SPECTACLE 2023 - 15 décembre 2023
HAIR - 14 décembre 2023
Hair, Une révolution pas tranquille du tout
En 1970, on qualifiait Hair de pièce actuelle qui parle d’aujourd’hui. Plus de 50 ans plus tard, on aurait pu s’imaginer que les sujets traités dans la pièce fassent partie de l’histoire et soient réglés. Il n’en est malheureusement rien. L’égalité hommes-femmes, l’homosexualité, le racisme, les guerres de religion font toujours les manchettes aujourd’hui. Seuls les noms ont été changés.
Dès notre arrivée, nous croisons des jeunes hippies qui se promènent dans le lobby de la salle de spectacle du chemin Ste-Foy distribuant de l’amour et de la paix. Ils font leur entrée dans la salle, se mêlant même aux spectateurs avant de s’avancer sur la scène d’un théâtre abandonné, rempli d’échafaudages et squatté par les hippies. Déjà, le 4e mur est brisé quand Woof, interprété par Félix Lahaye, s’adresse au public pour leur donner quelques consignes.
Rapidement Berger, (Pierre-Olivier Grondin) un des leaders du groupe, souhaitant mettre un peu de vie dans la place, demande à Lorenzo (Lorenzo Somma, qui est à la direction musicale de la pièce), de jouer quelque chose. Installés sur les échafauds, Lorenzo et ses complices musiciens lancent les premières note d’Aquarius, une des chansons phares de la comédie musicale. La pièce sera un feu roulant de danses sur les chansons partiellement traduites en français, en souhaitant faciliter la compréhension de l’histoire tout en maintenant l’essentiel des chansons originales. Une recette bien réussie.
La pièce créée en 1964 et présenté pour la première fois en 1968, nous raconte l’histoire de ces jeunes révolutionnaires et tourne autour de Claude (Philippe Touzel), un des mâles dominants, qui rend folles quelques filles de la meute. Claude ne veut pas aller à la guerre (Vietnam), Alimenté par ses convictions de Peace and love, va-t-il bruler son avis de mobilisation?
La mise en scène de Serge Denoncourt est fort dynamique. Les jeunes sont toujours en mouvement sur une scène chargée de beaucoup d’échafauds où les comédiens semblent parfois à l’étroit. On pourra y voir et entendre I have a dream, le discours de Martin Luther King, projeté de belle façon sur les pancartes des manifestants. Les comédiens sont efficaces dans leur rôle qui leur demande des agilités de danse jumelées à leur talent de comédien et de chanteur. En plus des performances de Touzel et Grondin, celles d’Éléonore Lagacé, Sarah-Maude Desgagné, Cassandra Montreuil sont à souligner. Étienne Couzineau, découvert à La voix il y a dix ans, tient le rôle de Margaret Mead. Il est hallucinant avec sa voix qui se rapproche de celle d’une soprano.
Dans la seconde partie de pièce, les effets de la drogue se feront sentir. Le « bad trip » de Claude nous transportera au cœur de la guerre et nous conduira jusqu’à l’interprétation de Let de sunshine in (Laissons entrer le soleil) qui fera lever les spectateurs avant de voir quitter les 24 chanteurs, chanteuses, danseurs, danseuses, et les sept musiciens.
Hair, cette pièce qui a déjà vendu plus de 40 000 billets au Québec a installé son décor sur la scène de la Salle Albert-Rousseau jusqu’au 7 janvier prochain. Pour plus d’info, vous pouvez vous rendre au www.hahaha.com
Claude Gignac
À VOTRE PARTY! - 06 décembre 2023
A VOTRE PARTY!
Que la fête commence
Hier soir au Capitole de Québec, était présenté la première médiatique du spectacle A votre party!
Nos hôtes, Guylaine Tanguay, Annie Villeneuve, Jean Ravel et Rémi Chassé nous ont plongés dans une ambiance de feu alliant les plus grands succès musicaux des années 1970 à aujourd’hui. C’était impossible de rester assis. La mise en scène très efficace de Réal Béland a été conçue afin de nous donner le goût de festoyer dès les premières notes de la soirée. De la bonne musique, des voix extraordinaires et de l'humour, quoi demander de mieux en ce début du mois de décembre pour nous frayer un chemin jusqu’au party de Noël et du jour de l’an.
De la passion et du talent au pied carré
Quand on pense country on associe tout de suite Guylaine Tanguay, au rock à Rémi Chassé et Jean Ravel et au pop à Annie Villeneuve. Quel plaisir d’avoir la chance d’entendre et de voir ces quatre artistes sortir complètement de leur zone de confort et nous surprendre en nous montrant l’étendu immense de leur talent. Du Rock, du pop, du Funk et du country en solo, en duo en trio ou tous ensemble, c’était fabuleux.
Juste un petit aperçu
Coton ouaté de Bleu Jeans Bleu interprété par Guylaine Tanguay
Jean Ravel a livré un Never Gonna Give You Up de Rick Astley plus mélodieux
Annie Villeneuve s’est lancée dans une interprétation de Rolling in the Deep d’Adele
Rémi Chassé a attaqué Sweet Child O’Mine de Guns N’Roses
Toutes les interprétations étaient su’a coche.
Party veut dire un beau décor
Comme décor, un bar, un sofa, un gros ours qui se dandine en jouant de la trompette et un gros orignal qui joue du saxophone qui paraîtrait-il fonctionnerait avec un moteur de sécheuse.
Un party du temps des fêtes sans
Un Yodler de Guylaine Tanguay ça ne se pourrait pas, elle est incroyable. Une danse à St-Dilon suivi d’un 23 décembre, d’un C’est nono Noel et d’un So This Is Christmas qui à la fin du spectacle nous a frayé un chemin pour nos partys du temps des fêtes.
À VOTRE PARTY, c’est un cocktail musical explosif servi par quatre magnifiques voix puissantes. C’est 47 chansons, toutes des hits livrés de façon magistrale. C’est aussi quatre artistes passionnés et talentueux.
C’est assurément le spectacle à voir en décembre!
Présenté au Capitole de Québec jusqu’au 31 décembre
Option souper spectacle disponible
418 694 4444
Lyne LaRoche
Pub Royal - 23 novembre 2023
Pub Royal
Les cowboys fringants dans une 4e dimension
Depuis plusieurs semaines roule la publicité de Pub Royal à la télévision. Je vous avouerai humblement que, bien que j’aime la musique des Cowboys fringants, la publicité ne m’attirait pas vraiment. Je dois aussi avouer que, comme bien des québécois, j’ai été bouleversé par le départ de Karl Tremblay à un si jeune âge. Il y a plus de vingt ans, Karl Tremblay avait eu l’idée de faire naitre les personnages des chansons des Cowboys et les faire vivre dans une comédie musicale. Ironiquement, la première de Pub Royal aura lieu quelques jours seulement après la mort du chanteur des Cowboys fringants. Il est certain que la soirée allait nous procurer des sensations hors du commun, probablement proche des sensations ressenties lors du dernier passage du groupe sur les plaines en juillet dernier.
Le co-fondateur de la troupe Les 7 doigts de la main Sébastien Soldevila a mis en scène l’histoire de Jonathan Doyer, un courtier d’assurances à la petite vie tranquille, jusqu’au jour où il entre au Pub Royal suite à un accident au beau milieu de nulle part.
La pièce débute par une mise en contexte de Siriso qui sera un des personnages principaux. Rapidement, la vingtaine d’artistes dansent et tournoient autour de Siriso qui interprète Bienvenue chez nous. La pièce se déroule dans le pub où le bar occupe le centre de la scène derrière lequel se trouve un grand miroir qui servira tantôt à refléter le travail des artistes, tantôt à projeter des images qui renforciront l’histoire.
Entrelacées par des dialogues qui construisent l’histoire, les chansons des Cowboys ont été sélectionnées avec soins et pertinence. D’une tristesse, Joyeux Calvaire!, et Shooters, résonneront dès le début du spectacle. Les sept chanteurs et chanteuses vont s’approprier les chansons de Karl Tremblay avec respect et efficacité.
Alexia Gourd se glissera dans la peau de La Catherine, Christian Laporte donnera une voix à Yves, tandis qu’Yvan Pedneault jouera le rôle de son chum Normand. Kevin Houle jouera Siriso, Martin Giroux donnera vie à Johnny Flash. Émilie Josset empruntera les habits de Loulou Lapierre. Le personnage de Jonathan Doyer sera joué par Richard Charest. Ces sept interprètes de talent seront aussi de la danse et même de la voltige. Sept danseurs et danseuses s’entremêleront à six artistes de cirque dans de très belles chorégraphies de Geneviève Dorion-Coupal. Par leurs danses et leurs acrobaties ils viendront inscrire une troisième dimension aux mots et aux accords de Jean-François Pauzé. Les trois membres des Cowboys étaient d’ailleurs aux corbeilles pour assister à la première médiatique de cette pièce. Ils ont reçu un accueil généreux de la part des fans qui ont rempli la grande salle du Grand théâtre de Québec. Il faut souligner l’impressionnante participation des athlètes. Il faillait voir comment Frida Valesco trouve le moyen de boire son shooter.
Sébastien Soldevila a créé une mise en scène extraordinaire qui nous réservera de belles trouvailles jusqu’à a toute fin de la pièce. Il transformera habilement le bar en camion pour L’Amérique pleure. Avec dynamisme, il saura mettre à profit tous les accessoires qui sont sur la scène.
La seconde partie de ce spectacle de deux heures débutera sur un bateau pour l’interprétation de La traversée. Marie-Annick Lépine et Jérôme Dupras ont revu les arrangements des pièces de Jean-Francois Pauzé pour la trame sonore de la pièce.
Cette soirée de grande première a été dédiée à Karl Tremblay. Il n’était ni sur scène, ni dans la corbeille avec ses copains Cowboys. On pouvait sentir sa présence tout au long de la soirée, tout particulièrement dans le dernier segment du spectacle où le lien entre la vie et la mort a fait monter un geyser d’émotions dans le cœur de plusieurs personnes dans la salle. Une sensation incroyable.
Bravo aux créateurs, au metteur en scène. Bravo aux artistes, aux artisans. Bravo Jean-François Pauzé. Bravo les Cowboys fringants. Merci Karl Tremblay.
