EVÉNEMENTS 2025 - 19 décembre 2025
Elvis - 18 décembre 2025
Elvis Expérience – Blue Christmas
Une tradition du temps des Fêtes qui ne se démode jamais
Hier soir, j’ai retrouvé Martin Fontaine au Théâtre Capitole avec Elvis Expérience – Blue Christmas. Même après avoir vu ce spectacle à plusieurs reprises, l’effet est toujours le même, dès qu’il arrive sur scène, on embarque. L’illusion est là, mais surtout, l’émotion.
Martin Fontaine ne fait pas qu’imiter Elvis. Il le respecte, il l’habite. Sa voix, son énergie et sa présence font en sorte qu’on oublie rapidement qu’on est devant un hommage. Les grands succès comme Teddy Bear, Don’t Be Cruel et Suspicious Minds soulèvent la salle, et on sent immédiatement le lien très fort qui existe entre l’artiste et son public.
Entouré de 8 choristes et d’une vingtaine de musiciens le spectacle prend une ampleur grandiose. La musique est puissante, précise et enveloppante. Les images projetées à l’écran ajoutent une belle touche de nostalgie et nous ramènent à l’époque des grands concerts d’Elvis, ceux qui ont marqué l’histoire.

La portion Blue Christmas est sans contredit l’un des moments les plus touchants de la soirée. Dans une ambiance féérique, Martin interprète les chansons de Noël avec douceur et sensibilité. Sa voix chaude donne à ces classiques une couleur émotive qui fait du bien, surtout en cette période de l’année.
Ayant vu ce spectacle au moins six fois, je suis toujours étonnée et touchée de constater que la magie opère encore. Les femmes, toujours aussi nombreuses, espèrent recevoir entre leurs mains le célèbre foulard imprégné de sueur ou un Teddy Bear. Preuve qu’Elvis, encore aujourd’hui, fait chavirer le cœur de la gent féminine
La soirée s’est terminée sur des notes puissantes avec Glory Alléluia et My Way, laissant le public debout, ému et reconnaissant.
Conclusion
Présenté sur la scène du Théâtre Capitole du 18 au 31 décembre, Elvis Expérience – Blue Christmas,c’est une tradition du temps des Fêtes, un rendez-vous musical qui traverse les générations et continue de faire rêver, année après année.
Pour plus d’informations
https://www.theatrecapitole.com/fr/spectacles/elvis-experience-blue-christmas-d%C3%A9cembre-2025/
Lyne LaRoche
Parapapam - 17 décembre 2025
Parapapam
Quand la magie de Noël prend toute la place
Pour cette quatrième édition de Parapapam, dès que le rideau s’est levé, la magie a opéré. L’orchestre de 35 musiciens, sous la direction de Marianne Trudel, accompagné de 150 choristes, a entonné L’enfant au tambour.
On se serait cru dans un film de Noël des années 60, où le charme de la nostalgie, la musique et les voix nous transportent dans un monde où seules existent l’amour, la paix et la simplicité. À cet instant précis, on n’aurait voulu être nulle part ailleurs.
Christian-Marc Gendron, Vladimir Kornéev, Mélissa Bédard et Manon Séguin ont amorcé la soirée avec Marie-Noël, donnant le ton à une soirée empreinte d’émotion et de douceur.
Moment particulièrement touchant quand Kara, la mignonne petite fille de Manon et Christian-Marc, est venue les rejoindre sur scène pour interpréter Mes douze Noël. Tous les regards étaient rivés sur elle, tant elle ressemble à sa maman et possède déjà la fougue de son papa.
Mélissa nous a ensuite offert Noël blanc et Amazing Grace, des chansons qui touchent l’âme dès qu’elle y dépose sa voix unique. En duo, Christian-Marc au piano et Mélissa ont livré un Blue Christmas absolument exceptionnel.
Autre moment suspendu dans le temps, le duo Mélissa et Vladimir sur Sainte nuit interprété en trois langues, allemand, anglais et français. On aurait pu entendre une mouche voler tant l’émotion était palpable.
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Le talentueux Christian-Marc a ensuite interprété quelques chansons à sa couleur, dans un style crooner, dont Le sentier de neige et Like Christmas. La première partie s’est conclue avec C’est l’hiver et Wonderful Time of the Year, dans une ambiance festive et chaleureuse.
