie en mission dans le monde civilisé. Hanna voyage alors à travers l’Europe tout en évitant les agents lancés à ses trousses par une agente du contre espionnage ayant ses propres secrets (Cate Blanchett). Alors qu’elle se rapproche de sa cible, Hanna est confrontée à des révélations déstabilisantes sur sa propre existence et des questions inattendues sur son humanité. Un pays froid, le camouflage, la chasse, l’apprentissage de plusieurs langues et un entraînement physique intense régiessent la vie de tous les jours d’Hanna depuis sa plus tendre enfance. Joe Wright, réalisateur d’Orgueil et préjugés, en plus de faire des clins d’œil aux contes de fées, amène Hanna sur un chemin parsemé d’embuscades. Elle joue au chat et à la souris à travers le Maroc, l’Espagne, jusqu’à un parc d’attraction à Berlin dans la gueule du loup. Saoirse Ronan et Cate Blanchett son diabolique à souhait. Ce film d’action plaira aux amateurs d’intrigues et de suspense. La tension est bien présente. Saoirse Ronan, Cate Blanchett et Eric Bana sont impressionnants et convaincants. Je dois souligner la musique de Chemical Brothers à la fois troublante, émouvante, efficace. *Distribué par Alliance Vivafilm, «Hanna» prendra l’affiche partout au Québec à compter de ce vendredi, 8 avril. Voyez comment Hanna apprend que dans la vie, il faut s’adapter… ou mourir. Louiselle Lavoie
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UNE MAISON FACE AU NORD - 20 avril 2011
![]() UNE MAISON FACE AU NORD
Salle Albert Rousseau
Henri Simard et sa femme Anne-Marie ont élevé trois enfants. Ils ont bâti leur existence de leurs mains – au propre comme au figuré. En faisant l’inventaire de sa vie de col bleu et de son atelier, Henri se sent coincé comme au bout d’une impasse : le patrimoine qu’il a constitué et le pays dont il a rêvé perdent inexorablement leur sens et leur avenir. Entre un fils exilé à Boston et poursuivi pour fraude boursière, un jeune ouvrier guatémaltèque et un vieux polonais, il entreprend stoïquement de contempler l’effondrement de son monde sous le regard lucide de sa femme qui se rend compte qu’aucun de ses enfants ne lui donnera de descendance.
Entre le drame familial et la comédie de mœurs, le texte de Jean-Rock Gaudreault touche à des sujets troublants tel que l’exode des régions, l’intégration des immigrants, le conflit des générations, le vieillissement, l’importance du patrimoine familial et la transmission des valeurs. Malgré ses sujets sensibles, il nous réserve de petites merveilles. La représentation est parsemée d’éclats de rire.
Guy Mignault (Henri) interprète à merveille un homme en colère, exaspéré et à d’autres moments il est tendre, sensible et contemplatif. Louisette Dussault est une Anne-Marie aimante, rassurante, accueillante et lucide, mais aussi troublée.
Louisette Dussault et Guy Mignault sont à la fois touchants, émouvants et drôles. Ils sont irrésistibles, remarquables. C’est à voir!
