Critiques année 2015 - 31 décembre 2015
HUMOUR
La flûte enchantée - 16 janvier 2015
17 octobre 2015
LA FLÛTE ENCHANTÉE
Grand théâtre de Québec Un opéra pour toute la famille! Le Prince Tamino est chargé par la Reine de la Nuit d’aller délivrer sa fille Pamina des prisons de Sarastro. Il découvre au cours de son voyage que les forces du mal ne sont pas celles qu’il croyait… Le parcours de Tamino pour délivrer et conquérir Pamina se transforme alors en une intrigue passionnante, amusante et inattendue. La Flûte enchantée est l’une des œuvres les plus populaires de Wolfgang Amadeus Mozart et sa dernière composition. Un singspiel (œuvre théâtrale populaire parlée et chantée, proche de l’opéra-comique français) composé par Mozart sur un livret d’Emanuel Schikaneder. Lorsqu’il compose cette œuvre, cela fait plusieurs années qu’il a cessé d’être « à la mode ». Il est criblé de dettes et vit difficilement de sa musique. Il décède deux mois après la première représentation de son opéra. Le rôle de Papageno incarné par Armando Noguera est coloré, léger et parfois même loufoque. Par sa bonne humeur et sa drôlerie, il nous soutire des éclats de rire. Aline Kutan nous offre une remarquable interprétation du célèbre air de la Reine de la nuit. Les trois esprits, Gabrielle Lapointe (soprano), Marie-Louise Duguay (soprano) et Clara Magnan-Bossé (alto), nous envoutent de leur voix angélique. La musique de l’Orchestre Symphonique de Québec est un véritable enchantement. Maestro Steven Fox mène l’OSQ de main de maître et la mise en scène d’Alain Gauthier nous réserve de belles surprises. Une soirée captivante, grandiose, mémorable. La Flûte enchantée est présenté les 20, 22 et 24 octobre 2015 à 20h au Grand Théâtre de Québec. Pour plus d’information ou pour réserver vos billets : Louiselle Lavoie
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Plume Latraverse - 16 janvier 2015
Plume Latraverse en Trio : Un diamant brut! C’est avec une grande appréhension que je me suis rendue hier soir à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec, afin d’assister à mon premier spectacle de la légende québécoise Plume Latraverse intitulé « Récidives ». Vers 20h00, le poète marginal est arrivé sur scène, dans la salle à guichet fermé, entouré de ses deux musiciens Jean-Claude Marsan à la guitare ainsi que Grégoire Morency à la contrebasse. Avec un éclairage feutré et le son parfait de Daniel Labelle, Plume a débuté son tour de chant avec « Autrefois ».Il a enchaîné les titres d’un répertoire plus lointain, avec des chansons comme « Le ramoneur », « Cahin-caha (tarâpapu!) », « La chanson de Jean-Claude » ainsi que « Le tango des concaves / Le tango pital ». Dans les nouvelles chansons que Plume voulait nous faire découvrir, il y a eu entre autres « Vieux os », aux paroles très drôles, chanson parfaite pour une future tournée dans tous les CHSLD du Québec (nous dit-il avec l’humour qu’on lui connaît) et pour clore la première partie, « Le noctambule égaré ». À la deuxième partie de son « très intéressant spectacle », se sont suivies « Brassette », « Giselle », « Le Fermier Jean » et bien d’autres. Il a remercié le public de lui donner la chance de pouvoir faire des chansons moins connues, mais à mon avis toutes aussi belles, différentes de celles que nous sommes habituées d’entendre dans les festivals, les Fêtes Nationales ou encore dans les bars de chansonniers un peu partout en province. Avec une ovation debout, en fait trois ovations debout après les deux rappels, avec des musiciens de grands talents, il nous livre quatre-vingt-dix minutes de pur bonheur dans son monde bien à lui et inimitable ! Je vous le recommande fortement ! C’est à voir une fois dans sa vie sinon plus ! Plume se produira de nouveau sur scène demain soir, toujours salle comble. Veuillez noter qu’il y aura des supplémentaires les 1er et 2 avril 2016. Pour de plus amples renseignements visitez le www.grandtheatre.ca Caroline Gagnon |
La tournée des idoles - 16 janvier 2015
L La tournée des idoles Chartwell Seulement du plaisir, le temps d’une soirée Vendredi soir dernier, le spectacle de la tournée des idoles Chartwell s’est arrêté au Capitole de Québec pour le plus grand plaisir de toute une génération. Les artistes qui ont été tant aimés, et qui le sont toujours, ont encore une passion débordante pour leur métier. Ils ont pris d’assaut toute la scène, n’offrant qu’à leurs fans, le meilleur d’eux-mêmes. Animé de main de maître par Mario Lirette, qui tout au long de la soirée fait rire les gens en racontant des histoires quelquefois grivoises, le spectacle d’une durée de plus de deux heures, a rappelé au public une panoplie de beaux souvenirs. Tout d’abord, ils sont arrivés sur scène avec une énergie et un sourire qui en disait long. Le bonheur d’être tous ensemble sur la scène était palpable. Qu’on se le dise, ils ont en arrière de la cravate, des années de métier, et malgré leur âge avancé, sincèrement, ils font la barbe à plusieurs jeunes artistes qui devraient prendre exemple sur eux. Ils respectent leur public énormément. Michèle Richard…contagieuse Je ne sais pas ce qui s’est passé, mis à part qu’elle a perdue beaucoup de poids, mais je peux vous dire qu’elle était resplendissante. Elle était beaucoup plus posée, et d’une simplicité incroyable. Pour l’avoir vu souvent en spectacle, j’ai remarqué une différence. Elle semble très sereine, elle chante différemment. Durant la soirée, elle a interprété, une partie de ses grands succès, dont Les boîtes à gogo, Ce soir je serai la plus belle, Ca va je t’aime, Je survivrai, J’entends son violon pour ne nommer que ceux-ci. Elle demeure encore une de nos grandes dames de la chanson. La scène, c'est définitivement sa place. Elle aura toujours le show business dans le sang, elle est au sommet de son art, elle reste toujours très contagieuse. Patsy Gallant…une bombe La reine du disco, a prouvé hors de tout doute qu’elle n’a rien perdu de sa foudre. Incroyablement élégante, elle a réussi à faire danser le disco à une génération qui s’est nourri de ses chansons. Sa voix est encore aussi juste et puissante. Son Sugar Daddy et son Besoin d’amour… ont fait revivre la fièvre disco, elle a mis le party dans la place. Gilles Girard…une voix unique L’adage qui dit ‘’Dans les petits pots, les meilleurs onguents ’’lui colle à la peau parfaitement. Qu’elle voix!!!! Les trois cloches, Avant de me dire adieu, Ton amour a changé ma vie, donnent encore des frissons. Tout le monde attendait pour voir s’il réussirait encore à tenir la note, et bien croyez-moi, il n’a pas déçu personne. Le petit homme en blanc est unique. Jean Nichol… charmant, charmeur Qui ne se souvent pas de la voix puissante qui interprétait ses grands succès Oh Lady Mary, Angélique et Sans toi…Malgré un peu de neige sur sa couverture, il demeure encore et toujours le charmeur charmant de toute une génération. Sa voix est encore puissante, et il réussit encore avec brio à faire passer l’émotion. Chatelaine…énergique et dynamique Même si ces dernières années, elle n’était pas très présente sur nos écrans de télévison Chatelaine était loin d’être à sa retraite. Elle a fait beaucoup de festivals et de corporatifs. Elle a encore une énergie à toute épreuve. Elle a un sens inné du spectacle. Elle a interprété Corps à corps, Je me sens bien, I would’nt give you up…et elle nous a fait découvrir ses talents de percussionniste. Claude Valade ….Tout en douceur C’est encore tout en douceur, que la chanteuse a interprété quelques-uns de ses hits dont Aide-moi à passer la nuit, Sous une pluie d’étoiles, Garde-moi ton amour… Visiblement, heureuse de se retrouver sur la scène du Capitole, elle a encore cette grâce qu’on lui connaît. Bilan La tournée Le retour de nos idoles est un retour en force, de nos grands artistes. Ils séduisent, réconfortent et divertissent sans grands artifices. La simplicité, la passion et le dévouement pour leur public, demeure la clef de leur succès. Ils prouvent encore, que même si les années passent, la musique et les mots demeurent les mêmes. À voir, le grand nombre d’ovations que nos idoles ont reçu durant la soirée, je suis certaine, qu’il y aura sûrement une tournée des idoles 2. Bref, le temps des fêtes qui approche, c’est un super cadeau à offrir à vos parents et grands-parents. Et pourquoi pas, les accompagner, ne boudez surtout pas votre plaisir, ce sera un moment que vous n’oublierai jamais, car c'est un spectacle unique. www.billets.ca/concerts/la-tournee-des-idoles Lyne Laroche |
Maudite job - 16 janvier 2015
MAUDITE JOB!
Théâtre Petit Champlain Un spectacle divertissant qui vous fera oublier vos tracas quotidiens. Deux amis de longue date, Daniel (Mathieu Gratton) et Luc (François Chénier) travaillent au service à la clientèle téléphonique pour un câblodistributeur. Un emploi qu’ils ont l’obligation d’accomplir, en échange d’un téléphone intelligent gratuit qu’ils désiraient intensément. Malheureusement ce travail ne les comble pas de bonheur et ils déborderont d’imagination et de mauvaise foi pour changer de poste ou pour être congédié. Une pièce originale dans laquelle des clients insatisfaits téléphonent pour se plaindre ou pour solliciter une aide. Certains vont même jusqu’à leur demander d’interpréter la chanson thème de leur émission de télé favorite ou d’une vieille pub. Deux moments d’ailleurs très appréciés des spectateurs. L'humour proposé est irrévérencieux, impertinent, même rocambolesque. En plus d’être les créateurs et acteurs de ce spectacle, Mathieu Gratton en signe les textes et François Chénier la mise en scène. On y aborde un large éventail de sujets : l’intimidation au travail, l’amitié, l’homosexualité, la dépression, l’infidélité et les femmes voilées. Tout ça de façon humoristique. Mathieu Gratton et François Chénier s’en donnent à cœur joie avec les nombreux clichés qui entourent le milieu du service à la clientèle et les plaintes parfois saugrenues qu’ils doivent gérer. Avec leur humour parfois absurde, parfois loufoque et saugrenu, ils ont réussi à nous faire oublier nos petits tracas quotidiens et à nous faire rire de bon cœur. http://www.tandem.mu/mauditejob/ Louiselle Lavoie
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Mario Tessier - 16 janvier 2015
Seul Comme un grand Du Mario Tessier à 100% C’est à la salle Albert Rousseau qu’hier soir le rideau s’est levé, laissant toute la place à l’humoriste Mario Tessier qui présentait son premier one man show Seul comme un grand. C’était tout un défi pour lui de se présenter seul sur scène. Pour que ce soit un succès sur toute la ligne et pour faire mentir les mauvaises langues, il devait mettre le paquet et c’est ce qu’il a fait .Rien n’a été laissé au hasard. Pour la mise en scène, il a fait appel au talent de Serge Postigo, donc il fallait s’attendre à quelque chose de relevée et de bien rôdée. Et ce fût le cas. Comme décor, des images projetées derrière lui venaient appuyer ses anecdotes, très efficace pour l'imagination. Je lui lève mon chapeau, car il a relevé le défi avec brio. Il danse, il chante, il raconte sans filtre ses 44 ans de vie. On a l’impression qu’il parle de nous, on se reconnait. C’est un véritable entertainer, il réussi à nous faire passer par toute une gamme d’émotions à la vitesse de l’éclair.
On dit que depuis toujours les émotions ont eu ce pouvoir, chez l’être humain, de le transporter des plus hauts sommets aux abîmes les plus profonds. En ce qui concerne Mario Tessier, et bien il a été à la bonne école. Tout au long de la soirée, il établi un contact direct avec son public en se servant de ses colorés personnages pour partager ses sentiments et ses émotions. Il fait rire, il fait réfléchir, bref il a un excellent self-control. Les gens sont pendus à ses lèvres, comme si Mario racontait l’histoire de leur vie. Il ne joue pas au jukebox, car c’est un show d’humour, mais il se laisse aller aussi à ses passions, la chanson et la musique. Physiquement très exigeant, le spectacle est à son image à 100% Bilan En fait, parait-il que les émotions ont assuré la survie de notre espèce depuis des millénaires. Alors avec un premier one man show comme le tien, qui nous transporte d’une émotion à l’autre, définitivement, je lui prédis une longue vie de tournée. Il sera de retour sur la scène de la salle Albert Rousseau jusqu’au 31 octobre Pour plus d’info Lyne Laroche |
Le P-Arty de PA - 16 janvier 2015
Le P-Arty de PA comble 8,000 personnes Après avoir gagné sa vie durant des années dans les bars de Québec, on peut dire qu’il ne l’a pas volé. Le succès, lui sourit et il le mérite amplement.
Samedi soir dernier, l’humoriste PA Méthot a invité les gens à venir faire la fête avec lui et ses artistes invités au tout nouveau Centre Vidéotron. Plusieurs disaient qu’il avait eu du succès au Centre Bell en mai dernier mais qu’en décembre à Québec ce serait plus difficile. Et bien, c’est avec une grande fierté qu’il a réussi son coup, car 8 000 personnes ont acceptés l’invitation, c’était la frénésie totale. Les gens étaient habillés comme dans les années 80 pour danser sur les tubes des BB qui ont interprété ‘’Pourquoi t’es dans la lune, Fais attention…The Box, ‘’Close Together, L’affaire Dumontier…Ivan Doroschuk (Men Without Hats) Pop Goes the World, Safety Dance.
Bon raconteur, P-A est resté fidèle à lui-même. Entouré de son band, il nous a parlé de la bouffe des années 80. Que les sushis n’existaient pas, et que si c’est si bons que ca, pourquoi on doit mettre du wasabi, du gingembre et de la sauce soya pour les manger. Il nous a aussi partagé ses tops films donc Rocky 3 ou Sylvester Stallone parle à Mickey. Il a même fait une imitation qui lui a mérité de longs applaudissements. Il s’est par la suite installé à la batterie en chantant avec sa choriste la chanson de Toni Basil – Mickey. Comme une Rock Star. PA est apparu sur scène arborant fièrement son chandail des Nordiques avec le numéro 80 au dos. Et surprise, il a interprété un des grands succès de AC DC Highway to Hell , il s’en ai donné à coeur joie, je pense qu’il réalisait un rêve et pour tout le monde ce fût un super moment, car faut l’avouer, il était dedans à fond. Jean-Claude Gélinas alias Réjean de Terrebonne, dit le farfadet, nous a parlé du sexe des années 80 via celui d’aujourd’hui, de la télévision de l’époque ou souvent nous écoutions des émissions plates car nous ne voulions pas nous lever pour changer de postes. Car il faut se rappeler que la télécommande n’existait pas. Par la suite, en remplacement de Dominique Paquet qui malheureusement a perdu son père il y a quelques jours, Philippe Bond a fait un bref petit numéro sur la guerre des clans, ou il racontait combien sa mère était une fan de l’émission. Peter MacLeod, nous a raconté à sa façon ses expériences pornographiques avec les fameuses cassettes VHS Francois Massicotte a parlé de la vie en générale et à quel point tout était différent. Celui qui selon moi a eu la meilleure note c’est Julien Tremblay. Avec sa guitare, il marie le monde de la musique avec son humour et c’est hilarant. Il a eu droit à une ovation, et je pense que même s’il est présent en humour depuis longtemps, c’est durant cette soirée qu’il se sera fait le plus remarqué. Comme il fait son premier one man show à l’automne 2016, et bien je parie que les billets vont s’envoler assez vite. Julien a demandé à PA de réaliser son rêve de faire un duo gars-gars sur la chanson Time Of my life du film Dirty Dancing, c'était ahurrssant
Pour terminer la soirée, la belle Martine St-Clair a interprété un medley et son grand succès Ce soir l’amour est dans tes yeux. Pour présenter la soirée, nul autre que l'excellent animateur des Légndes du Rock à CHOI 98,1 Radio X Guy Massé qui était tout habille de rose pour l'occasion. Bref, un P-A fier, des invités heureux et un public comblé. Quelle bonne idée, 90 minutes d’humour et 60 minutes de bonnes vieilles tounes Des shows comme ca, y en pas assez!!!!!!!! Lyne Laroche |
Le Flageolet - 16 janvier 2015
LE FLAGEOLET DU PATRIOTE VIGER Palais Montcalm Le flageolet de Viger est une flûte double en bois et ivoire qui a appartenu à Denis Benjamin Viger, avocat, journaliste, homme politique et un patriote qui a été emprisonné dans les années 1837-1838. Martin Perreault (l’agent Justin Leblanc) est en pleine possession de ses moyens. Drôle, il ajoute une touche de légèreté à un contenu plutôt sérieux. L’historien de service, Gilles Gallichan a fait un excellent travail de vulgarisation en donnant les points culminants de la vie et de la carrière de Viger, un survol de l’histoire politique des années où Viger a œuvré, et les années où les Patriotes ont combattus pour leurs droits. C’est pendant un de ces voyages en Angleterre qu’il fera l’acquisition d’un flageolet double, une flûte qui fut très populaire au XIXe siècle. Lydia Bouchard, conservatrice du MCQ, nous a expliqué de manière détaillée comment ils ont obtenu le flageolet et la manière dont on archive les objets et ce que l’on retrouve sur leurs fiches d’identification. Les musiciens Richard Roberto flûtiste et Samuel Gagnon pianiste nous ont offert des œuvres qui ont mis en valeur la flûte traversière et le piccolo. L’impressionnante performance de Richard Roberto lorsqu’il a joué Keel Row au piccolo a été chaudement applaudi. Comme toujours ce fût très intéressant et instructif, tout en étant divertissant avec la participation des acteurs et des intermèdes musicaux. Le prochain trésor sera la coupe Stanley de Jacques Plante, le lundi 21 décembre 2015. Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission se la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information et pour vous abonner : www.palaismontcalm.ca Louiselle Lavoie |
THE TENORS - 16 janvier 2015
THE TENORS Palais Montcalm Des voix et des harmonies sublimes, irréprochables. Après avoir chanté pour Barack Obama, la reine Élisabeth II et Oprah Winfrey, The Tenors étaient au Palais Montcalm en ce début de décembre et a chanté pour leurs fans de la ville de Québec. Connus internationalement, The Tenors est un quatuor formé de Victor Micallef, Remigio Pereira, Fraser Walters et de Clifton Murray. Dans un décor sobre, qui laisse toute la place à la personnalité et à la voix de chacun d’eux, ces quatre artistes nous ont offert tout au cours du spectacle, plusieurs pièces de leur nouvel album Under one sky en plus de quelques classiques tirés de l’ensemble de leur répertoire, ainsi que des cantiques de Noël. Ce promenant entre l’italien, le portugais, l’anglais et le français, ils passent d’une langue à l’autre avec aisance, nous permettant de voir toute l’étendue de leur talent, de leur voix exceptionnelle et de leur passion. Une mention spéciale pour l’effort que chacun d’eux a fait pour s’exprimer en français, ce fut très apprécié des spectateurs. Dans leur habit Armani, la première partie se voulait plus classique plus solennelle avec Bésame Mucho, Lead with your heart, You are so beautiful (un homage à leur mère) et Minuit Chrétien. La deuxième partie avait un côté plus « givré » (comme la céréale populaire), plus rock avec leur veste de cuire, une introduction au piano et à la guitare électrique, ils ont poursuivi avec Who wants to live forever, Drowning in love, puis autour d’un feu de camp I will remember you. The Lord’s Prayer interprété par Victor Micallef a récolté des applaudissements et une ovation spontanée du public. En première partie Valérie Carpentier est venue donner une couleur typiquement québécoise en interprétant À fleur de peau (une chanson écrite par Ariane Moffatt et Daniel Bélanger) et en deuxième partie du spectacle, entourée des quatre sublimes voix masculines nous avons eu droit à un magnifique Silent Night. Une soirée mémorable pendant laquelle nous avons tous tombé sous le charme irrésistible de cette formation. Un spectacle des plus diversifié. Un spectacle qui plaira à un public de tous âges. À voir absolument. La tournée Under One Sky s’arrêtera le 7 décembre à la Place des Arts de Montréal. Louiselle Lavoie |
TRAIINSPOTTING - 16 janvier 2015
TRAINSPOTTING Anti-héros & Héroïne Théâtre La Bordée Une pièce percutante ! Comme plusieurs jeunes de sa génération, sans emploi, sans le sou, sans repères, Mark Renton erre avec ses amis dans la banlieue d’Édimbourg, en Écosse. Il raconte la déchéance dans laquelle ses amis d’enfance et lui se sont enlisés. Révoltés, désabusés, refusant d’entrer dans le moule que la société voudrait leur imposer, ils ont trouvé refuge dans l’univers de la drogue, croyant rendre leur existence plus supportable. Entre l’extase du buzz et l’état de manque, Mark pose un regard lucide et amer sur un monde qui semble avoir repoussé dans l’ombre toute une frange de sa génération. Le décor se déploie sur trois étages. Au premier plan, un chemin de fer, au deuxième plan des vitrines de magasins placardées et au troisième plan une passerelle. Tout ce décor se transforme en toile de fond pour y projeter à quelques reprises des trains en mouvements. Lucien Ratio (Mark), Jean-Pierre Cloutier (Tommy), Charles-Étienne Baulne (Sick Boy et Begbie), Claude Breton-Potvin (Allison), Marco Poulin (L’employeur, la mère supérieure et l’ivrogne), se donnent la réplique dans une mise en scène de Marie-Hélène Gendreau. Une performance d’acteurs remarquables. Leur jeu est criant de vérité. On ressent toute la détresse psychologique et émotionnelle des personnages. Une œuvre empreinte d’émotions fortes. On assiste impuissant à leur déchéance, leur enlisement dans lequel s’enfoncent les personnages. On ne peut qu’en sortir troublé, bouleversé. Des émotions qui restent imprégnées en nous à la sortie du spectacle. Une pièce à voir absolument, pour public averti, au Théâtre de la Bordée jusqu’au 31 novembre 2015. Louiselle Lavoie |
FOREVER GENTLEMEN - 16 janvier 2015
Forever Gentlemen Complicité, humour, et bon goût Vendredi soir dernier au Centre Vidéotron, Garou, Corneille et Rock Voisine ont fait revivre la belle époque rétro du légendaire Rat Pack. Dans un décor de chic cabaret et entouré d’une douzaine de musiciens le trio est apparu sur scène en smoking, la tenue de cachet par excellence.
Visiblement très heureux de se retrouver ensemble sur la scène, les trois artistes ont réussi à installer une certaine convivialité, malgré le grand espace du Centre Vidéotron. Après quelques minutes, les notes et la performance vocale de nos trois beaux bonhommes ont rendu l’expérience unique. Enfilant un répertoire de grands classiques, dont New York, New York, La belle vie, Stranger in The Night, C’est si bon, Fly me to the moon, La mer, Que reste t’il de nos amours, Everybody Loves…les Gentlemen nous ont fait redécouvrir la beauté de ses grands succès. Imaginez que Rock Voisine vous chante ‘It’s impossible’’ Que Garou avec sa voix rauque et unique vous interprète ‘My Way’’ et que Corneille exécute quelque pas de danse en chantant "I'm Singing in the rain’’. Sincèrement, avouez-le se serait impossible de ne pas se laisser porter dans cette ambiance, tout à fait incroyable. Et bien, c’est ce qui s’est passé, car les trois crooners ont offert des performances de haut niveau. À un certain moment, Garou s’est installé au piano-bar, pendant que Corneille et Rock buvaient et ils nous ont raconté leur première fois. Ils en ont aussi profité pour interpréter leur succès, dont Hélène, On vient de loin, Celui qui n'a jamais été seul. Un numéro rempli de faits cocasses, ou chacun d’eux avait son rôle bien défini. Garou, joue même de la trompette. Ils sont drôles, beaux à regarder et bons à écouter.
Toute une surprise attendait l’assistance quand Robert Charlebois s’est installé à son tour au piano pour interpréter le grand succès d’Elvis Can't Help Falling in Love dont il avait traduit les paroles en français. C’est à cet instant, que nous avons pu apprécier à quel point, les voix de nos trois Gentlemen s’harmonisaient bien ensemble.