Il vous sera possible de voir Pub Royal au Grand Théâtre de Québec jusqu’au 26 novembre, puis à Montréal du 6 décembre au 6 janvier. La production prendra la route jusqu’en France avant de revenir à Trois-Rivières pour quelques représentations à la fin mai 2024, puis à Sherbrooke en octobre prochain. Pour plus d’informations, rendez-vous au www.pubroyal.ca
Claude Gignac
Kiss - 19 novembre 2023
Kiss : Après 50 ans, presque arrivés au bout de la route!
Hier soir, avait lieu le dernier passage du groupe légendaire Kiss, au Centre Vidéotron de Québec.
L’Armée de Kiss avait rendez-vous, pour une ultime fois avec ce monument de la musique rock et comme d’habitude, le groupe a mis le paquet, ce qui fait leur signature depuis 50 ans.
Ils sont arrivés devant un amphithéâtre plein à craquer, montés dans les airs sur des pastilles, entourés de feu et d’explosions avec « Detroit rock city ». De gros écrans géants avec images de grande qualité, fanions de la Kiss Army et même leurs effigies gonflées de chaque côté de la scène.
Pendant deux heures, le groupe nous a fait leurs plus gros hits tels que « Shout it out loud », « Cold gin », dont le visuel était époustouflant avec lasers, et éclairage de toutes les couleurs.
Le chanteur Paul Stanley a beaucoup interagi avec la foule tout au long de la soirée. Le groupe a toujours voulu donner le meilleur à leurs fans. Qu’ils se promènent sur des passerelles amovibles ou encore que le chanteur se déplace suspendu jusqu’à une petite scène en forme d’étoile au fond de la salle, ils nous en mettent toujours plein la vue.
Comme toujours, Gene Simmons (le Démon) nous a encore fait son numéro où on le voit cracher du sang avec sa grande langue, pour ensuite nous interpréter « Gods of Thunder » suspendu haut dans les airs, avec sa basse en forme de hache. Ce segment est toujours aussi populaire! Pourquoi alors se priver de cette formule gagnante?
Vers la fin du spectacle, le batteur Eric Signer nous a joué au piano la chanson « Beth », et la cerise sur le sundae, au rappel se sont suivi « I was made for loving you » et « Rock and roll all nite » avec confettis, ballons géants, feu et pétards!
Pour ceux qui ont déjà vu Kiss, il n’y avait rien de nouveau, le spectacle reste sensiblement le même depuis belle lurette, à l’exception de certains effets visuels. Mais c’est toujours autant apprécié et efficace.
Kiss nous a légué 50 ans de divertissement de haute qualité, toujours dans le plaisir et le respect de ses fans. Le temps est venu pour eux de retirer maquillage et talons plateformes avec le sentiment du travail accompli. Merci pour cet héritage musical exceptionnel!
La tournée “The end of the road” tire à sa fin, soit le 2 décembre prochain. Ils auront été de passage à Québec cinq fois au cours de leur longue carrière. Pensez-vous qu’ils vont revenir?
Crown Lands: Un duo à découvrir!
Ce duo originaire de Oshawa en Ontario, assurait la première partie et c’était vraiment très intéressant. Dès les premières notes, le groupe aux influences de rock progressif, nous a rappelé un certain trio légendaire… Avec leur look aux allures des années 70, la voix puissante du batteur Cody Bowles et le talent du guitariste, bassiste et claviériste Kevin Comeau, à eux seuls ils nous ont donné un excellent spectacle.
Caroline Gagnon
Cirque KALABANTÉ - 04 novembre 2023
CIRQUE KALABANTÉ
Un voyage au cœur de l’Afrique
L’Afrique en Cirque, en danse et en musique. Voici la proposition que nous offre l’artiste multidisciplinaire d’origine guinéenne Yamoussa Bangoura. Directeur artistique et fondateur des Productions Kalabanté, Yamoussa et sa troupe nous transportent en Guinée par ce vendredi soir de novembre depuis le Grand Théâtre de Québec. Yamoussa Bangoura a découvert les arts du cirque à travers son téléviseur qui transmettait de vieilles émissions européennes tous les dimanches. Lui et ses amis, se rendaient ensuite à la mer pour pratiquer quelques numéros sur le sable chaud de la plage locale. Établi à Montréal depuis plusieurs années, Bangoura a fondé la troupe Kalabanté, qui signifie « enfant fonceur avec un courage exceptionnel » en 2007.
Une kora (harpe africaine) entre les mains, Bangoura a jeté les premières notes de la soirée, entonnant un chant dans la langue de son peuple. Les percussions définissant beaucoup les musiques africaines, les athlètes-musiciens ont attaqué avec brio les quatre Djun Djuns (doundoun) alignés sur la scène, faisant lever la poussière.
Les numéros d’acrobatie s’entremêlent avec les danses et les chants traditionnels de la Guinée.
Les membres de Kalabanté sont des athlètes aux corps sculptés qui ont fait réagir le public par leurs déhanchements et leur force.
Des numéros de jonglerie, de roue cyr, d`équilibre mains à mains et de voltige nous ont démontrés la force et l’habilité des artistes. La musique occupe une grande place dans ce spectacle. Un batteur, un bassiste et un saxophoniste, tous très bons, ajoutent efficacement une couleur moderne et dynamique au rythmes africains.
Le numéro du contorsionniste est à couper le souffle. J’ai eu mal partout, simplement à le regarder et à comprendre comment il arrive à se défaire de la sorte et à reprendre une position normale.
La foule a participé, chanté avec les artistes qui créent un beau lien de proximité avec le public.
Après nous avoir présenté quelques acrobaties dans un numéro un peu macho où les gars portent des bottes, une ceinture et un casque de travailleur de la construction, tous les artistes se sont rassemblés pour former une magnifique pyramide humaine.
Cette œuvre qui allie cirque et théâtre est inspirée de la vie guinéenne. Elle nous transporte dans ce pays d’Afrique non seulement par ses traditionnelles percussions mais aussi, par ses danses et ses costumes colorés aux accents de terre. Des athlètes d’exception et des moments spectaculaires. Un spectacle rafraichissant qui aurait avantage à être un peu resserré.
Vous voulez tout savoir sur la troupe, rendez-vous au www.kalabanteproductions.com
Claude Gignac
CIRQUE ELOIZE - 04 octobre 2023
Le cirque Éloize
Entre ciel et mer
Pour les gens de Québec, il faut mettre plus d’une dizaine d’heures de voiture avant de prendre le traversier qui vous conduira aux Iles-de-la-Madeleine cinq heures plus tard. Cette fois, ce sont les Iles-de-la-Madeleine qui se sont déplacées à Québec.
Le Cirque Éloize installe ses équipements et ses athlètes au Théâtre Capitole jusqu’au 7 octobre pour y offrir cinq représentations de son spectacle Entre ciel et mer.
Entre le ciel et la mer, en plein cœur du Saint-Laurent, on retrouve l’archipel des Îles-de-la-Madeleine. Comme nous le mentionne le narrateur de la soirée Cédric Landry, les iles ont été formées à partir de grains de terre et de sable que Dieu a laissé tomber en se lavant les mains.
En s’approchant un peu de l’archipel, on peut entendre la musique qui s’entremêle au son des vagues qui frappent sans cesse les falaises rouges qui caractérisent ce magnifique décor. Cette musique festive, teinté par des notes québécoises, françaises, acadiennes, irlandaises et écossaises résonne depuis les maisons, les bars et les quais et ses bateaux de pêcheurs.
C’est la musique du trio Suroît, un groupe de musiciens madelinots qui existe depuis quarante-cinq ans, qui viendra nous bercer tout au long du spectacle, comme on se berce sur une mer sans vent. Leur douce musique et leurs magnifiques harmonies vocales enveloppent les prestations des six jeunes et talentueux acrobates tous droit sortis de l’école de cirque. A travers les histoires de Cédric Landry et des numéros de jonglerie, de Roue Cyr, de mât chinois ou de tissus aérien, nous survolons cette terre verte bordée de dentelle rouge pour nous faire vivre, l’espace d’une soirée, la vie des madelinots.
Des histoires de pêche, l’histoire de la construction des églises ou même la naissance de la société de traversiers nous sont contés dans les mots et les accents des îles. En empruntant habilement leur façon de parler, Cédric Landry nous raconte la genèse des accents des madelinots, village par village.
On dit qu’aux iles, on n’a pas l’heure mais on a le temps. Mais ce fameux temps, on ne l’a pas vu passer durant cette belle et agréable soirée remplie de sourires et de poésie en compagnie du Cirque Éloize et du groupe Suroît.
Il ne reste que quelques places disponibles pour les prochaines représentations au Capitole.
Pour plus d’information sur ce spectacle, pour d’autres date ou d’autres production du Cirque Éloize, rendez-vous au www.cirque-eloize.com
Claude Gignac
Jurassic - 29 septembre 2023
« Jurassic World Live » : une expérience familiale à couper le souffle !
Bonne nouvelle pour les petits et les grands passionnés de dinosaures : le spectacle mondial « Jurassic World Live » est de passage dans la capitale ce week-end. Avec ses dinosaures plus grands et réalistes que nature, le spectacle a de quoi tenir en haleine toute la famille.
Suivez les aventures de Dre Kate Walker et son équipe ! L’histoire tourne autour du travail scientifique du Dre Walker, visant à mettre sur pied un « Dino-décodeur », un outil permettant de mieux comprendre les émotions et réactions des dinosaures. L’avancée des travaux est toutefois interrompue par l’attaque du terrible Indominus Rex dans le Monde Jurassic, faisant échapper les dinosaures de leur installation et forçant nos protagonistes à abandonner l’île. Peu de temps après, un signal transmis par le « Dino-décodeur » confirme que Jeanie, le dinosaure vedette du spectacle, est non seulement encore en vie, mais prise en captivité sur une île au Chili par une bande de mercenaires. Il n’en faut pas plus pour que l’équipe débarque au pays pour sauver le dinosaure à la peau dure, mais au cœur tendre. La suite…et bien il faudrait le voir pour le croire, mais une chose est certaine, les spectateurs en auront plein les yeux !
