Luc De laRochellière - 20 avril 2011
Un vent de douceur
Juste avant la fougue d’Irène, Luc De Larochellière a fait déferler un vent doux et chaud sur Lévis. Un micro climat qui s’est installé à l’intérieur des murs de L’Anglicane samedi soir.
Prévoyant un voyage introspectif et parfois douloureux au cœur des pièces de son dernier album, De LaRochellière a allégé l’atmosphère à l’aide de son grand sens de l’humour. Après avoir fait rire le public en introduction, il a débuté la soirée, « tite guitare » à la main pour les deux premières chansons, nous offrant Cash city en ouverture.
Par la suite, un vent doux s’est levé sur la salle. De façon intégrale, il nous a offert les pièces du très beau disque, Un toi dans ma tête, dont sa sublime pièce titre, et la non moins belle Beauté perdue. Un album qui est fait sur mesure pour ce genre de spectacle intime. Que dire de la salle.
Une musique douce et des textes qui traitent de l’amour et de la douleur de son absence.
Au long de la soirée, le chanteur nous présentera la petite histoire de ses chansons. Il le fait efficacement, échangeant facilement avec son auditoire.
Même si l’amour est au cœur de son dernier disque, la politique et ceux qui gravitent autour, le préoccupent aussi. Ainsi il nous a offert Amer América, Six pieds sur terre et Monsieur D. Des textes dénonciateurs teintés de dérision.
Bien sure, les incontournables Si fragile et Si j’te disais revient étaient au menu. Il nous a présenté, Richard Adams, un personnage légendaire de la Vallée de la Matapédia, mis en chanson par l’auteur compositeur interprète. Et au final, une nouvelle pièce qui annonce un prochain disque prometteur.
Claude Gignac