En résumé Forever Gentlemen, c’est un voyage dans le bon vieux temps ou l’espace temps n’a aucune importance, car on se laisse bercer par la réunion de trois grandes voix. Apprendre et Comprendre ce qui se passait à cette époque, c'est se donner la Chance d’Écouter avec le Plaisir en Plus ! Qu’est ce que le Rat Pack Le Rat Pack (Franck Sinatra, Sammy Davis et Dean Martin) se produisait souvent à Las Vegas (Nevada) et contribua à la réputation de cette ville comme destination privilégiée de divertissement. Ses membres jouèrent un rôle important dans l'abolition de l'esprit ségrégationniste qui régnait dans les hôtels et les casinos des années 1960 de la ville. Sinatra et les autres refusaient de jouer ou de parrainer les établissements qui n'embauchaient pas les noirs américains comme Sammy Davis, Jr..Une fois les apparitions du Rat Pack devenues populaires et attractives pour les médias, Las Vegas fut obligée d'abandonner sa politique de ségrégation. Le groupe n'avait pas idée de sa future place dans l'histoire du divertissement. Il était connu pour ses divertissements joyeux, son style musical agréable et ses comédies pour la plupart improvisées. Il y aura une supplémentaire le 23 mars 2016 au Grand Théâtre L’album Forever Gentleman est en vente maintenant, c’est un cadeau idéal pour le temps des fêtes La tournée se poursuit pour plus d’informations Lyne Laroche |
Dance into the light - 16 janvier 2015
« Dance into the light » avec Martin Levac: L’Ambassadeur de Phil Collins! Hier soir, c’est avec mon coeur d’adolescente, que j’attendais impatiemment que Martin Levac, vienne m’emplir les oreilles des plus grand succès de Phil Collins au Capitole de Québec. Entouré de ses sept musiciens et avec une intro de quelques minutes à la batterie, Martin Levac est arrivé plein d’énergie, prêt à nous transporter à travers le répertoire de cet icône du rock progressif. On voyait tout de suite à quel point il trippe à faire ce spectacle et c’est contagieux, car tout le monde trippait. D’ailleurs, cela fait quelques années que ce spectacle est présenté et le public est toujours au rendez-vous ! D'ailleurs, il sera de retour les 4 et 5 novembre 2016. L’illusion était parfaite, et ce, même lorsqu’il s’adressait à la foule que ce soit en anglais ou en français. Il a vraiment les mêmes accents que le vrai Phil Collins! Il nous a fait revivre notre jeunesse, avec « Against all odds » pour les romantiques. Ce qui lui a valu et tout de suite un tonnerre d’applaudissements. S’en suivi « Can’t stop loving you », « One more night » et un solo de saxophone pour clore ce segment. Les gens étaient choyés car tous les succès les plus rythmées se suivaient, personne ne s’est gêné pour se lever et danser sur «Don’t lose my number » J’ai été complètement conquise par la magnifique voix de Cynthia Harding durant la chanson « Find a way to my heart ». Je me suis revue avec nostalgie, dans les discos ou partys de sous-sol des années 80 avec la chanson « Separate lives ». Question de réchauffer la salle encore plus, Martin Levac s’est réinstallé à la batterie et il a joué en duo avec son batteur. Ce numéro lui a donné droit à une ovation debout. Bref Il nous a donné plus de deux heures de hits sans pouvoir en faire le tour, tellement Phil Collins nous a donné des belles chansons au cours de sa longue et impressionnante carrière. Martin Levac et sa bande présentera de nouveau le spectacle demain soir. Je vous le recommande, vous aimerez, c’est certain. Noter aussi que Martin Levac nous présente un nouvel album qui s’intitule 1985, avis aux intéressés(es). Caroline Gagnon
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Judy Garland - 16 janvier 2015
JUDY GARLAND, LA FIN D’UNE ÉTOILE Salle Albert-Rousseau L’histoire de Judy Garland est intense, tout comme la performance de Linda Sorgini dans ce drame musical. Ses interprétations de For once in my life, Over the rainbow et For me and my gal entre autres étaient magnifiques. Synopsis Nous sommes à Londres en 1968. La grande Judy Garland s’apprête à remonter sur scène pour une ultime série de spectacles. Âgée de 46 ans, elle est entourée de Mickey, son dernier mari, et de son fidèle pianiste Anthony. Ils agissent en cerbères afin de protéger la star du monde intransigeant d’Hollywood, et surtout d’elle-même et de sa propre démesure. Malgré sa forte dépendance aux barbituriques et un passé parsemé d’abus de toutes sortes, elle reste droite, fière et veut offrir au public une dernière chance de l’acclamer, coûte que coûte. On est bien loin de l’adolescente qui incarna Dorothy dans le célèbre film, Le Magicien d’Oz. Maxime de Cotret (Mickey) et Roger La Rue (Anthony) complètent le trio explosif qui se donne la réplique dans une mise en scène de Michel Poirier. Le décor somptueux représente une chambre du Ritz à Londres et un rideau rouge vient s’ajouter pour nous transporter sur scène au club The Talk of the Town où Judy Garland donnera ses dernières représentations devant ses fans. Linda Sorgini en Judy Garland nous offre une performance remarquable, époustouflante. Elle nous a offert tout au cours du spectacle plusieurs succès de la grande actrice et chanteuse des années 40, 50 et 60. Un éventail d’émotions nous happe tout au long de la pièce. Par moment bouleversant, révoltant ou émouvant nous ne pouvons pas en sortir indemnes. La mélodie d’Over the rainbow nous habite longtemps après la fin de la pièce. Une superbe soirée en compagnie d’artistes de talent. Une pièce à ne pas manquer. Louiselle Lavoie
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GREASE - 16 janvier 2015
et le Festival Juste pour Rire
Hier, la fébrilité était dans l’air pour les gens de la salle Albert Rousseau et ceux du Festival Juste pour Rire. Les médias étaient conviés pour l’annonce du dévoilement de l’événement culturel qui s’installera dès le 28 juin à la salle Albert Rousseau. Rappelons-nous qu’en juillet 2011, la collaboration entre le Festival Juste pour Rire et la salle Albert Rousseau, avait été un grand succès. La mélodie du Bonheur s’y était installée pour plus de 38 représentations, pour un total de 40 000 billets vendus. Ce qui avait bien démontré à quel point, les gens de la ville de Québec étaient des amoureux des comédies musicales. Comme nous le savons déjà, depuis plusieurs années, le Festival Juste pour Rire a déployé ses ailes afin d’offrir au Québec, les grands classiques des comédies musicales. C’est avec fierté, que le conseil d’administration de la salle Albert Rousseau a tenu à remercier Mme Lucie Rozon et toute l’équipe du festival Juste pour Rire pour leur confiance. Car une alliance a été conclue entre les deux, dont celle de proposer pour les cinq prochaines années une comédie musicale à chaque été à la salle Albert Rousseau. À l’été 2016, le grand succès planétaire Grease sera présenté à la salle Albert Rousseau. Noter bien qu’à l’été 2015, Grease était en résidence au Théâtre St-Denis, et ce fût, le plus grand triomphe du Festival Juste pour Rire en 30 ans. Nous avons eu droit à un avant-goût de cette superproduction. Quelques artistes étaient présents dont les deux têtes d’affiche Annie Villeneuve (Sandy) et Jason Roy-Léveillée (Danny), Maxime-Olivier Potvin (Doody et l’ange gardien) Monik Vincent (Miss Lynch) Éléonore Lagacé (Patty Simcox) et plusieurs autres. Malheureusement, Normand Brathwaite ne sera pas de la distribution à l’été 2016. D’autres annonces seront faites plus tard. J’ai voulu en savoir plus sur celle qui se dit la plus vieille de cette belle gang soit Monik Vincent et le bébé Éléonore Lagacé Lyne : Qu’est-ce que ca représente pour vous de venir présenter Grease aux gens de Québec? Monik : Pour moi, c’est un rêve et de présenter cette comédie durant l’été, c’est festif. Les gens vont avoir le goût de s’amuser et de fêter, ca c’est certain. Pour nous de le faire à Québec, de sortir de chez-nous, c’est un gros gros bonheur. Moi, je réalise un rêve car dans une autre vie, je donnais des cours de danse, j’ai même fais l’école de l’humour en même temps que Louis-José Houde. J’ai travaillé beaucoup avec Mme Filiatrault, elle m’a même fait une place dans Sister Act, j’étais une des douze nonnes. Par la suite, j’ai eu le privilège d’être chorégraphe sur la Mélodie du bonheur. Je regardais les comédiens-chanteurs, et j’étais jalouse, car ils avaient passé l’été ici. Je me disais, j’aimerais tellement vivre cette expérience. Et voilà, c’est arrivé, je serai là cet été. La première sera le 28 juin, la journée de ma fête, quel beau cadeau. Lyne; Parle-moi de ton rôle dans Grease Monik:Dans la comédie, je fais le personnage de Miss Lynch. Elle est professeure d’anglais, qui est un peu grébiche, assez autoritaire avec les jeunes, mais elle les aime du fond du cœur.Je m’amuse tellement, j’ai un réel plaisir à faire ce personnage. Lyne ; Éléonore, parle-moi de ton parcours Éléonore : En 2008, j’ai fait La cour des grands avec Grégory Charles, QuébecIssime à la place des Arts, je me suis fait plus voir et connaitre à la voix en 2014, j’étais dans l’équipe de Louis-Jean Cormier. Et en 2015, j’étais de la distribution de Grease au Théâtre St-Denis. Et Skatemania, c’était un peu comme un rêve. J’étais sur le stage, j’avais non seulement des danseurs, mais des patineurs qui étaient là pour moi. Je me sentais comme une star. Lyne : Parlez-moi de la vie en groupe Monik; Une belle chimie s’est installé, autant sur la scène, qu’en arrière-scène, car la vie en coulisse est intéressante. Avec Grease à Québec va se rajouter la vie de tous les jours, car nous allons demeurer au même endroit durant tout l’été. C’est vraiment le fun. Tous les deux s’entendent pour dire que de faire partie d’une si belle production comme Grease, c’est vraiment un beau cadeau de la vie. Pour votre information : Grease c’est : 12 changements de décor, 51 costumes, 21 perruques, 20 chansons, 16 comédiens et 5 musiciens. Un succès à l’échelle planétaire, la comédie a été montée dans plus de 25 pays et acclamée par des millions de spectateurs. Donc, préparez-vous, car vous en aurez pleins les yeux et plein les oreilles. Ca vous donnera à coup sur le goût de retourner sur les bancs d’école dès le 28 juin 2016 Lyne Laroche |
Daran - 16 janvier 2015
Daran, Le monde perdu Vous le savez, il y a longtemps déjà que le Québec a adopté Daran. Vous le savez probablement aussi, Daran a adopté le Québec il y a déjà cinq ans. Bien ancré entre ses réalités françaises et Québécoises, entre la Bretagne et Montréal, Daran se balade dans Le monde perdu. Après la parution de L’homme dont les bras sont des branches, première création à mi-chemin entre la France et le Québec, voilà qu’il revient en force avec un album totalement épuré où Daran laisse toute la place à ses paroliers en livrant dans Le monde perdu, avec comme seuls outils de travail, sa voix, ses guitares et un harmonica, des pièces à la fois fortes et sensibles. C’est dans cet esprit de simplicité volontaire qu’il est venu présenter ce vendredi à l’Anglicane de Lévis, son tout dernier spectacle. Après avoir accompagné sa conjointe Gaëlle Bellaunay, qui s’est très bien acquitté de la première partie du spectacle, Daran s’est amené sur scène l’air perturbé par les tristes événements qui venait tout juste de se produire en France. Sur un écran qui occupe tout l’arrière scène, défilent des images. Des routes et des routes qui nous mèneront à Gens du voyage, premier extrait de son dernier opus. Pour la deuxième pièce, il plonge dans un album précédent pour Belle comme, pour laquelle, avec l’aide d’échantillonnages produits en direct, il ajoutera de la « douleur » grâce à sa guitare électrique. Dans un modèle fort ingénieux, à l’aide d’un logiciel conçu spécialement pour cette tournée par Serge Maheux, Geneviève Gendron dépose avec dextérité sa plume sur des images souvent tournées par Daran. Le résultat est sublime. Les films et les dessins se juxtaposent et s’entrecroisent pour donner vie aux puissants textes dont la plupart sont écrits par son vieux complice, l’excellent Pierre-Yves Lebert. Daran n’intervient que très peu entre les chansons, laissant l’imaginaire du public s’en approprier. Des chansons qui parlent du petit monde, des gens qui trainent dans les bars, de ceux qui sont en exil et qui vivent dans un monde perdu. Au cours de la soirée, il nous livrera l’intégralité de son dernier album. Bien entendu, on ne pourra passer à côté de son grand succès Dormir dehors. Au rappel, il nous partage sa vielle nouvelle chanson, Une sorte d’église avant de faire un retour sur les évènements survenus à Paris en fin de journée. On comprend vite l’état d’esprit qui l’animait en début de soirée lorsqu’il nous confie que son ami, membre du groupe Eagles of Death Metal avait été pris en otage au Bataclan. Heureusement, il s’en est sorti indemne suite à l’assaut menée par la police parisienne pour mettre fin à cette sordide prise d’otages. Ce spectacle de Daran est le fruit d’une démarche artistique complète qui prend tout son sens dans la tête et le cœur des spectateurs. Vous pourrez le suivre sur son site au daran.ca pour connaître les dates de sa tournée qui se poursuit au Québec et en Europe. Claude Gignac
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Moby Dick - 16 janvier 2015
MOBY DICK Salle Albert Rousseau Pour les aventuriers… un spectacle hors de l’ordinaire. Avant le début des confrontations, Vincent Bilodeau nous demande d’observer une minute de silence pour rendre hommage aux victimes des attentats de vendredi passé, tout en soulignant l’importance de la tolérance, de la mixité et de la multiethnicité autant sur scène, dans la pièce, que dans nos vie. L’adaptation écrite par Bryan Perro et Dominic Champagne d’après l’œuvre d’Herman Melville nous amène naviguer jusqu’à l’océan Pacific. Pour découvrir la vie et le monde, le jeune Ishmaël s’embarque sur le Péquod, un baleinier commandé par le redoutable capitaine Achab. À peine a-t-il le temps de faire connaissance avec l’équipage, venu de tous les coins du globe, qu’Achab annonce leur but ultime : ce ne sera pas une chasse à la baleine mais plutôt la mise à mort du monstrueux Moby Dick, qui autrefois l’a estropié. La distribution est exceptionnelle. Normand D’Amour (Achab) est d’une grande intensité. Un personnage sur mesure pour cet acteur au sommet de son art. Les acrobates nous en mettent plein la vue. Tout ce que fait Mathieu Richard (Pip) avec son corps est impressionnant. Des embarcations de fortune rendent les chasses aux baleines captivantes et exceptionnelles. On y croit vraiment. Une trame sonore dynamique de Ludovic Bonnier et de Yamoussa Bangoura complète ce spectacle hors du commun. Elle est d’ailleurs disponible sous l’étiquette Analekta. Frédérike Bédard nous plonge dans une ambiance marine avec ses chants de cétacés. Des projections vidéo nous donnent l’illusion que le Péquod est vraiment sur l’océan. Un décor grandiose et une mise en scène époustouflantes, d’une facture très moderne. Un tonnerre d’acclamations suivi d’une ovation spontanée a clôturé cette grande fable épique. Cette pièce est à voir absolument. Texte de Bryan Perro et Dominic Champagne, d’après l’œuvre d’Herman Melville. Mise en scène de Dominic Champagne avec Normand D’Amour, Yamoussa Bangoura, Frédérike Bédard, Vincent Bilodeau, Ludovic Bonnier, Jean-François Casabonne, Sylvain Delisle, Steve Gagnon, Tommy Gauthier, Reda Guerinik, Gisle Henriet, Sylvain Marcel, Mathieu Richard, Guillaume Saladin, David Savard. www.analecta.com Louiselle Lavoie |
Jesse Cook - 16 janvier 2015
Jesse Cook, le tour du monde en 140 minutes La salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec accueillait ce vendredi, l’excellent guitariste canadien Jesse Cook. Fort de vingt ans de carrière et avec plus d'un million et demi d'albums vendus Jesse Cook venait nous présenter son dernier né. Son disque One world marque un retour à la maison. Lui qui a voyagé à travers le monde à la recherche d’influences culturelles qui ont teinté ses albums précédents, s’est retrouvé dans le confort de son studio à Toronto. Une forme de rétrospective dans laquelle il a eu un regard sur le monde entier. Pour cet album de « musique du monde » il voulait aussi allier l’ancien et le nouveau. Il mélange ainsi, les sons électroniques aux instruments anciens. Il s’est présenté sur scène sourire aux lèvres et guitare à la main. Il nous a, dès le début, offert un Cafe Mocha. Notre tour du monde était déjà commencé. Avec un premier extrait de son dernier album, Cook nous a transportés dans son Brazil Taxi. En fermant les yeux, on aurait facilement pu se perdre dans les rues de Rio De Janeiro. Un peu plus tard, Baghdad nous plongera en plein cœur du moyen orient. Assister à un spectacle de Jesse Cook, c’est comme faire le tour du monde en un peu plus de deux heures. Deux heures de pur bonheur pour les mélomanes. Il nous a offert des pièces de son dernier album mais il aura aussi pigé dans plusieurs de ses huit autres disques. Sensible à son public, il aura intégré à son spectacle une pièce qui lui avait été demandée via internet par un fan présent dans les premières rangées. À Québec, une de ses villes préférées, le virtuose de la six cordes s’est plutôt habilement adressé à son public dans la langue de Molière. Ses rares mais sympathiques interactions avec le public ont été fort appréciées. Jesse Cook est entouré sur scène de quatre excellents musiciens. Chendy Leon fait de la magie derrière ses percussions tandis que Nicolas Hernadez donne habilement la réplique à Cook à la guitare. Pendant que Dennis Mohamed tient le rythme à la basse, Chris Church fait chanter les cordes de son violon. Ils profiteront d’une sonorisation sans reproche dans une mise en scène efficace. Le duduk d'Arménie, un instrument vieux de 3000 ans, habituellement utilisé par Church, aura temporairement rendu l’âme à Québec. Ne pouvant compter sur l’instrument ancien, Cook s’est bien servi de la technologie pour monter une pièce à l’aide de boucles électroniques. Sur scène, le plaisir et la complicité des musiciens est palpable. La foule réunie pour cette belle soirée aura réservé quelques ovations debout au musicien. Au rappel, on a débranché les instruments et tous se sont avancés à l’avant-scène. Pour une première fois de la soirée, la très belle voix de Church a été déployée dans une belle adaptation de Cecilia de Simon et Garfunkel. Toujours « unplugged », ils ont offert Ho hey des Lumineers avant de terminer le spectacle en nous livrant une belle version de Fall at your feet de Crowed house dans laquelle Jesse Cook s’est même permis de chanter. Jesse Cook... un voyage au cœur de la musique festive!!! Une superbe soirée qui aura réchauffé le cœur de ses fans en cette froide soirée d’automne. La tournée One world se poursuit au Québec avant de prendre la direction de l’Ontario et de traverser chez nos voisins du sud au début de la prochaine année. Vous pouvez le suivre via le Jessecook.com Claude Gignac |
Tu te souviendras de moi - 16 janvier 2015
TU TE SOUVIENDRAS DE MOI Théâtre de la Bordée Émouvant, drôle et inspirant. Édouard, professeur d’histoire à la retraite au caractère bouillant, commence à perdre la mémoire. Régulièrement invité dans les médias pour ses brillantes analyses de société, l’homme doit soudainement se faire plus discret. Mais Édouard refuse de disparaître et juge qu’il a encore beaucoup de choses à dire. Puisque personne de son entourage ne semble en mesure de veiller sur lui, il est placé sous la garde de Bérénice, jeune fille du nouveau conjoint de sa fille. Cette rencontre amènera Édouard à revisiter un passage de son histoire personnelle qu’il avait choisi d’oublier. La pièce Tu te souviendras de moi est récipiendaire du prix Michel-Tremblay 2014. La pièce parle bien entendu de l’Alzheimer mais aussi de ce que nous transmettons à nos enfants, de ce que nos enfants peuvent nous transmettent, de la charge et de la responsabilité de chacun envers nos proches. Parfois drôle souvent tendre et touchant le texte de François Archambault nous bouleverse et nous atteint droit au cœur. Dans un décor à son plus strict minimum Claude Despins, Emmanuelle Lussier Martinez, Guy Nadon, Marie-Hélène Thibault, Johanne-Marie Tremblay se donnent la réplique et nous font vivre un éventail d’émotions. Guy Nadon est sans surprise magistral. Les échanges avec chacun de ses acolytes sont savoureux et d’une efficacité tout simplement brillante. J’ai personnellement adoré lorsque Patrick (Claude Despins) s’invente une nouvelle profession à chaque fois qu’Edward (Guy Nadon) lui demande ce qu’il fait dans la vie. J’ai aussi découvert les talents d’Emmanuelle Lussier Martinez, un nom à surveiller. Ces artistes accomplis ont récolté des applaudissements spontanés et soutenus des spectateurs charmés. Une pièce à voir pour son texte intelligent, un sujet qui amène à la réflexion et ces acteurs talentueux. Jusqu’au 5 décembre 2015 au théâtre de la Bordée http://bordee.qc.ca/piece/piece-theatre-tu-te-souviendras-de-moi/ Louiselle Lavoie |
PIAF - 16 janvier 2015
12 novembre 201 PIAF A 100 ANS. VIVE LA MÔME! Grand Théâtre de Québec Amour et passion. Deux mots qui résument bien la vie tumultueuse de cette grande artiste qu’était Édith Piaf, ainsi que l’hommage qui lui est rendu par six artistes et un quatuor masculin a capella de chez nous. Accompagnés de cinq musiciens dirigés par Yves Desrosiers, ils nous offrent leur tour de chant, nous interprétant les airs les plus connues d’Édith Piaf dans un décor de bistro. Dans une mise en scène à la fois musicale et théâtrale de Yann Perreau, Marie-Thérèse Fortin, Sylvie Moreau, Betty Bonifassi, Catherine Major et Daniel Lavoie font un survole chronologique en chanson, des moments les plus marquants de sa carrière et de sa vie amoureuse. Marie-Thérèse Fortin débute la soirée avec celle par laquelle tout a commencé, Les Mômes de la cloche pendant que matelots (Quartom), serveur (Yann Perreau) et badauds (Sylvie Moreau, Daniel Lavoie, Betty Bonifassi et Catherine Major) prennent place derrière le comptoir et autour des tables. Entre chaque tableau, des monologues inspirés de « Piaf » écrit par Simone Berteaut, celle qu’elle surnommait Momone et qui a partagé sa vie pendant 30 ans, étaient récités par Marie-Thérèse Fortin. Betty Bonifassi a ébloui plusieurs spectateurs et a récolté une salve d’applaudissements après chacune de ses performances. Yann Perreau nous a charmés avec un Milord endiablé et Daniel Lavoie nous a chavirés avec un Hymne à l’amour émouvant. Catherine Major nous a donnés une performance impeccable derrière son piano lorsqu’elle a interprété La foule et Les mots d’amour qu’a interprété Sylvie Moreau nous a envoutés. Un spectacle dont les mélodies nous habitent et qu’on fredonne longtemps après la fin de celui-ci. En tournée jusqu’au 29 novembre 2015 à travers le Québec. Louiselle Lavoie
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David Thibault - 16 janvier 2015
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Jacques Michel - 16 janvier 2015
Jacques Michel – Un nouveau jour… de bonheur ! Après une absence sur disque de près de 35 ans, Jacques Michel lançait en mai dernier son dix-huitième album «Un nouveau jour». Un album folk acoustique où il revisite onze chansons et nous propose deux nouveaux titres. L’auteur-compositeur était à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec vendredi soir pour nous présenter ce dernier né. Chaleureusement accueilli, dès son entrée sur scène, Jacques Michel armé de sa guitare Boucher, ouvre le spectacle avec Un nouveau jour va se lever. Il venait de donner le ton à la soirée. D’emblée, il nous fait part de sa joie d’être là et du plaisir de se sentir en famille. Ce plaisir est partagé, la joie des retrouvailles est évidente. Son public est au rendez-vous. Il enchaîne Mon petit camarade et dès les premières notes de la très belle Pour toi (J’ai tant d’amour), les applaudissements sont spontanés et chaleureux. Chacun son refrain, La dernière lettre à Charlie et il présente Lettre à une émigrante en confiant qu’il la fait toujours en pensant à Claire, sa femme partie trop jeune. Les éclairages minimalistes et chaleureux contribuent à créer l’ambiance pour bien vivre ce magnifique texte où la voix de Jacques Michel n’a pas subi le poids des années. Un moment fort. Un changement de créneau avec un texte d’Ève Déziel sur une musique de Jacques Michel, Salut Léon. Avec le sourire dans la voix, il nous souligne que cette chanson a vécu d’un «bar» à l’autre au cours des 35 dernières années. Il livre une interprétation proche de la version originale et toujours aussi dérangeante. En toute spontanéité, il lance «Plus ça avance, plus je suis heureux !» et nous confie qu’il voudrait bien avoir 10 ans de moins pour pouvoir chanter encore 10 ans… C’est avec une chanson de Richard Desjardins, compatriote d’Abitibi Témiscamingue, Y va toujours y avoir qu’il attaque la deuxième partie. Après avoir esquinté le premier mot de la deuxième phrase, Jacques Michel s’excuse auprès de M. Desjardins et en profite pour nous dire qu’il n’est pas Alzheimer mais «Old timer». Puis vient le temps de nous faire une toute nouvelle chanson, enfin c’est comme ça qu’il nous dit qu’il la présentait en 1967. Sur un dinosaure,en version blues-rock acoustique bien différente de la version originale. Le grand Jacques Michel se permet même quelques pas de danse. Il habite la scène, il est dynamique, son énergie et son bonheur sont contagieux. Je ne peux passer sous silence que Jacques Michel, le grand mélodiste, est magnifiquement accompagné sur scène de deux guitaristes de grand talent, les frères Yves et Marco Savard qui font habilement parler leurs multiples guitares. Tiré de l’album «Migration», Jacques Michel nous offre la revisitée et toujours aussi touchante Ceux qui s’aiment. Évidemment, il a fait la célèbre «Amène-toi chez-nous» pour terminer au rappel avec Amis reviens. Pour qualifier la soirée… rien de moins que du bonheur à l’état pur. J'ai été comblé par la soirée de vendredi... du grand Jacques Michel!!! La tournée se poursuivra jusqu’au printemps 2016. Pour le calendrier des spectacles, consulter jacquesmichel.com Lucie Monaghan |
Grand Corps Malade - 16 janvier 2015
Grand Corps Malade, J’ai mis des mots C’est en 1997, en plongeant dans une piscine trop peu profonde que le sportif Fabien Marsaud, qui allait avoir 20 ans, est devenu Grand Corps Malade. Il passe du basket à la poésie, du gymnase à la scène. Bien que je connaissais un peu son œuvre, j’ai eu le plaisir de le découvrir sur scène, il y a un peu plus d’un an, lors de son dernier passage à Québec. C’est avec un grand plaisir que j’assistais, lundi soir au Théâtre du Petit Champlain, à son retour dans la Vielle Capitale dans un spectacle spécialement monté pour le Québec. Un amalgame de Funambule qu'il a tourné à travers la francophonie et de son nouvel opus, « Il nous restera ça », paru le 23 octobre dernier. Bien que la neige tarde à se poser sur Québec, c’est une tempête de mots qui déferle sur notre ville pour trois soirs. Grand Corps Malade joue avec les mots, avec leurs sons, avec leurs sens. Il les aligne avec une précision chirurgicale pour qu’ils soient descriptifs, historiques, critiques, tendres mais jamais inutiles. Il débutera la soirée Au théâtre, avant de lire dans Les lignes de la main. Il nous racontera l’histoire de Roméo et Juliette modernisée. Il nous livrera un texte plus introverti avec la très belle Funambule. Que dire de Comme une évidence, un texte écrit pour sa conjointe, un texte à faire mourir d’envie toutes les femmes et à rendre jaloux tous les auteurs. Une soirée avec Grand Corps Malade, c’est un rendez-vous avec l’émotion. De la prison de Laurent Jacqua (Au bout du tunnel) à celle de son corps (Funambule), des histoires d’enfants (Robin des bois) avec des mots empruntés à son fils, à des histoires d’amour, les mots de Marsaud font réfléchir. Bien sûr, il y a les mots, mais la musique n’est pas en reste. Solidement livrées par trois excellents musiciens, les musiques savent accompagner les paroles graves du slameur français. Grand Corps Malade sait aussi avoir du plaisir. Avec la complicité de sa pianiste, Leslie Bourdin, ils font rire le public, notamment lorsqu’elle adapte en Québécois, les paroles de Ma tête, mon cœur. À plusieurs reprises, il fait appel à des trames préenregistrées pour appuyer les musiciens. Habilement insérées ces « playbacks » ne nuisent pas au spectacle et leur présence est largement compensée par une extraordinaire proximité que nous offre l’endroit. En début de soirée l’ex voix des Lost Fingers, Christian Roberge est venu nous donner un court aperçu de son spectacle qui sera présenté le 1er avril prochain, toujours au Théâtre du Petit Champlain. Ses versions jazzées de chansons de Georges Brassens annonçaient une soirée tout en poésie. Grand Corps Malade est à Québec encore mardi avant de prendre la route vers Montréal où il présentera son spectacle au Théâtre St-Denis le 10 décembre. Vous pouvez aussi le suivre sur grandcorpsmalade.fr Claude Gignac
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Marc Dupré - 16 janvier 2015
Marc Dupré met encore le feu au Capitole À la demande générale Marc Dupré était de retour hier soir sur la scène du Capitole de Québec. L’auteur-compositeur-interprète-humoriste- imitateur et pour les plus jeunes le coach de La Voix, l’unique Marc Dupré a déposé ses valises au Capitole pour un spectacle en résidence du 2 au 17 ainsi que le 31 décembre afin d’offrir à ses fans son Party Musical. Dès son arrivée sur scène, la synergie entre l’artiste et son public était palpable. C’est un Marc Dupré, visiblement heureux et en plein possession de tous ses moyens, qui avait comme but de mettre le party dans la place et il a réussit avec brio. Il a débuté la soirée avec la chanson Là dans ma tête, titre de son tout dernier album. Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde chante et frappe dans les mains. Ses premières paroles ont été ‘’C’est beau ici, c’est propre, c’est bien rangé, à la gang qu’on est, on devrait être bon pour mettre le désordre dans la place. Dans une mise en scène impeccable de Jean-Nicolas Verreault, Marc a enfilé plusieurs chansons de son dernier opus dont : La moitié de tes secrets, S’aimer comme on est… sans pour autant laisser de côté ses grands succès, Nous sommes les mêmes, Un coup sur mon coeur, Si pour te plaire …. Authentique et très généreux, il nous a transportés dans son univers autant musical que personnel. Rassembleur comme tout, on avait l’impression de retrouver un grand chum qu’on n’avait pas vu depuis longtemps. Il nous a raconté, un peu sa vie et ses dadas. On y apprend qu’il est collectionneur de guitares. Il parle de sa femme Anne –Marie, de ses trois enfants, ses deux fils et sa fille. Avec Marc Dupré, il faut toujours s’attende à de grandes surprises mais aussi à des incontournables. Il ne pouvait passer à côté de ses imitations de Bryan Adams avec la chanson Heaven, Marc Hervieux, Jean-Pierre Ferland, Éric Lapointe, Les Gypsi Kings et même de Yoan. Il est ahurissant, quel talent ! Reconnu pour être l’artiste qui pond le plus de vers d’oreilles ou de chansons-velcro quand Marc participe à la création d’une chanson pour un artiste, on reconnait tout suite sa touche, et c’est un succès assuré. Que l’on pense à Comme on attend le printemps (Jérôme Couture), Comment je te dirai (Renée Wilkin) On s’est aimé à cause (Céline Dion) Ce soir (Annie Villeneuve) pour ne nommer que ceux-ci. Donc, un show de Marc Dupré c’est du pur bonheur. Un des moments forts de la soirée, fût son interprétation de la chanson Ton départ qu’il a écrite pour Joliane, une jeune maman de 35 ans atteinte d’un cancer. C’est à peu près impossible de ne pas avoir la larme à l’œil, les paroles sont magnifiques. L’émotion que Marc a en la chantant, ne laisse personne indifférent. On pouvait entendre une mouche volée. Une autre grande surprise attendait le public. Jérôme Couture et Kevin Bazinet ont rejoint Marc, le temps de quelques chansons. On pouvait voir dans les yeux de Marc la fierté de voir ses poulains sur scène avec lui. C’est un gars de parole, tous s’entendent pour le dire. Après la voix, ils ne les laissent pas tomber. Ce qui est tout en son honneur. Première partie Pour sa première partie, la talentueuse Renée Wilkin a eu la tâche de réchauffer le public Quelle voix sublime, franchement elle donne des frissons. Elle a interprété cinq chansons dont celle que Marc avait écrite pour elle, lors de la finale Comment je te dirai. Ce qui lui a value une ovation grandement méritée Bref, Marc Dupré est vraiment une bête de scène au sommet de son art. Deux heures 30 de spectacle et j’en aurais pris encore. Un soir, c’est pas assez, ca c’est certain! C’est un fichu de bon party. À voir absolument! Réservez vos billets dès maintenant Lyne Laroche |
Ladies Night - 16 janvier 2015
LADIES NIGHT Albert Rousseau Un incontournable pour une sortie de filles désopilante. Succès très populaire au Québec et dans le monde entier, Ladies Night se déroule dans une ville ouvrière où une bande d’amis en manque de travail se lancent un défi : proposer un strip-tease d’hommes, comme le font les Chippendales pour épater les femmes, mais surtout pour se prouver qu’ils sont capables d’exister. Grâce à Glenda, une ex-danseuse, ils sortiront le grand jeu qui les mènera jusqu’à la présentation ultime! Humour et dérision à leur meilleur! Je dois avouer que nos cinq néophytes, Normand (François Chénier), Gérald (Marcel Leboeuf), Benoît (Michel Charette), Fred (Frédéric Pierre) et Sylvain (Guillaume Lemay-Thivierge) n’ont pas peur du ridicule et que celui-ci, heureusement ne tue pas. Chacun d’eux nous fait s’esclaffer et de garder son sérieux sur scène, ne pas décrocher, n’est pas une mince affaire. Certaines situations sont tellement absurdes que nous n’avons pas d’autre choix que de pouffer de rire. Sylvie Boucher est magnifique dans le rôle de Glenda. En deuxième partie elle prend l’habit du maître de piste et nous en met plein la vue, ainsi que nos cinq chômeurs. Et c’est peu dire…! J’avais beaucoup d’attente et d’anticipation face à cette pièce. Et je peux dire que je n’ai pas été déçue. Dans une mise en scène de Denis Bouchard, nos cinq acteurs sont ludiques, libidineux et sulfureux à souhait. Pour une soirée des plus divertissantes ou pour l’offrir en cadeau aux temps des fêtes ou pour souligner l’anniversaire d’une amie, Ladies Night sera sur la scène de la salle Albert Rousseau le 22 et 23 décembre et sur celle du Capitole cet été du 22 juin au 26 juin 2016 et du 29 juin au 3 juillet 2016. Un spectacle à voir pour une soirée remplie de plaisirs… www.ladies-night.ca Louiselle Lavoie
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Élyzabeth Diaga - 16 janvier 2015
Élyzabeth Diaga, met le feu aux poudres, c’est de la dynamite.