Le spectacle présente un format qui saura plaire à tout âge; tandis que les tout-petits seront sans mots devant la grandiosité des dinosaures, les plus vieux se régaleront de l’histoire de l’équipe de scientifique du monde Jurassic. Tous seront ébahis par l’effort mis derrière les effets visuels; que ce soit par l’arrivée pleine vitesse d’un Jeep, des soldats à motocyclette, des cascades de nos héros ou encore des effets pyrotechniques, rien ne fut laissé de côté.
Et si vous avez la chance de vous présenter dans l’heure précédant le spectacle, vous pourrez profiter pleinement de l’expérience en vous approchant de très près des dinosaures.
Ne ratez surtout pas l’opportunité de ce spectacle immersif au cœur du monde des dinosaures; « Jurassic World Live » est à l’affiche au Centre Vidéotron du 28 septembre au 1er octobre 2023. Pour vous procurer des billets : https://www.lecentrevideotron.ca/fr/2023/03/03/jurassic-world
Critique et Crédits photos
Juditn Bourgoin
GUY, GUY,GUY! - 19 juillet 2023
Guy, Guy, Guy
Hommage à Guy Lafleur
Au 7e ciel avec le Démon blond
Recevoir une invitation pour aller rencontrer le Démon, c’est particulier. Pourtant, c’est arrivé ce mercredi, alors que je me suis rendu au Stade Cogeco de Trois-Rivières. Dans le cadre de sa série Hommage Le Cirque du Soleil, pour sa 7e édition, a choisi de rendre hommage à cet icone du hockey, le grand Guy Lafleur.
Pour ce soir de première, plusieurs des 900 invités d’honneurs, dont plusieurs anciens membres du tricolore, ont défilé sur le tapis rouge devant les fans venus comme pour assister à la période d’échauffement d’un match. On a pu y voir défiler plusieurs artistes dont Christine Beaulieu, Nathalie Simard, Ludivine Reding, Dumas, Mario Jean, Vincent Leclerc et bien d’autres. Pour l’occasion, plusieurs anciens joueurs de hockey ce sont prêtés au jeu de la séance photos sur la moquette. Quelques très anciens joueurs comme Jean-Guy Talbot, Yvon Lambert et Pierre Bouchard étaient présents, au grand plaisir des plus vieux. Paul Byron et sa famille était aussi du rendez-vous. Même l’ancien Bruins de Boston Normand Léveillé nous a fait l’honneur de se joindre à la parade.
Il est fort intéressant d’arriver tôt. En plus de profiter d’un endroit magnifique sur les rives du fleuve, la Plaza de l’Amphithéâtre Cogeco est transformé en espace de jeux inspiré du hockey. Une belle entrée en matière pour toute la famille.
La partie débute au son du thème de la soirée du hockey et des Guy, Guy, Guy!!!
Durant que quelques coupes Stanley défilent dans les gradins le premier numéro nous offre un match de hockey de rue où les joueurs sont plutôt habiles sur leurs patins à roues alignés.
Les numéros sont entrecoupés d’enregistrements audios et vidéos où l’on peut souvent entendre et voir des extraits de Guy Lafleur. Alors qu’un jeune participant joue le rôle du jeune Guy, on peut entendre Lafleur dire qu’il aimait beaucoup écrire et que souvent il écrivait des poèmes pour passer le temps dans ses premières années avec le Canadien. S’amorce alors un numéro d’équilibre sur main, un numéro en force et souplesse aussi poétique qu’impressionnant.
Pour la série Hommage, le Cirque du Soleil nous a habitué à des prestations qui se déroulent plus au niveau de la scène. Les numéros viennent nous chercher de l’intérieur. Une soirée toute en émotions.
Ce spectacle, sous le signe de la nostalgie se veut un beau mariage entre le passé et le présent. A preuve, Martin McGuire qui commente un match des séries des années 70 entre le Canadien et les Bruins durant que des jeunes, entassées dans des gradins, pratiquent des tours de jonglerie devant la présentation des images du match dans lequel, Lafleur joue les héros.
Le Cirque du soleil ne laisse rien au hasard. Comme toujours, la trame musicale d’un spectacle du Cirque du Soleil est réussie. Des versions revisitées de chansons populaires des années 70, livrées par un multi-instrumentiste, accompagnent les numéros. Gilles Valiquette, présent sur le tapis rouge a pu entendre la nouvelle mouture de son hit, Je suis cool.
A travers la progression chronologique de la vie du Démon blond, on a eu droit à un flash sur son époque avec les Remparts, les Rangers et bien entendu, les Nordiques. C’est un cours d’histoire donné par un prof hyperactif.
Le Cirque du soleil ne nous laisse pas sur notre appétit et nous offre des numéros spectaculaires dont celui où des patineurs se lancent et s’entrecroisent sur une rampe, le tout en patin. Que dire des joueurs qui se projettent à travers des cerceaux. On retient notre souffle lorsque, dans le tableau final, des athlètes voltigent de mains à mains. Des échanges spectaculaires.
Guy Lafleur, décédé le 22 avril 2022 suite à un cancer, a été l’idole de toute une génération. En 14 ans avec le Canadien de Montréal il a remporté pas moins de 5 Coupes Stanley et plusieurs trophées individuels. Bon d’accord, je ne suis pas le plus grand admirateur du Canadien mais j’aime me rappeler qu’il a débuté sa carrière à Québec, où il a porté le numéro 4 des Remparts et qu’il a accroché ses patins en portant l’uniforme fleurdelisé des Nordiques. Quoi qu’il en soit, il a laissé sa marque dans l’histoire du hockey et celle du Québec mais surtout dans le cœur des québécois.
Le spectacle Guy, Guy, Guy de la Série hommage du Cirque du Soleil sera présenté à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières jusqu’au 19 août 2023. Pour vous procurer des billets, vous n’avez qu’à vous rendre au : amphitheatrecogeco.com
Claude Gignac
LE DINER DE CONS - 02 juillet 2023
Un adorable diner de cons!
Pour rire encore!
Que vous ayez vu ou revu le film, que vous ayez déjà assisté à une représentation théâtrale ou que vous en ayez simplement entendu parler, il est fort probable que vous connaissiez l’histoire du dîner de cons. Cette pièce écrite par Francis Veber qui a réalisé le film adapté de sa pièce en 1998.
Synopsis
Chaque semaine, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus con des cons remporte la victoire. Ce soir-là, Brochant croit bien avoir déniché la perle rare. Un con de classe mondiale, François Pignon, passionné de maquettes en allumettes. Mais la soirée prendra une tournure bien différente de ce qu’avait imaginé Brochant.
Le dîner de cons se déroule dans l’appartement moderne de Pierre Brochant, un éditeur aisé aux mœurs légères. Pendant qu’il attend l'arrivée de François Pignon, son con de service, Brochant se blesse au dos. Cette blessure sera le début d’une rocambolesque soirée où Pignon multipliera les maladresses plongeant Pierre Brochant dans un abîme sans pareil.
La première partie de la pièce laisse place aux échanges entre Brochant et Pignon. Après que Pignon eut présenté les photos de ses maquettes de ponts construits en allumettes, Brochant est transporté, bien malgré lui, au cœur de ses histoires d’amours plutôt compliquées. Pignon, rempli de bonnes intentions, multipliera les bêtises et poussera Brochant jusqu’au bord du précipice.
Dans cette nouvelle mouture, la mise en scène a été confiée à André Robitaille. Laurent Paquin tient le rôle de François Pignon et Normand D'Amour incarne un Pierre Brochant souvent dépassé par les événements.
Juste avant la pièce, Pascale Montreuil et Gabrielle Fontaine nous ont fait profiter de leur talent de chanteuses, nous mettant dans l’ambiance en interprétant quelques chansons ayant pour thème, les cons. Une bonne façon de débuter la soirée.
L’immense talent de comédien de Normand D’Amour est reconnu et lui sert bien dans un Pierre Brochant souvent colérique devant les conneries de son con. Le dîner de cons nous a vite permis de découvrir le très grand talent de comédien de Laurent Paquin. Il faut dire que le rôle lui va à merveille. Ses nombreuses années d’humoriste lui ont procuré un sens du « timing » remarquable. Ses déplacements, ses répliques et ses mimiques tombent toujours au bon moment. Il faut le voir descendre les trois marches qui séparent les paliers de l’appartement.
On sent une grande complicité entre les deux comédiens, le « jeune » Paquin semblant s’appuyer sur le solide et expérimenté D’Amour.
René Simard, dans la peau de Juste Leblanc, l’ami de Brochant à qui celui-ci a volé la femme, occupe son rôle avec justesse. Bernard Fortin campe habilement le rôle de Lucien Cheval, un ami de Pignon qui, en tant qu’inspecteur du ministère des Finances, aidera Brochant dans la recherche de sa femme qui l’a quitté mais forcera celui-ci à transformer son luxueux appartement en camouflant ces œuvres d’art.
La mise en scène d’André Robitaille est très efficace. Son dynamisme est dosé avec soins, évitant de tomber dans les clichés du théâtre d’été. Il faut aussi souligner le très bon travail des deux femmes de la pièce. Pascale Montreuil, conjointe de Normand D’Amour dans la vraie vie, incarne Christine Brochant, tandis que Gabrielle Fontaine se glisse dans la peau de Marlène Sasseur, la maîtresse hystérique de Brochant.
Bien sûr, on connaît l’histoire, on connaît la fin. Bien sûr, plusieurs se souvenaient de certaines répliques mais, ça n’a pas empêché le public qui avait rempli la salle Albert-Rousseau à pleine capacité en ce jour de la fête de la confédération de rire à gorge déployée tout au long de la soirée.
La production nous réservait une dernière surprise. Au salut final, les comédiens nous ont interprété la chanson thème de la pièce, laissant le con de la soirée seul devant le rideau.
Vous avez le goût de rire un bon coup, de voir, revoir ou re-revoir Le dîner de cons,
Vous pouvez assister à l’une de la vingtaine de représentations qui se tiendront à la Salle Albert-Rousseau d’ici le 23 juillet.
