Critiques septembre à décembre 2014 - 31 décembre 2014
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LES COUNTRY GIRLS | ||||
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LE WAMPUM HURON-WENDAT | |||
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La Bordée - 01 janvier 2014
Programmation du Théâtre de la Bordée 2014-15 (31 mars 2014) LUMIÈRE(S) Théâtre de la Bordée « La Bordée doit être un phare… » Jacques Leblanc. Trente-quatre artistes, installés autour d’environ six tables, attendaient le mot de départ pour mettre en marche chacun leur tour une dizaine de luminaires; une lampe, une ampoule, une queue de cochon ou une lanterne. À tour de rôle, ils ont énoncé une façon de qualifier ou de représenter la lumière : flammes, éclairs, étincelles… Vous l’aurez deviné, le thème de la prochaine saison est Lumière(s). Pour sa dixième année à la barre de ce théâtre comme directeur artistique, Jacques Leblanc nous a présenté un avant-goût de chacun des spectacles qui nous éblouiront, nous émerveilleront. Une pièce controversée à sa création en 1978 ouvrira la saison 2014-2015. Les fées ont soif, un texte de Denise Boucher La Statue, Marie et Madeleine. Trois femmes qui se sentent prisonnières des rôles auxquels on les a confinées au fil des siècles. Trois femmes qui crient leur frustration, leur rancœur, leur aliénation. Trois femmes qui unissent leurs voix pour clamer leur individualité, leur identité, leur liberté. Un événement qui fera parler! Du 16 septembre au 11 octobre 2014.
Guerre et paix, un texte de Louis-Dominique Lavigne et Loup bleu (d’après Tolstoï). Les tourments et les questionnements existentiels de tout un peuple durant les querres napoléoniennes en Russie au début du XIXe siècle. Une réflexion sur la guerre, sur l’amour, sur le quotidien qui se vit à l’ombre des champs de bataille. Une nouvelle rencontre avec le formidable Loup bleu. Du 28 octobre au 22 novembre 2014.
Les fourberies de Scapin, un texte de Molière. Des jeunes gens ont recours aux ruses de Scapin pour dénouer leurs impasses amoureuses. Par des stratagèmes ingénieux, le fourbe Scapin réussira à berner les pères et à leur soutirer l’argent nécessaire aux jeunes. Et il en profitera également pour assouvir quelques petites vengeances. Molière le tant aimé! Du 20 janvier au 14 février 2015.
W;t, un texte de Margaret Edson. Vivian Bearing est professeure émérite de littérature. À l’âge de cinquante ans, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer des ovaires à un stade avancé. Sachant ses chances de guérison presque nulles, elle accepte de se soumettre à un traitement expérimental agressif. Pendant sa lente agonie, avec lucidité et ironie, apprivoisant sa mort imminente, elle nous livre le bilan de sa vie. Bouleversant et poignant. Du 3 au 28 mars 2015.
La chatte sur un toit brûlant, un texte de Tennessee Williams. Dans une riche villa du Mississippi, une famille célèbre l’anniversaire du père, propriétaire d’une vaste plantation de coton. Le plus jeune des fils a sombré dans l’alcool après le suicide de son meilleur ami. Mais sa femme Maggie, la chatte, veut le reconquérir. Les tensions familiales vont inévitablement éclater alors que les hypocrisies vont être dénoncées et que bien des illusions vont tomber. Pour la première fois chez nous, Tennessee Williams. Du 14 avril au 9 mai 2015.
Le Théâtre de la Bordée accueillera trois spectacles supplémentaires. Midsummer (une pièce et neuf chansons), un texte de David Greig et Gordon McIntyre. Helena, avocate spécialisée en divorce, rencontre Bob, petit mafieux sympathique. Ça ne devait vraiment pas aller plus loin… Au terme de 48 heures d’aventures rocambolesques à travers Édimbourg, leur rencontre aura pourtant peut-être changé le cours de leurs vies! Une comédie douce-amère, où se côtoient théâtre et musique folk, qui s’amuse à déjouer les clichés sur l’amour! Du 25 novembre au 6 décembre 2014.