La deuxième partie a débuté avec Venez divin Messie. Entendre 150 choristes chanter à l’unisson est tout simplement impressionnant.
Vladimir nous a ensuite charmés avec Je reviens chez nous en version bossa nova, quel talent et quelle originalité !
S’en est suivi un bloc plus traditionnel où Sébastien Savard, violoneux, est venu rejoindre Christian-Marc pour interpréter Le Père Noël c’t’un Québécois, Nos vieilles maisons et 23 décembre, pour ne nommer que celles-là.
Quand Manon a chanté Hallelujah, ce fut hallucinant. Un moment magique, rempli d’intensité et de grâce.
Autre grand moment, Minuit Chrétien, porté par la voix puissante de Vladimir, a donné des frissons à toute la salle.
Comme toujours, Mélissa excelle dans le gospel. Son Oh Happy Day était parfait, entraînant et lumineux.
Pour la finale, tous les artistes étaient réunis pour un Glory Alléluia unique et grandiose.
Même la petite Kara est revenue sur scène. La voir regarder son papa en tentant de lui faire comprendre que son micro ne fonctionnait pas, tout en continuant de chanter malgré tout, comme on dit The show must go on, c’était aussi touchant qu’adorable. Elle est déjà une vraie professionnelle.
La mise en scène imaginée par Guy Lévesque rend l'expérience tout simplement unique.
Parapapam, c’est l’essence même du temps des fêtes, le partage, l’amour, la musique, les émotions et la famille. Un spectacle livré par des artistes de grand talent, qui nous offrent le véritable esprit de Noël.
Je tiens aussi à préciser qu’il n’était pas question de tout vous dévoiler, puisque ce spectacle est rempli de surprises à découvrir en salle..
Parapapam sera présenté les 26-27 et 28 décembre à la maison symphonique de la Place des Arts
Pour plus d'informations
https://www.placedesarts.com/evenement/parapapam
Lyne LaRoche
En direct de l'univers - 14 décembre 2025

La veillée du temps des fêtes
Une soirée magique, festive et profondément rassembleuse
Hier, le Grand Théâtre de Québec s’est transformé en immense salon familial où la musique, les souvenirs et la joie du temps des fêtes ont pris toute la place. La veillée du temps des fêtes, portée par l’Ensemble d’En direct de l’univers, a offert bien plus qu’un spectacle, c’est une véritable célébration collective, drôle, émouvante et résolument magique.
Le spectacle s’est amorcé tout en douceur avec un premier medley empreint de nostalgie et de tendresse. Marie Noël, En veillant sur le perron, What a Wonderful World, You’ve Got a Friend, Le sentier de neige et Je reviens chez nous ont installé une atmosphère feutrée, presque intime. Dès ces premières notes, on sentait la salle attentive, touchée, déjà conquise.
Puis, tranquillement… la magie a opéré.
Le rythme s’est accéléré et, sans qu’on s’en rende compte, tout le monde s’est levé. Impossible de rester assis tant l’énergie était contagieuse. Le medley festif a fait lever le Grand Théâtre avec La cuisinière, 23 décembre, La poule à Colin, Dans nos vieilles maisons.
C’était joyeux, rassembleur, vivant… le genre de moment où on se regarde entre inconnus en souriant, parce qu’on partage tous exactement la même chose.
La suite du spectacle s’est poursuivie avec une série de coups de cœur musicaux, où se sont succédé Samedi soir (St-Dilon), La bastringue, J’entends frapper, Des croissants de soleil, C’est dans le temps du jour de l’An, La dame en bleu, La tourtière, Chevaliers de la table ronde et Oh Happy Day.






Les ovations ont été nombreuses spontanées et pleinement méritées.
La grande finale a été à la hauteur de tout ce qui avait précédé, puissante et profondément émouvante.
So This Is Christmas, Tout va changer, Minuit, chrétien, Y’a une étoile pour vous et Hallelujah ont enveloppé la salle dans un moment suspendu.
90 minutes d’harmonies sublimes, des voix d’une grande justesse, et cette impression que le temps s’arrête… juste assez longtemps pour savourer.
Sous la direction musicale impeccable de Jean-Benoit Lasanté, les musiciens, Paul Brochu, Jean-François Groulx, Peter Kisilenko et Philippe Drolet ont livré une performance d’une grande richesse.
