MARIE-JOSÉE LORD - 20 avril 2011

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Marie-Josée Lord (30 septembre)
MARIE-JOSÉE LORD
Bouillon
Anglicane
En introduction, une voix hors champ (celle de la soprano) nous raconte le parcours des plus singuliers de Marie-Josée Lord, de ses débuts à la Perle des Antilles jusqu’au Québec, sous la protection d’un couple de stagiaires en coopération. 
Celle qui préfère être qualifiée de chanteuse lyrique, ce qui lui permet d’interpréter un plus large éventail de chansons, commence par Les gens de mon pays de Gilles Vigneault suivi de Vivre de Luc Plamondon et Richard Cocciante. Puis à ses premiers gestes nous devinons rapidement que l’air qui suivra sera Habanera (L’amour est un oiseau rebelle) de l’opéra Carmen de Bizet puis Ebben ? ne andro lontana tirée de La Wally d’Alfredo Catalani et du film La Diva.
Accompagnée au piano par Luc Cloutier et au violon par Antoine Bareil, cette grande dame à la fois accessible, candide, rieuse et chaleureuse, à la voix mélodieuse et enchanteresse nous transporte dans un état second lorsqu’elle interprète Le chant à la lune de Dvorak ou Sempre libera extrait de La Traviata de Verdi. Lorsqu’elle interprète I feel pretty extrait du film West side story ou encore L’air des bijoux de l’opéra Faust de Gounod nous ressentons une douce folie, une légèreté envahir la salle.  
Entrecoupé d’anecdotes savoureuses, d’informations sur sa carrière, sur les chansons qu’elle a choisie de nous interpréter ou sur sa vie, ce « bouillon » est délectable, divin du début à la toute fin avec un Amazing grace exquis en rappel (ou pour dessert…).
Parions que son CD Marie-Josée Lord qui a déjà vendu au-dessus de 25,000 copies, en lice pour « l’album de l’année – classique vocal » à l’ADISQ remportera le Félix cette année.  
Louiselle Lavoie