Tribunal de l'histoire - 16 janvier 2015
Le sarcophage de Nen-Oun-Ef (20 avril 2015) NEN-OUN-EF Palais Montcalm « Plus on décrit, plus on développe, plus on apprécie l’objet qui devient alors un trésor. » Une vague d’intérêt pour tout ce qui concerne l’Égypte ancienne et la nouvelle science en vogue, l’archéologie, amène le Séminaire à faire de véritables tours de force pour acquérir des artéfacts égyptiens. Ce sera à la demande de l’abbé Thomas Etienne-Hamel, que l’abbé Louis-Nazaire Bégin, enseignant au Petit Séminaire de Québec, parviendra à négocier et à importer, dès son retour d’Égypte en 1868, des momies, une centaine d’amulettes, des statuettes, des poteries et des pièces de monnaie anciennes. Parmi tous ces artefacts, un sarcophage de 3 500 ans, fait de cèdre et d’acajou, s’est retrouvé sous nos yeux médusés, sur la scène du Palais Montcalm. L’historien M. Jean-Marie Lebel nous a brossé un tableau du début des archives du Séminaire, des pères Jésuites, puis des prêtres du Séminaire qui ont participé à l’élaboration des nombreuses collections, puis aux nombreux cabinets de sciences (botanique, physique, zoologique…). Mme Sylvie Toupin, conservatrice aux Musées de la civilisation de Québec nous a décrit le sarcophage et les recherches qui ont été faites entre autre sur les hiéroglyphes dont ces mots qui ont été déchiffrés : Nen-Oun-Ef fils de Perpaout qui vivait à Thèbes. Elle nous a fait voir un court enregistrement sur des examens médicaux menés sur la momie. Elle a été scannée, passée au tomodensiomètre en 2008 par l’équipe de radio-oncologie du CHUL. On y a découvert l’état de santé de l’homme de son vivant et quelques détails sur les étapes de son embaumement. Puis afin de nous imager tout ça, Serge Bonin (René Sin-Paul), Paul Breton (Bénévole des Musée de la civilisation), Emmanuel Bédard (L’abbé Thomas Etienne-Hamel), Guillaume Pepin (L’abbé Louis-Nazaire Bégin) nous ont offert une performance bien de leur cru. Ce fut une agréable surprise de retrouver Paul Breton, il a su mettre sa petite touche d’humour. Un quintet formé de Richard Roberto (flûte traversière), Mary-Ann Corbeil (violon), Philippe Amyot (violon), Daniel Finzi (violoncelle) et Renaud Labelle (contrebasse) a enveloppé la salle de magnifiques œuvres musicales. Nous avons été transportés par Orientale (C.A. Cui). Une magnifique interprétation. Nous avons aussi appris que Calixa Lavallée s’était inspiré de la Marche des Prêtres, extrait de La Flûte enchantée (E. Schikaneder, W.A. Mozart) pour composer notre Ô Canada. Pour découvrir de fabuleux trésors que renferment les voutes des Musées de la civilisation de Québec, et pour en apprendre d’avantage sur notre belle ville tout en passant un agréable moment, Les Trésors de la Capitale nous réserve une nouvelle saison tout aussi captivante que ludique. Ces soirée-spectacles nous offriront de nouveaux objets mystérieux ou inusités comme « La caméra de Livernois », « Le flageolet du patriote Viger », « La coupe Stanley de Jacques Plante », « La tunique du chasseur innu », Le phonautographe de Scott » et « Le lit impérial chinois ». Pour des heures de découverte et d’émerveillement, abonnez-vous et faites connaître cette emballante programmation autour de vous. Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission se la capitale nationale du Québec. Pour plus d’information et pour vous abonner : www.palaismontcalm.ca Louiselle Lavoie |