Les koristes, Virginie Cummins, Jason McNally, Roxane Filion, Émilie Janvier, Elsa Leblanc et Valérie Boulianne Lefrançois, ont été tout simplement remarquables, précis, vibrants, lumineux.
À la direction technique, Pat Tousignant a su créer un écrin visuel parfaitement en harmonie avec l’esprit des fêtes.
Ce qui ressort de La veillée du temps des fêtes, c’est ce sentiment rare d’avoir vécu quelque chose de vrai. Une soirée qui fait rire, qui émeut, qui rassemble. On en ressort des refrains plein la tête… et l’impression d’avoir déjà commencé le temps des fêtes, entouré de famille même quand on ne se connaissait pas.
Un spectacle généreux, festif et profondément humain. Un spectacle magique, tout simplement.
Pour en savoir plus
Lyne LaRoche
Les éternels pigistes - 10 décembre 2025
Les Éternels Pigistes
Flambant nue… et sans réponse
La troupe Les Éternels Pigistes est née en 1996. Mais Les Éternelles pigistes nous ont quelque peu délaissés, ne nous ayant pas offert de prestation depuis Pourquoi tu pleures… ? en 2016.
Ce mercredi, ils sont enfin revenus à Québec, cette fois pour nous offrir Flambant nue à la Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre.
D’entrée de jeu, les quatre comparses se présentent à l’avant-scène pour intervenir à tour de rôle, s’interrogeant sur une tonne de questions existentielles. Qui suis-je? Où suis-je? Si une multitude de versions de nous existent, laquelle est la vraie? Quelle est notre place dans l'univers?
Si je suis moi, je pourrais aussi être un hamster ». Cette affirmation projettera les personnages dans un monde de hamsters un peu loufoque.
Ces questions nous feront rencontrer plusieurs tranches de notre société moderne aux travers qui nous font rire parfois de nous-même. Les quatre protagonistes se présenteront tour à tour chez leur psychologue, se plongeant au plus profond de questionnements lourds pour lesquels, bien que persuadé du contraire, le « patient » n’a que rarement une réponse songée.
« J’aurais peut-être pu faire une actrice. Les actrices sont habituées de passer d’un univers à un autre ».




Des questions lourdes et profondes traitées de façon complétement absurde, faisant rire le public tout au long de la soirée. Un public souvent incapable de répondre à ces profondes interrogations dans une caricature de notre monde actuel.
« J’ai l’angoisse qui ratisse large ». « Les divisions idéologiques où tu te situes dans la grande confusion du monde ». Le texte de Pierre-Michel Tremblay est rempli de bijoux qui pourraient faire partie du temple de la renommée du théâtre québécois. « Faut-il être monstrueux pour combattre les monstres? »
La pièce, présentée en une dizaine de sketchs, nous fera rencontrer un groupe d’environnementalistes, végétariens où la démocratie viendra à bout de leur désir de manifester contre les meurtres d’animaux non humain pour les manger.
Nous rencontrerons aussi un groupe de conspirationnistes aux idéaux qui prendront le bord quand la liberté recherchée les conduira à obliger une des membres du groupe à amener son enfant à la manifestation. « Laissez-moi aller faire mes commissions en pick-up ». Une description à peine caricaturale de ceux et celles qui revendique la « libarté!!! »
« On n’est pas contre les parcs, mais enlevez-moi pas mon parking ».
Antidote contre les longueurs, la mise en scène ultra dynamique de Cédrik Lapratte-Roy, fera de Flambant nue, une pièce drôle qui passe à la vitesse de l’éclair.
Que ce soit lors d’une session de réalité virtuelle ou dans le sketch sur la télévision, les rires chevauchent les questions sans réponse qui sont loin de mettre en valeur la culture des québécois. Une absurde auto-dérision.
Le public se bidonnera particulièrement dans le segment qui traite du vieillissement. À chaque phrase son trou de mémoire. Je pense que plusieurs personnes rassemblées dans la salle se sont sans doute reconnues et auraient pu monter sur scène.
Les quatre excellents comédiens et comédiennes ont du plaisir à jouer ensemble. Christian Bégin, Marie Charlebois, Isabelle Vincent et Pier Paquette livrent une superbe performance dans une pièce qui flirt parfois avec le théâtre expérimental. Aurons-nous assisté au dernier passage de Christian Bégin au théâtre? L’avenir nous le dira, le comédien ayant déjà mentionné son intention d’explorer de nouvelles avenues.