Pour vos billets, rendez-vous au www.sallealbertrousseau.com
Claude Gignac
SHANIA TWAIN - 18 juin 2023
Shania Twain : Encore indétrônable!
Hier soir, j’ai assisté au spectacle de Shania Twain au Centre Vidéotron de Québec, dans le cadre de sa tournée Queen of me.
C’est dans une salle pleine où les fans arboraient chapeaux et bottes de cowboy, qu’une Shania blonde platine et resplendissante est apparue en plein milieu de la foule avec la chanson Waking up dreaming.
S’adressant en français, disant qu’elle aime Québec, ville magique, elle nous a tout de suite mis le cœur en fête avec Up, Don’t be stupid où on voyait le nom Québec sur l’écran géant derrière et elle a enchaîné avec Getcha good, étendue sur une moto!
Le visuel était absolument époustouflant, avec des couleurs vives et de l’animation, de quoi nous en mettre plein la vue! La foule chantait très fort, connaissait toutes les paroles, que ce soit la nouvelle chanson Giddy up ou encore de plus vieux classiques comme Any man of mine, Honey i’m home, c’était très impressionnant de voir interagir la foule.
Quelques chanceux du public sont montés sur scène où on avait installé des petites tables avec des lampes pour créer une belle ambiance feutrée. La chanteuse s’est fait prendre en photo avec chacun des groupes aux tables, pour ensuite leur offrir un moment inoubliable en leur chantant From this moment.
Shania dit être active sur tweeter à lire les messages de ses fans. Elle a lu un message de l’une d’entre elles qui disait avoir le nom de la chanteuse tatouée sur elle et qu’elle voudrait prendre un selfie avec son artiste préférée. Sachant qu’elle était parmi nous ce soir, elle l’a donc invitée à réaliser son souhait. L’admiratrice originaire du Nouveau-Brunswick a même pu chanter un petit extrait de chanson avec son idole.
Autre moment spécial, c’était l’anniversaire de Fred, le conjoint de Shania, elle lui a demandé de venir sur scène, timidement il est apparu et tous lui ont chanté bon anniversaire!
Au rappel, Shania est arrivée sur scène avec sa légendaire tenue en léopard, la même qu’elle a portée dans le vidéo that don’t impress me much. En effet, elle nous a confié que sa tenue était dans un musée et a décidé de l’en sortir pour le reporter durant cette tournée. Oui, même après 26 ans, elle lui va encore comme un gant! Il faut dire qu’elle est encore sublime!
Pour la dernière on s’y attendait tous, l’hymne de toutes les femmes, même si les hommes chantaient eux aussi, Man! I feel like a woman, a clôturé la soirée en beauté.
Shania Twain n’a rien perdu de son énergie, son amour pour son métier et sa beauté exceptionnelle, elle a su nous conquérir une fois de plus et nous a prouvé qu'elle a vraiment l’étoffe d’une reine!
Robyn Ottolini : Une autre artiste ontarienne de talent!
C’est la chanteuse ontarienne Robyn Ottolini qui a fait la première partie, chanteuse que j’ai découverte et que j’ai beaucoup appréciée.
Belle voix, belle énergie. Elle nous a fait parcourir son répertoire avec des titres comme Tell you everything, F-150 , Trust issues. Elle nous a fait même un medley avec ses artistes coup de cœur comme The Climb de Miley Cirus, Dancing Queen de Abba et Timber de Pitbull et Ke$ha.
Robyn Ottolini est une artiste à surveiller, elle a beaucoup de talent. Une très belle prestation!
Caroline Gagnon
NICKELBACK - 13 juin 2023
Nickelback : Mal aimés… Vraiment?
C’est hier soir, qu’avait lieu le coup d’envoi de la tournée Get rollin’ 2023 du groupe rock canadien Nickelback, au Centre Videotron de Québec.
Le groupe a vraiment sorti l’artillerie lourde afin d’en mettre plein la vue à son public. Ils ont commencé tout feu tout flammes, avec la chanson San Quentin. Ils nous avaient promis de la pyrotechnie, on a été servi!
Un beau visuel, animation sur écran géant, très bon son. Ils n’ont rien laissé au hasard. Il est vrai qu’ils ont eu le temps de très bien se préparer car le groupe était en ville depuis la semaine dernière, pour répéter leur spectacle, pour la Première d’hier soir.
Le public en a eu pour son argent car des hits, Nickelback en a plusieurs! Même certains qui étaient plus loin dans nos mémoires, refaisaient surface et nous les chantions avec coeur. Nous avons eu droit entre autres à Far away , Someday , Photograph…
Un moment fort du spectacle fût quand Marco (un auditeur de la station Blvd 102.1 qui a participé à un concours et dont le prix était de chanter la chanson Rockstar avec le groupe), il est monté sur scène pour faire sa prestation. Le public était très bruyant et l’encourageait en chantant avec lui.
Ils ont terminé avec la chanson Those days qui figure sur leur dernier album Get rollin, et la très populaire How you remind me, un de leur plus grand succès.
Au rappel, ils ont tout donné avec Burn it to the Ground qui s’est terminé avec les flammes et les explosions.
Je ne comprends pas pourquoi Nickelback fait l’objet d’autant de moqueries de toute part. Nous avons eu droit à un très bon spectacle et le public était ravi! Une chose est sûre, ils n’étaient absolument pas mal aimés hier soir!
Deux premières parties à saveur country
C’est le chanteur ontarien Josh Ross, qui est arrivé le premier sur scène pour réchauffer la salle. En plus de nous faire ses plus grands hits comme Red Flags et Trouble, Il nous a interprété la chanson Iris des Goo Goo Dolls qui a particulièrement plu à son auditoire.
Ce fût ensuite le tour de Brantley Gilbert, à faire monter le mercure d’un cran (pyrotechnie incluse) afin lui aussi de nous offrir les titres les plus populaires de son répertoire, comme The weekend, Son of dirty South et son plus grand succès qui totalise plus de 212 millions d’écoutes sur Spotify, Bottoms up. Lui et son groupe se sont même laissé aller avec un medley comprenant des chansons de Godsmack et Collective Soul.
Les deux artistes, ont même rejoint Nickelback à un moment donné et ont joué tous ensemble, ce fût un autre moment fort de la soirée!
CRÉDIT PHOTOS /Caroline Gagnon
PIERRE LUC POMERLEAU - 10 mai 2023
J’avais mis la barre haute et je n’ai pas été déçue.
DEPECHE MODE - 09 avril 2023
Depeche mode
Vivant et indémodable
Quelle excellente nouvelle !!! Les membres de Depeche mode ont déposé leurs valises pour une trop rare visite dans la Capitale. Il faut dire qu’ils ne nous ont pas trop gâtés. Leur dernier passage ici remonte au 11 juin 2001, alors que le groupe Britannique s’était produit au Colisée Pepsi. Bien entendu, c’est au Centre Vidéotron en ce dimanche de Pâques, que le groupe, maintenant duo suite à la mort de l’un de leurs membres fondateurs Andy Fletcher il y a bientôt un an, avait installé leur scène dans le cadre de leur tournée Memento Mori.
Comme s’il ne voulait pas prendre toute la lumière, c’est dans pénombre que Dave Gahan a débuté la soirée en interprétant My cosmos in mine, première pièce figurant sur le 15e album studio du groupe, paru il y a à peine quelques jours. Il enchaine avec Wagging tongue, deuxième pièce de Memento Mori.
Depeche mode, qui a vendu plus de cent millions de disques dans le monde et qui a été intronisé au Rock & Roll Hall of Fame en 2020, a poursuivi la soirée en puisant dans sa large discographie bardée de plusieurs hits. David Gahan et son acolyte, Martin Gore savent faire plaisir à leurs fans. Walking in my shoes fera bondir le public qui ne se rassoira jamais. Sans intervenir avec la foule, sauf pour la remercier à quelques occasions, Gahan et ses complices enchaineront It’s no good, In your room, et Précious, au moment où Gore a troqué ses synthétiseurs au profit de sa guitare électrique.
Le temps de deux balades, David Gahan cèdera la scène à Martin Gore qui a écrit plusieurs grands succès du groupe. En chantant World in my eyes, c’est devant une photo d`Andy Fletcher, projetée sur l’immense écran que Gahan rendra ensuite hommage à son collègue décédé subitement à l’âge de 60 ans.
La chaude voix de Gahan est toujours au rendez-vous. Un son impeccable et une scénographie efficace viendront solidifier le spectacle. Gahan, qui aura 61 ans en mai prochain, arpente la scène de long en large en dansant, en tournoyant et en levant les bras vers le ciel comme pour rendre grâce au moment et à la vie. Christian Eigner et sa batterie percutante, ainsi que Peter Gordeno aux claviers accompagnent avec brio les membres de Depeche mode sur scène.
Le groupe, formé en Angleterre en 1980, terminera la soirée avec John the revelator et l’excellente Enjoy the silence. Depeche mode a su habilement entremêler les pièces de son nouvel album et ses succès de toutes les époques dans un crescendo menant ses fans à l’euphorie. Naturellement, la foule qui avait rempli le Centre Vidéotron à pleine capacité a exigé un rappel avec ses applaudissements soutenus. Les gens ne seront, encore là, pas déçus. Just can’t get enough, Nerver let me down again et leur méga hit Personal Jesus viendront clore cette soirée que j’attendais avec impatience depuis des années. Personnellement, j`ai été comblé. Espérant ne pas devoir attendre encore 20 ans pour les revoir.
Pour ceux qui ont raté ce rare et exceptionnel rendez-vous, vous pouvez essayer de vous reprendre le 12 avril au Centre Bell de Montréal ou deux jours plus tard au Madison Square Garden de New-York. Ils seront aussi de retour à Montréal le 3 novembre prochain. Pour plus de dates, pour plus de détails, rendez vous au depechemode.com
Claude Gignac
JOLENE AND THE GAMBLER - 02 avril 2023
Jolene and the Gambler
Une musique qui rend de bonne humeur et qui nous va droit au cœur!
Hier soir, le Capitole avait enfilé ses plus beaux habits country grâce au duo de l’heure Annie Blanchard et Maxime Landry qui présentaient leur spectacle Jolene and the Gambler.