C’est dans une salle comble, hier soir à l’Impérial de Québec, que la très talentueuse Élyzabeth Diaga présentait pour la première fois son spectacle Queens Of Rock. La Diva a tout donné, pour allumer le feu sacré des amateurs de Rock. Elle a enfilé toutes les plus belles chansons Rock rendant ainsi un électrisant hommage aux Reines du Rock.
Selon Élyzabeth, ce spectacle englobe tout ce qu’elle est et tout ce qu’elle a fait durant ces 27 dernières années.
Accompagnée de ses talentueux musiciens, Dan Volj (direction musicale et basse), Martin Bachand (guitare), Daniel Marsolais (guitare et clavier) et Maxime Lalanne (batterie), ce fût une soirée énergique remplie de souvenirs musicaux, mais surtout un magnifique voyage dans l'univers unique d'Elyzabeth Diaga!
Bilan
Élyzabeth Diaga, a tout pour être une bonne ambassadrice. Son hommage à Queens Of Rock démontre bien à quel point, elle est une redoutable bête de scène. Elle a du chien, une grande voix et une âme de Rockeuse.
Queens Of Rock, c’est définitivement le spectacle à voir !
Lyne Laroche
DVQuébec.com
Olivier Martineau - 16 janvier 2015
Le Grand Rire présente
OLIVIER MARTINEAU
premier one man show
Québec, le 20 novembre 2014 – C’est aujourd’hui que l’humoriste Olivier Martineau lance son premier one man show qui sera en tournée à travers le Québec dès janvier 2015. Irrévérencieux sans jamais être impoli, le spectacle où nul n’est à l’abri sera présenté en grande première à Québec le 29 janvier 2015 à la Salle Albert-Rousseau et à Montréal le 18 février au Théâtre St-Denis
« Je t’invite personnellement à venir voir mon show. Ne t’inquiète pas, j’ai fait attention pour oublier personne : mes ex, ma coiffeuse, ma grand-mère, tout le monde à qui j’ai parlé plus d’une minute. Vous êtes tous dans mon show. Personne n’est épargné. J’ai vraiment hâte » a lancé OlivierMartineau, fébrile.
Avec Olivier Martineau, nul n’est à l’abri
Olivier Martineau s’amuse à gratter le vernis d’une société qu’il ne comprend pas, à faire une critique générale du sable dans l’engrenage. Un jugement équitable pourtant, puisqu’au final, il haït tout le monde égal.
Il s’empresse de tout compliquer, car il n’aime pas les choses simples. Dans la pure tradition du stand-up, il fait le procès des relations de couple autant que celui des fantômes, en passant par les soucoupes volantes, les enfants, la mode et sa grand-mère. Pour l’occasion, le grand maigre se donne des airs de petit général et relève l’absurdité du quotidien.
Avec lui, nul n’est à l’abri.
Olivier est appuyé du reconnu Joseph Saint-Gelais à la mise en scène (Louis-José Houde, Pierre Hébert, Laurent Paquin, Jean-François Mercier, Dominic Paquet, etc.) et de Benoît Chartier (Les Enfants de la télé, Gala Artis, Et Dieu créa Laflaque, Grand Rire, etc.) à la script-édition.
Olivier Martineau : l’avant one man show
Les dernières années ont été fastes sur le plan humoristique pour Olivier Martineau. En juin dernier, il a eu le privilège de faire la première partie de l’illustre humoriste Jerry Seinfeld, à Québec, devant une foule de près de 3500 personnes. Ce n’était pas la première fois qu’il assurait la première partie d’un artiste d’envergure internationale, puisqu’en avril de l’année précédente, il a fait la première partie du spectacle Tout sur Jamel, de Jamel Debbouze, à Québec. Il a également assuré la première partie de la tournée de l’humoriste devenu son complice et mentor, Anthony Kavanagh, tout l’hiver 2013.
En juin dernier, ses talents d’animateur (Comédie Club 2013 et 2014, le Comédie Club Best Of, Grand Rire des Fêtes 2013) l’ont mené à la barre de l’animation de son tout premier gala, un Gala Grand Rire, qu’il a livré avec brio. On a d’ailleurs pu le voir sur les ondes de Radio-Canada à l’automne.
Olivier Martineau cumule les participations au Festival Juste pour rire (Gala de Mike Ward 2014, Gala de Laurent Paquin 2013, Gala d’Emmanuel Bilodeau 2013, etc.), au Festival Grand Rire (Gala de Marie-Lise Pilote 2014, Gala de Daniel Lemire 2013, spectacle solo, Grand Rire Comédie Club 2010, 2011 et 2013), à Zoofest et au Festival de l’humour de l’Abitibi-Témiscamingue.
Olivier Martineau : en sol européen
Du côté de ses quelques présences en sol européen, Olivier Martineau a fait un tabac à tous les coups. Du Jamel Comedy Club de Paris au Festival L’Humour en Capitales de Paris en passant par le Marrakech du Rire, le festival fondé par Jamel Debbouze au Maroc, et le Voo Rire de Liège, Olivier a vécu des expériences hors du commun qui ont démontré qu’il joue désormais dans la cour des grands.
Olivier Martineau : reconnaissances et prix
Olivier Martineau est récipiendaire du Nez d’or Révélation du Festival Grand Rire 2012, du premier prix et du prix du public au Concours de la relève de Val-d’Or en plus d’avoir été mis en nomination 2 fois dans la catégorie Découverte au Gala les Olivier.
Il en a fait du chemin depuis qu’il a été nommé gagnant de l’émission En route vers mon premier gala en 2010!
Olivier Martineau – Tournée au Québec
Olivier Martineau entame une tournée à travers la province de Québec. Les billets sont en vente maintenant.
Bilan
Pourquoi cette drôle de bibite ne s'est pas manifestée avant?
Une seule piqûre et la réaction est instantanée: contraction des muscles faciaux
entraînant notamment des rires en continus. Quelle belle découverte!!
Lyne Laroche
DVQuébec.com
Le dîner de con - 16 janvier 2015
LE DÎNER DE CONS
DU 8 AU 10 JANVIER 2015
À la Salle-Albert-Rousseau
Le dîner de cons, la plus grande comédie de tous les temps, s'installera à la Salle Albert-Rousseau du 8 au 10 janvier 2015.
Chaque semaine, Pierre Brochant (André Robitaille) et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il a déniché la perle rare, un con de classe mondiale, François Pignon (Marcel Leboeuf), un fonctionnaire au ministère des Finances et passionné de maquettes en allumettes. Ce qu’il ignore, c’est que Pignon est passé maître dans l’art de déclencher des catastrophes.
Présentée par Projets de la meute, mise en scène par Normand Chouinard et écrite par Francis Veber, récipiendaire du César du meilleur scénario original pour cette pièce, Le dîner de consregroupe une distribution six étoiles où figurent Marcel Leboeuf, André Robitaille, Brigitte Lafleur, Geneviève Rochette, Jean-Pierre Chartrand et Antoine Durand. Le dîner de cons, ce classique moderne de la comédie, a séduit, sur scène, des milliers de personnes à travers le monde. Une centaine de représentations de cette plus grande comédie de tous les temps sont prévues au cours de2014-2015 à travers tout le Québec.
Une pièce à voir et à revoir!
Bilan
Totalement investis dans leurs fonctions, la brochette d'acteurs complètement loufoques entoure l'excellent et adorable con.
Bref, un classique moderne revisité à la saveur québécoise, un défi de taille relevé à la perfection.
Lyne Laroche
DVQuébec.com
Let It be - 16 janvier 2015
Beatles Story: Hommage au célèbre "Fab Four"
Hier soir, j'ai assisté au spectacle "Beatles story" au Capitole de Québec.
Devant une foule principalement composé de gens âgés de quarante ans et plus, le spectacle a commencé par une introduction sonore de la présentation du célèbre Fab Four à l'émission Ed Sullivan Show.
Sous un éclairage entièrement blanc, sans écran géant, les quatre personnificateurs sont apparus sur scène avec la chanson "Please please me" recréant ainsi la période de leurs débuts à la télévision en noir et blanc.
Survolant les succès des années soixante, le groupe enchaîne les hits tels que "I wanna hold your hands", "All my loving", "Eight days a week".
Bien entrés dans leurs personnages, les musiciens parlent en anglais, nous invitant à chanter et danser à notre guise et nous demandent de nous lever debout pour la chanson popularisée par Chuck Berry "Roll over Beethoven". À ce moment, l'ambiance est montée d'un cran.
Par contre, il manque un peu de cette folie que créait Les Beatles, le courant a de la difficulté à passer. J'ai trouvé qu'il manquait d'interraction entre le groupe et le public.
À la deuxième partie du spectacle, c'était beaucoup mieux. Ils sont arrivés vêtus de costumes colorés et éclairage coloré avec la chanson "Sergent Pepper" et "Lucy in the sky with diamonds". Ils ont arrêté de parler anglais pour passer au français et ils avaient plus d'humour. Celui qui personnifiait Paul a à plusieurs reprises utilisé l'expression "toute la gang" désormais incontournable.
Après un temps mort pour le changement de costume, ils sont arrivés sous des spots verticaux blancs pour prendre la célèbre pose de la pochette de l'album "Abbey Road". C'est alors qu'ils ont interprété "Come together", "Something" et "Get back" où tout le monde s'est levé debout pour danser et frapper dans les mains.
Le groupe nous a annoncé qu'en plus de la représentation qui aura lieu ce soir, il y aura d'autres dates en février et qu'ils avaient atteint le cap de 150 000 billets vendus en quatre ans!
Je me garderai de vous dévoiler les chansons du rappel par respect aux gens qui assisteront au spectacle de ce soir, mais je dois dire qu'à part quelques petites améliorations côté ambiance, c'est un bon spectacle.
www.lecapitole.com
Le Prénom - 16 janvier 2015
Le Prénom
Le simple choix d'un prénom peut parfois provoquer des remous au sein du clan familial.
Un futur père, légèrement arrogant, donne des nouvelles de l'examen prénatal de son épouse lors d'un souper de famille. Le choix du prénom provoque une levée de bouclier. S'ensuit alors une bousculade de valeurs et d'idéologies véhiculées par des personnages tous plus colorés les uns que les autres qui ne manqueront pas de vous faire tordre de rire. Avec Christian Bégin, Patrice Robitaille, Gabriel Sabourin, Catherine-Anne Toupin et Isabelle Vincent. Mise en scène de Serge Denoncourt.
Bilan
Les acteurs campent leur rôle à la perfection. Leur vivacité à la réplique est un pur délice.
Pas surprenant que ce soit un succès, la pièce est remplie de situations loufoques, de montée d'adrénaline et de rebondissements. Deux heures de rire avec une famille comme la nôtre ou comme la vôtre.
À vous de voir!!!!
Lyne Laroche
DVQuébec.com
Mario Pelchat - 16 janvier 2015
Lancement de l'album Et maintenant...Bécaud de Mario Pelchat. « Pour moi, ce qui était important, c'est de respecter son œuvre et, les arrangements musicaux »Mario C'est ce mardi qu’avait lieu le lancement de l'album Et maintenant...Bécaud de Mario Pelchat. Le lancement a eu lieu au restaurant Le Montego sur Maguire. Une belle surprise nous attendait lors de ce lancement. Mario a invité la fille de Gilbert Bécaud à chanter avec lui. Emily et Mario ont interprété la chanson La fille au tableau, chanson que nous pouvons retrouver sur l'album. «Je suis très émue de revenir au Québec à l'occasion de la sortie de l'album hommage de Mario à mon père.» Pour Émily, revenir chanter à Québec provoque beaucoup d'émotion. C'est cette même chanson qu'elle avait chanté avec son père en 1998 au centre Molson. L'album, que nous a présenté Mario, a été réalisé par Guy Tourville. C'est un album qui nous offre une vision moderne des nombreuses chansons qui n'ont rien perdu de leurs beautés. Mario et ses musiciens nous ont interprétés, entre autres : On prend toujours un train ; La maison sous les arbres et bien sûr : Je reviens te chercher ! « C'est l'un des grands artistes français qui a marqué la chanson en dépassant les frontières de la francophonie. Depuis longtemps, je rêvais de reprendre ses chansons tant elles sont belles et immortelles...» L'album Et maintenant... Bécaud est disponible en magasin et en ligne. L'album occupe depuis sa sortie, le pôle position des ventes d'album francophones sur ITUNES ! Marc Alarie |
Les violons du roy et Robert D Levin - 16 janvier 2015
Le bonheur au rendez-vous Hier soir, à l’occasion du premier concert de la série Grands rendez-vous, Les Violons du Roy accueillaient, le jeudi 24 septembre au Palais Montcalm, Robert D. Levin, pianiste et chef américain né en 1947, qui avait préparé un impressionnant programme exclusivement composé de pièces de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791).
La soirée débute par l’ouverture des Nozze di Figaro. Avant ce concert, je n’avais jamais entendu d’orchestre au Palais Montcalm et, dès le début, la qualité acoustique de la salle Raoul-Jobin me stupéfait : on croirait entendre un enregistrement tellement le son est équilibré, riche, clair, pur. Le chef se montre énergique, passionné et comique, presque clownesque. Il lance les bras avec fougue dans toutes les directions pour souligner les entrées des instruments, les accents de l’orchestre, si bien que, dans les traits rapides comme dans les passages lents, les attaques des cordes sont prodigieusement précises.
Avant de poursuivre avec le concerto pour piano no 24 en do mineur, K. 491, Levin nous explique, dans un français admirable, que des œuvres aux tonalités éloignées, à l’époque de Mozart, devaient être liées par quelque transition pour ne pas troubler le public. Le pianiste nous annonce qu’il improvisera un prélude en guise de transition, puis il nous assure qu’il improvisera les cadences des concertos. Il claironne en riant : « Je n’ai aucune idée de ce que je vais jouer ! » Et je n’arrive toujours pas à le croire. Je n’avais jamais vu un pianiste classique improviser avec autant d’aisance et autant d’ardeur. Qui plus est, Levin dirige l’orchestre en jouant. Il enlève une main du clavier, la remet, enlève l’autre et continue ce jeu à loisir pour guider les instruments. Je ne connaissais pas le concerto interprété mais, grâce aux Violons du Roy et à Robert D. Levin, je m’en suis repu comme si je le connaissais depuis longtemps.
Après une pause, le pianiste surprend la foule avec un prélude improvisé. Puis vient la pièce que j’attendais avec une fébrilité tout enfantine, le concerto pour piano no 23 en la majeur, K. 488. Le pianiste américain, je dois l’admettre, m’avait inoculé quelque appréhension en prévenant l’auditoire, avant le concerto no 24, qu’il ornementerait les thèmes. Des broderies, selon moi, risquaient de corrompre mon concerto préféré, d’altérer son indéfinissable perfection. Mais Levin réussit à démentir ma peur et les ornements me charment : il me semble que Mozart lui-même joue devant moi, qu’il s’amuse à agrémenter ses propres thèmes. Le célèbre deuxième mouvement, que j’avais pourtant entendu d’innombrables fois, me fait frémir comme jamais auparavant. Les violons sont vibrants, émouvants, déchirants.
Le concert se termine avec la symphonie no 38 en ré majeur, K. 504, du maître autrichien. Le sexagénaire cesse de jouer du piano, mais ne se repose pas pour autant : il dirige cette symphonie magistrale avec une énergie incomparable. Comme au début de la soirée, il danse, saute, caracole, piétine. Je remarque que ma copine, qui m’accompagne, est penchée vers l’avant, comme envoûtée. Elle m’avouera plus tard s'être délectée de la symphonie, sans toutefois pouvoir expliquer pourquoi, comme si une force insondable la magnétisait. Je crois que ma copine a connu, ce soir-là, pendant quelques instants, le bonheur le plus pur. Antoine Drouin
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Richard Abel - 16 janvier 2015
Autour du monde avec Richard Abel Un beau rêve, éveillé Hier soir au Grand Théâtre de Québec, le virtuose Richard Abel a pris le rôle d’un commandant de bord, afin de nous guider dans ses voyages autour du monde en musique et en chanson. Un périple de 2 heures trente, dans des pays qui au fil du temps ont légué à l’histoire, de grandes chansons, de belles mélodies et même des artistes qui sont devenues immortelles. Il nous a offert un itinéraire remplie de surprises, parsemée d’humour et d’amour. Souvent, nous sommes portés à croire, que tous les virtuoses sont des êtres sérieux, et qu’ils ne dérogent pas de leur feuille de route. Et bien ce n’est pas le cas de Richard Abel. Malgré plus de 34 ans de carrière, quinze albums, cinq Félix, six disques d’or et j’en passe, c’est un être drôle et généreux. Entouré de ses dix musiciens et de ses trois choristes, Richard nous rappelle de beaux souvenirs en nous donnant le goût de chanter et même de danser, sans chichis. Ceux qui le connaisse vous diront, ‘’Il ne fait jamais rien à moitié’’ C’est un intense au grand cœur et sa joie de vivre est contagieuse. D’emblée, il a débuté la soirée avec la musique de nos voisins du Sud, avec le grand succès New York, New York. Pas besoin de vous dire qu’avec cette musique entrainante, il venait de donner le ton à cette soirée mémorable. Sa deuxième destination fût l’Autriche, ou les plus belles valses au monde ont été composées. Pour ce faire, deux magnifiques danseurs nous ont donné le goût de valser jusqu’aux petites heures du matin. Par la suite, l’Italie avec son O Sole Mio. En Italie, il y a aussi l’opéra et Richard a invité sa grande amie Carole Caza à interpréter un aria de Puccini avec sa merveilleuse voix qui se situe entre le classique et le populaire. Quelle voix! Il nous a fait aussi découvrir Simon Gladu un jeune prodigue de 15 ans qui étudie le piano depuis cinq ans seulement. Croyez-moi, il a un talent rare. Richard le guide professionnellement tout en étant son professeur de musique moderne. C’est certain que vous allez en entendre parler. Tout au long de la soirée, nous sommes les passagers de ce magnifique voyage autour du monde. Richard y va de surprises en surprises. Il nous chante Samedi soir à St-Dilon, en hommage à Gilles Vigneault, c’est de toute beauté. Il s’amuse et son plaisir est partagé autant avec ses musiciens qu’avec son public. Pour l’Angleterre, il fait un clin d’œil au Beatles, avec When I’m Sixty-four, Hey Jude, Ob-la-di-ob-la-da. Pour la Grèce, coiffée d’une perruque et de grosses lunettes, Carole revient sur scène en hommage à Nana Mouskouri en interprétant Quatre Soleils sur notre amour et les Roses Blanches de Corfou. Accompagné de Simon Gladu, Il rend un hommage à la grande dame de la chanson Alys Robi en jouant au piano à quatre mains la chanson, Tico, Tico. Sur écran, nous pouvions apprécier les mains de nos virtuoses, c’était de toute beauté. Cela n’est juste qu’un petit résumé du superbe concert que Richard Abel a donné aux gens de Québec. Bilan Si Richard Abel repasse dans mon coin, c’est certain que je vais refaire le voyage avec lui. Car sincèrement, je n’avais pas le gout que ca s’arrête. Pensez-y deux minutes, je suis allé à Cuba, au Mexique, en Australie, j’ai fais le tour de la boule en deux heures trente et je suis revenue coucher chez- moi. Mise à part le bronzage que je n’ai pas, je reviens avec des mélodies en tête que je fredonnerai sûrement longtemps à mes collègues de travail, mes amis et ma famille.