Louiselle Lavoie
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BORDÉE - 20 avril 2011
Dévoilement de la saison 2011-12 du Théâtre de la Bordée 28 mars 35e SAISON DU THÉÂTRE DE LA BORDÉE Théâtre de la Bordée Pour la 35e saison du Théâtre de la Bordée le Maître de cérémonie, Jacques Leblanc était fier de nous présenter ses cinq nouveaux coups de cœur qui nous feront vivre une gamme d’émotion. À l’automne, une pièce de Michel Marc Bouchard ouvrira la saison avec Tom à la ferme : une tragédie bouleversante sur le mensonge, la haine et leurs conséquences. Une mise en scène de Marie-Hélène Gendreau du 20 septembre au 15 octobre. KANATA Une Histoire renversée 1ère partie : jette un regard renversé sur l’histoire de notre continent, le regard des autochtones. Du 1er au 26 novembre. Une codiffusion avec le Théâtre du sous-marin jaune dans une mise en scène d’Antoine Laprise et Jacques Laroche. Au retour des fêtes, Fin de partie de Samuel Beckett : trois personnages handicapés physiquement et une personne qui est la seule à pouvoir se déplacer à sa guise ou presque. Une parodie des conventions théâtrales classiques. Dans une mise en scène de Lorraine Côté avec Hugues Frenette, Jacques Leblanc, Roland Lepage et Paule Savard. Du 28 février au 24 mars, une coproduction avec le Théâtre du Nouveau Monde nous offrira Jocaste reine un texte de Nancy Huston. Le mythe d’Œdipe et de Jocaste revisité sous la plume bouleversante et actuelle de cette grande auteure, dans une mise en scène de Lorraine Pintal. Au printemps, pour terminer en beauté, Le Misanthrope de Molière dépeint la fausseté et la futilité des rapports humains, dans une mise en scène de Jacques Leblanc. Le directeur artistique, Jacques Leblanc nous promet une fête de la passion, une fête historique, une fête de l’humanité, une fête des sens, de la passion et une fête de l’esprit, la saison 2011-2012 sera festive du début à la fin. Il faut téléphoner et se renseigner pour un abonnement. On ne doit pas se priver, vous serez agréablement surpris des tarifs accessibles pour tous. La nouvelle mouture du Théâtre de la Bordée s’annonce captivante, éblouissante et passionnante. 315, rue Saint-Joseph E Louiselle Lavoie |
LES FRÈRES LAFÔRET - 20 avril 2011
![]() (1er avril)
LES FRÈRES LAFORÊT
L’Anglicane
Une pièce sur les relations père-fils, écrite par des hommes, jouée par des hommes, mise en scène par un homme (vous voyez où je veux en venir) l’homme se dévoile. C’est vrai que le théâtre ne montre pas souvent l’âme masculine. L’Âme avec un grand A. Celle de la filiation avec ses aïeux, avec la nature et avec son présent.
Deux visions s’affrontent : l’aîné qui se cherche à travers ses ancêtres. Le cadet, se cherchant en se projetant vers le futur, gravissant les échelons du mercantilisme le plus sauvage. Quand un se questionne sur la vie, son sens, l’autre imagine des forêts en résine de synthèse entourées de chalets en bois rond. Caïn-Abel, Phillipe-Daniel, deux rivalités qui se termine de la même manière : par la mort au sens propre comme au figuré.
Armand Vaillancourt (le père) bien que muet, avait une présence qui pouvait se passer de mots. Patrice Dubois qui joue le fils aîné est torturé à souhait et démontre une sensibilité à fleur de peau. Dany Michaud, le fils cadet, est énergique et prétentieux, orgueilleux même.
La mise en scène est simple mais en bougeant un coffre, en utilisant un tableau ou un écran, on se promène d’un lieu à un autre. Le décor est magnifique. Un plancher de bois franc de différents couleurs et grandeurs qui nous démontrent la variété de personnes et d’arbres que nous côtoyons. Le coffre (magnifique) sert de cercueil autant que de coffre à accessoires pour voyager dans le temps et l’espace.
Malgré une prémisse qui pourrait faire peur, la pièce est bien balancée entre les moments touchants et les moments plus légers. Une pièce remplie d’émotion, qui fait réfléchir sur les priorités de la vie. À voir!
Louiselle Lavoie
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SÉRIE DÉCOUVERTES - 20 avril 2011
![]() Charmants charmeur
Vitrine sur la relève, dans le cadre de la Série découvertes avait convié son public à une Soirée charmante ce mercredi au Café-Spectacle du Palais Montcalm.
La petite salle chaleureuse accueillait quatre artistes de la relève. Quatre auteurs-compositeurs-interprètes.
Dominique Hudson, un gars de Québec, que l’on a pu voir et entendre dans le rôle d’Aladin dans la comédie musicale Sherasade, possède une voix chaude et un style flamboyant.
Simon Petit, ancien leader du groupe Exode, s’exprime avec douceur dans une dose de mélancolie et d’introspection.