Avant d’assister au spectacle, j’ai eu la chance de piquer une jasette avec eux et j’ai toute suite vu toute la complicité qui existait entre ces deux artistes.
Ayant baigné tous les deux dans la musique country dès leur plus jeune âge, ils ont été inspirés par Dolly Parton et Kenny Rogers. C’est à la suite du décès de Kenny que l’idée de faire quelque chose a germé dans la tête de Maxime. Il a parlé du projet à Annie « Kenny Rogers est décédé et il me semble qu’on n’a rien fait pour lui. J’ai le goût de faire un album hommage » D’emblée elle lui a répondu « Si tu fais Kenny, je fais Dolly » et c’est là que le duo s’est formé.
En septembre 2022, l’album Jolene and the Gambler a été lancé et presque instantanément, il s’est retrouvé en tête des ventes de musique anglophone au Québec. Donc, vu l’engouement du public, notre Dolly et notre Gambler ont décidé de présenter un spectacle hommage Le country de nos idoles.
Accompagnés de six musiciens chevronnés, en ouverture du spectacle ils ont proposé les plus grands succès de Dolly et Kenny dont The Gambler, Jolene, Coward Of The County et Why’d You Come In Here Lookin’ Like That. Il n’en fallait pas plus pour que le party lève.
Le plaisir qu’ils ont de chanter ensemble est contagieux. Il fallait voir les yeux de Maxime quand notre élégante Annie a chanté I Will Always Love You et la fierté d’Annie quand le chic Maxime a interprété Lady, deux grands moments forts de la soirée, même le public retenait son souffle.
Ayant comme magnifique décor deux grandes lettres lumineuses K D, leurs costumes et le déploiement de leur voix étaient plus que impressionnants.
Pour Annie et Maxime, c’était aussi important de faire une grande place à nos vedettes country québécoises dont Patrick Norman, Julie et Paul Daraîche, Renée Martel…Ils ont cherché des trésors musicaux dans leur répertoire. Entre les chansons, ils ont pris le temps d’expliquer pourquoi ils ont choisi telles ou telles chansons. Reconnus pour être deux artistes qui ont un énorme respect pour leur public et pour les pionniers de la musique country, durant presque 2 heures, le duo a livré un spectacle sans faille.
Tout au long de la soirée on voit à quel point, elle est là pour lui et il est là pour elle.
Du début à la fin, que ce soit quand ils interprètent les succès anglophones ou francophones, Annie et Maxime nous donnent des frissons avec leur voix, leur harmonie vocale impeccable et leur interaction. Tout est livré avec une véritable passion à fond de train.
Le spectacle Jolene and the Gambler, c’est de la joie, de l’effervescence, de la nostalgie et des chansons aimées de tous. Ajouté à ça une touche d’humour, des surprises et deux artistes qui séduisent par leur immense talent et leur simplicité, ça donne une soirée inoubliable.
Pour finir en beauté, ils ont interprété l’incontournable Islands In The Stream, tout le monde était debout, ils ont eu droit à une longue ovation.
Quand notre Jolene et notre Gambler ont annoncé qu’un deuxième album était en préparation, la réaction du public a été instantanée.
60 nouvelles dates de spectacles ont été ajoutées
Surveillez leur passage près de chez-vous, c’est un spectacle à voir!
Le country c’est la musique du cœur!
Pour plus d’information
Lyne LaRoche
Jean-Sébastien Girard - 27 mars 2023
Jean-Sébastien Girard…Un garçon pas comme les autres
Son humour séduit, il a l’art de dire les choses …
Le mot d’ordre c’est RIRE et ne s’offusquer de Rien
C’était soir de première hier pour l’humoriste Jean -Sébastien Girard qui présentait son premier spectacle solo Un garçon pas comme les autres à la salle Albert Rousseau remplie à pleine capacité.
Celui qui s’est fait connaitre à La soirée est (encore) jeune roule sa bosse depuis plus de 10 ans. Donc, de l’expérience, il en avait assez pour livrer un 90 minutes très drôle rempli d’imagination, de lucidité, de sensibilité, de nostalgie et de beaucoup d’autodérision.
Très vite, le spectacle prend forme, sa personnalité s'affine, il arrive sur scène en chantant et en lançant « J’aime dire que je suis un mélange entre Mike Ward et Michel Louvain» Le petit gars de Rosemont raconte sans aucune retenue ses expériences personnelles ses anecdotes et ses tracas quotidiens tels que : la relation quasi fusionnelle entre lui et sa mère, de sa grand-mère, de son papa moustachu qui trompait sa mère, de la mort de son frère, des talons hauts, de son homosexualité, de sa différence, de son voyage à Londres et de son rêve d’être un jour une vedette connue.
Comme seul décor, un fameux tabouret, des fleurs, de l’eau et un petit bijou en argent, Jean-Sébastien Girard n’a pas besoin de plus pour capter notre attention. Le pince- sans-rire frappe quelquefois avec méchanceté sur un ton baveux à en faire même des malaises mais il revient toujours avec de la douceur… ce sera à vous d’en juger! Il est complètement hilarant!
À la fin du spectacle, il rend un vibrant hommage à sa mère qui est toujours présente à ses spectacles. On l’envie presque, un d’être parmi les chanceux à avoir encore sa maman à ses côtés et deux de la belle relation qu’ils ont ensemble.
Ce show-là, c’est l’histoire d’Un garçon pas comme les autres qui a réussi haut la main à être là où il voulait, c’est-à-dire sur une scène marquant de son empreinte le paysage comique du Québec.
Pour une cure de bonne humeur et des rires en continu, surveillez le passage d’Un garçon pas comme les autres près de chez-vous
Jean-Sébastien Girard sillonnera les routes du Québec, pour connaître toutes les dates visitez www.jeansebastiengirard.com
Lyne LaRoche
Compagnie Créole - 26 mars 2023
La Compagnie Créole : Toujours la musique dans le cœur!
Quoi de mieux après une bonne bordée de neige, que de la faire fondre au son de la Compagnie Créole! Eh bien, c’est ce qui s’est passé hier après-midi, à la Salle Albert-Rousseau!
En effet, la formation antillaise était de retour à Québec, afin de nous offrir quatre-vingt-dix minutes de leurs rythmes si bons pour le moral.
Tout a commencé avec « Collé collé », ensuite la chanteuse Clémence Bringtown nous a tous émus en nous faisant part de la condition de santé de José Sébéloué (membre fondateur du groupe), qui a été diagnostiqué de la maladie de Parkinson. Il n’allait pas jouer de guitare, mais il tenait à tout prix à être présent sur scène. Le public lui a envoyé une immense dose d’amour avec une ovation debout et de forts applaudissements.
Après la douce « Santa Maria de Guadaloupe », la salle a pris des airs de fiesta tropicale. Dès les premières notes de « Vive le douanier Rousseau », tout le monde était debout et se laissait aller au déhanchement du merengue.
Clémence nous confié qu’elle s’est fait dire qu’ici à Québec, il y avait un ver d’oreille et à cet instant précis, la foule s’est mise à chanter en cœur « Ça fait rire les oiseaux ». Cette chanson fût un des moments les plus forts du spectacle.
Tous les grands succès ont été interprétés, « C’est bon pour le moral », « La machine à danser », « Le bal masqué », tous ces classiques qu’on a entendu maintes et maintes fois, dans les fêtes de famille ou les mariages et qui faisaient lever le party d’un cran a été interprété pour le plus grand plaisir de l'assistance.
Et que dire des magnifiques tenues de nos chanteuses car chaque chanson était accompagnée d’une nouvelle tenue flamboyante.
Encore une fois, après trente-huit ans de carrière, le public fût au rendez-vous pour faire la fête avec ce groupe chouchou, qui nous rend si heureux et nous réchauffe le cœur. Chacun est reparti avec le sourire. C’est ça la magie de la Compagnie Créole!
Caroline Gagnon
JONATHAN ROY - 24 mars 2023
Jonathan Roy : Chaleur humaine en ébullition!
Hier soir, j’ai assisté au nouveau spectacle de Jonathan Roy « Life distorsions », à l’Impérial Bell de Québec.
C’est dans une salle à guichet fermé, très majoritairement de gente féminine, que Jonathan Roy est arrivé sur scène, pieds nus, toute en simplicité, pour nous offrir, une soirée remplie d’amour, de douceur et d’émotions.
Entouré de ses excellents musiciens et choristes, dont la talentueuse Raphaëlle Roy (La Voix, saison 7), le très charismatique chanteur à la voix suave, a amorcé la soirée avec « Ayahuasca ».
S’adressant à la foule de façon chaleureuse, « Bonsoir Québec, ça fait trop longtemps, vous être f****** beaux! », instantanément, la foule s’est mise à crier. Il nous a confié qu’il avait fait son premier FEQ à l’Impérial Bell.
Ambiance feutrée, chansons solides, avec son grain de voix à la fois rauque et envoûtant, il a gagné son public, avec son talent et son authenticité.
Au fil de ses chansons, que ce soit avec « Beautiful day », « I wanna feel love », « Stay in bed » ou « Lost » où tous ont allumé les lumières de leurs cellulaires, l’ambiance était très « peace and love » à l’image même du chanteur.
Il faisait chaud, la foule était captivée, les yeux brillaient de mille feux, tout le monde se sentait bien!
Il a terminé en force avec « Keeping me alive », où le public chantait en chœur avec lui. Ce qui scella la soirée en beauté.
Jonathan Roy s’est révélé à nous de la même façon dont on le perçoit, comme étant un être sensible, timide et doté d’une belle âme. Ça se reflète dans sa voix, sa passion et son grand talent, nous confirmant qu’il se trouve exactement là où il doit être, c’est-à-dire à briller sur scène!
Après l'immense succès de Keeping me Alive qui compte plus de 97 MILLIONS de visionnements sur YouTube, ce nouvel album est l’aboutissement d’un travail personnel intense et d’une tournée partout au Québec. Jonathan se produira prochainement dans le cadre du Festival d’été de Québec. Consultez la programmation pour ne pas rater ce rendez-vous!
Cinzia and the Eclypse : Magnifique harmonie acoustique!
