EVÉNEMENTS 2025 - 18 septembre 2025
Ils sont sacrés - 17 septembre 2025
Critique du film Sewâtsiwin : Ils sont sacrés
Quel beau documentaire signé par Kim O’Bomsawin! Avec Ils sont sacrés, on entre dans l’univers d’Anders, un jeune garçon autiste, et de son père, le Dr Grant Bruno, membre de la nation crie de Samson.
Ce que j’ai trouvé touchant, c’est la manière dont le film nous amène à voir l’autisme autrement. Dans la culture crie, l’autisme n’est pas vu comme un problème ou un manque, mais comme un don sacré. Quelle belle leçon de vie!
À travers les images toutes en douceur, on découvre une famille attachante et un père qui veut redonner aux siens la fierté de leurs traditions. On sent son désir de faire cohabiter le savoir ancestral et la médecine moderne, toujours avec amour et respect.
La caméra capte des moments vrais, remplis de tendresse, et la musique vient ajouter une émotion supplémentaire. On sort de la salle avec le cœur rempli, en se disant qu’on a beaucoup à apprendre de cette vision inclusive et spirituelle.
En résumé, Ils sont sacrés n’est pas seulement un film sur l’autisme : c’est un film sur la valeur de la différence et sur la force des traditions qui rassemblent. Après la projection, on garde en tête un message essentiel : et si, nous aussi, on apprenait à voir la différence comme une richesse?
Un documentaire inspirant, à voir absolument!
En salle dès le 26 septembre.
Lyne LaRoche
Seule au Front - 17 septembre 2025
Seule au front
Hier soir, j’ai eu la chance d’assister en avant-première au cinéma Le Clap à Québec à la projection du film Seule au front (V.O.A. Out Standing), réalisé par Mélanie Charbonneau. Ce deuxième long métrage de la réalisatrice, après Fabuleuses, met en lumière l’histoire bouleversante et inspirante de Sandra Perron, première femme officier d’infanterie au Canada.
Un récit nécessaire et percutant
Le film s’inspire de faits réels survenus en 1995, alors que Sandra Perron, de retour d’une mission de maintien de la paix en Croatie, annonce sa démission de l’armée. Quelques jours plus tard, une photo troublante la montre attachée à un arbre, inconsciente, en uniforme. Ce scandale relance une enquête interne et place Sandra au cœur d’une tempête médiatique. Loin de se taire, elle décide de prendre la parole et d’exposer le sexisme et l’hostilité qu’elle a affrontés au sein des forces armées.
Une distribution solide
Dans le rôle principal, Nina Kiri (The Handmaid’s Tale) livre une interprétation marquante de Sandra Perron. Elle est entourée de comédiens talentueux comme Vincent Leclerc, Enrico Colantini, Adrian Walters et Antoine Pilon, qui viennent donner une profondeur humaine aux personnages secondaires.
Une mise en scène sensible et réaliste
Tourné en grande partie à la base militaire de Valcartier, le film respire l’authenticité. La réalisation de Mélanie Charbonneau est à la fois sobre et immersive, mettant en lumière la brutalité des épreuves vécues par Sandra tout en préservant la dignité de son combat.
Un message de courage et de résilience
Seule au front n’est pas seulement le portrait d’une pionnière, c’est aussi un film qui rappelle à quel point il est important de briser le silence face à l’injustice. Sandra Perron n’a pas voulu être une victime, mais une femme debout, forte et lucide. Sa force de caractère et son courage hors du commun m’ont profondément impressionnée. Elle incarne une résilience inspirante qui force l’admiration et qui, encore aujourd’hui, résonne comme un appel à la vérité et à l’égalité.
Verdict
Avec Seule au front, Mélanie Charbonneau signe un film nécessaire, bouleversant et profondément humain. C’est une œuvre qui rend hommage à Sandra Perron, à son incroyable courage et à sa détermination, mais aussi à toutes celles et ceux qui ont osé défier les barrières du silence.
