Éclipse - 20 avril 2011

40 ans en arrière

Certains s’en souviennent, d’autres ne le savaient pas.  Il y a exactement 40 ans jour pour jour, au Pavillon de la Jeunesse, se produisait un groupe de rock progressif Britannique qui allait devenir l’un des groupes les plus populaires de toute l’histoire de la musique moderne.

Pink Floyd s’est produit une seule fois à Québec et c’est au « Petit Colisée » qu’ils ont fait résonner leurs instruments et ce, quelques mois seulement avant de lancer Dark side of the moon qui allait devenir un méga succès planétaire et allait propulser Pink Floyd aux plus hauts sommets.

Ce jeudi, afin de célébrer cette page d’histoire de la musique à Québec, le groupe hommage Québécois Éclipse a présenté au même endroit leur spectacle The Pink Floyd story. Pour l’occasion, la musique de Roger Waters, Nick Mason, Richard Wright, David Gilmour et du fondateur Syd Barrett et a été remise entre les mains de Peter Grant (chanteur et guitariste), Chaz Butler (chanteur et bassiste), Dan Legault (batteur), Chris Dezordo (claviériste) et de  Yannick Coderre (guitare, saxophone).  Avant la «levée» du rideau, on nous a présenté Michel Maltais, producteur du spectacle original de 1971. Quelques dizaines de spectateurs ont témoigné avoir été présents lors de la prestation initiale.

À la prestation musicale, on a voulu ajouter un volet éducatif. Ainsi, en début de représentation et à quelques reprises au cours de la soirée, des notes historiques et biographiques ont été projetées sur un des trois écrans circulaires. 

Les membres d’Éclipse ont amorcé leur soirée derrière un immense rideau qui cachait toute la scène pour la pièce Astronomie domine. Les chansons se sont succédées dans un ordre chronologique. La similitude avec le groupe de Grande Bretagne s’est fait ressentir jusque dans les moindres détails. On a pu remarquer l’évolution dans le mixage sonore au fur à mesure que le spectacle avançait. Un son qui aurait pu être meilleur même si le son quadriphonique, une révolution à l’époque était fort efficace. La salle de spectacle d’Expo Cité avait le défaut de ses qualités.  Elle nous replongeait dans l’ambiance de l’époque (colonnes en moins) mais comportait ses inconvénients pour ce qui est de l’acoustique.

Sous de superbes éclairages Floydiens, les gars de l’Outaouais et leurs talentueuses choristes ont parcouru le temps avec les Times, Money, Us and them, Brain damage, Wish you where here, Another brick in the wall et Confortably numb.

Bien sure, il s’agissait d’un groupe et d’un spectacle hommage mais l’effort, la rigueur et les équipements ont été réunis pour nous offrir un spectacle d’une grande qualité. 
 

Claude Gignac