Mais les grandes questions de l’humanité devraient parfois rester sans réponse… «Qu’est-ce que ça te fait d’être nu dans l’univers? -C’est sûr que c’est frette pour la bizoune ». «Où est ma place dans l’univers? –Je l’sais pas, j’ai de la misère à me trouver une place de parking ».
Une soirée théâtre qui sort de l'ordinaire et ... où on finit tous par se reconnaître dans l'un ou l'autre des moments existentiels. Quel jeu d'acteurs!
Vous avez manqué Flambant nue, n’ayez crainte, ils seront à nouveau de passage au Grand Théâtre le 2 avril prochain. Acheter vite vos billets. Pour d’autres dates et d’autres lieux, rendez vous au https://eternelspigistes.com
Claude Gignac
Avenue 54 - 10 décembre 2025

Avenue 54
Quand tout le Capitole se lève pour danser!
Hier soir, Avenue 54 nous a offert exactement ce qu’on espérait, une grosse soirée de danse, de disco et de pur plaisir. Dès les premières minutes, c’était réglé impossible de rester assis. Toute la salle s’est levée… et on n’a pratiquement plus refait contact avec nos sièges de la soirée!
Sur scène, six musiciens, deux danseuses et trois chanteurs au talent incroyable, Gardy, Maëva et Julie ont mis le feu à la place avec une énergie contagieuse. On voyait qu’ils tripaient autant que nous.
Le répertoire? Une succession de classiques qui nous ramenaient directement à nos plus belles nuits sur la piste de danse, celles où on mettait nos sacoches au milieu du plancher et où personne ne retournait s’asseoir avant la fin.
En partant avec Knock on Wood, You Make Me Feel Like, puis Voulez-vous, Dancing Queen, Night Fever, I Will Survive, Disco Inferno, Let’s Dance… ce n’est qu’un aperçu de tout ce qu’on a eu droit!

À chaque début de chanson, la salle réagissait comme une vague, cris, rires, mains dans les airs. Tout le monde chantait, dansait, souriait. On aurait pu fermer les yeux et se croire en plein cœur des années disco.
La mise en scène est dynamique, les costumes scintillent juste comme il faut et les éclairages font briller chaque numéro. C’est beau, c’est festif, et surtout… c’est rempli de cœur. On sent que ce spectacle est fait pour rassembler les gens et leur rappeler à quel point danser fait du bien.
Avenue 54, ce n’est pas un show où on s’assoit et on regarde.
C’est un show où on participe, où on bouge, où on rit, où on se laisse porter par la musique qu’on connaît par cœur.
Une soirée qui fait du bien, tout simplement.
Présenté au Capitole de Québec du 10 au 14 décembre.
Courez-y si vous avez envie de décrocher, de danser et de vous sentir vivants.
Lyne LaRoche
Juste Xavier - 09 décembre 2025
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Juste Xavier
Un Noël tout sauf traditionnel, porté par une distribution vibrante
Ce soir au Cinéma Le Clap, j’ai assisté à la projection spéciale du film Juste Xavier, en présence de Rémy Girard, Alexis Comte et du réalisateur Stéphane E. Roy. Une comédie dramatique du temps des Fêtes qui prend tout son sens grâce à une histoire actuelle, touchante et profondément humaine.
Synopsis
Le film suit Xavier, un jeune avocat trans interprété avec une sensibilité remarquable par Alexis Comte qui retourne dans sa famille pour Noël pour la première fois depuis sa transition. C’est un point de départ délicat, mais le scénario signé Christiane Vien et Stéphane E Roy aborde le sujet avec justesse, humour et beaucoup d’empathie.
Entre un père (magnifiquement joué par Rémy Girard) qui redécouvre son fils avec enthousiasme, un flirt naissant avec Ariane (Chloé Barshee), des tensions encore vives avec sa mère (France Castel ) et ses sœurs (Isabelle Blais) Babette et (Marilyn Bastien) Sophie et l’incontournable chaos du réveillon
Le film nous entraîne dans une série de moments à la fois drôles, tendres et parfois crus, mais toujours vrais.