À voir dès le 26 septembre en salle.
Lyne LaRoche
Mona de Grenoble - 15 septembre 2025
De la poudre aux yeux
Pas juste une drag, pas juste une humoriste , Mona, c’est une personnalité unique à découvrir absolument!
Hier soir, j’ai eu le plaisir d’assister au premier spectacle de Mona de Grenoble, De la poudre aux yeux présenté à la salle Albert-Rousseau. Fidèle à sa réputation, Mona a livré une performance à la fois audacieuse, rafraîchissante et pleine d’autodérision.
Avec son franc-parler, son style assumé et son humour parfois cru, elle se décrit elle-même comme une version trash de Sol et Gobelet. Dès qu’elle met le pied sur scène, elle captive la salle du début à la fin.
D’entrée de jeu, Mona nous prévient : ce n’est pas un « show de drag ». Pas de chorégraphie, pas de chansons, juste du stand-up pur et dur. Et ça fonctionne à merveille. Après un an de rodage, le spectacle est solide, bien ficelé et mené d’une main experte.
Mais derrière le maquillage, la perruque et les talons hauts, Mona nous ouvre aussi une fenêtre sur sa vie personnelle. Elle parle avec humour et sensibilité de sa famille, de son coming out et du temps qu’il lui a fallu pour avouer à ses parents qu’elle gagnait sa vie comme drag queen. Ces moments plus intimes ajoutent une profondeur touchante au spectacle et rendent son humour encore plus authentique.
On rit parce qu’elle ose dire tout haut ce que bien des gens pensent tout bas, mais aussi parce qu’elle sait rire d’elle-même avec une sincérité désarmante. Le public, conquis, a réagi avec éclats de rire et applaudissements nourris tout au long de la soirée.
Bilan
Mona est sans filtre, drôle, assumée… et tellement attachante qu’on voudrait l’avoir comme meilleure amie. On a ri du début à la fin, et ça fait un bien fou.
Pour savoir si elle passera chez-vous
Lyne LaRoche
Australien Bee Gees - 12 septembre 2025
De Las Vegas à Québec en mode Bee Gees!
Hier soir, j’ai plongé en plein cœur de l’époque disco avec The Australian Bee Gees Show, présenté au Capitole de Québec et produit par Paquette Productions. Directement débarqué de Las Vegas, ce spectacle a tout pour faire revivre la magie des frères Gibb.
Du début à la fin, on se laisse emporter dans une vague de souvenirs et de rythmes entraînants.
Évidemment, les classiques se sont enchaînés : How Deep Is Your Love, You Should Be Dancing, Jive Talkin’, More Than a Woman et plusieurs autres qui ont marqué des générations entières. On comprend vite pourquoi ce spectacle a été couronné « meilleur hommage » à Las Vegas en 2015.
Le public ne tarde pas à se transformer en véritable piste de danse. Dès que les premières notes de Night Fever ont résonné, toute la salle s’est levée d’un seul coup. On se serait cru transporté en plein samedi soir de la grande époque disco! L’ambiance était à la fête : tout le monde chantait, tapait des mains et se faisait aller le popotin.
Les trois artistes qui incarnent les Bee Gees, entourés de cinq excellents musiciens, ont livré une performance impeccable. Harmonies vocales, gestuelle, complicité sur scène : tout y était pour recréer l’énergie et l’émotion d’un vrai concert des Bee Gees. Même leurs costumes sobres et élégants rappelaient fidèlement le style du célèbre trio.
Pour moi, ce fut un voyage dans le temps, une véritable bouffée d’air festif. Si vous aimez les Bee Gees, ne manquez pas cette immersion disco, présentée au Capitole de Québec jusqu’au 14 septembre. Une soirée qui donne envie de danser et de sourire… tout simplement magique!