Steve Marin, qui a collaboré avec plusieurs interprètes, dont Mario Pelchat et Isabelle Boulay, pour qui il a écrit Chanson pour les mois d’hiver, nous invite dans son univers original et envoutant.
Finalement, Bruno Labrie que l’on a découvert lors de la troisième édition de Star Académie, nous a aussi présenté quelques-unes de ses compositions. Il en a profité pour inviter son amie, Audrey Gagnon, aussi de Star Académie, à venir se joindre à lui pour interpréter Nos travers.
On aurait pu définir le style de chacun en décrivant leurs guitares. Ces guitares, tout comme leur dompteur, sont parfois fortes avec un son dynamique, douce et discrète, tout en nuance par le son et l’apparence ou propre et clair.
Des artistes bourrés de talent qui ont trop peu d’occasions de nous partager leur matériel et encore moins d’opportunités de se faire entendre sur les radio commerciales. Dommage! Pourtant, les quatre « charmants » ont au moins un album à leur discographie. La soirée nous a permis d’entendre quelques-unes de leurs très belles chansons.
En attendant de les revoir sur scène, vous pouvez faire un détour par leur site internet respectif.
Vitrine sur la relève vous convie à la prochaine Soirée Découverte sous le thème Soirée de printemps, qui aura lieu le 20 avril prochain, toujours au Café-Spectacle du Palais Montcalm.
Claude Gignac
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YANNI - 20 avril 2011
![]() La tournée du pianiste et compositeur d’origine grecque Yanni s’est arrêté au Grand Théâtre de Québec ce vendredi, dans le cadre de la tournée Yanni, A living leagacy. Entouré de treize musiciens, Yanni nous a présenté un spectacle grandiose, à la hauteur de sa réputation et de son grand talent. Des pièces de son tout dernier album, Truth of touch, paru le huit février dernier, mais aussi des musiques tirées de ses disques précédents, lui qui en a vendu plus de vingt millions dans le monde entier.
Vaguant dans un style qui va du New Age au populaire en passant par des pièces plus symphoniques, la musique de Yanni nous transporte au cinéma. Cette musique crée des images dans notre tête. Elle nous fait voyager. Des influences Grecques, bien sure, mais aussi tsigane et du Moyen Orient teintent les pièces.
Tout au long de la soirée, on aura l’occasion d’apprécier l’immense talent des virtuoses qui l’accompagnent. Des musiciens de partout dans le monde. Un solo envoutant de la violoniste Mary Simpson, la trompette chaleureuse de Jason Carder ou le coup de baguette de l’agile batteur Charlie Adams ont soulevé le public comblé et généreux. Adams aura suscité une forte réaction en apparaissant derrière sa batterie, vêtu d’un chandail des Nordiques, juste avant son solo enlevant.
Yanni, a bien réussi son pari, lui qui nous a avoué espérer éloigner les gens présents de leur quotidien. Il s’est installé une belle histoire d’amour entre l’artiste et son public, à tel point que les spectateurs lui ont entonné le Mon cher Yanni…. Il a semblé honoré et s’est dit touché par l’interprétation de cette chanson qu’il ne connaissait pas. Il nous a aussi dit qu’il serait aussi de retour dès l’an prochain. En espérant que ce ne soit pas un poisson d’avril.
Claude Gignac
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Michel Barrette - 20 avril 2011
Michel Barrette – Drôle de journée
Hier avait lieu la dernière représentation du spectacle Drôle de Journée de Michel Barrette. Deux heures captivantes d’anecdotes qui ont semblées ne durer que 20 minutes.
L’histoire de la création de Drôle de Journée a débuté par un vol en F-18 avec un pilote des Blue Angels. Après avoir encaissé «7.8 G» lors de cette ballade de hautes voltiges, Michel s’est retrouvé complètement désarticulé. Une semaine plus tard, toujours mal en point, il grimpe sur scène avec la triste intention d’annoncer à son auditoire que le spectacle ne pourra avoir lieu. Élaborant sur la raison de son état, Michel sort de scène après deux heures d’explications, en laissant derrière lui, un public ravi. Drôle de Journée était né.