Beu-Bye 2014 : revue socio-théâtrale de l’année Un texte et une mise en scène de Lucien Ratio. Des clins d’œil aux diverses pièces de théâtre jouées dans tous les théâtres de Québec. Un spectacle avec sketchs, chansons, danses, numéros de variétés sur des pastiches de pièces de théâtre présentées tout au long de l’année dans les cinq théâtres de la ville de Québec. Du 11 au 13 décembre et du 16 au 20 décembre 2014.
Oh les beaux jours Un texte de Samuel Beckett Disparaissant peu à peu et inéluctablement dans la terre qui la porte, une femme, Winnie, raconte l’éternelle lutte que livre l’être humain face à sa condition, face à son histoire et à son destin. Du 16 au 18 février2015.
Série impromptue surprise Pour les branchés, à 24 heures d’avis la Bordée annoncera sporadiquement des évènements, (lecture, danse, …) qui ce dérouleront tantôt dans la salle de répétition, tantôt dans le foyer du théâtre, dans le vestibule …
La performance de Philippe Durocher déguisé en Jacques Leblanc fût un des moments les plus apprécié de la soirée, ainsi que l’hommage offert à monsieur Leblanc pour ses dix années de dévouement et de passion pour le théâtre. Il y en aura pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Courez vous renseigner sur les choix d’abonnements, pour des soirées divertissantes et passionnantes. De grands acteurs, vous attendent : Lise Castonguay, Lorraine Côté, Marie-Ginette Guay, Antoine Laprise, Jack Robitaille, Marie-Josée Bastien, Vincent Champoux, Catherine Frot, Isabelle Blais, Pierre-Luc Brillant, Nicolas-Frank Vachon. Abonnez-vous en grand nombre, vous ne serez pas déçus. Pour plus d’informations http://www.bordee.qc.ca/ ou 418-694-9721. Louiselle Lavoie |
NANA MOUSKOURI - 01 janvier 2014
Nana Mouskouri…La voix d’un ange Après avoir bercé plusieurs générations, 300 millions d’albums vendus, 1500 chansons enregistrées en 12 langues et plus de 50 années de carrière, la grande dame de la chanson Nana Mouskouri a offert au public du Grand Théâtre de Québec un concert rempli d’émotion vendredi soir dernier. C’est sur écran géant projetant des images marquantes de son parcours de 1962 à aujourd’hui que le spectacle a débuté. Peu d’artistes ont eu une carrière internationale comme elle, au Canada, l’Israël, le Japon, l’Europe, l’Amérique du Sud et plus encore. Ce qui la différencie des autres, c’est qu’elle a vraiment trouvé la bonne façon de toucher la culture du monde entier et c’est en interprétant dans leur langue ses chansons. Que ce soit en anglais, en espagnol, en allemand, en français ou en grec, la grande dame, séduit par son charme, sa voix et sa beauté malgré ses 80 ans.
Une dose immense d’amour attendait la chanteuse d’origine grecque car dès son arrivée sur scène, tout le monde était debout pour l’accueillir. Ce qui venait de lui prouver que malgré une longue absence de la scène québécoise, ses fans lui sont encore fidèles. Vêtue d’une élégante robe rouge, durant 1h 45, Nana entouré de ses quatre musiciens a revisité ses grands classiques qui lui ont valu plusieurs ovations. Tout au long de la soirée, elle a commenté des moments de vie, et le bonheur qu’elle a d’être encore sur scène. Avec un mouchoir à la main, plusieurs fois dans la soirée, elle s’est essuyé les yeux. Interprétant pour le plus grand bonheur du public, ses grands succès : Le temps qu’il nous reste, Liberté, Rose blanche de Corfou, et l’Amour en héritage, elle a aussi fait découvrir quelques chansons de son tout dernier album Happy Birthday. Avec beaucoup d’émotion et de fierté, elle a invité sa fille Lenou à partager la scène avec elle en duo mais aussi seule pour trois chansons. La maman de 43 ans a donné un vent de fraicheur, à cette soirée. Elle a une superbe voix, et comme elle le dit si bien’’ Mon enfance a été bercé par la musique ayant un père et une mère musiciens où la langue et les différentes cultures n’ont jamais été un problème. Par la suite Nana Mouskouri est revenue sur scène, avec un pot-pourri de chansons connues dont; Smoke Gets on the Water, Somewhere Over the Rainbow, Les parapluies de Cherbour, Plaisir d,amour, Les feuilles mortes, et Un canadien errant , quelle dit interpréter toujours en français. Elle a rendu un vibrant hommage à Witney Houston et Amy Winehouse en interprétant à sa façon Love is a losing game. La soirée s’est terminé avec la chanson de Jean-Pierre Ferland ‘’Je reviens chez-nous’’ Sa sortie de scène fût très émotive, car la belle dame a remercié son public très très lontemps En résumé Ses chansons et sa musique ont survécue au temps. Nana Mouskouri sera toujours immortelle. Lyne Laroche |