Cinzia and the Eclypse, a fait une excellente prestation, pour la première partie du spectacle. Voix magnifique, belles chansons et nous avons même eu droit à une nouvelle version très réussie de « Simply the best » de Tina Turner. La réponse du public a été très positive!
Caroline Gagnon
ALEX NEVSKY - 22 mars 2023
Alex Nevsky…Des retrouvailles tout en Douceur avec son public
C’est au Palais Montcalm hier soir qu'Alex Nevsky présentait son nouvel album instrumental intitulé : Même l’impossible fleurit.
Entouré de ses quatre musiciennes chevronnées jouant (flûte traversière, alto, violoncelle et cor francais) Alex était d'un calme déconcertant bien loin de ce qu'il nous avait habitué.
Celui qui nous a laissé en héritage ‘’ Les coloriés, On leur a fait croire et plus encore revient après une longue pause médiatique avec un album qui tout d’abord surprend mais dont les mots ne sont pas nécessaires car ces mélodies parlent à sa place.
Pour débuter la soirée, une petite séance de respiration nous amène là ou nous devons aller. Dès les premières notes, on se fait notre propre histoire.
En le regardant jouer au piano les neuf mélodies qui habitent l’album, le public fait preuve d'une grande écoute, les notes s'évaporent dans la salle. Il sait porter le son jusqu'à la limite de la ténuité, jusqu'au silence.
On se laisse bercer par ses mélodies, cette douceur remarquable, tel un soupir, se prolonge dans « Poem, » inspiration quand sa fille Claire est venue au monde.
À la fin du spectacle, les applaudissements cordiaux ont témoigné toute la beauté et l’harmonie que chacun a connu pendant ce récital.
Celui qui se décrit comme un mélodiste et non un pianiste ne pouvait pas revenir sans raviver les racines au plus profond de son âme. Cet album est véritablement une renaissance et il réussit à insuffler, fortuitement et sans contrainte un bien-être et une joie irrépressible, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus louable chez un musicien ?
Les arrangements signés Antoine Gratton sont magnifiques.
Alex Nevsky partira en tournée
Pour plus d’informations
Lyne LaRoche
SIMON GOUACHE - 14 mars 2023
Live…un feu roulant de gags
Simon Gouche…Un AS en humour
Hier soir, l’humoriste Simon Gouache présentait son troisième one man show Live à la salle Albert Rousseau.
L’amoureux du Stand-up américain a pris l’auditoire à témoin des histoires qui lui sont arrivées et de son regard à certaines situations.
Dès les premières minutes on est à même de réaliser que rien ne lui échappe. Il veut faire rire, il veut qu’on passe une belle soirée alors, il sort l’artillerie lourde. Tout y passe. On n’a pas fini de rire un gag que déjà il en arrive un autre.
Le papa de deux enfants en bas âge a un sens inné du timing comique. Il prend le temps de nous partager ce qu’il retient de son job de papa en passant par son manque de sommeil et de sa découverte de l’émission matinale Salut Bonjour. Un numéro à se tordre de rire.
Sa nouvelle vie en banlieue, sa blonde et ses expressions, sa détresse quand il va dans une quincaillerie, sa vision de l’Assemblée nationale, les dangers du ski alpin et ses nouveaux voisins font aussi partie de ses réflexions quotidiennes qui sont complètement hilarantes.
Il y va même d’un hommage à StarFrits pour ses guirlandes de concombres qu’il ne se lasse pas de regarder.
En humour, le fait de se sentir représenté séduit le public et avec Live, Simon Gouache réussit haut la main. Il rejoint un large éventail de gens avec son humour,son authenticité et son aplomb.
Live, c’est un 90 minutes de gags au pied carré qui déclenche les rires à tous coups.
Encore une fois avec ce troisième one man show, l’humoriste a su comment amener son public à la place où il voulait…crampé de rire.
Un troisième one man show plus que réussi!
Première partie
La tâche de dégeler la salle avait été confiée à François Bouliane. Un dix minutes bien investi avec un gars très drôle. Une belle découverte!
Des supplémentaires du spectacle Live seront présentées le 31 mars et le 8 avril à la salle Albert-Rousseau.
Pour suivre Simon Gouache en tournée visitez www.simongouache.com
Lyne LaRoche
LA CABANE - 13 mars 2023
La Cabane de la Cité Agricole…Faut absolument vivre l’expérience
Une histoire de famille au grand cœur
J’ai eu le privilège d’être invité à La Cabane de la Cité Agricole situé à Saint-Augustin-de Desmaures et croyez-moi j’ai apprécié au plus haut point mon expérience. Tout était succulent.
RENCONTRE AVEC MARIA JARRET NOIR
Tout d’abord Maria Jarret Noir nous accueille chaleureusement. Maria est la maman de La Cabane et elle est un personnage coloré, attachant et très drôle.
Maria Jarret noir, d’où viens-tu?
Je viens de la Beauce, tous mes enfants travaillent ici et j’en suis ben fière.
Ce sont tous tes enfants Maria qui travaillent ici?
Oui, j’ai beaucoup voyagé donc j’ai des enfants qui ont la peau bronzée, ça me fait de beaux souvenirs de voyage. J’ai eu 3-4 maris mais ils n’ont pas toffé la run.
Parle-moi de vos produits en boutique?
Tous les produits qui sont présents à la boutique et qui ont un logo de la Cité Agricole, ça veut dire qu’on a semé, on a récolté, on a cuisiné, on a mis en pot et on a étiqueté. On a la fraîcheur du produit de A à Z sans engrais chimique, sans pesticide, juste de bonnes affaires, bonnes pour la santé. Évidemment nous avons des partenaires qui vendent des produits que La cité agricole ne fait pas et qui sont aussi délicieux, alors nous nous sommes associés à eux.
Nos produits sont faits avec notre cœur, nos bras, nos efforts et notre amour.
Quel est le produit coup de cœur ici?
C’est certain que c’est notre confit d’oignons et tous les produits d’érable, la barbe à papa, le beurre d’érable….
Maria est-elle toujours ici ?
Oui en permanence. N’oublie pas que l’érablière est en arrière et que nous on est encore à la chaudière, ce n’est pas de la tubulure, ça travaillent fort ces enfants-la!
Le Week end avec notre visite, on va chercher de l’eau d’érable puis on la recueille et dans la semaine on la boit.
La Cabane est ouverte depuis le 12 mars, après deux ans de pandémie on est à bout, on a hâte de voir du monde et de la belle visite.
Voici leur petite histoire
La base de la Cité Agricole : FAMILLE, BOUFFE, MUSIQUE ET PLAISIR
C’est important de savoir où on va mais aussi de savoir ou d’où on vient
En 2018, ils ont mis les pieds à la Cité Agricole pour la première fois. La famille cherchait une terre d’accueil pour leur Cabane. Elle opérait déjà La Cabane Urbaine donc à chaque temps des sucres elle promenait la Cabane un peu partout. L’idée a germé et la famille avait le goût de s’installer de manière permanente pour recevoir les gens chez-eux. Elle était tannée de refaire le monde à toutes les fins de semaines.
Donc, les membres de la famille ont été charmés quand ils sont venus à la Cité Agricole, tout était excellent, la localisation, le charme de la place, la bâtisse, puis l’agriculture qui était vraiment dans l’air du temps. Il y avait un mode de culture qui était la biodiversité, alors ils ont eu grand coup de cœur.
Parle, parle, jase, jase, projet de location/achat et ça ne se conclut pas. En 2019, La Cité Agricole est à vendre et à la fin de 2019, ils reviennent à la table de négociation et ils lancent ‘’ Qui ne tente rien, n’a rien’’ Donc, ils achètent la Cité Agricole et deviennent propriétaires en janvier 2020 et la suite vous la connaissez en mars Pandémie.
Pour eux ce fût le plus gros cassage de party. ‘’Nous pensions que ça durerait 2 semaines mais les années ont passé, on a dû jouer la plus grosse game de poker de notre vie’’ selon Andrée, une des filles de Maria, Ils ont brassé les cartes, innové, et ils ont réussi à se connecter avec les gens en faisant de bons repas, un shack festif était installé dehors, il y avait de la musique. Malgré la situation la famille a tiré son épingle du jeu. En faisant le temps des sucres dehors!
3.3 millions de pieds carrés, 50% champs, 40% forêt et une érablière. Ils étaient des agriculteurs novices mais ils ont appris.
Pourquoi aller à La Cabane
Si vous êtes deux, une table de deux vous sera assignée, si vous êtes quatre, une table de quatre vous sera assignée. C’est un gros plus, vous ne serez pas assis avec un groupe. À la Cabane, chaque personne est traitée avec respect.
La particularité de cette Cabane c’est une histoire de famille
Voici un dessert typiquement québécois mais revampé
Pâte feuilletée au beurre, un beurre d’érable maison, guimauve à l’érable, enrobage de chocolat noir, un petit peu de barbe à papa et des feuilles d’or, c’est juste du gros bonheur en bouche.
Les gens de la Cabane savent recevoir, il faut y goûter!
Pour connaître le menu et toutes les informations :
Visitez www.citeagricole.com
Lyne LaRoche
MUSE - 11 mars 2023
Muse : Tout simplement grandiose!
Hier soir, avait lieu le premier d’une série de deux spectacles, du trio britannique Muse au Centre Videotron de Québec.
Fidèle à lui-même, le groupe ne lésine pas pour nous en mettre plein la vue et les oreilles. Tout y était, pyrotechnie, éclairages spectaculaires, personnages articulés géants, confettis, serpentins, les courts-métrages d’animation sur les écrans géants! Ils ont vraiment sorti l’artillerie lourde, mais c’est ça Muse! Tout est parfait jusqu’en dans les moindres détails. Dès les premières notes de « Will of the people », le public était en feu!
Nous avons eu droit à une heure quarante-cinq, d’émerveillement sans temps mort, la foule était bruyante, chantaient les chansons les unes après les autres de « Psycho » en passant par « Supermassive black hole » et « Plug in baby ».
Moment fort du spectacle fût les méga hits « Uprising » et « Starlight ». Ils ont terminé en force avec « Kill or be killed et « Knights of Cydonia”.