Pour réserver vos billets :
https://www.theatrecapitole.com/fr/spectacles/the-australian-bee-gees-show-2025/
Lyne LaRoche
La mort n'existe pas - 12 septembre 2025
La mort n’existe pas de Félix Dufour-Laperrière
Avec La mort n’existe pas, le cinéaste Félix Dufour-Laperrière signe un quatrième long métrage d’animation à la fois poétique et troublant, confirmant son goût pour un cinéma d’auteur qui défie les conventions. C’est une œuvre résolument ancrée dans l’univers du cinéma québécois d’animation d’auteur.
Synopsis
L’histoire suit Hélène, une jeune femme qui, après un attentat manqué contre de riches propriétaires, se réfugie dans la forêt. Elle y est rattrapée par le fantôme de Manon, son amie et complice disparue, qui revient la hanter. Entre visions, dialogues avec l’au-delà et confrontation avec elle-même, Hélène se retrouve face à un dilemme existentiel : faut-il choisir la violence ou l’inaction dans un monde en mutation?
La grande force du film réside dans son univers visuel singulier. Fidèle à sa signature, Dufour-Laperrière mêle diverses techniques d’animation et textures graphiques qui donnent l’impression d’une peinture en mouvement. Le spectateur navigue davantage dans la rêverie que dans le réalisme, ce qui colle parfaitement au propos.
Le trio de voix principales Zeneb Blanchet, Karelle Tremblay et Mattis Savard-Verhoeven apporte une intensité dramatique qui accentue la dimension presque théâtrale du récit. La bande sonore, discrète mais enveloppante, agit comme un contrepoint à la gravité des thèmes abordés.
Je dois être franche, je ne suis pas une grande amatrice de films d’animation. Toutefois, je reconnais la qualité artistique et la recherche visuelle de Félix Dufour-Laperrière, qui signe une œuvre exigeante, parfois déstabilisante, mais riche en symboles et en poésie.
La mort n’existe pas est une œuvre qui ne laissera personne indifférent. Certains spectateurs y verront une expérience cinématographique fascinante, d’autres se sentiront déstabilisés. Mais une chose est certaine : Félix Dufour-Laperrière poursuit une voie unique dans le cinéma d’animation québécois, une voie qui invite à réfléchir autant qu’elle intrigue.
En salle dès le 26 septembre, ce film s’annonce comme l’un des rendez-vous marquants de l’automne pour les amateurs de cinéma d’animation d’auteur.
Lyne LaRoche
Steak, blé d'inde, patates - 12 septembre 2025
Steak, blé d’Inde, patates
Quand la cuisine raconte notre histoire
J’ai eu le plaisir de recevoir le livre Steak, blé d’Inde, patates, signé par Priscilla Plamondon Lalancette et présenté avec une préface du chef Daniel Vézina. Et je vous le dis tout de suite ce n’est pas un livre de recettes, c’est un voyage gourmand qui nous ramène à nos racines et qui fait du bien au cœur autant qu’à l’appétit.
On y retrouve toute l’évolution de notre cuisine : de l’héritage iroquoien avec le maïs, aux influences françaises et anglaises, en passant par l’Expo 67, les vagues d’immigration, la cabane à sucre et même la folie des chefs vedettes d’aujourd’hui dont l'effet Ricardo. Chaque étape de notre histoire culinaire est racontée avec chaleur et intelligence.
Et quels plats on croise! Le ragoût de pattes de grand-maman, le smoked meat, le cipaille, les pets-de-sœurs, les grands-pères dans le sirop, les cretons, la poutine au foie gras de Martin Picard et bien sûr le trio classique qui donne son titre au livre : steak, blé d’Inde, patates. En tournant les pages, j’ai eu l’impression de voyager à travers mes propres souvenirs d’enfance et de famille.
Les images, elles, sont à couper le souffle. Elles donnent faim, nous font sourire et nous rappellent des moments heureux. Je vous jure, en les regardant, on a presque l’impression de sentir les plats qui mijotent.
