Moonwalker - 20 avril 2011

 

Moonwalker

The Reflection Of Michael Jackson

Pendant que les artistes et les radios nous inondent de reprises. Pendant que les spectacles hommages se succèdent, un groupe originaire de Las Vegas est de retour à Québec. Ils viennent à leur tour présenter un spectacle hommage. Moonwalker - The Reflection Of Michael Jackson raconte la carrière du roi de la pop parti prématurément. Fort de leur passage à Québec en avril dernier, ils ont donné un nouveau rendez-vous au public de la Vielle Capitale pour deux soirs au Théâtre du Capitole.

On dit que Michael Firestone est le meilleur personnificateur de Michael Jackson. C’est une réputation qui n’est pas surfaite. Grâce à la magie du maquillage la ressemblance physique est crédible. Ses mouvements de danse saccadés renforcent la similitude. Quant-à la voix, même si certaines trames semblent préenregistrées, elle est efficace et se rapproche grandement de celle du père de Neverland.

Quelques discrètes projections, six danseurs, deux choristes et quatre très bons musiciens entourent la vedette.  Aux éclairages et au son, la qualité était aussi au rendez-vous.

Personnifier un artiste, nous ramène près du spectacle de variété. Malgré ce bémol, tout était en place pour une très belle soirée. Quel répertoire, combien de succès ! Wanna be starting something, Human nature, Smooth criminal. Un pot-pourri de quelques pièces nous a ramené au début de sa carrière solo avec Rock with you, Off the wall et Don’t stop ‘till you get enough.

Bien sure, Michael nous a lancé son doux « I love you » de sa petite voix enfantine.  Durant le spectacle, plusieurs changements de costumes. Oups ! On a oublié de remonter la fermeture éclaire, provoquant une petite gène chez l’artiste.

Le début de la deuxième partie, un peu plus faible, nous a conduits à des super hits dont Bad et Shack your body. Un gant de paillettes à la main droite et son fameux Moon walk pour Billie Jean. Un veston rouge et des zombis pour Thriller.

Tel un revenant, quelques mois après sa mort, Michael Jackson nous transporte dans son univers, à notre grand bonheur.

Claude Gignac