Ce sont des musiciens de génie, ils ont un talent exceptionnel, le chanteur Matthew Bellamy est absolument inébranlable. Chaque concert de Muse est une expérience inoubliable.
Evanescence : Un parcours sans faute!
Je connaissais les plus grands hits et la voix spectaculaire de la chanteuse Amy Lee (qui soit dit en passant, est toujours aussi solide), mais d’entendre le groupe devant moi, en chair et en os, ça m’a jeté par terre! C’est une machine de guerre! Ils ont vraiment livré la marchandise, eux aussi jouent dans la cour des grands!
Quel beau retour en arrière, soit au début des années 2000 et quel bonheur d’avoir pu voir ce groupe, qui nous a fait tant de bonnes chansons telles que « Going under », « Call me when you’re sober » « my immortal » joué par Amy au piano et que dire de la fracassante « Bring me to life »!
One ok rock : Défi relevé pour la formation japonaise!
Ce fût une découverte pour moi, même s’ils existent depuis 2005, j’ai trouvé que le groupe a très bien tiré son épingle du jeu. Le public a très bien réagi, ce qui n’est pas banal, quand on doit réchauffer la salle à partir de 18h30. À la dernière chanson « Your tears are mine », toutes les lumières de téléphones cellulaires étaient allumées, et leur prestation s’est terminée avec de forts applaudissements.
Le Centre Videotron nous a vraiment offert une soirée phénoménale et vous savez quoi? Eh bien ils remettent ça encore demain soir! À ceux qui étaient absents ce soir, voilà votre chance! Ne soyez pas de ceux qui diront plus tard : « j’aurais donc dû! »
Caroline Gagnon
Journey - 10 mars 2023
Journey : Un bel accueil à bras ouverts!
Hier soir, les fans de musique rock classique étaient très heureux d’être au rendez-vous, afin d’assister au spectacle d’un des groupes les plus légendaires de tous les temps, Journey, dans le cadre de leur tournée « Freedom », au Centre Vidéotron de Québec.
En effet, c’est dans le cadre de leur 50e anniversaire, que le groupe originaire de San Francisco, s’est présenté sur scène afin de nous présenter un survol nostalgique de leurs plus grands succès!
Ils sont arrivés sur scène dans une salle à pleine capacité, avec la chanson « Only the young » et dès les premières notes du chanteur philippin Arnel Pineda, la foule a eu un wow instantané, on comprend pourquoi le guitariste Neal Schon l’a contacté en 2007, afin qu’il devienne le nouveau chanteur principal du groupe. Il faut dire que peu de gens peuvent s’approprier les chansons de Steve Perry avec autant de brio. C’est une grosse pointure à chausser. Mais il relève le défi!
Nous avons eu droit entre autres à « Don’t stop believin’ » en début de spectacle, ce qui m’a surpris car c’est quand même leur plus grand hit, « Who’s crying now » et un volet plus romantique avec « Open Arms » et « Faithfully » consécutivement. Le claviériste et compositeur Jason Derlatka nous a même chanté « Girl can’t help it ».
Le guitariste Neal Schon (et seul membre restant de la formation originale) nous a fait non pas un mais deux solos durant le spectacle.
Le tout s’est terminé avec « Seperate Ways » et la toute dernière, « Any way you want it ». J’ai aimé le spectacle mais personnellement, j’ai trouvé qu’il manquait la petite étincelle. C’était tout de même très bien.
Toto : Un invité très spécial, qui nous a touché droit au cœur!
C’est un autre groupe californien, Toto, qui assurait la première partie lui aussi, tout droit sorti des années 70 et 80!
À peine la première chanson « Afraid of love » commencée, la foule était déjà debout. Il faut dire que le groupe aussi a plusieurs succès à son actif. Avec les chansons « Hold the line », « I’ll supply for love », le groupe dont les deux membres restants, Steve Lukather et Joseph Williams, entouré de leurs musiciens de grand talent, nous ont offert un spectacle de très grande qualité! Ils ont terminé ça en grand avec les deux méga hits, « Rosanna » et la légendaire « Africa » où tout le monde étaient debout et chantait à tue-tête! C’était magique!
Bilan :
Malgré le fait qu’il aura fallu attendre un an avant de pouvoir enfin voir Journey en raison des nombreux reports (avec les situations que l’on connait), notre patience a valu grandement la peine. Deux grandes institutions se sont produites hier soir, au grand bonheur des nombreux fans de rock classique qui étaient présents pour ce grand événement.
Leur musique continue à travers le temps et nous avons eu la preuve irréfutable quelle n’est pas près de disparaître.
Caroline Gagnon
Disney sur glace - 03 mars 2023
Disney sur glace présente Tous Héros
Encore une fois cette année, la visite de la grande famille de Disney sur glace au Centre Vidéotron comblera le coeur des petits comme des grands, avec son spectacle «Tous Héros ». Notre duo préféré, Mickey et Minnie, accompagné de Goofy le gaffeur et de Donald Duck, animent le spectacle, à la recherche de LA superstar, le plus grand héros de tous les temps.
Se présente d’abord Ariel, la belle sirène qui rêve de pouvoir vivre dans le monde des humains. Nous sommes subjugués par le défilement des poissons-patineurs aux lumières fluorescentes, de la grandiose et méchante Ursula et, surtout, du numéro d’acrobatie aérienne à couper le souffre de Ariel.
Bien évidemment, qui dit héros dit certainement Maui, le « modeste » demi-dieu tiré du film de Moana, qui vient imposer sa présence au spectacle, accompagné bien sûr de la princesse héroïne. Défilerons par la suite la présentation de Raiponce, la princesse aux long cheveux qui rêve de sortir de sa tour et de découvrir enfin le monde: mention spéciale à la beauté de lanternes célestes qui s’élèvent sur la glace à ce moment.
J’ai été particulièrement impressionnée par le souci du détail de la Belle et la Bête; que ce soit par le décor grandiose du château de la Bête, de la rose qui flétrit faute d’amour ou des patineurs transformés le temps d’un instant en objets enchantés (non mais, des fourchettes qui dansent et qui patinent, il faut le faire!), rien n’a été oublié, pour notre plus grand bonheur.
Et bien sûr, Disney sur glace ne serait pas complet sans la présence classique de Anna et Elsa, les deux soeurs de la Reine des neiges. Il va sans dire que la présentation des numéros de la Reine des neiges sont toujours ceux qui font le plus réagir le public; à l’unanimité, les voix des petits comme des plus grands s’élèvent pour chanter « Libérée, délivrée » en coeur avec Elsa.
En bref, une activité parfaite à faire en famille pour débuter la semaine de relâche tout en beauté !
Le spectacle « Tous Héros » de Disney sur glace est présenté au Centre Vidéotron du 3 au 6 mars 2023. Dépêchez-vous: il reste encore quelques billets pour les représentations à venir. Vous pouvez vous les procurer ici : https://www.lecentrevideotron.ca/fr/evenements
Judith Bourgoin
Révolution - 02 mars 2023
Révolution en tournée 2023
Du bonheur bien chorégraphié
Un incontournable des dimanches soir se transpose sur les planches près de chez-nous. La tournée Révolution 2023 pose ses décors dans la magnifique enceinte du Théâtre Capitole de Québec. J’ai eu le privilège d’assister à la soirée de première à Québec le jeudi 2 mars.
Il y a déjà 4 ans, Révolution a fait naitre une véritable passion au Québec. Plus d’un million de québécois et québécoises étaient rivés devant leur écran chaque dimanche pour admirer les prouesses de ces artistes qui sont souvent devenus leurs chouchous.
Le travail de la metteure en scène Lydia Bouchard n’a pas tardé à se faire sentir. Quelques instants avant le début du spectacle, au moment où les spectateurs sont fébriles, les danseurs sont apparus dans la salle, y allant de selfies avec leurs admirateurs et admiratrices. C’est depuis la salle que les dix-neuf danseurs et danseuses sont montés sur scène.
Une courte présentation de Yohé, grand gagnant de la saison 2021, introduit la soirée comme le printemps de la vie d’un danseur de Révolution. Il enchaine avec une très belle prestation en solo dans laquelle il nous démontre son grand talent de danseur.
Un peu plus tard, le duo Team White, formé de Katerine et Alexandre Leblanc, offriront un premier numéro en évoluant dans le même pantalon. Dans un concept vestimentaire, on les retrouvera dans la même chemise. Ils apparaitront plus tard sous un immense chapeau. Leur superbe numéro au rythme de la mythique Bohemian Rapsody de Queen, les fera exploiter au maximum la scène rotative. On comprend vite pourquoi ce duo frère-sœur a décroché les grands honneurs de la toute première édition de révolution en 2018. Ils sont beaux, ils sont bons, ils sont tout simplement magnifiques.
Dans une autre histoire de famille, les sœurs Bégin (Ann-Florence et Ophélie) qui évoluaient chez-eux devant parents et amis, sont venues nous présenter un autre très beau numéro où les filles de Beauport faisaient virevolter leur grande jupe avec élégance.
Sonny Boisvert nous a démontré toute sa fougue et son dynamisme avec ces mouvements poussants et saccadés.
Les vingt-huit numéros préparés par Lydia Bouchard en complicité avec plus d’une dizaine de chorégraphes nous ont permis de revoir Mikaël St-Hilaire, Tejeiro Garcia, Clique et Sam Cyr. Nous aurons aussi retrouvé Marie-Josée Corriveau et Jason Morel, grands gagnants de la quatrième saison, ainsi que d’autres vedettes de nos dimanches soir dans de magnifiques prestations sur une scène circulaire qui nous rappelait le décor de l’émission de télé. Nous aurons aussi eu droit à la projection de quelques moments marquants de l’émission sur l’écran rond, au fond de la scène.
La salle était remplie de jeunes filles rêvant de monter un jour sur cette même scène. Elles n’ont pas été déçues par le spectacle, pas plus que tous les fans rassemblés dans le magnifique théâtre de Place D’Youville. Une soirée qui nous donne le gout de s’amuser et de danser.
On sentait bien ce bonheur de danser et d’être sur scène pour ces jeunes artistes. Ce bonheur contagieux a envahi tout le Capitole. Les partenaires de danse sont toujours complices que ce soit en groupe ou en support aux duos ou aux solistes.