ÉMILIE CLEPPER - 01 janvier 2014
Emilie Clepper, la dernière scène La jeune auteure-compositrice-interprète, Émilie Clepper était de passage, ce jeudi, au Théâtre du Petit Champlain pour une dernière scène… du moins, d’ici un bon bout de temps. D’une mère québécoise et d’un père Texan, possédant la double citoyenneté canadienne et américaine, la jeune femme de 28 ans a choisi d’aller rejoindre son père à la fin de la présente tournée. Son style musical et l’immense public potentiel ouvriront certainement de beaucoup plus grands horizons à l’artiste. Heureusement pour nous, la chanteuse souhaite revenir souvent dans sa ville natale. Elle est d’ailleurs à préparer un album francophone avec Sara Garneau. Entre la neige et les longues plaines du Texas, elle aura eu le temps de faire la musique de la pièce de théâtre Mois d’août, Osage County, présenté au Trident en mars. C’est avec la toute première guitare de son père en main qu’elle s’amène sur scène, accompagnée du contrebassiste Anthony Ray Wright. Gage du retour à ses racines, elle entamera la soirée avec Bury my love, écrite par son père Russel Clepper. Après Bad Lands composé par un ami de son paternel, elle poursuivra son périple au cœur du Texas avec Wearing you et No love today. L’espace de deux chansons, elle confira le micro à Anthony Ray Wright qui est à préparer un album à paraitre bientôt. Il aura fallu attendre à la neuvième chanson avant d’entendre un titre tiré de son premier enregistrement. La pièce Time, de l’album Things may come, paru en 2007 a été chaudement accueillie par les spectateurs entassés dans un Théâtre du Petit Champlain plein à craquer. L’ambiance est Texane, tellement à faire fondre la neige sur la rue Champlain… Pour amorcer la deuxième partie, Emilie Clepper nous a vite ramené dans le sud des États-Unis avec Geneva lake, tirée de What you see, sortie en 2011. Elle se produit devant des éclairages qui se veulent soignés mais qui la laisse malheureusement trop souvent à la pénombre. La suite sera l’affaire de son tout récent mini album Texas Eagle. Ce disque marque un nouveau départ pour l’artiste. Avec ces pièces, elle dit s’être trouvée. Un son encore plus country. Sa voix se prête à merveille à l’exercice. Pour se faire, Sébastien Landry se joindra à eux. Dison’s hill, écrite par son père, Crossroads, Roberta puis finalement, Texas Eagle composée à la gare en attendant le train qui la conduira de Chicago jusqu’aux rives du Rio Grande. Des pièces simples mais tellement efficaces. Emilie Clepper nous aura fait passer une très belle soirée. Ce n’étaient pas des adieux mais seulement un au revoir. Vendredi, Emilie Clepper se produira à Maskinongé avant de chanter au Cabaret d’Eastman samedi soir. Même si sa carrière se passera majoritairement du côté du pays de l’Oncle Sam, vous pourrez la suivre en consultant le emilieclepper.com Claude Gignac |
PATRICE MICHAUD - 01 janvier 2014