Le style de Priscilla Plamondon Lalancette est vivant, documenté, mais jamais compliqué. Elle réussit à nous embarquer dans son récit comme si elle nous parlait autour d’une bonne table. La préface de Daniel Vézina ajoute une belle touche de crédibilité et rappelle à quel point notre patrimoine culinaire mérite d’être transmis.
Bref, c’est un livre à la fois gourmand et instructif, qui vous fera voyager dans le temps tout en réveillant vos papilles et vos souvenirs. Je vous le recommande de tout cœur : vous allez forcément vous y reconnaître.
Lyne LaRoche
Les 39 marches - 10 septembre 2025
Les 39 marches
Un feu d'artifice théâtral
Hier soir, j’ai assisté à la pièce Les 39 marches, présentée à la salle Albert-Rousseau. Adaptée du roman de John Buchan et inspirée du film d’Hitchcock, cette comédie policière mise sur le burlesque, le rythme effréné et les changements de personnages à une vitesse folle tout en tenant en haleine du début à la fin.
Sur scène, Benoît Brière, Martin Drainville, Luc Guérin et Évelyne Rompré s’en donnent à cœur joie. Leur énergie est indéniable et leur complicité évidente. Les spectateurs riaient beaucoup tout au long de la soirée, séduits par l’humour décalé et les trouvailles scéniques.
La mise en scène, ingénieuse et ludique, multiplie les trouvailles pour recréer une multitude de lieux et de situations avec une simplicité brillante. On passe d’un train à un manoir, d’une rue animée à une scène d’espionnage, et chaque transition devient un moment de théâtre hilarant.
L’exagération comique et les effets burlesques viennent appuyer le talent et la générosité des acteurs.
Ceci dit, Les 39 marches est un spectacle qui trouve clairement son public. Si vous aimez les intrigues rocambolesques, l’humour physique et les changements de personnages éclairs, vous passerez une soirée remplie de fous rires.
Présentée jusqu'au 14 septembre à la salle Albert Rousseau
https://www.sallealbertrousseau.com
Lyne LaRoche
Fallait pas dire ça - 09 septembre 2025
Fallait pas dire ça
Un vrai bijou de théâtre
Mardi soir, j’ai eu le plaisir d’assister à la pièce Fallait pas dire ça portée par deux comédiens qu’on adore Guylaine Tremblay et Denis Bouchard.
Imaginez un couple qui fête ses 30 ans de vie commune et qui, au lieu de se reposer, se lance dans une discussion animée, presque un règlement de comptes drôle et piquant. Tous les sujets y passent : argent, politique, famille, chirurgie esthétique, réseaux sociaux, pornographie… Rien n’est laissé de côté!
Sur scène, ça fuse de partout, les répliques sont vives, parfois tendres, parfois mordantes, mais toujours livrées avec une sincérité désarmante. Guylaine Tremblay brille par son naturel et sa spontanéité, elle passe de l’émotion à l’humour en un clin d’œil, avec une justesse qui nous touche droit au cœur. Denis Bouchard, lui, offre un jeu d’une précision comique remarquable, avec ce mélange d’ironie et de sensibilité qui rend son personnage à la fois drôle et attachant. Ensemble, ils forment un duo complice et parfaitement équilibré.
On rit, on se reconnaît, on réfléchit… et on se demande parfois si, nous aussi, on ne ferait pas pareil!
Avec une mise en scène simple mais efficace, le duo nous entraîne dans une comédie de mœurs actuelle, où l’humour sert de miroir à notre époque et à nos petites contradictions.
Un spectacle qui passe à toute vitesse mené avec brio par deux acteurs au sommet de leur art. Honnêtement, j’ai tout aimé 90 minutes sans entracte de pur plaisir où le talent de Guylaine Tremblay et de Denis Bouchard éclate à chaque réplique.
Bonne nouvelle devant le succès, la pièce sera de retour en supplémentaire le 12 octobre 2025 et le 2 juin 2026 à la salle Albert-Rousseau.
