Ian kelly - 20 avril 2011
Ian Kelly-Diamonds & plastic
Son deuxième disque, Speak your mind s’est vendu à plus de 40 000 unités au Canada. Il est monté sur scène plus d’une centaine de fois pour le présenter au publique. Maintenant, Ian Kellyrevient nous présenter Diamonds & plastic. Le Montréalais qui chante en Anglais est devenu un habitué dans la région. Cette fois, c’est sur la rive sud, à l’Anglicane de Lévis qu’il s’est produit ce jeudi.
Diamonds & plastic est plus varié que le précédent. Ça se traduit par un spectacle un peu plus dynamique. Toujours des textes introvertis et nostalgiques sur une musique folk et mélodique. Pour l’occasion, la plupart des chansons ont été réarrangées. Certains de ses arrangements sont plus réussis. On pense à Wiser man ou à Take me home qu’il interprète « unplugged » et sans micro ou bien à Work day qu’il nous a offert au piano au deuxième rappel, alors que ses musiciens s’étaient transformés en choristes. Au cours de la soirée, il a revisité le répertoire de ses deux derniers disques. Il s’est même permis une incursion dans son tout premier enregistrement. En plus des succès I would have you et Drinking alone, il a offert au public plutôt timide la très belle version du succès de Billy Idol, White Wedding.
C’est cependant sous un éclairage mal exploité que le sympathique gaillard a évolué, le laissant trop souvent dans la pénombre.
Une belle surprise. Soncompatriote Jason Bajada est venu ouvrir la soirée. C’est un bonheur de le retrouver sur scène. Pour réchauffer la salle, il nous a offert, seul à la guitare, quelques extraits de ses deux albums. L’autre Montréalais se produira au Théâtre du Petit Champlain le 18 novembre prochain.
Claude Gignac