Patrice Michaud, à proximité L’auteur-compositeur-interprète Gaspésien Patrice Michaud était à Québec ce samedi. C’est à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec qu’il avait donné rendez-vous à son public. Celui qui a reçu plusieurs distinctions lors de son passage au Festival en chanson de Petite-Vallée en 2008 et qui a été consacré grand lauréat du Festival international de la chanson de Granby en 2009 venait nous présenter le fruit de son tout dernier enregistrement paru il y a quelques semaines. Tout au long de la soirée nous aurons le bonheur d’entendre la presque totalité de l’excellent album Le feu de chaque jour. Comme pour le disque, il débutera avec Des cowboys, des indiens. Il fera une brève incursion dans son premier album livré en 2011 avec On fait comme si. Patrice Michaud tisse rapidement un lien solide avec son public réuni dans une salle qui s’y prête bien. Dans des interventions drôles, le poète a un talent indéniable de conteur. Il nous parle d’une première aventure amoureuse dans une Monte Carlo. Il nous présentera son grand-père dont la chevelure parfaite et son amour pour la musique country l’auront inspiré. Ayant étudié et abandonné ses études en littérature à l’Université Laval, Michaud est certainement un homme de lettres, un homme de mots. Mais il est aussi un homme de chiffre. Ayant grandi en face du treizième poteau de téléphone de la rue Labrie, à Cap-Chat, en Gaspésie, Michaud nous confie qu’il était à 473 pieds de son éveil sexuel. Hé oui, le « câble » s’arrêtait à cette distance de chez lui, l’empêchant de pouvoir écouter «Bleu nuit» le samedi soir. Il a été contraint de se rabattre sur les catalogues Sears afin de s’initier à la femme. Il nous a fait rire à plusieurs reprises, notamment quand il nous a avoué qu’il croyait que les bâtiments coniques du ministère des transports en bordure de la 132 étaient des réserves indiennes. Il nous raconte comment il a appris, 350 Km plus loin, via son téléphone, que sa femme était enceinte. Il en profitera pour composer la très belle Deux lignes rouges. Avant de terminer la première partie, le batteur Marc Chartrain a agrippé sa caisse claire et est venu rejoindre le guitariste Simon Pedneault et le bassiste Mark Hébert autour de Michaud pour nous livrer Le crash du Concorde dans un élan de rock ‘n roll qui a fait lever le public. Dans un folk rock très intéressant, la plume de Patrice Michaud dessine l’amour, la vie et ses aventures dans une poésie d’une grande beauté. En seconde partie, après avoir chanté la touchante Des hommes ordinaires, Salomé Leclerc s’est amenée sur scène pour interpréter avec Michaud Le triangle des Bermudes avant de poursuivre avec la pièce titre de son dernier disque, le succès Le feu de chaque jour et conclure avec Mécanique générale. Le public aura énergiquement sollicité un rappel qui nous aura notamment donné droit à Les aurores de Mara Tremblay. Mais, les gens en ont redemandé. Pour son premier 2e rappel à vie, le sympathique Gaspésien nous aura « improvisé» Cahier Canada. A sa sortie de scène, Patrice Michaud a levé ses deux pouces en signe de bonheur et de remerciement. Une histoire d’amour est née ce soir entre le public de Québec et Patrice Michaud. Le grand Cap-Chatien poursuit sa tournée en province avec notamment un passage à Montréal le 10 avril et à Jonquière le 9 mai. Pour plus d’informations, consultez le patricemichaud.ca Claude Gignac |
Angèle Dubeau - 01 janvier 2014
AUTOUR DE PHILIP GLASS Palais Montcalm
Envoûtant, émouvant… inspirant. C’est avec une grande joie que nous retrouvions ce soir, cette grande virtuose de chez nous, Angèle Dubeau. Elle était accompagnée de huit violonistes, deux violoncellistes, une contrebassiste et une pianiste, réunies pour interpréter du Philip Glass mais aussi du Jonny Greewood, du Vladimir Martynov, du Arvo Pärt, du Osvaldo Golijov, du François Dompierre et du Joe Hisaishi. Ces treize instrumentistes nous ont offert des œuvres qui nous ont fait voyagés à travers plusieurs époques en rêves et en sons. Une maitrise et une coordination dans l’interprétation de chacune des œuvres, à couper le souffle. À plusieurs reprises, nous pouvions sentir la complicité et l’immense plaisir qu’elles avaient à jouer ensemble. Pendant leur interprétation de Proven Lands de Jonny Greenwood, les sourires et les yeux brillants de ces véritables magiciennes de la musique valaient à eux seuls le prix d’entrée. Pour la première fois sur scène, Angèle Dubeau & La Pietà nous ont offert en primeur des extraits du tout nouvel album Blanc, paru le 25 février dernier. Son 38e disque en