Dépêchez -vous d'acheter vos billets
Je vous le recommande fortement
Lyne LaRoche
https://www.sallealbertrousseau.com/programmation/fallait-pas-dire-ca/
Célébrons notre patrimoine - 04 septembre 2025
Célébrons notre patrimoine mondial
Hier soir, j’ai eu la chance d’assister au coup d’envoi des célébrations entourant le 40e anniversaire de l’inscription du Vieux-Québec sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
À l’Espace Quatre Cents, la Ville de Québec, en collaboration avec Kinomada et la Maison de la photo, a dévoilé une superbe projection en boucle de deux courts films muets (d’une vingtaine de minutes). Ces images poétiques et évocatrices nous rappellent toute la beauté et la richesse de notre Vieux-Québec, joyau historique reconnu à travers le monde.
Le maire Bruno Marchand, la conseillère Mélissa Coulombe-Leduc, ainsi que Guillaume D. Cyr et Yannick Nolin, qui ont porté ce projet avec passion, étaient présents pour souligner l’importance de ce moment.
Les projections se tiendront tout l’automne, du 4 septembre au 2 novembre 2025, du jeudi au dimanche, à la tombée de la nuit jusqu’à 23 h, aux Silos du Vieux-Port.
Une magnifique occasion de redécouvrir Québec autrement, sous un angle artistique et inspirant.
Pour informations
https://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/portrait/distinctions/vieux-quebec-patrimoine-mondial.aspx
Lyne LaRoche
Descendents - 03 septembre 2025
Descendents et Buzzcocks
Une soirée de vieux punks à l’honneur!
Hier soir, j’ai assisté au spectacle de Descendents et Buzzcocks au Capitole de Québec. Contrairement à l’habitude, les tables du parterre avaient été retirées pour en faire un espace en admission générale, permettant ainsi au public de profiter pleinement de cette soirée haute en couleurs!
Buzzcocks, des vieux punks, certes, mais qui ont encore le feu sacré!
I n’y a qu’à regarder le chanteur et guitariste Steve Diggle, qui sourit sans cesse et fait participer la foule, ou encore le très impressionnant bassiste Chris Remington, pour comprendre à quel point ils aiment être sur scène! Ils ont lancé le bal avec leur grand succès Ever Fallen in Love. La réaction du public a été instantanée! On a eu droit à leurs plus grands classiques comme Why Can’t I Touch It, What Do I Get et I Don’t Mind. Leur son punk britannique des années 70, moi, j’ai adoré!
Descendents, ils ont mis le feu aux poudres!
C’est le groupe californien Descendents qui a clôturé la soirée, et c’était absolument survolté, à l’image de leur musique! L’ambiance a grimpé de deux crans dès que le chanteur Milo Aukerman et sa bande sont montés sur scène. Ça brassait solide au parterre! Leur énergie était contagieuse. Le public a été ravi d’entendre, entre autres, Everything Sux, M’erican, l’incontournable I’m the One et même la très courte Weinerschnitzel, que l’on peut entendre dans le film Pump Up the Volume.
Mattstagraham, de jeunes punks rafraîchissants!
C’est le groupe Mattstagraham qui assurait la première partie, et le public a très bien répondu. Ils nous ont raconté avoir eu de la difficulté à se rendre jusqu’à Québec à cause de problèmes de batterie (trois fois plutôt qu’une!) avant de finalement découvrir que c’était l’alternateur. Ils ont confié que rien n’aurait pu les empêcher d’être là, et tant mieux pour nous, car leur musique est franchement addictive — notamment leur pièce Caffeine!
On a eu droit à tous les ingrédients d’un vrai show punk : un public survolté qui chantait les paroles à tue-tête, un « circle pit », du body surfing… L’expression « Punks Not Dead » prenait tout son sens!
Caroline Gagnon
www.theatrecapitole.com