C’est dans un décor sans artifice et muni de l’unique chaise berçante de son grand-père que Michel Barrette nous dévoile ses expériences et son vécu avec un humour qui lui est propre. Il se démarque par sa façon de raconter les choses; Il dit lui-même ne pas se considérer comme un humoriste, mais bien comme un radoteur professionnel. Il a le talent de rendre cocasse n’importe quelle situation de la vie. Dans Drôle de Journée, Michel livre une performance désopilante, vraie, franche et sans inhibition dans laquelle les jeunes et les moins jeunes y trouvent leur compte.
Assister à ce spectacle, c’est comme passer une soirée en famille avec « Mononc Michel » qui raconte ses histoires. Ses histoires simples qui arrivent à tout le monde, mais qui prennent vie de façon surprenante et arrive à nous arracher un fou rire.
Drôle de Journée a connu un franc succès; C’est sans rodage, sans Grande-première et sans publicité que ce spectacle a fait salle comble pendant plus de trois ans.
Si vous l’avez manqué, consolez-vous, le DVD s’en vient bientôt!
Jennyfer Lafond
Peter MacLeod - 20 avril 2011
Peter MacLeod…Sagesse reportée, oh que oui, elle est reportée!
Après 20 ans de carrière, et l’affrontement de la quarantaine, Peter MacLeod est comme un bon vin, plus il vieillit, plus, il laisse un bon goût pour les critiques.
De retour sur scène avec son 4e one man show, l’humoriste s’est assagit un peu, mais la base de ce drôle d’individu, reste bien présente. Heureusement, vous ne serez pas décu, car Peter MacLeod a encore le diable au corps. Il continu à faire rire avec ses mimiques, ses intonations, ses paroles,et ses idées.
Il se questionne sur la vie de couple, le sexe, la surconsommation, les jeunes, les pétards, la liberté, et la non-conformité qui l’habite. Le saint Peter, défend même la petite ronde, à un point tel, que s'en ai même émouvant.
Après avoir assisté aux trois premiers shows de MacLeod, on a tendance à mettre la barre haute. Tout le monde connait le potentiel et le talent qu'il possède, alors, on s’attend à ce que ça soit encore meilleure que la dernière fois, et bien, c’est confirmé, il est encore le meilleur!
À la fin du spectacle, quand les lumières allument, on a de l’électricité dans les veines, de l’énergie et la satisfaction d’avoir rit à grandes doses. L’attachant, Peter MacLeod, est encore une valeur sûre !
Pour faire la première partie d’un humoriste comme Peter MacLeod, il faut avoir du coffre et PA Méthot a prouvé, qu’il en avait à revendre. Toute l’expérience que le petit de gars de Québec a acquise en faisant rire les gens dans les bars, lui a été bénéfique, car c’est avec brio que PA a réchauffé la salle.
Une série de spectacles débute pour les deux humoristes qui font une maudite belle paire.
Il sera demain soir à la salle Albert Rousseau ou pour plus d’informations
Lyne Laroche
Monsieur Lazhar - 20 avril 2011
Monsieur Lazhar
Le film n’est pas encore sorti sur nos écrans qu’on en a déjà entendu parler beaucoup. Et qu’en bien! En plus d’avoir gagné plusieurs prix dans différents festivals, c’est lui qui représente le Canada aux Oscars. Ce n’est pas rien! En premier lieu, ce film fut une pièce de théâtre (excellente soit dit en passant!) d’Évelyne de la Chenelière (qui a même un petit rôle dans le film), pour l’avoir vu, je me suis demandé : Comment cette pièce peut être produite au grand écran? Il n’y avait qu’un seul comédien sur scène et le texte était adapté en ce sens. Aussi, l’histoire se déroule dans une école. Comment se démarquer des excellents films comme La société des poètes disparus, Monsieur Batignol ou Entre les murs (nomination aux Oscars 2009 pour le meilleur film en langue étrangère)? Le réalisateur Philippe Falardeau a réussi un réel coup de maître.