carrière, Angèle Dubeau souhaite qu’il puisse accompagner, réconforter, tous ceux et celles qui traversent des épreuves, « qu’ils se l’approprient ». Nous y retrouvons The Rain de Joe Hisaishi, qui fût un des moments le plus apprécié de la soirée, ainsi que Suite The Hours : Mouvement I de Philip Glass. À surveiller : Une tournée se prépare pour l’automne 2014 avec des interprétations aux styles aussi différents que ceux de Garry Schyman, Osvaldo Golijov, Adrian Munsey, Marjan Mo«etich, Joe Hisaishi, François Dompierre, Ennio Morricone, Mark O’connor, Ryuichi Sakamoto, Dave Brubeck, Cat Stevens et Shawn Phillips. Un nouveau spectacle à ne pas manquer. Louiselle Lavoie |
Mélissa Bédard - 01 janvier 2014
Mélissa Bédard… bien plus qu’une belle voix Après avoir conquis le cœur du public, il y a déjà deux ans, Mélissa Bédard était de passage au Théâtre Petit Champlain pour présenter son premier spectacle. Entourée de ses trois musiciens Nicolas Guimond, Alexandre Blais et King Melrose, elle a ouvert la soirée avec ‘’Tu trouveras la paix’’ et Tellement beau. Fière de se retrouver dans sa ville, devant famille, amis et fans, elle se disait un peu nerveuse mais rien n’y paraissait lors de ses interprétations. Elle a une voix qui donne des frissons, un immense charisme et une simplicité incroyable. Durant le spectacle, elle parle avec les gens, il n’y a aucun temps mort. Elle interprète les chansons de son tout premier opus au style pop-gospel, mais aussi ses coups de cœurs. On dirait que toutes les chansons qu’elle interprète, ont été écrites pour elle. Mélissa se les approprie tellement, qu’on a l’impression que c’est elle qui leur a donné vie. Lors de cette soirée, elle a offert à son père ‘’Mes Blues passent plus dans porte ‘’ et Mamy Blue pour sa grand-maman. Et pour que le public se remémore avec elle, de merveilleux moments, elle a pris plaisir à faire un medley des titres qu’elle avait interprété à Star Académie. Je ne peux passer à côté de ses interprétations uniques de Hallelujah, où tout le monde était debout, The Wonder Of You et Le cœur est un oiseau. On en aurait pris encore et encore. Bilan de la soirée Mélissa Bédard a livré un spectacle à son image, authentique, intense et drôle. On a le goût de la suivre dans son univers. C’est une artiste de grand talent, qui offre des performances vocales unique. Une petite fille de chez-nous!!!!!Un spectacle à voir
Pour sa première partie, King Melrose a réchauffé la salle avec brio. Le jeune homme vient tout juste de lancer son premier album. Un artiste, à découvrir! Pour plus d’info sur la tournée de Mélissa www.melissa bedard.com wwwtandem.mu Lyne Laroche |
Les Country Girls - 01 janvier 2014
Les Country Girls Deux grandes artistes qui nous font croire à leur rêve avec beaucoup d`humour!!! C’est à la belle salle du Centre d’art La Chapelle remplie à craquer que Les Country Girls nous ont livré avec beaucoup d’humour des Classiques du country passant par Dolly Parton, Neil Young, Tammy Wynette, et plusieurs autres. Accompagnées de quatre beaux musiciens chevronnés à la guitare, harmonica (Denis Ferland), guitare (Simon Marion), à la basse (Sylvain Delisle) qui fêtait ses 40 ans ce soir, et leur chef d`orchestre à la batterie (Ludovick Bonnier). Ayant en commun un grand amour du Country, les deux comédiennes Sylvie Moreau et Sandra Dumaresq ont décidé de monter un spectacle et non un tour de chant à la fois drôle et très sympathique. Elles nous transportent dans leur rêve imaginaire d’avoir une grande carrière à Nashville, et elles jouent très bien leur rôle!!! Plusieurs belles interprétations, une vingtaine environ comme: Le train qui siffle, Cowgirls Dorées, Cap Enragé (Zacharie Richard),Tenessee,Y`a que l`amour qui brise un coeur ( Only love can break your heart), Je te gardais dans mon cœur ( Always on my mind), Partir pour la gloire ( Bound for glory)... Très belle mise en scène de François Papineau, elles ont enregistré un premier album (Partir pour la gloire) le 29 octobre 2013! Le duo réussi très bien à nous faire passer une