Ce qui frappe avec Juste Xavier, c’est la façon simple, touchante et absolument accessible dont le film aborde la réalité des personnes trans. On n’a pas besoin d’avoir quelqu’un de trans dans notre entourage pour comprendre, ce film nous ouvre doucement les yeux, nous fait réfléchir…et surtout nous fait accepter avec bienveillance.
C’est aussi une histoire de famille, avec ses tensions, ses maladresses, ses blessures mais aussi beaucoup d’amour. Et ce qui est spécial, c’est qu’en à peine deux heures, on apprend à aimer cette famille-là, avec toutes ses couleurs et ses imperfections. Quand le générique arrivé, on en voudrait encore et encore.
Le jeu des acteurs est tout simplement impressionnant.
Alexis Comte, qui tient la tête d’affiche, livre une performance d’une vérité bouleversante. Il incarne Xavier avec une profondeur et une sensibilité qui résonnent d’autant plus que son histoire personnelle rejoint celle de son personnage. Sa présence, son calme, sa justesse… il capte le cœur du public dès les premières scènes.
Autour de lui, toute la distribution brille.
Rémy Girard offre un père lumineux, maladroit mais sincère, qui redécouvre son fils avec une tendresse désarmante.
Chloé Barshee amène une douceur rafraîchissante dans le rôle d’Ariane.
Et France Castel comme toujours, illumine chacune de ses scènes par sa chaleur, son naturel, sa finesse et ses maladresses.
Alexandre Goyette, dans le rôle de Valentine, est drôle et touchant.
Isabelle Blais et Marilyn Bastien insufflent un réalisme touchant à ce qu’est une vraie famille.
Chacun apporte une nuance, une humanité qui rend cette famille crédible et terriblement attachante.
Sincèrement? Il y a matière à faire une suite. L’univers est riche, les personnages sont forts, et on sent qu’ils n’ont pas fini de nous émouvoir. Je le souhaite vraiment.
Bilan
Un film vibrant, moderne, inclusif et profondément touchant. Un réveillon imparfait… mais incroyablement humain, tout comme les nôtres.
En salle le 12 décembre.
Lyne LaRoche
Alexandre Poulin - 05 décembre 2025
Alexandre Poulin
La somme des êtres aimés
Comme des déclarations d’amour
Vendredi soir, je suis allée au Grand Théâtre de Québec à la rencontre d’Alexandre Poulin, qui est revenu nous raconter ses nouvelles histoires, celles de La somme des êtres aimés, tirées de son 6e album.
Les instruments déposés de façon rapprochée suggèrent un moment d’intimité. Poulin et ses trois complices déposeront les premières notes de La fin du love, extraite de son dernier album. Ils poursuivront avec Jolie Françoise du même enregistrement.
En saluant la foule, Alexandre Poulin nous a dit qu’il était content d’être à Québec, lui qui nous a avoué avoir été un fan des Nordiques.
Puis, après nous avoir raconté l’histoire de sa fille qui avait peur de demain, il enchainera avec Contrebande, de son avant dernier album. Les spectacles d’Alexandre Poulin n’existeraient pas sans ses longs monologues qui assurent fort habilement les enchainements entre ses chansons. Ses interventions parlées sont souvent des histoires. Des chansons sans musique.



Le spectacle La somme des êtres aimés est teinté d’amour et de nostalgie. Des parcelles de vie sculptées par les émotions. Les mots entrelacent les silences et deviennent des phrases qui nous touchent droit au cœur.
Ce spectacle est comme une immense déclaration d’amour. Celle à son père, (Loverdose). Celle à sa première blonde (Jolie Françoise). Celle d’un jeune «tough » à son beau-père (Hochelaga). Celle d’un vieux couple (Entre chien et loup). Celle à sa fille qui a peur de demain.
Poulin et sa gang, nous offriront une sublime version de Couleurs Primaires. Dans des looks antistar, les musiciens et le chanteur portent fièrement l’uniforme « Big Bill » faisant honneur à papa Poulin.
Si Poulin sait parfois être drôle, il est toujours touchant. Celui qui a célébré ses 48 ans jeudi, nous frappe souvent en pleine poitrine. Le spectacle tourne autour de la mort de son père toujours avec une étincelle qui vient éclairer le moment de bonheur et d’espoir. Je
En début de deuxième partie, l’espace entre la scène et le publique est encore diminué. Les boys sont réunis autour d’un microphone ambiophonique pour nous offrir la très belle Blanc cassé.