Lyne Laroche |
Trois nuits avec Madox - 16 janvier 2015
Trois nuits avec Madox Le théâtre Premier Acte a présenté au Bar L'Autre Zone, ce mercredi 30 septembre, la pièce Trois Nuits avec Madox. Le Bar l'Autre Zone est une belle salle intime, propice pour ce genre de pièce. De plus, nous avons été gâtés par la présentation d'une courte pièce, en première partie : Le deuxième tilleul à gauche. À notre arrivée, nous avions le choix des sièges. Des tabourets avec table ou des sièges à l'avant avec table, tout près de la scène. Mais, nous nous sommes vite aperçus que la scène était dynamique et que quelques fois, elle se situait à l'arrière, quelques fois sur le bar de côté, quelques fois sur la scène à l'avant. Nous avons remarqué la présence de M. Jack Robitaille parmi l'assistance. Lors de notre rencontre avec lui, il nous a fait part de son intérêt à encourager ce type de théâtre ‘’C'est une belle salle intime, qui permet aux acteurs de prendre de l'expérience et de bien performer. J'aime assister à ce type de présentation’’ Les deux pièces sont du même auteur, Mateî Visniec. Pour le deuxième tilleul à gauche, Amélie Laprise et Catherine Simard se retrouvent sur scène, appuyées sur une fenêtre ou elles discutent avec Guillaume Pelletier et Paul Fruteau De Laclos, que nous retrouvons à l'arrière de la salle...La question de cette discussion est : Qui contrôle qui ? La deuxième pièce, Trois nuits avec Madox, se passe dans un bar en région éloignée. La question que se pose les spectateurs, et même les comédiens : Mais qui donc a passé la nuit avec Madox? Jocelyn Paré (Bruno) à t'il joué aux dards avec Madox? Mais non, c'est Nicolas Boulanger (Grubi) qui a joué aux dés avec...à moins que ce soit Paul Fruteau De Laclos (Céssar) qui l'a rencontré durant cette fameuse nuit !!! Nadia Girard (Clara) n'était pas en reste non plus. Ses nombreuses entrées sorties de scène étaient très remarquées...elle s'est même retrouvé les quatre fers en l'air...Des présences très amusantes. L'auteur a voulu à travers ces deux textes, se moquer de certains travers que nous recréons tous pour embellir notre existence face aux regards des autres. La réflexion qu'ils soutiennent nous amène à voir le reflet d'une réalité contemporaine en perte de sens. La mise en scène de Guillaume Pépin amène une très belle dynamique. Il a su bien exploiter les possibilités qu'offrait c'est salle. Une très belle sortie ! La pièce et présentée jusqu'au 10 octobre et est une production de La Tralée. Marc Alarie |
Hier est un autre jour - 16 janvier 2015
(22 juillet 2015) HIER EST UN AUTRE JOUR Théâtre Petit Champlain Hier est un autre jour met en scène un avocat bourré de principes et de tocs qui est sur le point de conclure le procès de sa vie. Il va rencontrer un personnage incroyable qui lui fera vivre une journée de dingue. La pièce se déroule dans un bureau d’avocat tout ce qu’il y a d’ordinaire sauf… qu’il est rempli de bibelots de cochons. Tout débute lorsque le patron Bernard Candetti (Jean-Sébastien Ouellette) vient dans la nuit remplacer un document par un autre afin de piéger Pierre Maillord (Émmanuel Bédard) et par le fait même, lui permettrait d’empocher un montant d’argent. Le lendemain matin, lorsque Pierre arrive au bureau sa vie bien rangée prendra une toute nouvelle tournure. Tous les comédiens tirent leur épingle du jeu et leur chorégraphie est réglée comme une horloge suisse. Ils sont justes assez fous pour être crédibles. L’ambiance est loufoque à souhait. Les dialogues sont percutants tout en étant légers et accessibles. On s’amuse ferme autant dans la salle que sur la scène. La mise en scène utilise des procédés scéniques qui nous prennent par surprise à maintes reprises. Dans la pièce le bien (Pierre Maillard) et le mal (le patron) se confrontent et comme dans toute bonne comédie le bien l’emporte mais le message n’est pas moralisateur. On ne cherche pas à nous faire la morale, on est là pour s’amuser et le but est atteint. Le Théâtre Voix d’accès, après L’emmerdeur, Le père Noël est une ordure, Les visiteurs et Le dîner de cons a encore une fois réussi son pari d’une pièce intelligente et rigolote. Un incontournable de l’été et en plus s’est tout près. Pas besoin d’aller à l’extérieur de la ville dans une grange. On peut profiter de l’effervescence de la ville, du Petit Champlain et des Passages insolites. Une pièce hilarante, à voir absolument… Pièce écrite par Sylvain Meyniac et Jean-François Cros Mise en scène par Édith Patenaude Avec Charles-Étienne Beaulne, Emmanuel Bédard, Claude Breton-Potvin, Marie-Hélène Lalande, Vincent Champoux et Jean-Sébastien Ouellette Louiselle Lavoie |
Alain Dumas - 16 janvier 2015
Alain Dumas chante Sinatra au Cabaret du Casino de Montréal Son rêve devenu réalité Né le 12 décembre 1915, la carrière de Sinatra couvre soixante années de l'histoire de la musique populaire américaine. Sa vie fût tumultueuse, remplie de bouleversements, heureux et malheureux. Pour célébrer ses 100 ans cette année, Alain Dumas a décidé de réaliser son rêve en faisant redécouvrir les chansons du défunt crooner américain, tout en racontant son histoire. C’est sur la scène du magnifique Cabaret du Casino de Montréal, pendant presque deux heures, qu’Alain Dumas a interprété les plus belles chansons de Sinatra. On se serait cru dans les années soixante, quand le rideau s’est ouvert. Vêtu d’un style Sinatra, entouré de dix musiciens, et d’une chanteuse très élégante du nom de Nancy Fortin, Alain a dès le départ donné le ton à cette soirée que je qualifierais de grande réussite. Alain Dumas, nous l’avons connu comme humoriste, animateur et même chanteur de temps à autre surtout au téléthon Opération Enfant Soleil. Jamais je n’aurais pensé assister à un spectacle complet d’Alain Dumas. Sinatra n’étant pas un artiste de ma génération, je connaissais quelques chansons, mais sans plus, sincèrement, je ne m’attendais à rien. Pourtant, ce spectacle m’a permis de connaître l’histoire, de celui qui à l’époque faisait danser mes parents, mais ce que j’ai apprécié le plus, c’est de découvrir une facette d’Alain Dumas que je ne connaissais pas. Tout d’abord, il s’est approprié de la scène avec aisance. Le spectacle était bien rôdé et la mise en scène était efficace. Mais ce qui m’a le plus surprise, c’est sa voix. Il a livré le répertoire de Sinatra avec brio. Quand il fallait qu’il tienne la note, il la tenait et c’était juste. Il a offert à son public, plus d’une vingtaine de chansons, dont : Come Fly With Me, Strangers in the Night, New York, New York, Fly me to the Moon et pour terminer la soirée, selon moi, une des plus belles chansons d’amour My way. Bilan Alain Dumas a livré une remarquable prestation avec sa voix puissante. Il a su charmer son public. Si Sinatra était vivant, il dirait sûrement ‘’ Tu viens de me redonner mes lettre de noblesse, cher Alain’’. Un magnifique cadeau à offrir, un spectacle à voir! Alain Dumas sera en spectacle les 29 & 30 avril 2016 au Capitole de Québec. Les billets sont en vente dès maintenant Lyne Laroche |
Les fonds marins - 16 janvier 2015
DÉFIEZ LES FONDS MARINS
IMAX Galeries de la Capitale
Captivant, nous étions tous rivés à notre siège.
Un rêve devenu réalité. Enfant, James Cameron avait une passion et un rêve qui n’ont jamais été assouvies ni éclipsés. Sa fascination des profondeurs marines, l’envie de découvrir, de comprendre et d’explorer de nouveaux espaces l’a amené à devenir un explorateur en résidence du National Geographic. Ce canadien ne cesse d’étonner. Ses connaissances, son imagination et sa détermination l’ont amené à travailler pendant des années avec des scientifiques et des ingénieurs en développement d’architectures viables pour l’exploration humaine de Mars. Il a été impliqué dans un certain nombre de projets d’exploration robotique de l’espace.
Le dimanche 25 mars 2012, le réalisateur des films Titanic et Avatar est devenu le premier homme à explorer en solo pendant plusieurs heures la fosse des Mariannes. Cette fosse océanique est la plus profonde actuellement connue et est l’endroit le plus profond de la croûte terrestre. Elle est située dans la partie nord-ouest de l’océan Pacifique, à l’est des îles Mariannes.
Dans ce nouveau documentaire de James Cameron, nous apprendrons aussi que le 23 janvier 1960, à bord du bathyscaphe Trieste, le suisse Jacques Piccard (fils d’Auguste Piccard inventeur du bathyscaphe) et le lieutenant américain de l’US Navy Don Walsh, ont atteint le fond de la fosse après une descente de 4h30. Monsieur Walsh, près de 52 ans après son exploit, était présent sur le navire aux côtés de Cameron au départ de sa plongée historique.
Mini sous-marin de huit mètres de long le Deepsea Challenger aussi appelé « la torpille verticale » a nécessité huit années de recherches. Équipé de caméras 3D, il descendra à près de 36 milles pieds (11 kilomètres de profondeur) pour recueillir des données scientifiques, des spécimens (68 nouvelles espèces) et des images inimaginables. Le Deepsea Challenger a été conçu pour descendre à la vitesse de 150 mètres par minute. Il a fallu deux heures et trente-six minutes à James Cameron pour la descente. La remontée a pris 70 minutes. Ce périple incroyable vers un monde inconnu de tous ne se fait pas sans difficulté. Il faut des nerfs d’acier pour réussir à réaliser un tel exploit! Chaque spectateur retenait littéralement son souffle pendant la descente vertigineuse du submersible commandé par James Cameron.
Ce documentaire en 3D nous fait réaliser le travail titanesque d’une équipe avant d’en arriver à ce résultat et à quel point certaines personnes doivent prendre des risques pour avancer la connaissance humaine.
Un documentaire à voir absolument!
Dès le 23 janvier 2015
Louiselle Lavoie
Isabelle Boulay - 16 janvier 2015
Isabelle Boulay Merci Serge Reggiani À moins que vous ayez passé les 25 dernières années en Antarctique ou en Afrique ou que vous étiez dans le coma, vous n’avez pas besoin que je vous dise qui est Isabelle Boulay. De même, vous connaissez certainement Serge Reggiani. D’accord, pour les plus jeunes qui lisez ces quelques lignes, je vous dirai que Serge Reggiani est né le 2 mai 1922 en Italie. Il est mort le 22 juillet 2004 à Boulogne-Billancourt. Sa biographie le décrit comme un comédien et un chanteur français d'origine italienne. Au théâtre, il aura joué durant une quinzaine d’années. Au cinéma, il aura fait partie de la distribution de plusieurs dizaines de films depuis 1938 jusqu’en 1998. Artiste aux multiples talents, il a aussi été peintre et écrivain. La chanson est une vocation un peu tardive. Ce n’est qu’à l’âge de 42 ans qu’il enregistre ses premières chansons. Il aura bien fait de ne pas passer à côté de cette étape marquante pour lui et pour la chanson française. Ce grand homme, mort d’une crise cardiaque à l’âge de 82 ans repose pour toujours, au cimetière Montparnasse à Paris. En mai dernier, Isabelle Boulay faisait paraître un album Merci Serge Reggiani. Un disque contenant 14 titres de celui qui aura été d’une grande influence dans sa carrière. Ce lundi, elle venait nous transmettre un peu de son amour pour le grand Reggiani à la Salle Albert-Rousseau.
Quatre photos de Monsieur Reggiani, accrochées au fond de la scène. Puis, sa voix qui récite Le temps qu’il reste. Isabelle Boulay entre en scène accompagnée de ses musiciens. Laissant toute la place aux chansons, elle enchainera L’Italien, Ma liberté, L’absence et Ma solitude. Dans une soirée signée nostalgie, elle interprétera la très belle Le vieux couple et la touchante Le petit Garçon, premier texte écrit par Jean-Loup Dabadie. Ce sera le début d’une longue et fructueuse complicité. Reggiani aura eu la chance de chanter de grands textes. Il suffirait de presque rien, Votre fille a vingt, Les mensonges d’un père à son fils. D’un grand interprète à une autre, Isabelle Boulay n’a pas fait pâlir ces grandes chansons. Dans un décor et sous des éclairages soignées, elle aura livré une prestation sans bavure, au grand plaisir de ses admirateurs qui ont empli la salle du Cegep de Ste-Foy. Dans un juste équilibre d’anecdotes, elle nous raconte sa relation avec Reggiani depuis sa première écoute à 16 ans jusqu’à ce qu’elle interprète Ma fille avec lui sur la scène du Palais des congrès à Paris. Son carré d’as formé de Claude Pineault, Benoit Sarazin, Marc Papillon Ferland, sous la direction de Martin Bachand était complice de cette belle soirée. Qu’elle interprète ses grands succès, son répertoire country ou qu’elle rende hommage à un grand de la chanson, une soirée avec Isabelle Boulay est une valeur sure. Encore une fois, on n’a pas été déçu. Fraichement de retour d’Europe, elle entamait une série de spectacles qui la conduira aux quatre coins du Québec. Merci Isabelle Boulay. Merci les mots. Merci Serge Reggiani. Claude Gignac |
Les fourberies - 16 janvier 2015
LES FOURBERIES DE SCAPIN Théâtre de la Borbée
Quelle galère ! Des jeunes gens ont recours aux ruses de Scapin, pour dénouer leurs impasses amoureuses. Par des stratagèmes ingénieux, le fourbe Scapin réussira à berner les pères et à leur soutirer l’argent nécessaire aux jeunes. Et il en profitera également pour assouvir quelques petites vengeances… Cette comédie de Molière plus près de l’esprit de la commedia dell’arte que de la « grande comédie » qu’il avait l’habitude d’offrir et dont l’intrigue se déroule à Naples. Les costumes étaient magnifiques d’invention. Nous pouvions y retrouver l’imprimé du tissu, qui nous rappelait l’Italie, sur au moins un morceau de vêtement de chacun des personnages : tablier, sac réutilisable, veston, jupe, pantalon… même des rideaux. Décors, costumes et accessoires, tout surprend. La mise en scène de Jacques Leblanc est habillement dépoussiérer, mettant au premier plan les comédiens et l’action qui se déroule sur les planches. Mettre en scène Molière est un bonheur pour Jacques Leblanc et ça transparait dans le résultat de son travail. Les gens ne seront pas déçus, la troupe réglée au quart de tour nous en fait voir de toutes les couleurs. Une pièce enlevante avec de multiples rebondissements et aucun temps mort. Une pièce avec des répliques qui nous font rire aux éclats. Des performances remarquables de comédiens aguerris, qui s’en donnent à cœur joie. Une pièce accessible à tous, une occasion en or pour initier un jeune ou un moins jeune au théâtre. Jonathan Gagnon (Sylvestre), Jack Robitaille (Géronte), Christian Michaud (Scapin) et Marianne Marceau (Zerbinette) ont récolté à tour de rôle des applaudissements spontanés du public. Ne boudez pas votre plaisir et payez-vous une pinte de bon temps. Rires garantis! Pour voir un classique tout en s’amusant, au Théâtre de la Bordée jusqu’au 14 février 2015. Louiselle Lavoie |
Ma première fois - 16 janvier 2015
Ma première fois…c’est peut-être votre histoire Quel petit bijou! Hier soir, quatre acteurs de grand talent, ont débarqués à la salle Albert Rousseau pour nous faire revivre les premières relations sexuelles de centaine de personnes sous forme de scène courtes. Dans un feu roulant, parfois cocasse, parfois sensuelle, parfois cruelle, Ma première fois est un petit bijou. Pour un public averti, oreilles chastes et pures s’abstenir, cette pièce est inspirée de la création d’un site internet créé par deux entrepreneurs qui avaient raconté leur première relation sexuelle, plutôt décevante, et avaient invité les internautes à se confier à leur tour. En un mois seulement, le site a recueilli plus de 40 000 anecdotes, un vrai succès. Ce qui a donné l’idée à Ken Davenport de crée Ma première fois. Depuis elle a voyagé un peu partout dans le monde et a été adaptée dans plusieurs langues. Qui ne se souvient pas de sa première fois? Moi, je me souviens de toutes mes premières. Ma première entrevue (11 décembre2009) avec Corneliu Montano, ma première voiture achetée le (16 décembre 1976), mon premier mariage (6 août 1983) et ma première relation sexuelle en 1976. Qu’on se le dise, une première fois, ca ne s’oublie pas.
Adaptée pour le public québécois, la mise en scène de Jasmin Roy rempli sa mission à 100%, celle de faire rire. Les quatre comédiens Marie-Soleil Dion, Roxane Bourdages, Jonathan Roberge et Martin Vachon sont excellents. Il n’y a aucun temps mort et la pièce est rôdée au quart de tour. Je ne vous raconterai rien de ce qui se passe dans la pièce, votre surprise ne sera que plus jouissive. Et n'oubliez surtout pas que Ma première fois fût un succès au Festival Juste pour Rire en 2014. Mon opinion Le public a salué unanimement le talent de ces grands acteurs. Sexuellement parlant, Ma première fois, c’est 90 minutes de rires et de soupirs. Un tourbillon d’anecdotes qui vous donnera assurément l’envie soit de faire l’amour ou d’en parler avec vos amis. Une pièce à voir absolument, deux fois plutôt qu’une. Une comédie pour les 16 ans et + Lyne Laroche |
Sylvain Larocque - 16 janvier 2015
Sylvain Larocque fait une sortie de zone, réussie Comment ne pas le regarder dans le blanc des yeux Après avoir rodé tout l’été son spectacle, Dans le blanc des yeux, Sylvain Larocque présentait hier soir son 4è one man show, à la salle Albert Rousseau. Surnommé le maitre des mots, l’humoriste a relevé un défi de taille, c’est-à-dire, sortir complètement de sa zone de confort en donnant ses opinions sur différents sujets, tout en faisant rire. Pour la première fois, comme un livre ouvert, il se dévoile, en racontant comment un défaut de naissance, lui a donné le coup de pied au derrière pour faire sa marque de commerce. Et comment l’humour lui a permis de mieux vivre dans son quotidien. Sur ce 4è one man show, Sylvain a misé fort. Il n’était pas question pour lui que le public dise que c’est du réchauffé. Il avait la barre haute, si on pense à son spectacle précédent Vu d'même, qui lui avait valu deux Olivier en 2010 (spectacle et auteur de l'année). Mais j’ai toujours dit que ce gars-là était un génie. Il manipule les mots comme pas un. Il dit qu’il est un cave, que ces grains de popcorn n’ont pas éclaté comme il faut dans son cerveau. Et bien, laissez-moi vous dire que Sylvain Larocque est une machine, une drôle de machine. Du début à la fin, il nous tient captif comme si nous étions entrain d’écouter un motivateur. L’intimidation, le racisme, le bilinguisme, le physique, le sexe, les femmes, le célibat et les maths sont des sujets auxquels l’humoriste donne son opinion, sans pudeur avec sa touche d’humour. Pour ce 4è show, Sylvain s’est entouré de grands noms dont Stéphane E. Roy à la mise en scène et Laurent Paquin en tant que script-éditeur. Mon opinion Après avoir entendu pendant 1H45, Sylvain Larocque donner son opinion et bien c’est maintenant à mon tour de le faire. Enfin, un humoriste qui ne s’est pas assis sur ses lauriers, en se disant pourquoi je changerais une combinaison gagnante. Avec Dans le blanc des yeux, Sylvain se dévoile, se met presque à nu et c’est bon, vraiment bon. N’allez surtout pas penser que vous ne le reconnaitrez pas, il reste quand même un fond du gars qui sait toujours comment dire les choses, sans méchanceté. Sylvain sera de retour en supplémentaire à la salle Albert Rousseau le 25 février 2016, les billets sont en vente dès maintenant. Lyne Laroche |
l'IMPORTANCE D'ÊTRE CONSTANT - 16 janvier 2015
L’IMPORTANCE D’ÊTRE CONSTANT Salle Albert-Rousseau
Une jolie comédie britanique, avec une mise en scène originale et un décor surprenant.
Algernon est un jeune homme très bien. Son ami John aussi, en dépit de sa propension à se faire appeler Constant. John aime Gwendoline, la cousine d’Algernon, même si dans son porte-cigarette est gravé un mot d’amour d’une certaine Cecily. Mais voici qu’Algernon, décidant lui aussi de se faire passer pour Constant, entreprend d’aller faire la connaissance de ladite Cecily. Évidemment, la catastrophe est imminente, surtout que s’en mêle la redoutable Lady Bracknell, impérieuse gardienne des règles de la bonne société. Le rideau s’ouvre sur une immense tasse avec une soucoupe ornée de la devise de l’ordre de la Jarretière : « Honni soit qui mal y pense » et la devise de la monarchie britannique : « Dieu est mon Droit ». Cette tasse représente le poids des conventions de cette époque. Elle écrase de son gigantisme les gens qui tentent tant bien que mal de sortir de ce carcan. Les personnages se cachent derrière une façade de liberté et de libertinage mais au fond d’eux, il ne recherche que la vie rangée d’une vie conjugale. Henri Chassé fait une Lady Bracknell délicieuse et perverse à souhait. Nous rêvons tous d’avoir une tante aussi divertissante! Les deux jeunes protagonistes, Maxime Denommée et Vincent Fafard, sont ridicules de mauvaise foi en mentant à qui mieux mieux et en s’inventant des personnages pour mener une double vie. Anne-Élisabeth Bossé et Virginie Ranger-Beauregard sont dégoulinantes de bonnes intentions qu’elles remanient selon leurs désirs et leurs buts à atteindre. Tout ce beau monde ne cherche qu’une chose : obtenir ce qu’ils veulent. Et ils l’obtiendront. La mise en scène d’Yves Desgagnés est inventive. Tout tourne autour de cette tasse de thé et les éléments gigantesques (il faut voir le biscuit sec!) sont autant d’entrave à leur liberté mais aussi ils se complaisent dans ce conformisme. Une pièce à voir ou à revoir, pleine de rebondissements dans un décor qui étonne et sort de l’ordinaire. Que du plaisir! Un texte d’Oscar Wilde Louiselle Lavoie
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Trio Finckel-Han-Setzer - 16 janvier 2015
«Mieux faire aimer la musique en la faisant mieux connaître »
Le vendredi 30 janvier, à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm, le Club musical de Québec présentait son premier concert de l'hiver, le trio Finckel-Han-Setzer. Comme toujours, Marie Fortin, directrice artistique, nous accueille chaudement : « Nous allons pouvoir nous réchauffer au son de Brahms et de Beethoven. » Or, dès que le trio paraît, on voit que la portée de cette chaleur transcende la musique : la pianiste taïwanaise Wu Han nous embrase déjà avec ses souliers à talons hauts rouge vif et sa robe qui, diaprée de jaune, de vert, d'orangé, de violet, rappelle Martha Argerich. Deux instrumentistes, David Finckel, son mari, violoncelliste, et Philip Setzer, violoniste, suivent la pianiste.
Le concert débute par le Trio avec piano nº 7 en si bémol majeur, op. 97, « À l'Archiduc », de Beethoven. Bientôt, on voit le visage du violoncelliste s'illuminer d'un sourire mutin qui reflète sa confiance de manière élégante. D'abord gêné, le violoniste l'imite ensuite et sourit humblement. L'intégralité de l'émotion d'un orchestre se perçoit dans chacun des visages des instrumentistes, emplit la grande scène, si bien qu'on oublie que le trio n'en occupe qu'une petite partie, au centre, gagne même le public et l'émeut ardemment. De plus, l'interprétation est plus flexible que celle d'un orchestre. Les nuances sont particulièrement prenantes dans le Beethoven, surtout les pianissimi, astreignant l'auditoire à un silence très tendu. Cette souplesse s'étend dans les variations du tempo qui, tantôt imperceptibles, tantôt soutenues et marquées, sont exécutées en extraordinaire synchronisme.
Si chacun des musiciens répand une essence propre, l'ensemble aussi possède une substance, un caractère, une vie particulière : parfois le trio s'enfièvre, puis revient au calme, et les émotions individuelles des musiciens s'entremêlent. Chacun est tour à tour soliste et accompagnateur. Le caractère taquin du violoncelliste contribue à cet échange de rôles, à cette conversation animée : son sourire transsude le plaisir et il se complaît dans ce jeu.
Après l'entracte, les paroles de Marie Fortin revêtent leur sens premier : l'habituelle chaleur de Brahms nous réchauffe effectivement, nous ensoleille même par des mélodies touchantes et aiguës au violon, lancinantes et graves au violoncelle, mais surtout par des basses réconfortantes au piano, tantôt retentissantes, tantôt veloutées et timbrées. Les doigts de la pianiste, lors des traits arpégés rapides du Trio avec piano nº 1 en si majeur, op. 8, ne semblent qu'effleurer les notes ; pourtant, les marteaux du magnifique Steinway frappent les cordes avec une infaillibilité étourdissante.
Le silence devient viscéral après l'Adagio, qui se termine très doucement. Le violoniste et le violoncelliste étirent le point d'orgue de manière infinie, comme pour se repaître de la sérénité que cette fin leur insuffle. Personne ne parle, ne bouge, ne respire même. Tous sont émerveillés par la pureté et ressentent, comme les instrumentistes, un vertige, une ivresse, une volupté fugace.
Pendant l'entracte, un homme assis près de moi m'informa qu'à Berlin, plus de jeunes s'intéressent à la musique classique qu'ici. Puis, pendant cette paix évanescente, en me demandant comment on pourrait ne pas se délecter d'une telle plénitude, je remarque plusieurs jeunes dans la salle, attentifs et passionnés. Le slogan du CMQ, « [m]ieux faire aimer la musique en la faisant mieux connaître », me semble seoir à merveille.
Antoine Drouin
Korine Côté - 16 janvier 2015
Korine Côté...allumée et contagieuse Hier soir, une nouvelle épidémie s’est rapidement propagée sur la scène de L’Impérial de Québec, la Korinélisation. Je l’ai attrapée. Elle ne ressemble à aucune autre humoriste et juste ca, c’est déjà un gros plus. Les symptômes (bidonnage) sont d’une durée de deux heures avec entracte. Et à la toute fin, on regrette que ca n’est pas durée plus longtemps. Korine Côté présentait hier soir son premier one woman show sans artifices, sans flaflas, juste un tabouret et toute son énergie. La jeune femme n’en ai pas à ses premières armes, car depuis sa sortie de l’École de l’humour en 2006, elle a participé à plusieurs émissions télé, festivals et en 2013-2014 à la radio (CKOI). D’entrée de jeu, elle nous parle des Anges de la rénovation.’ Si vous ne pleurez pas en écoutant cette émission, c’est que vous êtes vide à l’intérieur’ tout en se moquant, de l’animateur et de certaines situations. Il n’en fallait pas plus, pour qu’elle mettre le public dans sa petite poche arrière. Avec Korine, pas de politique, pas de relation de couple, pas de grande théorie, juste de l’humour décapant, qui fait rire. Elle nous parle des Bed and Breakfast, les émissions de cuisine, l’avion, les systèmes d’alarme, le magasinage avec sa mère, les maringouins, les seins, les restos branchés et plus encore. Dans une mise en scène d’Alexandre Barrette et aux textes Francois Boulianne et Gabrielle Caron, l’humoriste touche -à –tout ce qui est flagrant mais raconté à sa façon devient une source inépuisable de rires en continu. Korine Côté, une découverte sans coulis surprise et ca aussi, c’est déjà un gros plus. Vous aussi, vous serez Koriné! Elle sera de retour à l’impérial de Québec, le 10 octobre à 20hres Un show à voir absolument Lyne Laroche |
Mario Pelchat - 16 janvier 2015
Mario Pelchat, un homme qui vous ressemble L’histoire d’amour avec son public se poursuit On dit que l’amour n’a pas vraiment d’adresse. Et bien vendredi dernier, l’amour était au Capitole de Québec, car les ‘’Je t’aime Mario’’ résonnaient partout dans la salle. Il fait partie de la trempe de ces artistes qui ont une histoire d’amour avec leur public. Et pour Mario cela fait 30 ans que ca dure. Pourquoi, et bien c’est simple. À chaque fois, Mario Pelchat livre toujours la performance de sa vie. Malgré ses 51 ans, et ses problèmes de tamalou et de flous, qu’on se le dise Mario est encore un beau bonhomme. Toujours aussi passionné, charmeur, charmant, il n’a rien perdu de sa puissance vocale. C’est avec la chanson ‘’Un homme qui vous ressemble ‘’titre de son dernier album le 16è lancé en 2014, que le chanteur s’est immédiatement emparé du cœur de ses spectateurs. En ce weekend de la Saint-Valentin, quel bonheur de se faire chanter l’amour par Mario Pelchat. Il a interprété presque tous les succès de son dernier opus dont ; Vieillir pour toi, Ode à la musique, La maison d’amour, La traversée …Il a aussi offert un hommage au regretté chanteur français Gilbert Bécaud, en s’appropriant trois de ses grands succès La solitude n’existe pas, Et maintenant et Je reviens te chercher, comme il le dit si bien, c’est un peu son histoire avec Claire. Naturellement, même si pour ce spectacle Mario a mis de côté plusieurs de ses hits pour laisser place à de nouvelles chansons, c’était impossible pour lui de ne pas interpréter son incontournable Je ne t’aime plus. Il admet même que c’est bizarre maintenant pour lui de chanter cette chanson, lui qui s’est remarier avec sa belle Claire. Trois mots pour définir Mario Pelchat…Donnez au suivant Pour sa première partie, Mario a fait découvrir Les deux frères qui sortiront un album au mois d’avril prochain. Les gars ont beaucoup de talent et à voir la réaction du public, les deux petits nouveaux seront à surveiller.
