Nikki Yanosfsky - 01 janvier 2015


Nikki Yanofsky,  Un petit secret qu’il ne faut pas garder

Ce vendredi soir, la jeune et talentueuse montréalaise Nikki Yanofsky était de passage dans la magnifique salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm.  C’est dans le cadre de sa tournée Little secret que la jeune chanteuse était à Québec. Il s’agissait de la toute première prestation de cette tournée canadienne qui la mènera à Toronto, Régina et Calgary.

Nikki Yanofsky a parcouru beaucoup de chemin depuis sa première prestation au Festival international de Jazz de Montréal, il y a déjà 8 ans. Malgré ses 20 ans (bientôt 21), elle s’est déjà constituée un palmarès qui fait l’envie de bien des artistes beaucoup plus vieux. Qui, à cet âge, peut se vanter d’avoir travaillé avec  Herbie Hancock, Phil Ramone, Will.i.am, Wyclef Jean et Steve Wonder. Elle a atteint le sommet des palmarès jazz et pop, a travaillé avec des collaborateurs  d’envergure. Elle a parcouru le  monde où elle a rempli des salles. En 2010, dans le cadre des jeux Olympiques de Vancouver, elle a chanté devant 3,2 milliards de téléspectateurs.

Son impressionnant parcours transparait. Dès les premières notes, elle s’empare de la scène avec aisance. Le début de la soirée est empreint du climat pop que l’on retrouve sur son dernier album. Blessed with your curse et Somthing new nous amèneront lentement dans son univers plus jazz en interprétant de fort belle façon,  Until You Come Back To Me. d’Aretha Franklin. La réaction du public fut, à juste titre, généreuse après l’interprétation de All in my head, une belle petite nouvelle qui nous a permis d’apprécier la force et l’habilité vocale de la jeune femme. Sur les planches, elle est appuyée de quatre solides musiciens en provenance de New-York, Toronto et Chicago. S’exprimant que très peu en français, elle nous offrira deux pièces dans la langue de Molière dont la reprise à saveur bonbon de C’est si bon.

La deuxième partie du spectacle aura débutée au son de la chanson titre de son dernier album, Little Secret. Plus tard, elle interprétera une très belle version, guitare-voix de I’m not the only one de Sam Smith. En fin de spectacle, elle nous livrera la puissante I’d rather go blind avant de faire danser les spectateurs qui remplissaient la salle au rythme de Kaboom Pow.

Il est indéniable que la jeune protégée du grand Quincy Jones a un grand talent. Facile aussi de dire qu’en mélangeant sa personnalité et son talent à une équipe de collaborateurs déjà bien garnie, Nikki Yanofsky parcourra encore bien du chemin. Les années ajouteront certainement un grain d’expérience à ses cordes vocales déjà plus qu’efficaces et un peu de puissance à son répertoire.

Vous pouvez suivre Nikki Yanofsky au nikkiyanofsky.com

Claude Gignac