Le film commence avec une scène choc vu par un élève. Par la suite, on assiste à l’arrivée d’un suppléant algérien dans une classe de 6e année au Québec. Rien n’est facile pour Monsieur Basir Lazhar. Il doit composer avec un groupe d’élèves qui vivent beaucoup d’émotions suite au départ de leur ancienne enseignante. Les méthodes pédagogiques sont différentes de celles auxquelles il est habitué. Il s’est même questionné sur ce qu’est une compétence transversale!
Quoique drôle par endroit, ce film fait monter en nous beaucoup d’émotion. L’acteur principal, Fellag, est définitivement un élément clé de ce film. Il nous rend bien le passé trouble de son personnage qui doit s’adapter à la réalité culturelle et sociale de sa terre d’accueil. Danielle Proulx est authentique dans son rôle de directrice. De plus, il faut absolument souligner l’excellente performance des enfants de la classe et particulièrement le personnage d’Alice joué par Sophie Nélisse (Zoé dans les Parent). J’avoue humblement qu’elle m’a tirée quelques larmes surtout lors de sa dernière scène.
Après la projection, on comprend pourquoi ce film fût sélectionné pour représenter le Canada aux Oscars 2011.
À voir absolument!
Christine Lévesque
Le chat Potté - 20 avril 2011
Le Chat Potté (26 octobre 2011)
Le Chat Potté (à l’affiche dès le 28 octobre)
Imax des Galeries de la Capitale
Sauver son honneur en aidant les autres
Rarement un film d’animation aura autant fait réagir petits et grands. Le Chat Potté de DremWorks est tout simplement sublime. Un film pour tous ceux qui ont gardé leurs cœurs d’enfant. Une heure et 30 minutes d’histoires tellement bien ficelées qu’il est difficile d’en faire un résumé sans dévoiler le punch. Mais voici des bribes des merveilleuses péripéties du célèbre Chat Potté: bien avant de connaître Shrek, le Chat Potté arrive dans une petite ville et deviens ami avec Humpty Dumpty, le célèbre œuf de la comptine anglaise. Ensemble, ils ont le projet de trouver les haricots magiques. S’en suit plusieurs aventures parsemées de danses, de rencontres (avec le célèbre hors-la-loi Kitty Pattes de Velours) et de découvertes.
La version anglaise accueille les voix d’Antonio Banderas qui prête à nouveau sa voix au Don juan, guerrier et hors-la-loi, Salma Hayek est Kitty Pattes de Velours alors que Zach Galifianakis incarnera Humpty Dumpty. Chris Miller, qui était à la barre du troisième Shrek, réussit un tour de force avec ce film qui, selon moi, surclasse tous les Shrek. Le scénario a été écrit par Tom Wheeler d'après l’histoire de Brian Lynch, David H. Steinberg et Jon Zack.
Le personnage du Chat botté provient initialement d'un conte de Charles Perreault, paru pour la première fois au sein du livre Histoires ou contes du temps passé en 1697.Dans ce conte, le Maître chat ou le Chat botté utilisait la ruse et la fraude pour donner à son maître mal-né le pouvoir et la richesse. Les concepteurs de DreamsWorks Animation ont plutôt présenté le félin comme un arrogant et charmeur qui utilise ses habilités pour son propre intérêt.
Il y a longtemps qu’un film d’animation m’avait autant touché. Cela date du Roi lion, il y a de cela plusieurs années. Les images sont totalement magnifiques, on voit chacun des poils des chats comme si ces chatons étaient devant nous. Les paysages sont à couper le souffle et les personnages sont à la fois durs à cuire et tellement mignons. De plus, l’histoire arrive à nous toucher, nous faire rire et même verser quelques larmes. Un magnifique film qui plaira aux petits comme aux grands puisqu’il y a des blagues qui rejoindront les adultes. Une histoire d’amour se dresse tout au long du film, mais contrairement à beaucoup de films d’animation, elle n’est pas le pilier de l’animation ce qui fait qu’autant les filles que les garçons apprécieront le film.
Assurément, le film du temps des fêtes à voir en famille et couple et même en solitaire.
Vivez les aventures du Chat Potté en Imax 3D dès le 28 octobre 2011.
Valérie Côté