Pour le temps d’une chanson, durant le spectacle Mario a laissé la place à son pianiste le talentueux Christian Marc Gendron et à sa choriste à la voix d’or Manon Séguin. Ils ont interprété J’ai le mal de toi, une performance à donner le frisson. Manon sortira un album sous peu, ca promet.
C’est avec la chanson, De vous à moi que Mario a terminé la soirée, une belle finale. Bref La musique est immortelle, elle réunie les gens. Quand les paroles sont chantées par une de nos plus belles voix, celle de Mario Pelchat, on aimerait que le temps s’arrête. Un spectacle à voir absolument Mario sera de retour sur la scène du Capitole ce soir et une supplémentaire a été ajoutée le 28 novembre prochain. Pour plus d’informations; Lyne Laroche |
List Alfonso - 16 janvier 2015
LIZT ALFONSO DANCE CUBA Salle Albert-Rousseau Des performances exceptionnelles. Cette flamboyante compagnie cubaine nous a présenté un amalgame de flamenco, de ballet, de cha-cha-cha, de mambo, de rumba et de conga. Ces rythmes endiablés ont réchauffé l’atmosphère et le cœur des gens qui ont bravé la température glaciale de cette soirée de février pour assister à ce spectacle haut en couleur. Dirigé par la chorégraphe et danseuse Lizt Alfonso, ces athlètes et danseurs sont réglées au quart de tour. Ils se déplacent sur scène sans accro, avec grâce, élégance et une fluidité époustouflante. Avec Amigas! nous survolons la vie de trois amies d’enfance et chanteuses qui ont subitement quitté la scène pour des raisons, jusqu’à aujourd’hui, mystérieuses. Ces trois amies et chanteuses ont des voix qui s’harmonisent à merveille. Mercedes, Caridad et Regla nous ont offerts des trios, des duos et des solos impeccables. Des chansons des années ’50 comme Quizas Quizas Quizas, Besame Mucho, jusqu’à Hit the Road Jack, des chorégraphies à couper le souffle exécutées par dix-sept talentueux danseurs, de somptueuses robes et de splendides costumes complètent ce magnifique plateau. Un spectacle incontournable en cette saison hivernale. Vous ne pourrez résister aux rythmes chauds et endiablés. Louiselle Lavoie |
Philippe LaPRISE - 16 janvier 2015
Philippe Laprise Plus sexy et plus drôle que jamais C’est sur la musique de I'm Too Sexy de Right Said Fred que l’humoriste Philippe Laprise présentait hier soir, son 2è one man show Plus sexy que jamais sur la scène de la salle Albert Rousseau. Extincteur à la main, arborant fièrement son uniforme de pompier jaune, le drôle adonis plus sexy que jamais a cassé la glace sous une pluie d’applaudissements. D’entrée de jeu, l’humoriste raconte qu’est-ce qu’il a fait pour perdre autant de poids (40 lbs). Il dit qu’il a décidé de faire un régime, non plutôt quelqu’un dans son couple a décidé qu’il devait laisser tomber la malbouffe. Il y a un adage qui dit; Derrière chaque grand homme se cache une femme, alors plus la soirée avance, plus on se rend compte que cette femme s’appelle Mylène. Papa de trois enfants, disons qu’il a de la matière à raconter. Et qu’on se le dise, Philippe est un bon raconteur. Fidèle à lui-même ce grand gaillard partage ses anecdotes de vie et les assaisonne en leur donnant du piquant. Tout y passe, ses aventures de camping, sa vasectomie, son TDAH, sa vie de famille et sa vision de lui qu’il a appris à aimer et à accepter, ce qui le rend plus séduisant. On dit que ‘’L'humour permet à l'Homme de prendre du recul sur ce qu'il vit’’ alors quand Phillipe Laprise prend du recul, tout vient avec, même le pôle de douche. Selon ses dires, ce deuxième one man show se veut une suite logique de son premier spectacle Je peux maintenant mourir (2010).C’est certain qu’avec ce spectacle l’humoriste désirait sûrement véhiculer un message à son public et il réussi, haut la main.
Je ne sais pas, si le gars dans sa tête l’a aidé, si oui, je le remercie, car tout au long de la soirée, sa personnalité et son aisance sur scène étaient époustouflantes. Il a déclenché les rires par ses ajouts créatifs comme son costume de pompier et ses déhanchements. Je confirme, Philippe Laprise est plus sexy et plus drôle que jamais. Il sera de retour les 22 et 23 avril et les 19 et 20 mai prochain Pour connaître toutes les dates Lyne Laroche |
La déprime - 16 janvier 2015
La déprime
Une pièce loin d’être déprimante
Campé en 1983, ce classique du théâtre québécois se déroule dans un terminus d’autobus, lieu où la déprime quotidienne des chauffeurs, employés d’entretien, clochards, serveuses et voyageurs se transforme en véritable bouffée d’air frais. Passant de la tendresse au ridicule, puis de l’absurde à la satire, les quatre comédiens, (Anne-Élisabeth Bossé, Pascale Desrochers, Éric Paulhus et Bernard Fortin) incarnent une cinquantaine de personnages. De quoi révéler les multiples facettes du genre humain!
La pièce se déroulant dans une gare, nous voyons passer toutes la galerie des personnages habituels aux lieux publics : l’exhibitionniste, la religieuse, la danseuse exotique, etc. Les personnages sont caricaturaux à souhait et personne ne se prend au sérieux. Les acteurs s’en donnent à cœur joie et ne boudent pas leur plaisir. Pièce de théâtre à sketchs, certains personnages sont plus marquants. Dont Éric Paulhus en marié (habit de fortrel bleu poudre) qui se marie par téléphone (à frais renversés) dans la gare après avoir raté son autobus. Ou les 2 vieilles qui voyagent à chaque semaine dans une ville tirée au hasard. Les sketchs étant très courts, les changements de costumes sont très fréquents et d’une rapidité étonnante. Prouesse technique des habilleurs qu’il faut saluer.
Une pièce légère où on s’amuse et on oublie les tracas quotidiens. Les comédiens chevronnés donnent une performance essoufflante qui vaut le déplacement. Pour réchauffer le moral qui en a bien besoin dans ces temps de grand froid.
La déprime, un texte de Denis Bouchard, Rémy Girard, Raymond Legault et Julie Vincent, dans une mise en scène de Denis Bouchard est à Québec pour une deuxième soirée à la salle Albert-Rousseau le lundi 2 mars 2015.
http://www.tandem.mu/artistes/artistes.php?a=72
Louiselle Lavoie
Mireille Dubois - 16 janvier 2015
Crédit photo Claude Gignac Mireille Dubois, Soir de… dernière Après trente-deux ans à la Ville de Québec comme fonctionnaire municipale, elle décide de passer à autre chose. Après une période de transition à la caisse d économie, elle s’offre un cadeau. Celle qui, durant sa carrière, organisait les bien-cuits de ses collègues, fait le grand saut et prépare un one-woman show. Un spectacle d’humour qu’elle souhaite présenter à trois reprises. Pour se faire, elle décide de se produire elle-même. Après seulement deux spectacles, elle reçoit une invitation des gens du Centre d’art La Chapelle pour faire partie de leur programmation. Ce fut le début d’une folle aventure. Son spectacle « Soir de premières » a fait bien du kilométrage depuis. En 2009, elle remportera le Volet humour au Festival Le Tremplin de Dégelis. Elle a participé aux Mercredis Juste pour rire, au Grand Rire de Québec et au Festival de Rivière-du-Loup. Elle a aussi présenté à trois reprises son spectacle au Casino de Charlevoix. Ayant fait l’objet de quelques articles dans des magazines de renom, elle a été invitée à Salut Bonjour et C’est ça la vie! Elle participera aussi à l’émission de Denis Lévesque. Après plusieurs années de folie, Mireille décide de mettre fin à ses « Soir de premières » afin de se consacrer à l’écriture d’un nouveau spectacle. Quoi de mieux pour boucler la boucle que de terminer là où tout a commencé. Jeudi dernier elle donnait une quinzième et dernière représentation au Centre d’art La Chapelle devant une salle comble. Crédit photo Claude Gignac « Soir de premières » relate de ses fameuses premières fois. Tirée de sa propre vie, elle nous parle de sa famille. Elle raconte ses histoires de recherche d’amour. Elle nous parle des prouesses qu’une femme doit faire afin de rencontrer l’homme de sa vie. Un enchainement d’anecdotes et d’autodérision. Elle parle de son premier french-kiss inondant, de son premier tour de l’Ile à vélo. De beaux moments de rire entre son enfance et deux brassées de lavage de la super maman. Un des moments forts reste sa rencontre avec Rodrigue qui aura duré le temps d’un éclair. Certes, la salle était comble, mais son public a été comblé. Au fil des nombreuses représentations, Mireille aura peaufiné et actualisé son texte effleurant au passage les fouilles à nue et bien entendu, sa définition de Facebook. Crédit photo Claude Gignac Pour ceux et celles qui n’ont pas eu la chance d’assister à ce dernier « Soir de premières», vous aurez certainement l’occasion de vous reprendre car Mireille s’attaque à l’écriture de son deuxième spectacle. Parions qu’avec un tel succès, son nom sera encore une fois inséré dans la programmation du Centre d’art La Chapelle. Surveillez-la au www.mireilledubois.com Claude Gignac |
Fallu - 16 janvier 2015
Fallu…bon deuxième a de quoi être fier Hier soir, Stéphane Fallu présentait son 2è one man show Bon deuxième à la salle Albert Rousseau. Il lui aura fallu dix ans avant qu’il trouve son karma, qu’il se renouvelle pour offrir un show plus mature. Mais, pendant tout ce temps, il est loin d’avoir chômé. Il a fait plusieurs apparitions à la télé, on a pu l’écouter à la radio et il est devenu père. Présentement, il anime l’émission Animal cherche compagnie sur la chaîne Casa. Bref, il a maturé, ce qui me fait dire, qu’il est encore plus dur à suivre dans sa folie, mais elle est tellement contagieuse. D’entrée de jeu, le rideau s’ouvre et Fallu accroupit devant son clavier, il chante une petite toune pour souhaiter la bienvenue à son public. N’ayez crainte, je ne pense pas qu’il pourrait devenir un jour chanteur, mais ce sera à vous d’en juger.
Dans son rôle de bon gars, il analyse les gens autour de lui qui veulent absolument performer dans la vie. Il parle de sa vie avec ses enfants, sa blonde et des situations qui le dépassent. Il donne son avis sur tout ce qui se passe, même les peurs de sa vie. Son exemple la plus flagrante est celle de la fille qui dit ; Ce que j’aime chez un homme, c’est son humour, sa gentillesse, ses valeurs. Fallu rétorque, qu’on se le dise tout ca ce sont de belles foutaises.
Le show est bien rôdé. Fallu à l’aise sur scène. Même si quelquefois on ne comprend pas toujours ce qu’il dit avec sa face de bon gars niaiseux, il déclenche des rires. Pour ce deuxième one man show, même s’il a signé ses textes à 85% e compagnie de Sébastien Ouellet, Fallu s’est entouré d’une équipe solide. La mise en scène est de Martin Cloutier et la script-édition Dominic Sillon bien connus pour leur duo Dominic et Martin.
En tout cas, Fallu ne vit pas sur un nuage. Pour l’humoriste, être bon deuxième dans la vie, c’est d’être confortable et avoir la meilleure place. À en croire la réaction du public, Fallu Bon deuxième… a de quoi être fier. Pour plus d’infos Lyne Laroche |
Benjamin Grosvenor - 16 janvier 2015
Du bonheur dans la vie
À l'entrée du pianiste, on perçoit son côté charmant : il salue le public avec une circonspection toute ingénue, une bonhomie attendrissante. Dès le début, une gavotte très intime, tirée des Nouvelles suites de pièces de clavecin de Jean-Philippe Rameau, épouse ce caractère timide. Le pianiste, la tête presque posée sur les touches, contrôlant attentivement chaque aspect de son jeu, semble ignorer l'existence du public, si bien qu'on paraît écouter une répétition privée, se repaître de l'âme même du jeune prodige.
Suit la « Chaconne », dernier mouvement de la Partita pour violon nº 2 en ré mineur, BWV 1004, de Bach, arrangée pour le piano par Ferruccio Busoni, compositeur italien. Malgré le caractère imposant de cette transcription, qui emploie des ressources pianistiques beaucoup plus développées qu'à l'époque de Bach, comme une étendue complète, Grosvenor demeure totalement absorbé par son travail. Toujours penché sur le piano, il observe fugitivement chacune de ses mains. Ses yeux, dans cette frénésie, lancent parfois un regard vers l'avant, comme si le pianiste voulait s'assurer que personne ne l'écoute, qu'il est seul à seul avec le compositeur.
Ensuite, pendant le Prélude, choral et fugue de César Franck, deux gouttes de sueur tombent du front du pianiste, attestant son ardente rigueur, sa minutie inexorable. La précision manifeste de son interprétation couronne son travail : aucune note de la mélodie, qui est exécutée par un croisement des mains, ne manque. La main droite arpège les notes avec douceur, les caresse, les cajole presque.
Après l'entracte, Benjamin Grosvenor joue plusieurs pièces de Chopin, en commençant par la Barcarolle en fa dièse majeur, op. 60. Le pianiste, que les applaudissements semblent avoir vivifié, se redresse la tête. Il prend un air noble qui rappelle les gondoliers de Venise. Après tout, la barcarolle évoque les paisibles vaguelettes qui bercent les barques vénitiennes. Après deux mazurkas, Grosvenor joue la Ballade nº 3 en la bémol majeur, op. 47, pendant laquelle il garde la tête levée et déploie une assurance presque chevaleresque.
Le viruose termine son programme par une partie des Goyescas, pièces d'Enrique Granados inspirées du peintre espagnol Francisco de Goya. La première des trois pièces du compositeur catalan revêt la chaleur de Brahms, et je tressaille pour la première fois de la soirée. Les traits rapides et les trilles aigus sont impeccables : le pianiste britannique est véritablement « épatant ».
Après le programme, Grosvenor, que les applaudissements cordiaux ont éperonné, surprend tout le monde en se rasseyant au piano. Avec la même candeur toute désarmante, il joue deux autres pièces qui esbaudissent le public. En sortant, j'entends les gens fredonner la mélodie clownesque de la dernière pièce. Monsieur Cossette, au début, encourageait les spectateurs à inviter leurs amis aux concerts du Club musical : « Vous apporterez de la beauté dans leur vie. » L'allégresse de la foule, à la sortie de la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm, témoigne de cette beauté, de cette harmonie que chacun a connue pendant le récital.
Antoine Drouin
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Disney sur glace - 16 janvier 2015
Disney sur glace - Des mondes imaginaires Des moments inoubliables Disney sur glace est de passage pour dix représentations au Colisée Pepsi avec une production unique, Des mondes imaginaires. En cette semaine de relâche, les parents et les enfants ce sont faits raconter quatre histoires féériques de Disney. Tout d’abord, une course sur glace avec Mather et l’équipe de Les bagnoles, La petite sirène dans le royaume de son sous-marin enchanté, la fée Clochette et ses amies ainsi que le retour en ville des jouets alors que Lightyear, Woody, Buzz et Jessie ont tentés d’échapper aux enfants de la garderie, Sur des morceaux de musique inoubliables, les patineurs de niveau international, tous vêtus de costumes flamboyants ont fait des performances remarquables. Dans un décor où magie et féérie était à l’honneur, les jeunes comme les moins jeunes avaient les yeux brillants. Les effets spéciaux étaient à en couper le souffle. Des bulles tombaient d’un ciel étoilé, c’était un monde parfait. Et dès que Mickey, Goofy, Donald Duck et la fabuleuse Souris Mckette sont apparus, la frénésie des enfants s’est fait sentir. Bref, il est encore temps de vous procurer des billets. Un spectacle à ne pas manquer, il réchauffera vos cœurs et il vous laissera des souvenirs magnifiques Horaire des représentations Billets disponibles aux guichets du Colisée Pepsi Lyne Laroche |
La légende d'un peuple - 16 janvier 2015
Légendes d'un peuple Entre souffrance et liberté Qu’ont en commun Stéphane Archambault, Patrice Michaud, Paul Piché, Vincent Vallières, Marie-Hélène Fortin, Éric Goulet, Mara Tremblay, Salomé Leclerc, Alexandre Désilets, Yann Perreau et Jorane? Bien sûr, ils sont tous Québécois. Bien sûr, ils chantent en français. Mais, l’histoire d’une tournée, ils ont comme dénominateur commun l’auteur-compositeur-interprète Alexandre Belliard. Trois albums, trois livres et de nombreuses tournées plus tard, Belliard et une douzaine de collègues revisitent les pièces des trois premiers tomes de la série et présentent Légendes d'un peuple — Le Collectif. Mercredi soir, au Grand Théâtre de Québec, ils ont chanté Denis Vanier, Louis-Joseph Papineau, Yvon Deschamps, Marie Rollet, Paul Chomedey de Maisonneuve. Ils ont raconté Marie-Anne Gaboury, Joséphine Bacon, Eudore Évanturel, Gérald Godin, Émilie Fortin, Nolasque Tremblay et Louis Riel. Des bâtisseurs du Québec, des protecteurs de la langue française, des pionniers.
Quoi de mieux que le violon pour donner les premières notes de cette fresque musicale. C’est sous des éclairages qui reflétaient la lueur d’une lampe, que tour à tour, les interprètes de grand talent défileront sur scène pour entonner des hymnes aux patriotes. Des récits historiques de ceux qui ont construit ce qui deviendra le Québec.
Stéphane Archambault et Marie-Hélène Fortin entameront la soirée en interprétant En un seul peuple rapaillé, rappelant l’œuvre du poète Gaston Miron. Après une entrée en matière relatée par le grand maitre de cette audacieuse épopée Alexandre Belliard, Mara Tremblay racontera de belle façon l’histoire de Marie Rollet. Les porte-étendards chanteront la complainte du pauvre peuple assaillit par les méchant canadiens, dans ce qui peut malheureusement ressembler à une séance de grattage de bobo. Dans une mise en scène sobre et statique de Yan Perreault les récits de Belliard, joints aux interprétations des chanteurs et chanteuses nous feront sentir la souffrance et le courage d’un peuple qui s’est tenu debout. Les talentueux Denis Ferland (guitare, basse, harmonica), Guiddo Del Fabbro (violon) et Hugo Perreault (basse, guitare), appuyés par Éric Goulet (basse, guitare, piano) et Salomé Leclerc (percussions) sauront, dans des arrangements sans artifice, délicatement supporter les textes de Belliard et Gilles Laporte. Au final, la foule rassemblée dans la grande salle Louis-Fréchette clairsemée, chantera avec Belliard et Piché Un Canadien errant. Le spectacle sera à nouveau présenté ce vendredi au Théâtre Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. Claude Gignac |
W;T - 16 janvier 2015
Le théâtre dela Bordée a présenté une pièce magistrale ce mardi 4 mars 2015: W;T La pièce de Margaret Edson nous entraîne dans les dédales du milieu hospitalier et de l'aspect humain (ou inhumain) des traitements pour le cancer. D'entrée de jeu, le décor se compose de deux écrans. un à l'arrière scène et un au plafond. Le déplacement des meubles nous transporte, tantôt dans une salle d'examens, tantôt dans le bureau du médeçin et finalement dans la chambre d'hôpital. Vivian Bearing (Lorraine Côté) se présente sur scène et doit faire face à la réalité. Elle a le cancer. Au travers de sa démarche pour affronter cette triste réalité, le spectateur s'intéresse à ses réactions, ses questionnements tout en se demandant quelles auraient été ses propres réactions, d'où l'intérêt marqué de cette pièce. Apprivoisant sa mort imminente, Vivian Bearing nous livre le bilan de sa vie avec lucidité et ironie! Vivian Bearing est professeure de littérature émérite. Femme brillante, exigeante, rigoureuse, elle est spécialiste de la poésie anglaise du XVIIe siècle, plus particulièrement des sonnets métaphysiques de John Donne. Le metteur en scène, Michel Nadeau, nous la présente lors de certains moments de son enfance et lors de son enseignement: une femme solide, sûre d'elle...autoritaire! Maintenant, elle fait face, seule, au combat de sa vie. Marie-Josée Bastien, son infirmière, rendra sa solitude plus facile à supporter. Sa décision de participer à un projet de recherche en fera une cobaye, dont les souffrances feront partie de son quotidien! Sa décision de participer à ce projet de recherche était-elle la bonne??? Qu'aurions-nous décidé??? À la fin de la présentation, le public s'est levé d'un bond et a grandement manifesté sa satisfaction devant cette pièce magistrale, mettant en vedette une brochette de comédiens chevronnés. En coproduction avec le Théâtre Niveau Parking Texte : Margaret Edson Traduction : Maryse Warda Mise en scène : Michel Nadeau Assistance à la mise en scène : Véronika Makdissi-Warren Distribution: Marie-Josée Bastien, Maxime Beauregard-Martin, Lorraine Côté, Jacques Leblanc, Simon Lepage, Danielle Le Saux-Farmer, Laurence Moisan-Bédard, Paule Savard La pièce est présentée jusqu'au 28 mars 2015 Marc Alarie |
MAUDITE JOB - 16 janvier 2015
MAUDITE JOB! Centre d’art La Chapelle Attention, 13 ans et moins s’abstenir. Deux amis de longue date, Daniel (Mathieu Gratton) et Luc (François Chénier) travaillent au service à la clientèle téléphonique pour un câblodistributeur. Un emploi qu’ils ont l’obligation d’accomplir, en échange d’un téléphone intelligent gratuit qu’ils désiraient intensément. Malheureusement ce travail ne les comble pas de bonheur et ils déborderont d’imagination et de mauvaise foi pour changer de poste ou pour être congédié. En plus d’être les créateurs et acteurs de ce spectacle, Mathieu Gratton en signe les textes et François Chénier la mise en scène. Une pièce originale et enlevante, dans laquelle les clients insatisfaits téléphonent pour se plaindre ou pour solliciter une aide, avec un large éventail de sujets. Maudite job! ose aborder l’intimidation au travail, tout en effleurant, toujours humoristiquement, l’amitié, l’homosexualité, la dépression, l’infidélité, les femmes voilées. D’entrer de jeu, les deux protagonistes invitent les spectateurs à s’exprimer, à intervenir à tout moment bruyamment en se gardant en interaction avec eux. Plusieurs répliques amusantes en ont découlé de part et d’autre de la salle. À un certain moment ils se retrouvent à échanger leur état d’âme sur une cuvette de salle de bain. Pour ce faire, il baisse leur pantalon simultanément devant le public montrant leur postérieur. Une jeune famille qui prenait place au premier rang ne sont pas revenu après l’entracte… Parfois absurde, parfois loufoque et saugrenu ils ont réussi à nous faire oublier nos petits tracas quotidiens et à nous faire rire de bon cœur, décrochant une ovation en guise d’appréciation. Un spectacle des plus divertissants qui vaut le détour. Pour plus d’informations : http://www.tandem.mu/mauditejob/ Louiselle Lavoie
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The Alan Parsons - 16 janvier 2015
The Alan Parsons Projet, les yeux au ciel Si je vous parle d’un artisan qui a travaillé sur Abbey Road et Let it be des Beatles, qui a réalisé The dark side of the moon de Pink Floyd’s, peut-on parler d’un grand? Je parle ici du grand Alan Parsons. 17 ans après sa dernière visite au Québec, The Alan Parsons Project était de passage ce jeudi au Grand Théâtre pour un soir seulement. À 66 ans et malgré des ventes de plus de 45 millions d’albums, il a décidé de reprendre la route pour payer ses comptes. Le musicien, réalisateur et ingénieur d’origine britannique, qui vit maintenant sur un ranch en Californie, a sorti ses vieilles valises pour reprendre la route pour une courte tournée. N’ayant livré que très peu de spectacles durant sa carrière, les gens de Québec qui remplissaient la grande salle du Grand Théâtre pouvaient se sentir privilégiés.
Alan Parsons n’a rien de la rock star classique. Il a passé la grande partie de sa carrière dans l’ombre d’un studio. Malgré tout, malgré sa sobriété, la scène lui va bien et va bien avec sa musique. Se déplaçant avec un certain inconfort, il accédera au podium installé au centre de la scène pour nous livrer une première pièce instrumentale. Comme il le fera à quelques occasions durant la soirée, il s’installera derrière le micro pour interpréter Don’t answer me. On sent bien que le métier de chanteur n’est pas sa vocation première. Le spectacle était officiellement commencé. A ma grande surprise, Parsons s’est adressé au public dans un français franchement bon. Comme il l’a fait pour ses enregistrements, il laissera le rôle de chanteur à ses acolytes. Les interprétations vocales n’ont pas toutes été d’une constante qualité mais les harmonies des musiciens choristes appuient à merveille les refrains accrocheurs. Que dire cependant de la qualité de ses musiciens. Ils étaient 7 autour de lui, tous d’excellents musiciens. La dextérité du guitariste Alastair Greene et la fougue du batteur Danny Thompson ont impressionné le public qui a clairement démontré son appréciation à plusieurs occasions. Le reste du groupe était composé du chanteur P.J. Olsson, du bassiste Guy Erez, du guitariste Dan Tracey, du claviériste Manny Fornacazzo et de Todd Cooper au saxophe. Olsson, principal chanteur nous a démontré son talent en interprétant Time, qui exige certaines prouesses vocales. Alan Parsons rendra hommage à Chris Rainbow, un complice qui a notamment chanté sur Turn of a friendly card et qui est décédé il y a à peine deux semaines. L’enchainement des pièces de cet album conduira à l’entracte mais pas avant que le public n’ait servi une première de plusieurs ovations. En deuxième partie, il nous interprétera une toute nouvelle chanson qui sera disponible en ligne en avril prochain. Il livrera aussi I Wouldn’t Want to Be Like You et What Goes Up qui m’ont rappelé de bien bons souvenir de l’époque où j’ai découvert APP. Il terminera le spectacle avec son plus grand succès en carrière Eye in the sky. Les spectateurs jubilaient. La troupe reviendra sur scène pour un court rappel de deux chansons qui se terminera par l’interprétation de Game people play. Un défi de taille attendait le band. Reproduire les pièces complexes montées en studio. On peut dire sans aucun doute que, malgré quelques petites inégalités sonores, la mission a été complètement accomplie. Les gens ont quitté le Grand Théâtre plus que ravis. Vous pouvez suivre toutes les nouvelles du groupe au www.alanparsonsmusic.com Claude Gignac |
Maxime Martin - 16 janvier 2015
Maxime Martin enfin… parfait, non
Heureux et drôle…oui, vraiment
Hier soir, le thermomètre de la salle Albert Rousseau devait être à son plus haut degré, car Maxime Martin a mis littéralement le feu en présentant son quatrième one man show Maxime Martin enfin.