Un spectacle de la tournée Révolution, c’est une soirée d’émerveillement devant tant de puissance, de grâce et de beauté. Quatre-vingt-dix minutes de bonheur.
La tournée Révolution s’est installée au Théâtre Capitole de Québec pour une quinzaine de représentations. La tournée s’arrêtera aussi à Saguenay, Gatineau, Trois-Rivières et Sherbrooke. Vous voulez en savoir plus et connaitre toutes les dates, rendez-vous au : revolutionentournee.com
Claude Gignac
MAUDE LANDRY - 22 février 2023
L’involution de Maude Landry… une drôle de thérapie
Elle vous convaincra de lâcher-prise
Hier soir, l’humoriste Maude Landry présentait son premier spectacle solo « l’involution» à la salle Octave Crémazie du Grand Théâtre de Québec.
Reconnue pour être une pince-sans-rire avec beaucoup d’auto-dérision et possédant un excellent sens du punch, Maude livre la marchandise haut la main avec ce premier one-woman-show.
L’involution veut dire évoluer de l’intérieur, une forme de repli sur soi et ça résonne bien avec les thèmes de son spectacle. Très introspective, d’elle-même, elle est aussi très bonne dans le tir-à-l ’arc. Quand elle tire sur la corde avec la flèche dedans on ne sait pas où et comment elle va atteindre la cible, elle s’arrange toujours pour viser à côté.
Tout au long du spectacle, on est assis sur le bout de nos chaises et à chaque fois on a l’effet de surprise et ça déclenche les rires automatiquement.
Maude Landry ne connait pas ton histoire personnelle mais tout au long de la soirée sache que tu vas te reconnaître. Si elle te vise, sois sans crainte, tu seras épargné car c'est ton voisin qui va se sentir coincé sur sa chaise et toi vas assurément te bidonner!
C’est ça du Maude Landry, rien ne l’arrête. Son humour unique et brillant fait rire à tout coup.
Première partie
En première partie on a pu apprécier le captivant magicien Nicolas Gignac. Combinant des animaux, de la magie, de l’humour et de la musique, ce grand gaillard de la ville de Québec a réussi avec brio à mettre la table pour un début de soirée où les questionnements, les étonnements et les rires étaient garantis.
Maude sillonera les routes du Québec pour présenter l'involution
Pour plus d'informations:
Lyne LaRoche
ÈVE CÔTÉ - 21 février 2023
Un premier One-Woman-Show hilarant qui touche la cible
L’humoriste Eve Côté a présenté hier soir la première de son premier spectacle solo, « Côté Eve » à la salle Albert Rousseau.
Colorée et très drôle la Gaspésienne nous a invité dans sa péninsule et on y a découvert des textes bien ciselés, piquants et remplis de mordants.
Comme l’adage le dit : On peut sortir la fille de la Gaspésie mais jamais la Gaspésie de la fille. On s’entend tous pour dire que les Gaspésiens sont attachants et la raconteuse nous le prouve encore plus. Très à l’aise sur scène et avec une dégaine incroyable elle nous raconte ses anecdotes de famille et on se reconnait. Dans une mise en scène très efficace de Joel Legendre, Eve chante et danse la claquette en nous insurgeant avec beaucoup d’amour et à grandes doses d'humour ses histoires durant 90 minutes.
Un tabouret, un téléphone et un escalier qui se transforment tout au long du spectacle viennent appuyer ses épisodes de vie et ses personnages tous aussi colorés les uns des autres.
Ajoutez à son énergie contagieuse, ses expressions, ses patois, ses mimiques faciales et sa gestuelle et ça donne un show qui fait mal aux mâchoires, tellement on rit.
Ève Côté sillonnera toutes les routes du Québec
Elle sera de retour à la salle Albert Rousseau le 20 septembre prochain
Pour plus d’informations :
Lyne LaRoche
Elyzabeth Diaga - 19 février 2023
Le Capitole explose… Elyzabeth Diaga de la véritable dynamite
Une bête de scène INIMITABLE
Hier soir, tous les succès des plus grandes Reines du Rock se sont succédé grâce à l’immense talent d’Elyzabeth Diaga qui présentait son spectacle “Queens of Rock”
Fidèle à elle-même, elle nous a transmis toute son énergie sachant nous enivrer par sa passion pour la musique. C’est à grande dose qu’on a pu apprécier l’étendue de son registre vocal grâce à ses interprétations des plus belles chansons Rock. On a dansé, on a chanté mais avec une certaine nostalgie, celle d’avoir ravivé en nous ces époques pas si lointaines où tout le monde avait envie de légèreté et d’amusement.
Ce sont quatre décennies de chansons Rock qui ont été livrées par la puissante voix d’Elisabeth en débutant avec Heart, Pat Benatar, Blondie, Tina Turner, Cher, Joan Jett, Annie Lennox, Alanis Morissette, The Cranberries, Evanescence et Lady Gaga… Dans un segment francophone la bête de scène a rendu hommage à Marjo, Diane Dufresne, France d’Amour…c’était hallucinant!
Les projections, les éclairages, le son rien n’avait été laissé au hasard. Entourée de cinq musiciens chevronnés, le plaisir et la complicité était plus que palpable.
Dire que nous aurions pu ne jamais avoir la chance d’assister à un de ces inoubliables concerts Rock car Elyzabeth désirait être danseuse quand elle était toute petite.
Étant la fille de la soprano montréalaise Nicole Lorange et du sculpteur espagnol Kieff Grediaga elle a grandi selon les influences classiques à la maison mais son petit côté délinquant a pris le dessus et après plus de 30 ans de carrière sa feuille de route est aujourd’hui très impressionnante.
Après avoir été en résidence à Vegas, elle est revenue en sol québécois pour présenter son fabuleux spectacle qui vaut assurément le détour. Ne ratez pas la chance de la voir en spectacle car elle repartira bientôt pour reconquérir le monde.
Pour plus d’informations :
Lyne LaRoche
GAROU - 28 janvier 2023
Garou chante Garou et joue Dassin
Une soirée énergisante! Une bête de scène...
Du grand Garou!
Passer une froide nuit d’hiver dans un chalet des cantons de l’est serait vraiment agréable.
A défaut de faire mes bagages et prendre la route, j’ai plutôt accepté l’invitation que nous a fait Garou pour aller à sa rencontre à la Salle Albert-Rousseau ce vendredi pour nous offrir un très bon moment en sa compagnie.
Ouf!!! Il était heureux de nous revoir. Ça se sentait. Pour reproduire l’ambiance de sa grange où il fait sa musique, l’arrière-scène était bardé de vieilles planches.
Peut-être parce qu’il avait l’occasion de revoir son public, Garou nous a ouvert ses portes avec Seul, un de ses premiers succès. Sans plus tarder, il nous présente ses quatre acolytes forts talentueux.
Pour rester dans le thème, il poursuit avec Je n’attendais que vous et Où que tu sois.
Après un court medley, Garou nous expliquera comment il en est venu à faire un duo avec le grand Michel Sardou et nous interprètera La rivière de notre enfance.
Comme il avait le goût de jaser avec sa visite, beaucoup d’interactions avec le public viendront agrémenter la première heure de la soirée, brisant cependant un peu le rythme. Parlant de casser le rythme, Garou s’est fait briser le sien lorsqu’il a reçu un appel d’Éric Lapointe (sur sa montre). Garou a bien récupéré le tout avec l’humour qu’on lui connait. Par la suite, il nous a offert Lonely watters la première chanson aux accents country, écrite par sa fille Emelie.
Il nous a aussi offert de nouvelles pièces dont Pas le droit de s’aimer. Cette chanson était tellement neuve qu’elle n’était pas terminée. La fin de la dite « toune » a été remplacée par quelques essaies avec des insertions de Let it be, Hey Jude, No woman no cry et même La Bamba. Comme quoi, certaines chansons finissent par se ressembler… un peu.
Ne pouvant passer à côté de ses racines blues, de sa voix puissante et éraillée, il nous a notamment offert Le bleus dans le sang, une pièce écrite par Luc Plamondon et Richard Cocciante qui ont, je pense, connu un certain succès.
Garou fait ensuite une première incursion dans l’univers d’un artiste marquant pour lui. Dassin a toujours été présent dans la vie de Pierre Garant. Dès son enfance, sa musique jouait à la maison. Elle lui rappelle aussi ses premières amours et ses premiers pas dans les bars alors qu’il chantait, Salut les amoureux.
Joe Dassin a dit un jour; « Une chanson, ça doit soulager ». C’est en plein cet objectif que Garou avait en tête en préparant ce spectacle. Et c’est mission accomplie. Les pièces de Dassin ont été entièrement reconstruites par Garou et ses complices. Ils voulaient qu’elles reviennent aux racines folks américaines qui ont souvent donné naissance aux chansons dans leur version originales anglophones.
Dans une seconde partie de spectacle beaucoup plus rythmé, il a enchainé des extraits de L’été indien, Et si tu n’existais pas, Le petit pain au chocolat, les Dalton. Les plus belles années de ma vie, À toi et Siffler sur la colline sont venues s’ajouter au menu de la soirée.
« C’est le spectacle le plus francophone de ma carrière ». Tant qu’à naviguer dans l’univers français, il nous présentera Les moulins de mon cœur de Michel Legrand, sa chanson francophone préférée.
Sous de magnifiques éclairages, il a poussé Les portes du pénitencier dans une version bilingue. Frissons garantis.
Dans un généreux rappel de sept chansons, il ne pouvait esquiver Belle de Notre-Dame de Paris. Il s’est promené dans le monde entier en partant par le folklore québécois, en passant par Le port d’Amsterdam, Santiago avant de conclure cette belle soirée en saluant ses invités avec Salut les amoureux.
En espérant que le charismatique Garou ne barre pas les portes de sa grange à doubles tours. Avec ce genre de soirée, on souhaite y retourner souvent.
En attendant, Garou poursuivra son chemin sur les routes du Québec ce printemps avant de s’envoler vers l’Europe pour une série de spectacles.
L’album Garou joue Dassin est en vente maintenant
Pour tous les détails, consultez le garouofficiel.com
Claude Gignac