Entre pensées philosophiques et introspections, il nous proposera Fernand, Comme des enfants en cavale avant de terminer avec Mauvais sang.
En bonus, il nous interprétera une autre déclaration d’amour, celle à Monsieur Désilets avec la toute belle L’écrivain qu’il a dédié à tous les professeurs qui mettent de la lumière dans les yeux des enfants.
L’ultime déclaration d’amour, il la réservera à son père en terminant avec Dire adieu.
Une soirée toute en sensibilité d’où l’on sort le cœur léger capable d’aimer encore et encore, touché par la poésie d’Alexandre Poulin.
La tournée de ce spectacle d’Alexandre Poulin s’achève. Il ne reste que quatre représentations. Il sera de retour à Québec, cette fois en formule solo au Théâtre du Petit Champlain pour deux représentations en mai prochain. Vous voulez en savoir plus sur les dates et endroits, rendez-vous https://www.alexandrepoulin.com
Claude Gignac
Ludovic Bourgeois l - 03 décembre 2025
Les BB par Ludovic Bourgeois
Nostalgie des Fêtes 90’ : une soirée vibrante, touchante et remplie de surprises
Ce soir, la Salle Albert-Rousseau vibrait au rythme de la nostalgie… et d’un talent qui n’a jamais été aussi éclatant. Ludovic Bourgeois, vêtu chic d’un habit noir et d’une chemise blanche impeccable, a fait son entrée sur scène avec une assurance lumineuse. Dès les premières secondes, il démontre l’étendue de son talent : une voix puissante, maîtrisée, plus riche que jamais. On ne l’avait jamais entendu chanter avec autant de profondeur.
En plus de sa voix, Ludovic est drôle, spontané et incroyablement attachant. Il partage avec plaisir son amour pour les crooners du Rat Pack avant d’offrir un superbe medley incluant Falling in Love, My Way, Fly Me to the Moon et New York, New York. Un vrai moment feutré, élégant et parfaitement livré.
Une chimie musicale palpable
Entouré de quatre musiciens chevronnés et d’une choriste exceptionnelle, la chimie est constante et palpable. La soirée est rythmée par des succès des BB et, dès les premières notes de Pourquoi t’es dans la lune, toute la salle s’est levée d’un même mouvement. Un vrai frisson collectif.

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Un moment fort
La surprise de la soirée : la présence d’Alain Lapointe, venu partager la scène pour interpréter quelques classiques inoubliables, dont Fais attention, Tu ne sauras jamais comme je t’aime et Donne-moi ma chance. Voir les BB chanter sur l’écran géant pendant que Ludovic et Alain livraient ces chansons en avant-scène, c’était magique, nostalgique et profondément beau.
L’esprit des Fêtes à son meilleur
Ludovic nous avoue qu’à partir du 1er novembre, les décorations de Noël envahissent sa maison. Il a donc offert les chansons qui figurent sur sa propre playlist des Fêtes : Christmas Blues, Let It Snow, Last Christmas, Jingle Bell Rock, Feliz Navidad, et même All I Want for Christmas Is You, magnifiquement interprétée par sa choriste Catherine Desrochers. Une voix incroyable qui a fait lever la salle.
Il souligne aussi que sa mère trippait sur les années 70 et en profite pour interpréter 23 décembre, un joli clin d’œil aux souvenirs d’enfance et aux traditions.
Émotion pure
L’un des moments les plus touchants de la soirée : Avec ceux que j’aime, une chanson qu’il a écrite en 2021. Une interprétation sincère, remplie d’émotion, livrée avec une vulnérabilité désarmante.
Une finale qui serre le cœur
Pour clore la soirée, il dédie Seul au combat à Alain, Frank… et à son père. Un hommage simple, mais extrêmement puissant. Une finale qui a ému toute la salle.
Bilan
Entre rires, frissons et clins d’œil aux BB, cette soirée est un vrai cadeau.
Ludovic brille plus que jamais et nous donne envie d’y retourner.
Courez réserver vos places : c’est un spectacle rare, généreux et absolument incontournable!
Il reste 7 représentations seulement à la Salle Albert-Rousseau.
Et bonne nouvelle pour les fans : Ludovic Bourgeois sera de retour le 27 octobre 2026 avec un grand party karaoké! Les billets sont déjà en vente.
https://www.sallealbertrousseau.com/
Lyne LaRoche
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