Ce n’est pas un secret, l’humoriste a changé ses habitudes de vie, cela fait maintenant six ans qu’il est sobre, mais il n’en demeure pas moins mordant pour autant.
Ce show est à son image, il parle de son Je sans gêne, et sans artifices.
Sa joie de vivre est tellement contagieuse, que je suis certaine que s’il partirait une religion, plusieurs embarqueraient. Il prouve hors de tout doute, que c’est possible de rebondir, quand tu y mets les efforts.
Dès son arrivée sur scène, la chaleur s’est fait sentir et faisait présager que la soirée s’annoncerait très chaude. Son public des gens de tous âges l’attendait avec impatience et dès les premiers mots, il les a embarqué dans sa poche arrière.
À différentes reprises, l’humoriste devait s’arrêter, car les gens riaient sur tout ce qu’il disait. Pas surprenant, car sa gestuelle, ses mimiques et son franc-parler provoquent les rires à tout coup.
Reconnu pour être un des meilleurs conteurs, il aborde différents sujets qui ne laissent personne indifférent. Les thérapies, le cross-Fit, Facebook, le site de rencontres Tender, le sexe, les marathons, la manipulation féminine et les craintes quand tu es le papa d’une ado de quatorze ans. Il raconte plusieurs anecdotes croustillantes et les gens sont morts de rire.
Je considère que c’est son meilleur one man show. Sa capacité de rire de lui-même, ses textes coups de poing, ses revendications, ses colères et son rôle de bon papa, il tient tout cela à bout de bras et le public lui répond bien. Ce qui fait le succès de Maxime Martin enfin…c’est qu’il n’a pas changé l’histoire et c’est tout en son honneur.
On dit que le rire, en plus d'être un jogging intérieur, peut aussi être perçu comme un jogging de l'esprit, alors nous avons été bien servis ce soir.
Étant très actif sur les réseaux sociaux, je suis certaine que Maxime aura pleins de Je t’aime et de merci sur son mur.
Maxime Martin enfin…encore plus drôle, un show à voir absolument !
Il sera de retour à la salle Albert Rousseau le 4 novembre prochain
Pour plus d’infos
Lyne Laroche
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100% Lemire - 16 janvier 2015
Dans la mire de Lemire à 100% Hier soir à la salle Albert Rousseau, le Roi des jeux de mots Daniel Lemire présentait son 10è one man show du 100% Lemire. Cumulant plus de 30 ans de carrière, le créateur de l’oncle Georges est resté fidèle à lui-même. Pas de flaflas, juste trois écrans, des jeux de mots, des blagues sans méchancetés et des personnages loufoques. Sur la musique de la chanson Sarbacane de Cabrel, le spectacle a débuté avec la projection sur écrans de plusieurs blagues à saveur politique, dont la photo d’un hamburger de plusieurs étages le McBarrette et de celle de PKP qui disait qu’il a la bonne antenne, le gars du câble a le pouvoir à l’infini. Donc avant même que Lemire mette les pieds sur scène, le public était déjà réchauffé. D’entrée de jeu, il y est allé avec son éternel, Allo toi, pis toi, pis toi, en y ajoutant tout le monde est important ici ce soir, même ceux qui ont eu les billets gratis, faisant référence à tout le gratin de journalistes présents pour cette première médiatique à Québec. Selon ses dires, après avoir rencontré plusieurs grandes personnalités, dont Georges Laraque et Tony Acurso qui lui a donné un lift sur son bateau, il a décidé de changer de vie. Un jour, il a vu la lumière et devenir coach de vie pour aider les gens à devenir de meilleures personnes, a été pour lui la solution.
Racontant les faits cocasses de l’actualité en y mettant sa couleur, le pince-sans-rire pique mais de façon raffinée. Dans la mire de Lemire, tout y passe, La différence entre Québec et Montréal, la corruption, vieillir, Justin Trudeau, Couillard, Harper,la pollution, la Nasa, le maire Tremblay, le Vatican, la religion, la Reine, l’insalubrité dans les restos et la tour de 65 étages qui s’apprête à être construite près des ponts de Québec, qui va donner une vue sur Montréal…Rien n'y échappe même au froid intense que nous avons, il annonce même l’ouverture de l’hôtel de glace qui sera ouvert maintenant à l’année. Un humour sarcastique mais efficace. Du Lemire sans personnages, c’est impensable. Tantôt, il campe le rôle d’un cuisinier qui va concocter un smoothie repas assez dégueulasse, tantôt il est dans la peau d’un vieillard qui raconte tout ce qui se passe aux résidences DCD. Naturellement, Ronnie nous revient, mais cette fois-ci à la pharmacie pour acheter sa marijuana thérapeutique. Pour terminer la soirée c’est sous une pluie d’applaudissements qu’Oncle Georges fait son apparition, toujours aussi coloré. Vu l’engouement de son public, Lemire est revenu sur scène faire son numéro du gars qui a besoin de viagra. Bref, avec du 100% Lemire, il n’y a pas de montagnes russes, pas de grandes surprises, juste un beau voyage dans l’actualité revue et corrigée à la sauce humoristique de Daniel Lemire Il sera de retour à la salle Albert Rousseau les 17 et 18 avril prochain Il sillonnera les routes du Québec pour plus d’infos Lyne Laroche |
Le premier fleudelisé du Québec - 16 janvier 2015
Les trésors de la capitale (23 mars 2015) LE PREMIER FLEURDELISÉ DU QUÉBEC Palais Montcalm Un nouveau trésor des musées de la civilisation offert sous son meilleur jour. Le premier fleurdelisé à flotter au haut de la tour central de l’hôtel du Parlement du Québec le 21 janvier 1948, nous était présenté sur la scène du Palais Montcalm, dans le cadre des Trésors de la capitale. C’est sous la pression des députés René Chaloult et André Laurendeau, que le gouvernement du Québec, pendant le mandat du gouvernement de Maurice Duplessis, s’est doté d’un drapeau distinctif et officiel. Nous y avons aussi appris que puisque l’esquisse du fleurdelisé avec les fleurs de lys pointant vers le ciel ne serait prêt que le 2 février 1948, ce sera le drapeau aux fleurs de lys pointant vers le centre qui sera hissé le 21 janvier 1948 en remplacement du Union Jack, drapeau britannique, qui y trônait depuis 1801. Notre drapeau, le fleurdelisé, est un mélange de celui qui flottait sur le mât du bateau de Champlain lors de sa venu en Nouvelle-France (un étendard bleu azur avec une croix blanche), de la bannière de Carillon (un fond bleu avec des fleurs de lys) et celui de l’abbé Elphège Filiatrault de Saint-Hyacinthe (un champ bleu azur, traversé d’une croix blanche, et orné de 4 fleurs de lys pointant vers l’intérieur). Les acteurs de cette soirée ont magnifiquement embarqué dans leur rôle respectif. L’historien Gaston Deschênes nous a ébahis par sa vaste connaissance du sujet. Monsieur Christian Denis, conservateur aux musées de la civilisation en a profité pour souligner leur indispensable talent au déroulement de ce spectacle. Il faut souligner la performance de Sabrina Ferland qui nous a transportés dès le début avec son interprétation de Un retard de Claude Léveillé. Elle a été chaudement applaudit à la fin de son interprétation de Les gens de mon pays de Gilles Vignault. Une voix ravissante. Une magnifique soirée en compagnie de gens exceptionnel. À ne pas manquer la dernière de la saison qui portera sur le sarcophage e Nen-Oun-Ef. http://www.ccnq.org/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale/ Louiselle Lavoie |
Le journal d"Anne Frank - 16 janvier 2015
LE JOURNAL D’ANNE FRANK Salle Albert-Rousseau Personne peut rester insensible au jeu des acteurs. Amsterdam, 1942. Anne Frank a treize ans. Pour échapper aux persécutions qui frappent les Juifs, la famille d’Anne et la famille Van Pels se cachent dans un appartement secret, surnommé l’Annexe, jusqu’à ce qu’on les dénonce et les envoie dans les camps de la mort. La pièce commence après la guerre, lorsque le père d’Anne, seul survivant de la famille, se voit remettre le journal intime de sa fille; bouleversé par sa lecture, il revit à travers les yeux d’Anne ses années de clandestinité. Une image d’un camp de concentration nous indique dès notre arrivée la teneur hautement tragique de la pièce. Malgré tout le sérieux et la charge émotive du sujet, Eric-Emmanuel Schmitt réussi à nous faire décrocher à quelques reprises, nous faisant rire de certaines situations et certains commentaires bien placés. Nous ne pouvons résister à cette écriture à la fois acérée et empreinte de délicatesse qui fait vibrer nos cordes sensibles. Mylène St-Sauveur (Anne Frank), Paul Doucet (Otto Frank), Sophie Prégent (Miep Gies), Jacques Girard (Hermann Van Pels), Marie-France Lambert (Edith Frank), Marie-Hélène Thibault (Augusta Van Pels), Kasia Malinowska (Margot Frank), Charles-Alexandre Dubé et Benoît Droin-Germain (Peter Van Pels) se donnent la réplique dans une mise en scène de Lauraine Pintal. Une distribution qui nous en met plein la vue, qui nous bouleverse. La musique envoutante et percutante du violoncelle de Jorane ajoute à la charge émotive de ce récit qui doit rester en témoignage d’un passé peu reluisant de notre humanité. Bouleversante et captivante, la pièce est une réussite. À voir Louiselle Lavoie |
Olivier Dion - 16 janvier 2015
Olivier Dion Une fougue contagieuse qui affecte le coeur Hier soir, la gente féminine (de tous âges) était bien présente à la salle Albert Rousseau pour accueillir celui qui leur avait fait chavirer le cœur en 2012, avec ses performances à la populaire émission Star Académie, le beau Olivier Dion. Dès son arrivée sur scène, déjà les cris et les applaudissements se firent entendre. À voir la réaction de ses fans, il y a longtemps qu’elles attendaient le premier spectacle de leur idole. Le charismatique chanteur a débuté la soirée avec trois chansons de son tout premier album Qu’est-ce qu’on attend, Fou et Nos promesses. Tout le monde chantait en coeur avec lui. Très à l’aise sur scène, il est en possession de tous ses moyens. Le jeune homme a du charme et il le sait. Ce n’est pas un secret pour personne, Olivier a été à la bonne école, celle des grands. Il bouge bien et surtout il réagit bien aux commentaires des filles qui lui lancent ‘’T’es beau Olivier’’. Son petit sourire et ses remerciements font littéralement craquer, il joue la carte de la séduction et ca marche. Le show est à son image, très énergique. Il nous fait découvrir les chansons de son nouvel album mais aussi plusieurs covers dont Anything (Hedley), Upton Funk (Bruno Mars), Raging Fire (Phillip Phillips), Best I Ever Had (Gavin Degraw) des choix très judicieux.
Pour l’interprétation de la chanson Seuls ensemble qu’il chante en duo normalement avec Brigitte Boisjoli, Olivier a fait la demande à ses fans Qui veut venir me rejoindre sur la scène? Je ne peux vous dire combien de mains se sont levées, il en a choisi deux. Tout au long de la chanson, il les regardait dans les yeux, en leur chantant Puisqu’on ne pourra jamais être ensemble, croyez-moi, la nuit sera longue pour ces jeune filles qui ne dormiront probablement pas. Je pense sincèrement qu’il se passe réellement quelque chose autour de lui. Il provoque des battements de coeur, une joie profonde, on a juste le goût de se lever et de chanter avec lui. Il a beaucoup de talent et il le chante avec beaucoup d’intelligence. C’est un vrai bon show! Lyne Laroche |
Les chroniques de Saint-Léonard - 16 janvier 2015
LES CHRONIQUES DE ST-LÉONARD Salle Albert-Rousseau Une comédie touchante Robert et Terry sont italiens, issus d’une famille traditionnelle légèrement envahissante. Ils ont décidé de quitter Saint-Léonard pour s’installer à Beaconsfield, mais sont incapables de l’annoncer à leurs proches. Ils profiteront de l’anniversaire de l’une de leurs mamans pour sortir le chat du sac, mais ça ne sera pas sans peine. Parce que quand on est né à Saint-Léonard, c’est pour la vie! Les rideaux s’ouvrent sur une scène d’un souper dominical en famille. Autour de la table, une grand-mère (Béatrice Picard) raconte, probablement pour la énième fois l’histoire de sa vie. Sa fille et son mari, leur fils Robert et sa femme Terry, ainsi que les deux parents de cette dernière écoutent respectueusement le récit d’une Nonna qui montre peu d’inhibition. Tous les stéréotypes y passent : les conflits futiles entre villageois (ici Ville-Émard et la Petite Italie), le fossé entre les générations, l’importance des traditions et du conservatisme, de la famille uni au détriment de notre bien-être ou de la liberté de chacun, sont quelques uns des sujets abordés dans cette pièce. Une distribution d’artistes accomplis dont Émilie Bibeau, Pierre-François Legendre, Pauline Martin, Béatrice Picard, Sylvie Potvin, Claude Prégent et Harry Standjofski, se donnent la réplique dans une mise en scène de Monique Duceppe. Souvent drôle, mais à la toute fin tendre et touchante, Béatrice Picard ne cesse de surprendre par son grand talent, sa vivacité et son intensité. Elle est tout simplement irrésistible. Les deux mères des jeunes tourtereaux, Pauline Martin et Sylvie Potvin se démarquent elles aussi. La tirade de cette dernière sur un « protocole imaginaire » (des règles à suivre) dans une société italienne était marquante. Éclats de rires garantis. Un texte de Steve Galluccio www.sallealbertrousseau.com Louiselle Lavoie |
Tribunal de l'histoire - 16 janvier 2015
Le sarcophage de Nen-Oun-Ef (20 avril 2015) NEN-OUN-EF Palais Montcalm « Plus on décrit, plus on développe, plus on apprécie l’objet qui devient alors un trésor. » Une vague d’intérêt pour tout ce qui concerne l’Égypte ancienne et la nouvelle science en vogue, l’archéologie, amène le Séminaire à faire de véritables tours de force pour acquérir des artéfacts égyptiens. Ce sera à la demande de l’abbé Thomas Etienne-Hamel, que l’abbé Louis-Nazaire Bégin, enseignant au Petit Séminaire de Québec, parviendra à négocier et à importer, dès son retour d’Égypte en 1868, des momies, une centaine d’amulettes, des statuettes, des poteries et des pièces de monnaie anciennes. Parmi tous ces artefacts, un sarcophage de 3 500 ans, fait de cèdre et d’acajou, s’est retrouvé sous nos yeux médusés, sur la scène du Palais Montcalm. L’historien M. Jean-Marie Lebel nous a brossé un tableau du début des archives du Séminaire, des pères Jésuites, puis des prêtres du Séminaire qui ont participé à l’élaboration des nombreuses collections, puis aux nombreux cabinets de sciences (botanique, physique, zoologique…). Mme Sylvie Toupin, conservatrice aux Musées de la civilisation de Québec nous a décrit le sarcophage et les recherches qui ont été faites entre autre sur les hiéroglyphes dont ces mots qui ont été déchiffrés : Nen-Oun-Ef fils de Perpaout qui vivait à Thèbes. Elle nous a fait voir un court enregistrement sur des examens médicaux menés sur la momie. Elle a été scannée, passée au tomodensiomètre en 2008 par l’équipe de radio-oncologie du CHUL. On y a découvert l’état de santé de l’homme de son vivant et quelques détails sur les étapes de son embaumement. Puis afin de nous imager tout ça, Serge Bonin (René Sin-Paul), Paul Breton (Bénévole des Musée de la civilisation), Emmanuel Bédard (L’abbé Thomas Etienne-Hamel), Guillaume Pepin (L’abbé Louis-Nazaire Bégin) nous ont offert une performance bien de leur cru. Ce fut une agréable surprise de retrouver Paul Breton, il a su mettre sa petite touche d’humour. Un quintet formé de Richard Roberto (flûte traversière), Mary-Ann Corbeil (violon), Philippe Amyot (violon), Daniel Finzi (violoncelle) et Renaud Labelle (contrebasse) a enveloppé la salle de magnifiques œuvres musicales. Nous avons été transportés par Orientale (C.A. Cui). Une magnifique interprétation. Nous avons aussi appris que Calixa Lavallée s’était inspiré de la Marche des Prêtres, extrait de La Flûte enchantée (E. Schikaneder, W.A. Mozart) pour composer notre Ô Canada. Pour découvrir de fabuleux trésors que renferment les voutes des Musées de la civilisation de Québec, et pour en apprendre d’avantage sur notre belle ville tout en passant un agréable moment, Les Trésors de la Capitale nous réserve une nouvelle saison tout aussi captivante que ludique. Ces soirée-spectacles nous offriront de nouveaux objets mystérieux ou inusités comme « La caméra de Livernois », « Le flageolet du patriote Viger », « La coupe Stanley de Jacques Plante », « La tunique du chasseur innu », Le phonautographe de Scott » et « Le lit impérial chinois ». Pour des heures de découverte et d’émerveillement, abonnez-vous et faites connaître cette emballante programmation autour de vous. Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission se la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information et pour vous abonner : www.palaismontcalm.ca Louiselle Lavoie |
La chatte - 16 janvier 2015
15 avril 2015 LA CHATTE SUR UN TOIT BRÛLANT Théâtre de la Bordée
D’une intensité qui nous fait oublier tout autour de nous. Un incontournable. Ce texte de Tennessee Williams, immortalisée par Élisabeth Taylor et Paul Newman en 1958, déterre certain sentiments et comportements les plus sombres de l’être humain comme, la médisance, l’autodestruction, la déchéance, la luxure et l’envie. Dans une riche villa du Mississippi, une famille célèbre l’anniversaire du père, propriétaire d’une vaste plantation de coton. Le plus jeune des fils, Brick, a sombré dans l’alcool après le suicide de son meilleur ami. Mais sa femme Maggie, la chatte, veut le reconquérir. Les tensions familiales vont inévitablement éclater alors que les hypocrisies vont être dénoncées et que bien des illusions vont tomber. L’ambiance commence bien avant que les portes de la salle de théâtre ne s’ouvrent. Une table avec des couverts d’époque nous annonce un repas d’anniversaire et Big-Mama (Marie-Ginette Guay), en bonne hôtesse fait une tournée des spectateurs pour nous souhaiter le bonsoir. Puis la pièce débute avec les protagonistes, en cortège, qui arrivent du fond de la salle avec Cynthia Trudel qui nous fait une magnifique interprétation de Summertime. À leur arrivée sur scène, se déploie la maison où se déroulera la majeure partie de l’action. Et de l’action il y en aura… Patric Saucier est d’une intensité et d’une véracité dans le rôle de Big Daddy, à la fois exubérant et touchant avec son fils Brick. Marie-Ginette Guay est aussi admirable. Elle vient mettre une touche de folie et d’humour dans cette arène de tensions et d’émotions explosives. Jean-René Moisan et Sophie Thibeault ont pénétré la peau de leur personnage magistralement. Les confrontations entre Maggie et Mae, entre Big Daddy et Brick ainsi que celle entre Maggie et Brick sont captivantes et bouleversantes. Les chansons de Cynthia Trudel nous plongent dans l’ambiance des champs de coton, des riches propriétés du Mississippi et de l’esclavagisme qui y sévissait. Vous aurez deviné que j’ai beaucoup aimé cette adaptation de René Dionne et la mise en scène de Maxime robin. Cette pièce clôture la saison du Théâtre de la Bordée brillamment. Avec Vincent Champoux, marie-Ginette Guay, Valérie Laroche, Jean-Nicolas Marquis, Jean René Moisan, Michel Nadeau, Patric Saucier, Sophie Thibeault et Cynthia Trudel. Décor : Marie-Renée Bourget Harvey Louiselle Lavoie |
Le moulin à cuir - 16 janvier 2015
23 février 2015 LE MOULIN À CUIR AMERICAN ST. LOUIS Palais Montcalm Une nouvelle soirée à la fois des plus instructives et des plus captivantes. Les trésors de la capitale nous a offert l’histoire de l’industrialisation à travers un moulin à cuir importé des États-Unis dans les années 1930. Toujours par le biais du théâtre (avec Serge Bonin, Frédérique Bradet, Jean-Nicolas Marquis et Jean-Olivier St-Louis), de la musique (Isabelle Mathieu au piano) et bien entendu, de l’histoire (Jean-Marie Lebel),ils nous ont livré une montagne d’informations qui semblaient fuser de toutes parts. Toujours aussi captivant l’historien Jean-Marie Lebel, qui n’est pas à ses débuts, nous a offert une prestation descriptive en commençant par le commerce au début de la Nouvelle France, en passant par l’industrialisation et certaines de nos manufactures de chaussures à Québec jusqu’à aujourd’hui. Il nous apprend entre autres, que la ville de Québec était renommée au Canada et aux États-Unis pour sa bottine boutonnée pour femme et que la dernière manufacture de chaussures à Québec était Grenico. Mme Sylvie Toupin conservatrice au Musée de la civilisation de Québec, nous a décrit comment ce moulin à cuir est arrivé au Musée et comment il fonctionne. Elle en a profité pour nous parler de son travail et des collections scientifiques dont elle est responsable. Des œuvres marquantes des années ’30 ont été interprétées par Isabelle Mathieu au piano. Dès l’ouverture « Les temps modernes » de C. Chaplin et J. Turner nous a plongés dans un monde industrialisé et du travail à la chaîne. Puis le Prélude No. 2 de G. Gershwin nous rappelle la détresse que les gens vivaient pendant la « grande dépression ». Le 23 mars 2015, Les trésors de la capitale nous présentera le premier fleurdelisé du Québec conçu en 1948.
http://www.ccnq.org/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale/ Louiselle Lavoie
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Marc Dupré - 16 janvier 2015
Marc Dupré met le feu au Capitole Après une absence de dix ans sur la scène du Capitole de Québec, l’auteur-compositeur-interprète-humoriste- imitateur et pour les plus jeunes le coach de La Voix, l’unique Marc Dupré a littéralement mis le feu au Capitole de Québec hier soir. Dès son arrivée sur scène, la synergie entre l’artiste et son public était palpable. C’est un Marc Dupré, visiblement heureux et en plein possession de tous ses moyens, qui avait comme but de mettre le party dans la place et il a réussit avec brio. Il a débuté la soirée avec la chanson Là dans ma tête, titre de son tout dernier album paru en décembre dernier. Il n’en fallait pas plus pour que tout le monde crie, chante et frappe dans les mains. Ses premières paroles ont été ‘’C’est beau ici, c’est propre, c’est bien rangé, à la gang qu’on est, on devrait être bon pour mettre le désordre dans la place. Rassembleur comme pas un et reconnu pour être l’artiste qui pond le plus de vers d’oreilles ou de chansons-velcro quand Marc participe à la création d’une chanson pour un artiste, on reconnait tout suite sa touche, et c’est un succès assuré. Que l’on pense à Comme on attend le printemps (Jérôme Couture), Comment je te dirai (Renée Wilkin) On s’est aimé à cause (Céline Dion) Ce soir (Annie Villeneuve) pour ne nommer que ceux-ci.
Dans une mise en scène impeccable de Jean-Nicolas Vereault présent pour cet événement, Marc a enfilé plusieurs chansons de son dernier opus, La moitié de tes secrets, S’aimer comme on est… sans pour autant laissé de côté ses grands succès, Nous sommes les mêmes, Un coup sur mon coeur, Si pour te plaire …. Authentique et très généreux, il nous a transporté dans son univers autant musical que personnel. On avait l’impression de retrouvé un grand chum qu’on n’a pas vu depuis longtemps, puis qu’il nous a raconté, un peu sa vie, ses dadas. On y apprend qu’il est collectionneur de guitares. Il parle de sa femme Anne –Marie, de ses trois enfants, ses deux fils et sa fille. Et il nous offre tout un cadeau en invitant sa fille Stella à venir interpréter Rollin in the Deep. Il y a un vieil adage qui dit ‘’La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre et dans ce cas-ci, il est vrai pas à peu près. Elle a une voix juste et elle est incroyablement à l’aise sur scène. Belle comme sa mère, talentueuse comme son père, avec un mix des deux Angelil-Dupré, c’est certain qu’une grande et belle carrière l’attend. Avec Marc Dupré, il faut toujours s’attende à de grandes surprises mais aussi à des incontournables. Il ne pouvait pas passer à côté de ses imitations dont ; Bryan Adams avec la chanson Heaven, Marc Hervieux, Jean-Pierre Ferland, Éric Lapointe, Les Gypsi Kings, Yoan et même croyez-le ou pas Céline. Il est ahurissant, quel talent !
Un autre des moments forts de la soirée, c’est son interprétation de la chanson Ton départ qu’il a écrite pour Joliane, une jeune maman de 35 ans atteinte d’un cancer. C’est à peu près impossible de ne pas pleurer, les paroles sont magnifiques. L’émotion que Marc a en la chantant, est tellement palpable, qu’il ne laisse personne indifférent. On pouvait entendre une mouche volée. Pour sa première partie, la talentueuse Renée Wilkin a eu la tâche de réchauffer le public Quelle voix sublime, franchement elle donne des frissons. Elle a interprété cinq chansons dont celle que Marc avait écrite pour elle, lors de la finale Comment je te dirai. Son premier album devrait voir le jour à l’automne. Une autre grande surprise attendait le public. Alicia Moffet et Kevin Bazinet sont venus rejoindre Marc sur scène le temps de quelques chansons. On pouvait voir dans les yeux de Marc la fierté de voir ses poulains sur scène avec lui. C’est un gars de parole, tous s’entendent pour le dire. Après la voix, ils ne les laissent pas tomber. Ce qui est tout en son honneur. Bref, Marc Dupré est vraiment au sommet de son art. Deux heures 30 de spectacle et j’en aurais pris encore. Un soir, c’est pas assez. Il sera de retour ce soir sur la scène du Capitole et sa tournée se poursuit pour connaître les lieux et les dates Lyne Laroche |
Dominic Paquet - 16 janvier 2015
Dominic Paquet plus drôle
Rien qu’s’une gosse
Hier, c’était soir de première pour Dominic Paquet qui présentait son troisième one man show, Rien qu’s’une gosse, au Théâtre Capitole de Québec.
Avec une mise en scène réalisée par Réal Béland, l’humoriste amène le public dans son univers, en lui livrant sa version des faits et sa vision décalée quelquefois des grands thèmes de société. Ses cibles favorites Canal vie, le camping, le zoo, les vieux, les sorties en famille, les cellulaires, les restos chinois, le terrorisme, les vaches, la sexualité féminine et même Luka Rocco Magnotta. N’ayant aucun fil conducteur, il fait plutôt référence à la vitesse de nos rythmes de vie, qu’il livre 200 à l’heure. Il exagère, imite, chante, danse, parle même en chinois, avec une facilité incroyable.
Mes deux numéros coup de cœur
Son redoutable sens de l’humour prend tout son sens, quand il nous parle de son amour pour le poulet frit Kentucky. Sincèrement, tout le temps qu’il se délecte, on a le goût d’en manger. Et que dire de son numéro sur les jours, les semaines et les mois, qui est tout à fait ahurissant.
Bilan
Rire, s'esclaffer, rigoler, ricaner... Finalement peu importe le verbe, quand nous achetons un billet pour voir un spectacle d’humour, on s’attend à passer un bon moment et avoir du plaisir. C’est réussi, pour Dominique Paquet, loin d’être un novice en la matière, c’est dans la pure tradition du stand-up comique qu’il semble s’avoir désormais trouvé. Car, le showman s’en sort admirablement et fait rire la salle ‘’Rien qu’s’une gosse’’
Il sera de retour demain soir sur la scène du Théâtre Capitole et en supplémentaire du 9 au 11 juin, ainsi que les 21 et 22 octobre, à la salle Albert-Rousseau.
Il entame aussi une tournée à travers le Québec pour plus d’infos
Lyne Laroche
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Les années de bonheur - 16 janvier 2015
Le public toujours au rendez-vous, pour les années de bonheur Aujourd’hui, le 21 juin, Renée Martel, Chantal Pary et Michel Louvain ont fait revivre leur chansons à succès et un survol des hits de l’époque des années bonheur pour le plus grand plaisir du public québécois. Les trois légendes tant aimées ont partagées la scène de la salle Albert Rousseau durant 120 minutes. C’est avec la chanson ‘’Dans l’temps’’que le coup d’envoi a été donné pour faire suite à leurs souvenirs respectifs de l’époque des cabarets. Ils ont tous chanté ici, que l’on pense au Bal Tabarin, la Porte St-Jean, le Motel Hélène, Chez Émile et le Cabaret chez Gérard. Chantal Pary a cassé la glace en disant au gens de se donner le droit d’être heureux. Elle a débuté le spectacle en ouvrant son album de photos en musique. Elle a enfilé ses grands succès dont, J’suis ton amie, Un homme ne doit pas pleurer, Ma mélodie d’amour, Si c’est un garçon, Mélanie, Pour vivre ensemble, il faut savoir aimer…Malgré le temps qui a passé, elle est encore une très belle femme et sa voix n’a rien perdue de sa puissance. Chantal a présenté Renée Martel en disant : Je ne sais pas comment vous la présenter, mais elle en a bavée, elle ne l’a pas eu facile, puis elle est toujours passée au travers. Je la compare à un aigle courageux, qui se relève toujours. La grande dame du country est apparue en chantant, Call girl dorée. Par la suite, elle en a profité pour remercier le public d’être encore là, car ce spectacle a été reporté la dernière fois à cause du décès de sa mère. Elle a aussi souhaité bonne fête des pères. Nous savons tous très bien comment son père Marcel a été important dans sa vie. C’est à cause de lui qu’elle a fait carrière dans la chanson et depuis 63 ans, elle qui a débuté à 5ans, alors faites le calcul. Dès qu’elle a entamé Liverpool et Je vais à Londres, les gens se sont mis à chanter avec elle. Il faut l’avouer, elle a beaucoup de charisme et elle est drôle. Maman de deux enfants et grand-maman de trois petits-fils, elle prend le temps d’en parler. L’amour et la fierté qu’elle leur porte est palpable. Elle a enchaîné avec Prend ma main, Nos jeux d’enfants et son incontournable J’ai un amour qui ne veut pas mourir. Je n’ai pas besoin de vous dire, que tout le monde sans exception, chantait. Toujours aussi élégant et bel homme, Michel Louvain est venu rejoindre sur scène Renée Martel qui a tenté de le country-tiser, faire de lui un cowboy. Il a complètement embarqué dans le jeu, c’était hilarant. C’est en duo, dans un medley qu’ils ont fait le tour de plusieurs chansons connues du grand public Nous on aime la musique country,Viens t’asseoir près de moi, petite amie, Mon enfant je te pardonne, Un coin du ciel, et la très belle composition de Paul Daraiche Perce les nuages. L’infatigable chanteur, en forme plus que jamais, s’est par la suite retrouvé seul sur scène. Il a raconté que l’élément déclencheur qui lui a permis de faire cette merveilleuse carrière s’était en 1958 à 21 ans quand il a chanté au gala des splendeurs au Colisée de Québec. Reconnu pour avoir chanté l’amour, avoir charmé les femmes, c’est avec Buenas nuches mi amor qu’il a débuté son tour de chant, faisant toujours encore autant d’effet à la gent féminine. Et s’en ai suivi Pourquoi donc as-tu brisé mon coeur, et sa chanson porte-bonheur Quand la radio. Naturellement, il ne pouvait pas passer à côté de son immense succès La dame en bleue. Michel a toujours su s’entourer de belles femmes, c’est en duo avec sa choriste Lorraine Lécuillier qu’il a interprété Something stupid, c’était magnifique. Le spectacle c’est terminé par un medley de chansons qui nous ont fait revivre les années bonheur.
Pour la première partie, en remplacement de David Thibault qui est en tournée, JiCi Lauzon a réussi avec brio à faire rire et chanter les gens. Ce n’est jamais facile pour un artiste de remplacer à pied levé, alors je lui accorde une mention spéciale. Et celle qui a eu la tâche de dégeler le public et bien c’est nulle autre que Sœur Angèle. La coloré religieuse s’est promené dans la salle, en donnant des trucs de cuisine, mais aussi en racontant des blagues. Bref Un spectacle de 3 heures avec entractes, sans temps mort. On dira ce qu’on voudra, ces artistes-là, ont partagé leur passion de la musique et ils ont toujours eu un grand respect pour le public. La preuve est faite, le public est toujours au rendez-vous après tant d’années. Et je comprends très bien pourquoi, c’est qu’encore aujourd’hui, grâce à leur simplicité et à leur grand talent, ils ont réussis à nous faire passer un très bon moment rempli de souvenirs inoubliables. C’était magique! La tournée se poursuit www.productionsmartinleclerc.com Lyne Laroche |
La nuit sera chaude - 16 janvier 2015
La nuit sera chaude…jalousie, tromperie et chantage sont à l’honneur
Pour ses 40 ans, le théâtre Beaumont St-Michel présente La nuit sera chaude, une démente pièce placée sous le signe du rire. La directrice Dany Gagnon a de quoi à être fière car Le théâtre Beaumont St-Michel est l’un des plus anciens théâtres d’été privé de la région de Québec et de Chaudière-Appalaches. Situé dans un décor champêtre, il ne laisse personne indifférent. Saison après saison, les gens travaillent fort pour offrir le meilleur divertissement possible à la clientèle qui vient de partout. Chaque année, c’est plus de 20, 000 spectateurs qui viennent faire leur tour. Les comédiens et comédiennes adorent jouer à Beaumont, la preuve, plusieurs y sont revenus souvent. Pour Nathalie Mallette et Amélie Grenier ce sera leur première fois et je suis prête à parier qu’elles vont tomber en amour avec les lieux et avec les gens. Synopsis Cette soirée, aurait pu se passer d’une manière parfaite pour Dina, (Nathalie Mallette) jeune femme peintre psychique. Son modèle favori, son amant Francis, (Éric Cabana) marié et pilote de ligne qui arrive d’un long voyage Seulement une femme va sonner à la porte, Monique, (Amélie Grenier) et prétendre que ce même Francis, qui se détend dans son bain est son mari, Pedro, chauffeur routier. Dans la pièce de 2 heures avec entracte, on y retrouve une Nathalie Mallette (Dina) hystérique et une Amélie Grenier (Monique) décomplexée à l’extrême. Éric Cabana, Henri Chassé et Patric Saucier complètent la solide distribution. Bref, La Nuit sera chaude, un petit bijou créée par Josiane Balasko, adapté et mise en scène pour l’occasion par Michel Poirier. Un bon divertissement, un vaudeville drolatique où les rires comme les portes claquent avec satisfaction !
La Nuit sera chaude au Théâtre Beaumont St-Michel du 19 juin au 5 septembre 2015, avec possibilité de supplémentaires. Réservations par téléphone : 1 (418) 884-3344 ou 1 (866) 884-3344 www.theatrebeaumontstmichel.com Lyne Laroche |
Cirque Empire - 16 janvier 2015
Empire…c’est tout sauf un cirque ordinaire, vous serez estomaqué !
Jeudi dernier, j’ai assisté à la première médiatique du spectacle Empire installé au vieux port de Québec jusqu’au 19 juillet. Non, je n’attendrai pas à la fin de mon article pour vous convaincre d’assister à ce spectacle. Je vous le dis immédiatement. Courez acheter vos billets dès maintenant, impossible que vous ne soyez pas comblé. Impressionnant, drôle et audacieux Empire, c'est un mélange de cirque, de burlesque et de cabaret sexy. Je n'avais pas assez de mes deux yeux pour tout voir et j'en aurais voulu encore ! Tout simplement spectaculaire.
En arrivant sur le site, étant habituée aux énormes chapiteaux du Cirque du Soleil, et voyant ce tout petit yourte fais de bois, je me suis dis tout de suite ouf ! La soirée va être longue. En arrivant à l’intérieur, le bois antique est à l’honneur et une scène d’environ trois mètres de diamètre. C’est impossible de penser à tout ce qui va se produire là. Pour mettre les gens dans l’ambiance car je ne suis pas la seule à penser que la soirée sera longue, des artistes animent la foule. Et tout à coup une jolie Asiatique très sexy fait un numéro de jonglerie et là, un déclic se fait. Les filles de la troupe se promènent dans la salle, elles sont toutes très belles et les gars sont très séduisants. Le spectacle débute fort, en haut de nous une jolie contorsionniste très peu vêtue dans une boule transparente, déplie et plie son corps de façon incroyable. Il y a aussi une jolie chanteuse à la voix puissante qui entre chaque numéro nous fait des prouesses vocales, elle est accompagné d’un guitariste au style hippie. Un couple en patins à roulettes fait un numéro qui nous arrête le souffle totalement. Un autre se sert d’une grande roue pour faire de belles performances malgré la scène qui est très petite. Il y a aussi un beau jeune homme qui avec des bouts de bois monte une gigantesque sculpture et pendant ce temps on peut entendre une mouche volée tellement tout le monde est à fleur de peau. Il y a aussi le couple Oscar et Fanny qui se lancent des morceaux de bananes, jouent avec les spectateurs, montrent leurs atouts et membres sexuels. Ils sont tous les deux désinvoltes, farfelus, drôles et adorables. Ils mélangent le français et l’anglais et ca fait rire. Je ne vous dévoilerai pas tout, car il y a tellement de surprises qui vous attendent. Tout comme moi, vous en ressortirez comblé. Je suis certaine que vous n’oublierez jamais ce que vous aurez vu ce soir là. Ils sont seize et ils sont tous extraordinaires. Le spectacle s’adresse à un public averti. Après avoir été acclamé par les critiques lors de sa première mondiale à Times Square et présenté à guichets fermés en Australie, au Japon et en Nouvelle-Zélande, EMPIRE - le spectacle le plus impressionnant n’ayant jamais été présenté sous la Spiegeltent – et maintenant il est au Canada. Tout en conquérant les frontières de la comédie, du cirque, du vaudeville et du burlesque, EMPIRE et ses artistes les plus sexy et audacieux venant du monde entier. À voir absolument jusqu’au 19 juillet dans le vieux port de Québec Visionnez une vidéo http://spiegelworld.ca/?lang=fr Lyne Laroche |
Attention - 16 janvier 2015
ATTENTION! 4 CHASSEURS – LA SUITE Théâtre de la Dame Blanche Une vidéo nous introduit dans une salle de palais de justice où 4 chasseurs sont accusés de braconnage. Après une courte introduction de l’accusation, les flash-back sont joués sur la scène dans un décor de camp de chasse par nos quatre protagonistes. Cette toute nouvelle création des auteurs Jean-Louis LeBreux et Simon Côté, ramène les mêmes personnages : Roger (Simon Côté) qu’on retrouve maintenant divorcé, alcoolique et plutôt dépressif; Paulo (Ralph Bernatchez) qui a toujours des problèmes de bégaiement et des propos incongrus; Ti-Luc (Camille Brousseau) qui, à la suite du décès de sa mère, s’est marié et vit le parfait bonheur et Arthur (Jean-Louis LeBreux) qu’on retrouve cloué à un fauteuil roulant, hanté par les signes de vieillesse qui se manifestent. Bien des choses ont changé dans leur camp « modernisé », avec l’accès internet, les téléphones cellulaires, l’électricité… La mise en scène d’Alan Côté est très inventive. Nous passons du palais de justice au camp, le tout entrecoupé de chansons humoristiques et de monologues cocasses. À maintes reprises les chasseurs s’adressent directement aux spectateurs. On sent la connivence entre les acteurs. Même lors des chansons, les voix sont en harmonies et les chorégraphies farfelues. Le vocabulaire est collé à la réalité des mâles qui sont en liberté dans la nature. Le fait que ce soit une suite et que nous n’ayons pas vu la première pièce ne nous a pas empêcher d’apprécier le spectacle à sa juste valeur. On suit les chasseurs dans leurs péripéties dans la nature et nous entrons dans le vécu de chaque chasseur avec les angoisses, les remords et les sentiments profonds de chacun. Nous apprenons à connaître les personnages et leurs travers. C’est une pièce de gars. Les femmes peuvent si amuser mais le public cible est définitivement le mâle. Mais il faut que les femmes aillent voir cette pièce pour découvrir l’univers des chasseurs. C’est une excellente comédie. Il ne faut surtout pas bouder son plaisir et aller se dilater la rate pour une belle soirée. Cette production du Village en Chanson de Petite-Vallée sera au Théâtre de la Dame Blanche (situé en haut des Chutes Montmorency) pendant neuf semaines, du mercredi au samedi, jusqu’au 5 septembre 2015. www.sepaq.com/dotAsset/1215133.pdf www.villageenchanson.com/spectacles/ Louiselle Lavoie |
Gino Vannelli - 16 janvier 2015
Gino Vannelli a encore sa place Après s’être produit en tournée à travers le monde, le légendaire Gino Vannelli renouait contact avec son public québécois, samedi soir dernier. Le montréalais d'origine, qui s’est installé depuis plusieurs années en Oregon était fier d’avoir été invité pour fêter l’ouverture du Cabaret du Casino de Montréal, date qui concordait avec la fin de sa tournée canadienne. Il ne pouvait rêver mieux. Entouré de sept musiciens, l’auteur-compositeur-interprète nous a présenté tout un spectacle. Entre chaque interprétation, il se raconte, en anglais. Mais pour le plus grand plaisir de ses fans, il lance en français ‘’Je suis tellement content que vous êtes ici’’. Durant la soirée, il interprète 14 chansons incluant ses plus grands succès dont ‘’Living Inside Myself, Black Cars, Brother to Broother et People Gotta Move. Son grand hit I Just Wanna Stop, a été dédié à sa mère qui était présente dans la salle pour ce grand événement. Il en a aussi profité, pour faire la promotion de son spectacle du 8 novembre 2013 au mythique Saban Theater de Los Angeles qui fut immortalisé en son et en images Gino Vannelli Live In LA, qui est disponible partout au Canada depuis le 28 août dernier en formats CD, DVD et Blue-ray. En plus de sa superbe prestation, Gino Vannelli live In LA, met en vedette la star des Yankees de New York Bernie Williams et parmi les bonis Gino interprète None So Beautiful as the Brave et une reprise Canto Après plus de 40 ans de carrière, Gino Vannelli a une fois de plus prouvé hors de tout doute, qu’il a encore sa place dans le coeur du public. Même à 60 ans, il est toujours en forme autant physiquement que vocalement. Un autre artiste qui vieillit bien et qui continu après tant d’années à nous faire rire et à nous émouvoir. C’est avec la chanson one Night With You, qu’il a terminé la soirée, une très belle finale devant un public comblé et debout. Réouverture du Cabaret du Casino de Montréal Fermée depuis cinq ans, la salle du cabaret du Casino de Montréal a fait peau neuve, tout en gardant son cachet original. Peu importe ou l’on se trouve dans la salle, la qualité du son est optimal. Une quarantaine de coupoles suspendues permettent des projections multimédias qui permettent de créer des ambiances immersives. Les équipements techniques sont à la fine pointe de la technologie, facilitent les captations télévisuelles ainsi que la production des spectacles. Parlons bouffe raffinée Nous avons eu la chance de profiter avant le spectacle d’un souper royal. Tout d’abord, pour nous détendre après dépensé quelques sous dans les machines, nous avons été accueilli avec un petit verre de Rosé pétillant. Entrée Cocktail de champignons, d’artichauds, de bocconcini mariné et de crevettes légèrement fumées. Personnellement, je n’aime pas les champignons, donc j’étais déçue mais croyez le ou pas, j’ai tout mangé, c’était succulent. Plat principal Filet de bœuf rosé 7 onces, avec ses légumes servi sur un lit de pomme de terre, bout-choux. Normalement, j’aime la cuisson bien, bien cuit. Mais grâce à la grande qualité de la viande, je l’ai mangé et j’en étais ravie, c’était délectable. Dessert Chou croquant au confit de mangue, surprise chocolatée et tarte au sucre Casino Bon, inutile de vous dire que c’était bon, bon et bon. Le tout arrosé d’un Cabernet Sauvignon servie par Isabelle, qui nous a offert un service impeccable. Bilan Donc, je vous conseille fortement de prendre le souper-spectacle lors de votre passage au Cabaret du Casino de Montréal. Plusieurs menus s'offre à vous. C’est certain que vous ne le regretterai pas. En passant, j’y retourne le 10 octobre prochain, pour le spectacle d’Alain Dumas chante Sinatra. Je vous en reparle. Pour plus d’informations http://casinosduquebec.com/cms/montreal/fr/promotions/spectacles Lyne Laroche |
THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES - 16 janvier 2015
(22 août 2015) THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES Expo Québec Époustouflant! Après les performances de Wyclef Jean, Hedley, Roch Voisine, Yoan, Michel Louvain, Chantal Pary, Renée martel, Kaïn, Éric Lapointe et Sum41, c’est le groupe The Mighty Mighty Bosstones qui avait la tâche de clore la grande scène d’Expo Québec 2015. Une rentrée sur scène explosive, avec un jeu de lumières qui rappelaient des feux d’artifices. Un atout indiscutable pour attirer les promeneurs sur le site. Vous avez le moral à terre. Votre vie vous semble terne. vite un spectacle de The Mighty Mighty Bosstones. Une musique joyeuse, entraînante avec un groupe de musiciens chevronnés, appuyée par une section de cuivre endiablée. Une suite ininterrompue de chansons qui font danser tel que Nah nah nah nah nah, You gotta go!, 1-2-8. Une musique ska-core avec des influences parfois reggae, parfois rock ou pop. Dans leurs textes et parfois dans leurs musiques, ils sont des voisins éloignés des Trois accords et visuellement proche des Blues brothers. Un amalgame qui étonne et qui nous entraine dans leur tourbillon exaltant presque infernal. Leurs incontournables étaient au rendez-vous, tel que The impression that I get, The Rascal King, Royal oil et A pretty sad excuse. En première partie The Robert’s creek salon nous ont ébloui avec leur ska-swing et leur talent. Ce groupe de Limoilou est à découvrir, à encourager, à supporter. Un premier vidéo clip, No Longer, pourra vous donner un aperçue de leur savoir faire. Osez découvrir…. Louiselle Lavoie
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LES ANNÉES BONHEUR - 16 janvier 2015
LES ANNÉES BONHEUR Expo Québec Une soirée sous le thème de l’amitié et de la complicité. Pour leur dernier spectacle de la tournée Les années bonheur, ces trois grands artistes québécois ont choyé leurs fans présents en grand nombre sur le site d’Expo Québec. Leurs plus grands succès et plusieurs incontournables des « années bonheur » ont fait chanter et danser leurs admirateurs. Michel Louvain a débuté la soirée avec Dans l’temps (Downtown). Dès le premier refrain Renée Martel et Chantal Pary l’ont rejoint sur scène. Puis Renée Martel et Chantal Pary nous ont offert un duo des plus touchant avec J’suis ton amie. Leur voix se complète à merveille. Se retrouvant seule sur scène, Chantal Pary a souligné l’importance du bonheur, de l’amitié et de faire tout en notre pouvoir pour soutenir, supporter et d’améliorer les liens d’amitié parfois si fragiles. A suivi, Ma mélodie d’amour pendant laquelle une mère dansait avec son enfant dans ses bras juste devant moi. Un moment attendrissant lorsqu’on fait le lien avec les paroles. Après un medley de ses succès (Mon enfant, Emmanuella, Mélanie) et de la chanson hommage au frère André, elle nous a présenté Renée Martel comme étant une dame avec un grand courage et d’une détermination incroyable. Cette dernière, qui cumule 63 années de vie artistique a fait chanter ses fans avec ses incontournables : Liverpool, Je vais à Londre et Un amour qui ne veut pas mourir. Puis Michel Louvain est venu la rejoindre pour chanter avec elle Nos jeux d’enfant. Un hommage à la musique et aux chanteurs country était inévitable : Nous on aime la musique country, L’adieu du soldat, Mon enfant je te pardonne, Un coin du ciel, Percer les nuages, Quand le soleil dit bonjour aux montagnes et Mille après mille. Au tour de Michel Louvain, nous avons apprécié For me formidable, Aïe mourir pour toi, Buenas noches mi amor avec Chantal Pary, un duo magnifique. Encore une fois, leur voix se marie magnifiquement. Un moment que j’ai beaucoup apprécié ainsi que celui qu’il a fait avec Lauraine L’Écuyer, Je t’aime (Something stupid). Pour sa part, Michel Louvain soulignera ses 60 années de carrière ainsi que ses 80 ans en 2017 au Grand Théâtre avec l’orchestre symphonique de Québec. À surveiller. Un pot pourri de succès qui ont fait les beaux jours de Jeunesse d’aujourd’hui et de la radio a suivi : Nous on est dans le vent, Douliou douliou Saint-Tropez, À Québec au clair de lune, Deux enfants du même âge, Chacun garde dans son cœur, La plus belle pour aller danser, C’est la faute au bossa nova, Put your head on my shoulder, I’m sorry, Viens me faire oublier. Pour terminer une surprise nous attendait encore. David Thibault (finaliste à La Voix en France) est venu interpréter Viens me faire oublier de Dick Rivers. Une magnifique soirée, empreinte d’amitié, d’émotion, de charme et de connivence. Un véritable débordement de bonheur. http://productionsmartinleclerc.com/ Louiselle Lavoie
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SUM41 - 16 janvier 2015
SUM41 Expo Québec Une soirée explosive! Des cris de joie se sont élevés de la foule lorsque le groupe Ontarien Sum41 a fait son apparition sur la scène d’Expo Québec. Dès les premières notes de Motivation les fans se sont mis à danser et à sauter aux rythmes endiablés des musiciens. Puis avec une énergie débordante, Deryck Whibley a poursuivi avec Over my head et Hell song pour ensuite enflammer la foule en offrant à quelques fans de monter sur scène pour s’immerger encore plus de l’ambiance déjà disjonctée. La foule s’est transformée en chœur à plusieurs occasions, pendant Scumfuck, Summer, Walking disaster et lors du medley de Metallica qui comprenait For whom the bell tolls, Sandman et Master of puppets. Tous étaient galvanisés. En rappel le groupe a offert Pieces, My direction et Fat lip. Un moment fort de la soirée. Un retour dans le temps, qui a comblé leurs fans au point où plusieurs sont restés sur le site de nombreuses minutes après le spectacle pour savourer et s’imprégner un peu plus de l’énergie contagieuse qui s’était répandue durant la soirée. En première partie, Muted Screams a donné le ton à la soirée dès l’ouverture avec The end. Époustouflante! D’un charme, d’une énergie et d’un talent fou, Mélanie Gagné, chanteuse et guitariste, a impressionné et conquis l’assistance. Une voix riche, intense, remarquable. Un 3/4 d’heure puissant et énergique. Un groupe beauceron à découvrir et à suivre… Louiselle Lavoie
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yoan et rock voisine - 16 janvier 2015
YOAN ET ROCH VOISINE Expo Québec Enfin une soirée d’été digne de ce nom, plus que propice aux plaisirs du plein air pour voir et entendre deux auteurs-compositeurs interprètes en spectacle. Devant une foule qui l’attendait patiemment, Roch Voisine a débuté sa performance en soufflant les premières notes de Heart of gold avec son harmonica. Il a poursuivi avec Suspicious minds,City of New Orleans et Salut les amoureux avant d’adresser la parole aux spectateurs pour leur dire qu’il connaissait assez bien la ville, puisqu’il y avait habité pendant trois années, lorsqu’il a fait son CEGEP à Limoilou. Loin d’être superficiel et d’une grande générosité, il nous a offert plusieurs reprises de grandes chansons country et plusieurs de celles qu’il a popularisées. Parmi les plus appréciées nous retrouvions Mille après mille, Jean-Johnny Jean, Avant de Partir et Darling. Et ce n’était pas fini, car en rappel, l’incontournable Hélène, bien sûr, mais aussi I’ll always be there, Ring of fire, Pretty woman, Oochigeas et pour couronner le tout Johnny B. Goode qui en a fait danser plus d’une sur le parterre. Une performance remarquable et sans anicroche devant une foule conquise et enchantée, qui a savouré chaque moment. En première partie, Yoan a réchaufé la foule avec sa voix grave qui nous est de plus en plus familière. Grand gagnant de la deuxième saison de La Voix, il a fait plaisir à ses nombreux fans en interprétant plusieurs chansons de ses idoles, mais aussi plusieurs de ses propres compositions. Il a débuté avec Gonna fall in love with you, Good Hearted woman et Waymore’s blues de Waylon Jennings. Interprété à sa façon, il nous a aussi offert Travelling band de CCR, Rosie de Francis Cabrel et Get back des Beatles. En rappel, J’entends siffler le train a profité d’un chœur improvisé, puisque la foule ne demandait que cela, ne pouvant résister à l’engouement. Une magnifique soirée en agréable compagnie. Louiselle Lavoie
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ON BRISE LA GLACE - 16 janvier 2015
Samedi 12 septembre 2015
La grande porte s’est ouverte, la glace est brisée Une nouvelle page de l’histoire vient de commencer Samedi dernier vers 15heures, les festivités ont débuté devant l’Amphithéâtre et la fébrilité des gens qui arrivaient en grand nombre était palpable. Des écrans géants alimentaient le décompte pour faire vibrer encore plus le coeur des gens. Pépé et sa guitare et Bob Bissonnette entouré de son band ont eu la tâche de réchauffer l’ambiance avant le fameux tapis jaune. Tapis jaune Plusieurs personnalités biens connues du milieu artistique, politique et sportif ont défilés sur le tapis jaune. Tout le monde avait son petit mot à dire. Il y en certain qui avait même le coeur gros. Pour ma part, celui qui m’a le plus émue, c’est l’entraineur des Nordique de 1978, M. Jacques Demers. ‘’ Moi vous savez, je n’avais pas de talent pour jouer au Hockey, mais j’ai aimé ce sport du plus profond de mon coeur toute ma vie. D’avoir la chance d’être ici aujourd’hui, c’est un immense privilège. ‘’ Jacques Demers Celui à qui j’avais le plus envie de parler c’est bien sur, le Tigre Michel Bergeron Il avait les yeux plein d’eau ‘’Soyez patient, les Nordiques vont être de retour, c’est certain. Pour moi aujourd’hui c’est grandiose’’ Michel Bergeron
‘’J’ai toujours l’impression que je reviens à la maison quand je débarque à Québec’’ Guy Lafleur Je pourrais continuer à vous dire tout ce qui a été dit, mais je dois vous avouer que les images valent mille mots. Spectacle en son et lumière Un des moments forts de la soirée est le retrait des chandails de Michel Goulert (16) Marc Tardif (8) Simon Gagné (12) Guy Lafleur (4) et Marc-Édouard Vlasic(44) Nos anciens Nordiques et nos anciens Remparts ont mis leurs empreintes sur la glace avant le match Avant de débuter la partie, les Loco Locass ont interprété la chanson Québec, c’est le coeur du pays. La foule déjà conquise, a eu droit à tout un spectacle, que je ne vous décrirai surtout pas. Je vous l’offre en photos. Comme nous étions sur la galerie de presse, vous allez voir, comment les jeux de lumières sont impressionnants. C’était magnifique Les Remparts de Québec Et oui, tout le monde souhaitait que le premier but soit compté par les Remparts. Et à la onzième minute de jeu, Ross MacDougal (28) a compté le but ultime. C’était la frénésie totale dans l’Amphithéâtre. Malheureusement les Remparts ont encaissé un revers de 4-3 face à l’Océanic de Rimouski. Fierté Après le match, je me suis entretenue avec des gens qui n’avaient pas de billets pour la partie, mais qui souhaitaient être là pour vivre ce moment unique. Et le mot FIERTÉ est celui qui représente le plus ce que les Québécois ont ressentis aujourd’hui. Oui, nous avons la fierté de dire que nous sommes de Québec et que nous avons un sentiment d’appartenance immense à notre ville. Notre Amphithéâtre est le plus beau en Amérique du Nord. Le tout s’est terminé avec de fabuleux feux d’artifices. Merci à tous ceux qui ont fait en sorte que ce rêve devienne réalité. Notre maire Régis dit '' Ce n’est pas le travail d’un seul homme mais bien d’une grande et belle équipe. Alors chapeau à tous ! Lyne Laroche |
Bousille et les justes - 16 janvier 2015
(16 septembre 2015 BOUSILLE ET LES JUSTES Théâtre de la Bordée Un début de saison bien de chez nous. Bousille et les justes, pièce emblématique de Gracien Gélinas crée en 1959, ouvre la saison 2015-2016 au Théâtre de la Bordée. La famille Grenon de Saint-Tite est à Montréal pour assister au procès du plus jeune fils, Aimé, accusé du meurtre d’un rival amoureux. Ils sont prêts à tout pour faire acquitter Aimé et ainsi sauver leur honneur. Mais l’issue du procès repose sur la version des faits que Bousille, cousin éloigné et seul témoin des événements, donnera en cour. Cette famille respectable et bien-pensante n’hésitera pas à recourir à l’intimidation et au chantage pour inciter Bousille à se parjurer. La pièce dresse un portrait de l’emprise de la religion, de la violence conjugale, de l’intimidation, de la place des handicapés et de l’hypocrisie d’une société qui modelaient et influençaient les faits et gestes de certaines personnes dans les années ’50. Plusieurs de ses sujets, malheureusement toujours aussi actuels, nous bouleversent encore aujourd’hui. Les spectateurs ont grandement apprécié le jeu de Christian Michaud qui nous a offert un Bousille naïf, attachant et bouleversant. Éliot Laprise (Henri Grenon) a réussi à faire monter la tension presqu’à l’insupportable. Heureusement, Ghislaine Vincent (la mère d’Aimé Grenon) et Jean-Denis Beaudoin (frère Nolasque) nous ont offert plusieurs moments savoureux, qui ont provoqué le rire et qui par le fait même a allégé l’atmosphère. Danièle Belley, Laurie-Ève Gagnon, Valérie Laroche, Simon Lepage et Maxime Perron complètent la distribution avec des performances remarquables. Un classique qui vieillit très bien et qui est toujours pertinent. Des acteurs hors pair qui nous ont donnés un spectacle de grande qualité. Un incontournable de la rentrée théâtrale. Une pièce à voir au Théâtre de la Bordée jusqu’au 10 octobre 2015. Louiselle Lavoie |
Le combat des chefs - 16 janvier 2015
19 septembre 2015 Le combat des chefs, une histoire captivante et drôle Hier soir, c’était la grande première à Québec pour la pièce Le combat des chefs, qui sera jouée, deux soirs consécutifs à la salle Albert Rousseau. Une excellente comédie remplie de situations loufoques où les comédiens mettent la table et le public n’a qu’à déguster ce drôle de plat, sans aucune retenue. Synopsis Bravant, en ce début de XXe siècle, les difficultés financières suite à la Grande dépression de 1929, l’honnête et naïf Monsieur Bubbalowe, aidé de sa fille Honey, inaugure ce soir son restaurant, situé sur le site enchanteur des Chutes du Niagara. Mais plusieurs os tombent dans sa soupe alors que le réputé chef cuisinier français qu’il avait engagé ne se présente pas et qu’un simple livreur de marchandise a, à son insu, entreposé dans sa cave une cargaison d’alcool de contrebande volée au mafioso Al Noodles Feghetti de Chicago. Voilà que le criminel débarque avec ses hommes au Château Bubbalowe. D’autres personnages suivront dont un constable de la Gendarmerie Royale, une inspectrice d’Immigration Canada et le pauvre Frank, prêt à tout, pour dénicher un emploi. Bilan Une comédie de boulevard en lien direct avec les Manda Parent, Gilles Latulippe, etc… L’humour est physique et les portes s’ouvrent et se ferment à une vitesse folle. Pas le temps de reprendre son souffle. Le tout se déroulant dans un décor de restaurant vintage des années 30. Effets spéciaux et étincelles inclus. Le trio infernal composé de Benoît Brière, Martin Drainville et Luc Guérin s’en donne à cœur joie. Le jeu est rythmé et rodé au quart de tour. Il faut suivre l’intrigue et ne pas cligné de l’œil, car l’histoire est tortueuse à souhait. Comment fait Luc Guérin pour se rappeler dans quel personnage il doit prendre l’accent, cela demande une concentration et une mémoire aiguisées. Une pièce où on s’amuse et on rit de bon cœur. Les comédiens nous en mettent plein la vue. C’est un plaisir assuré qui vaut le détour!!! De retour ce soir à la salle Albert Rousseau De Marcia Kash et Douglas E. Hugues Louiselle Lavoie |
RBO - 16 janvier 2015
RBO, relève tout un défi
Samedi soir dernier, les quatre comparses ont relevé tout un défi en se produisant au Centre Vidéotron. .Le quatuor formé de Bruno Landry, Yves Pelletier, André Ducharme et Guy A. Lepage ont toujours eu de l’audace, alors il n’y avait rien de bien surprenant.
Même avec les propos de Guy A une semaine avant concernant la vente de billets via les gens de Québec, les gars sont arrivés sur scène, en disant à Guy ‘’Essaie d’être gentil, ce serait fin, car tout ce monde-là a payé pour venir nous voir, Bruno, Yves et moi, pas pour toi, ils ne veulent rien savoir’’ Ils venaient de casser la glace, afin de pouvoir passer à autre chose et c’était bien pensé.
Tout d’abord pourquoi revenir après tant d’année ? C’est grâce au succès du spectacle unique qui a été présenté l’été dernier, dans le cadre du Festival Juste pour rire qui fût un succès. Les gars ont décidés de remonter sur scène avec le spectacle The Tounes. Il faut dire que Rock et belles Oreilles a marqué toute une génération avec leurs fameuses Tounes.
Accompagnés par les Porn Flakes de Gaétan Essiambre, et des deux choristes, les quatre bibittes ont interprété leurs classique : Re fe le me le, Arrête de boire, Iwant to Pogne, Le feu sauvage de l’amour, Ca rend rap, Bonjour la police, I Want to pogne. Pour La maladie du baiser, rien de moins qu’un nuage de confettis.
Naturellement, RBO écorche tout le monde au passage, Le maire Labaume, Richard Matineau, Jeff Fillion, Pierre-Karl Péladeau, Denis Coderre, Justin Trudeau, Marie-Chantale Toupin et même André Arthur. Qu’on se le dise, les gars ont vieillis, mais ils ont encore autant de plaisir à être sur scène et à bitcher tout le monde.
Surprises
La belle Mitsou a interprété Un gros méchant loup et elle a eu droit à une ovation..Elle en a profité pour rendre un hommage à Chantal Francke qui était présente dans la salle en lui disant ‘’C’est toi la fille d’RBO. La foule s’est levée pour l’applaudir.
Il y a eu aussi les gars qui ont offert tout un cadeau à Guy A. Avant d’interpréter No No Noel, il a reçu un chandail des Remparts quel beau clin d’œil!!!
Richard Z Sirois a rejoint à différentes reprises RBO sur scène. Il a nimé un quiz et joue de la guitare.
Bilan
Dans une mise en scène bien ficelée, les quatre comiques dans leurs costumes d’époque n’ont pas perdu cette foudre. Ils sont encore aussi baveux et ils continuent de bitcher, sans aucune retenue. Leurs schetches et les paroles de chansons sont bien adaptées à la réalité d’aujourd’hui. Bref, pour les fans de Rock et belles Oreilles, ils ont été comblés.
Coup de coeur
Mon coup coeur demeure leur medley ‘’Les Bidules.
Clin d’oeil
’’ Si j’avais eu à choisir d’acheter des billets pour aller voir un show, mon choix ne se saurait sûrement pas arrêter sur The Tounes RBO. Mais, j’aurais perdue un bon show!
Lyne Laroche
La Coupe de Jacques Plante - 16 janvier 2015
LA COUPE STANLEY DE JACQUES PLANTE Palais Montcalm Les trésors de la Capitale nous ont gâtés ce soir avec la présentation d’une Coupe Stantley de 13 pouces (31,6 cm) donnée à Jacques Plante lors de la conquête de la coupe Stanley en 1957-58. Les Musées de la civilisation ont acquis ce trophée lors d’une précédente exposition sur le sport. La veuve de M. Plante après avoir fait le prêt pour l’exposition a décidé de donner certains de ses artéfacts au musée. L’animateur et journaliste Marc Durand portait son habit d’historien sportif pour l’occasion. Volubile, débordant d’enthousiasme et d’anecdotes toutes plus savoureuses et intéressantes les unes que les autres, il nous a offert un portrait détaillé de Jacques Plante; sa vie, son ascension dans le hockey, ses innovations (le premier à porter un masque de gardien de but de manière officielle et sortir de sa zone de but avec le palet). Il est toujours aussi passionnant de l’entendre nous raconter l’histoire du hockey à Québec ainsi que celle de la coupe Stanley. Il a profité de l’occasion pour nous présenter son livre « La Coupe à Québec – les Bulldogs et la Naissance du Hockey ». Une suggestion de cadeau pour les amateurs de hockey. Historien et ethnologue, Christian Denis conservateur aux Musées de la civilisation, en plus de nous expliquer comment les musées ont obtenu la coupe Stanley de Jacques Plante, nous a montré d’autres objets donnés par la veuve de M. Plante. Il a profité de l’occasion pour nous solliciter et nous sensibiliser sur l’importance des acquisitions que les musées doivent faire pour enrichir leurs collections. Qu’ils doivent se tenir continuellement aux aguets et à la recherche d’artéfacts se rapportant aux sports professionnelles. Un quintet de cuivre nous a choyés avec des œuvres aussi variées que le thème de la soirée du hockey à des cantiques de Noël. Une musique qui nous a mis dans l’ambiance des Fêtes. Un sujet passionnant, expliqué par des passionnés, c’est la recette d’une soirée réussie. Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission de la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information : www.palaismontcalm.ca Louiselle Lavoie |
Proludic - 16 janvier 2015
L’Aventure Gonflable Proludik
Stade Leclerc, Région de Québec
Du 2 au 5 Janvier 2016
L’Aventure Gonflable Proludik, une superbe sortie familiale!
C’est l’occasion idéale de permettre à vos gamins de dépenser leur énergie tout en s’amusant dans un cadre structuré et bien pensé. Les enfants de tous âges y trouveront leur compte!
Des dizaines de jeux gonflables sont mis à la disposition des enfants, en plus des trampolines Jumpaï et d’un coin pour les tout-petits de 0 à 5 ans.
Avis aux jeunes parents, l’aménagement du site offre suffisamment d’espace pour circuler librement avec des poussettes. Plusieurs commodités sont mises à la disposition des familles, dont un coin bébé (avec salle d’allaitement et tables à langer), un service de restauration rapide, ainsi qu’un vestiaire où vous pourrez y déposer bottes et manteaux.
Notez qu’il est permis d’apporter sa boîte à lunch; Voilà une belle façon de prolonger la sortie à moindre coût.
Notre petit William, 3 ans, a beaucoup apprécié la grande diversité des jeux ainsi que le temps d’attente quasi inexistant pour l’ensemble des attractions.
Un plaisir garanti autant pour les enfants que pour les parents.
L’aventure Proludic se poursuit jusqu’au 5 janvier
Pour de plus amples informations et l’achat de billets, rendez-vous sur le site de l’Aventure Gonflable Proludik : http://aventuregonflable.com/
Jennyfer Lafond
Guillaume Wagner - 16 janvier 2015
Guillaume Wagner ‘’Trop humain’’ Pantoute, il n’épargne personne Hier soir, c’était la première Médiatique à Québec pour l’humoriste Guillaume Wagner qui présentait son deuxième one man show Trop humain. Ses premiers mots ont été ; «Vous arrivez ici de bonne humeur, j'arrive, je largue ma haine et vous repartez de mauvaise humeur. Alors moi je suis de bonne humeur. En ces temps d’austérité, je me sens coupable. Qu’on se le dise, l’économie ne va pas tellement, c’est pour cela que j’ai fixé le prix de mes billets à 30$. Comme ca, je ne me sentirai pas obligé de vous faire rire sans arrêt. » Il parle de tout, écorche tout au passage, il prend même le temps de dire que contrairement à son premier spectacle, qu’il ne nommera pas les noms. Foutaise, il prend un malin plaisir à s’échapper, et cela plait vraiment au public. Il sait comment s’y prendre pour faire réagir, c’est un as dans la matière. Dans tout ce qu’il dit, il y a toujours un peu de vérité, ca fait rire, il gagne à tout coup. Il aborde différent thèmes dont la politique, les handicapés, l'homophobie, l'environnement, les relations hommes-femmes, le sexe, et l'imbécilité humaine. Le spectacle est d’une durée de 90 minutes sans entracte. L’hyperactif a bien choisi ses sujets. Car qu’on se le dise, la rumeur courait qu’il s’était assagi, et bien laissez-moi vous dire qu’il reste toujours un fond cinglant. Quelquefois, il n’a même pas besoin de parler car ses mimiques parlent pour lui. Il frappe fort, là ou ca fait mal, et c’est la clef de son succès Il sera de retour à la salle Albert Rousseau le 3 février 2016 Pour consulter le calendrier complet de ses spectacles Lyne Laroche |
Lapeyrie - 16 janvier 2015
Lancement du livre Philippe Lapeyrie
C'est ce mardi 13 octobre, qu'a eu lieu le lancement du dernier livre de Philippe Lapeyrie: le Lapeyrie 2016. La salle de la coopérative La nef, sur St-Joseph, était remplie pour cette occasion. Les amateurs de vins ont pu mettre à l'épreuve leur capacité à déguster et à comparer les vins. Différents amuses-gueules étaient servies, dont les fromages de la laiterie de Charlevoix. Le fromager marchand Yannick était très fier de présenter ses fromages qui se mariait très bien avec les différents vins dégustés.
Pendant ce temps, Philippe discutait des trouvailles de sa nouvelle édition tout en dédicaçant son livre. Il était très fier de nous rappeler les débuts de cette aventure: « L'idée en avait été lancée en 2010, à la suite d'une agréable rencontre avec des gens, qui allaient devenir des amis. Depuis, bien des crus sont passés dans nos coupes , et on a eu énormément de «vin» sur la planche!»
Cette année, le Lapeyrie 2016 est entièrement renouvelé. Nouveaux coups de coeur, nouvelles symbioses mets-vins, nouveaux millésimes... « Fidèle à mon habitude, je ne cherche pas à épater la galerie avec des mots à coucher dehors »
Nous retrouvons ,également, dans ce livre, le fameux «Top Vin», mais Philippe nous présente en nouveauté son «Top dix»!
C'est donc avec un grand sentiment de fierté et une énorme dose d'humilité que Philippe nous offre ce cinquième millésime!
«Santé et amitiés»
Les éditions de l'Homme
Crédit photos et texte
Marc Alarie
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Rock Story - 16 janvier 2015
Jean Ravel et Élyzabeth Diaga Deux grandes voix, électrisantes Un voyage dans le temps, rempli de beaux souvenirs ! Samedi soir dernier, le Capitole de Québec a vibré au son des plus beaux airs rock car Élyzabeth Diaga et Jean Ravel avait donné rendez-vous à leurs fans pour célébrer le dixième anniversaire de la revue musicale Rock Story. C’est devant une salle comble, que les deux grandes voix ont enfilé en medley les plus beaux airs Rock des années 70-80. Tout d’abord, c’est avec le thème principal Top Gun que le ton de la soirée a été donné. Par la suite Jean Ravel a enchainé avec un medley des grands succès de U2. Pour Élysabeth Diaga, qui est selon moi, la reine du Rock, a véritablement mis le feu à la scène. De Pat Benatar en passant par Madonna, elle ne laisse personne indifférent, c’est une bête de scène incroyable et quelle voix ! C’est impossible de nommer tous les hits, qui se sont enfilées durant la soirée, mais je peux vous dire que je les connaissais tous. C’est ce qui fait le succès de cette revue, c’est que tout le monde connaît ces grands hits. La mise en cène du spectacle est efficace. Chacun leur tour, Élysabeth et Jean prennent possession de la scène en interprétant de façon grandiose, tous les plus beaux classiques du vieux Rock. Ils sont tous les deux en pleine possession de leurs moyens. Naturellement, Jean a interprété avec brio, un medley de Styx qui lui a valu une grande ovation. Fait à souligner, à toute les fois que Dennis DeYoung vient au Québec, il demande à Jean de venir le rejoindre sur scène. Ils se sont lié d'amitié et un grand respect s'est installé entre les deux chanteurs. Pour les amoureux du Rock, soyez certains que vous ne serez pas déçus. Élysabeth Diaga et Jean Ravel vous feront voyager dans le temps dans une ambiance musicale que vous n’êtes pas prêts d’oublier. Ils sont tous les deux électrisants, autant vocalement que physiquement. Ils sont dotés d’une passion pour la musique Rock qui est des plus contagieuses. Leurs prestations mémorables vous surprendront. C’est incontestablement, le spectacle à voir ! Le spectacle Rock Story 10e anniversaire sera de retour pour une autre supplémentaire au Capitole de Québec en 2016. Élysabeth Diaga sera en spectacle à l'Impérial de Québec le 12 novembre prochain avec son spectacle Queens of Rock Pour plus d’informations Lyne Laroche |
La caméra Livernois - 16 janvier 2015
LA CAMÉRA DE LIVERNOIS Palais Montcalm La nouvelle saison des Trésors de la capitale débute avec une caméra à chambre pliante et à boîtier d’acajou sur trépied produit par le studio Eastman Kodak vers 1910 ayant appartenu à la famille Livernois. Choisies parmi les nombreux négatifs que la famille Livernois a gardés pendant des décennies, nous avons pu admirer des clichés d’époque nous décrivant la vie et les paysages du Québec de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Jules-Isaïe Benoît dit Livernois, Jules-Ernest Livernois et Jules Livernois, trois générations de photographes bien connus à Québec et au Canada, ont réussi à sauvegarder grâce à leur art, d’innombrables clichés d’édifices religieux, d’institutions scolaires, d’hôpitaux, les fortifications de la ville, les rues autant en été qu’en hiver, les ponts de glace sur le fleuve, le port et les marchés. Ces pionniers nous ont légué des archives inestimables de l’histoire du Québec en images. Le conservateur M. Vincent Giguère du Musées de la civilisation, a fait une description détaillée du fonctionnement de l’appareil-photo qui a appartenu à Jules-Ernest Livernois et de quelques procédés tels que le daguerréotype, le collodion humide, le calotype et le papier au sel d’argent. L’historien Jean-Marie Lebel toujours aussi captivant a brossé un portrait de la vie des Livernois en soulignant l’importance de l’œuvre qu’ils lèguent au patrimoine culturel, artistique et historique de la ville de Québec. Martin Perreault (L’agent Justin Leblanc), Jean-Denis Beaudoin (Guillaume Roberge), Alexandrine Warren (Marie-Louise Taillon) et Karl-Patrice Dupuis (Jules-Ernest Livernois) nous ont offert de belles performances. En musique, Mélanie Charlebois (violon), Frédérique Beaulieu-Asselin (violoncelle) et Nadia Delisle (piano) ont assuré la partie musicale de la soirée en interprétant de magnifiques œuvres tels que Le cygne de Camille Saint-Saëns, Danse Hongroise No. 5 de Johannes Brahms ou Humoresque No 7 d’Antonin Dvorak . Pour en apprendre plus sur des objets exceptionnels, Les Trésors de la capitale est une mine d’information accessible à tous. Une soirée divertissante en histoire, en théâtre et en musique. Le flageolet du patriote Viger sera sur la scène du Palais Montcalm le 30 novembre 2015 et nous plongerons une fois de plus dans l’histoire de la capitale nationale. www.capitale.gouv.qc.ca/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale Louiselle Lavoie
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Américan show - 16 janvier 2015
La revue musicale Américan Story, que du talent x 3 C’était soir de première hier à Québec, pour les trois grandes stars de la revue musicale American Story. La frénésie des années 1960 à 1999 était au rendez-vous à la salle Albert Rousseau American Story c’est, Kim Richardson, Rick Hugues et Marc André Fortin, trois chanteurs qui se partagent le micro pour interpréter les grands succès américain. Il nous offre un voyage à travers 40 ans d’histoires et de chansons. Cette revue musicale, c’est du solide. Premièrement, elle est dirigée par Christian Sbrocca, dont la réputation n’est plus à faire. Mais aussi parce qu’ils ont fait appel à celui que l’on surnomme la bible musicale, l’animateur Mike Gauthier qui agit à titre de directeur musical. Ajoutez à cela une femme comme Kim Richardson, qui a une voix incroyable, un gars comme Marc-André Fortin qui sait parfaitement comment faire passer l’émotion et un gars comme Rick Hugues, qui rock comme personne, ca ne peut qu’être qu’un grand succès. Un feu roulant Impossible de vous dire combien de chansons, les trois artistes ont interprété, mais je peux vous dire que ce fût deux heures trente de pur bonheur. Sur écran géants pendant l’interprétation de la chanson, on pouvait y voir l’événement marquant qui avait eu lieu cette année-là. C’était un feu roulant, ou Kim, Marc-André et Rick ont livré une performance incroyable. Tant au niveau vocal que visuel, les gens en voulaient encore et encore. Le talent Pour ma part, j’ai toujours pensé que Kim et Rick devrait un jour être en avant sur la scène, car tous les deux sont doté de grandes voix. Ayant été choristes pendant des années pour différents artistes, ils méritent amplement cette place. Pour Marc-André, de le voir sortir de sa zone de confort en rockant, c’est un pur délice. Les faits marquants Quand Kim a interprété les chansons de Whitney Houston et de Barbara Steisand, j’en ai eu des frissons. Quand Rick s’est attaqué au répertoire de Mettalica, Bon Jovi et même de Johnny Cash, j’ai reconnu la foudre qu’il a quand il est sur scène. Quand, Marc-André a interprété My way et Ghost, il a encore une fois réussi à nous faire vibrer. Bilan Qu’on se le dise, la revue musicale American Story, c’est que du talent X 3.J’en aurais pris encore et encore. Et je me fais la porte-parole de tous les gens qui étaient présents Pour savoir les dates des prochains spectacles Lyne Laroche |
Nikki Yanosfsky - 01 janvier 2015
Nikki Yanofsky, Un petit secret qu’il ne faut pas garder Ce vendredi soir, la jeune et talentueuse montréalaise Nikki Yanofsky était de passage dans la magnifique salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm. C’est dans le cadre de sa tournée Little secret que la jeune chanteuse était à Québec. Il s’agissait de la toute première prestation de cette tournée canadienne qui la mènera à Toronto, Régina et Calgary. Nikki Yanofsky a parcouru beaucoup de chemin depuis sa première prestation au Festival international de Jazz de Montréal, il y a déjà 8 ans. Malgré ses 20 ans (bientôt 21), elle s’est déjà constituée un palmarès qui fait l’envie de bien des artistes beaucoup plus vieux. Qui, à cet âge, peut se vanter d’avoir travaillé avec Herbie Hancock, Phil Ramone, Will.i.am, Wyclef Jean et Steve Wonder. Elle a atteint le sommet des palmarès jazz et pop, a travaillé avec des collaborateurs d’envergure. Elle a parcouru le monde où elle a rempli des salles. En 2010, dans le cadre des jeux Olympiques de Vancouver, elle a chanté devant 3,2 milliards de téléspectateurs. Son impressionnant parcours transparait. Dès les premières notes, elle s’empare de la scène avec aisance. Le début de la soirée est empreint du climat pop que l’on retrouve sur son dernier album. Blessed with your curse et Somthing new nous amèneront lentement dans son univers plus jazz en interprétant de fort belle façon, Until You Come Back To Me. d’Aretha Franklin. La réaction du public fut, à juste titre, généreuse après l’interprétation de All in my head, une belle petite nouvelle qui nous a permis d’apprécier la force et l’habilité vocale de la jeune femme. Sur les planches, elle est appuyée de quatre solides musiciens en provenance de New-York, Toronto et Chicago. S’exprimant que très peu en français, elle nous offrira deux pièces dans la langue de Molière dont la reprise à saveur bonbon de C’est si bon. La deuxième partie du spectacle aura débutée au son de la chanson titre de son dernier album, Little Secret. Plus tard, elle interprétera une très belle version, guitare-voix de I’m not the only one de Sam Smith. En fin de spectacle, elle nous livrera la puissante I’d rather go blind avant de faire danser les spectateurs qui remplissaient la salle au rythme de Kaboom Pow. Il est indéniable que la jeune protégée du grand Quincy Jones a un grand talent. Facile aussi de dire qu’en mélangeant sa personnalité et son talent à une équipe de collaborateurs déjà bien garnie, Nikki Yanofsky parcourra encore bien du chemin. Les années ajouteront certainement un grain d’expérience à ses cordes vocales déjà plus qu’efficaces et un peu de puissance à son répertoire. Vous pouvez suivre Nikki Yanofsky au nikkiyanofsky.com Claude Gignac |