excellente soirée tout en douceur. Le public a été charmé par leur belle complicité sur scène, et leurs jolies voix qui s’harmonisent très bien ensemble! Elles ont fait rêver les amateurs du Country qui étaient en très grands nombres et qui ont fort apprécié! Une très belle soirée réussie! Chapeau à vous les filles!!! Cela fait quand même spécial de voir deux comédiennes qu’on a l`habitude de voir dans nos téléromans chanter sur une scène du country, mais on adore ça!!! Bref, pour les amateurs de country, vous serez comblés. Un spectacle rempli d’humour, de bons musiciens et deux jolies femmes. Vous passerez une excellente soirée en leur compagnie! Les Country Girls à découvrir pour ceux qui ne les connaissent pas! La tournée se porsuit Pour plus d`informations: Guylaine Rousseau |
ICARE - 01 janvier 2014
ICARE
Remarquable, éblouissant, inoubliable! Qui ne connait pas l’histoire d’Icare? Ce conte tout droit sorti de la mythologie grecque. Celui qui s’est brûlé les ailes, pour avoir volé trop près du soleil. Dans une version toute contemporaine du Théâtre du Nouveau Monde, les créateurs Michel Lemieux et Victor Pilon à la mise en scène et Olivier Kemeid au texte, nous livrent une œuvre multimédia achevée. À partir du mythe ancien, Olivier Kemeid nous offre un texte au goût du jour, sans pour autant dénaturer les fondements de l’histoire, c'est-à-dire les relations père-fils, le désir de l’Homme d’aller toujours plus loin. La mise en scène grandement supportée par le multimédia, éblouie et subjugue. Réglés au quart de tour, les projections et les effets optiques cohabitent habilement sur les planches avec les personnages en chair et en os. Les rôles de la mère d’Icare (Pascale Bussières), d’un jeune architecte (Maxime Denommée) et d’Icare enfant (Loïk Martineau) sont virtuels. D’une intensité et d’une profondeur, Renaud Lacelle-Bourdon (Icare) et Robert Lalonde (Dédale) donnent une performance magistrale. La présence sur scène de la mezzo-soprano Noëlla Huet (qui chante en grec ancien) ajoute à cet univers fantastique, encore plus d’émotion et de grâce. Une voix magnifique qui nous transporte. Une pièce antique, remarquablement dépoussiérée. Texte d’Oliver Kemeid Création et mise en scène de Michel Lemieux et Victor Pilon Louiselle Lavoie |
Jérôme Couture - 01 janvier 2014
Jérôme Couture, Même si le printemps se fait attendre
Ceux et celles qui s’étaient déplacés pour entendre les pièces du premier album de Jérôme Couture, samedi soir à la salle Sylvain-Lelievre du CEGEP de Limoilou auraient pu être déçus. La déception aura vite fait place au plaisir. Celui que l’on aura découvert lors de la première édition québécoise de l’émission La Voix, est venu livrer à la fois, une première et une dernière prestation. Il s’agissait de la dernière fois qu’il présentait ce tour de chant mais la première fois qu’il le présentait en salle devant « son » public. L’expérience acquise au cours des dernières années, à travers les spectacles corporatifs, les festivals et bien entendu, les émissions de télé, fait de Jérôme Couture, un interprète tout à fait dans son élément sur scène. Il donne le ton à la soirée en ouvrant le bal avec Moves like Jagger de Maroon five. Il poursuivra avec Goodbye girl, qui sera une des deux seules incursions dans son album qui paraitra le 29 avril prochain. Tel un juke box, il enchainera les hits, au grand plaisir de ses fans qui n’ont pas hésité à se lever à plusieurs occasions pour danser. Un survol de ses influences pop et rock le fera passer de Prince à Elvis en passant par Ben Oncle soul. Parmi les chansons qu’il a interprété à la populaire émission, la Voix, il nous présentera entre autres, Crazy et Naziland. Jérôme Couture habite bien la scène. Il bouge sans arrêt. Ses pas de danse, style « essuie-glaces » et ses déhanchements font bien plaisir aux jeunes filles. Sa voix haute est toujours bien placée.
Il nous confie bien aimer la nouvelle génération disco. À preuve, il interprétera du Bruno Mars et du Daft Punk par lesquels nous pourrons apprécier l’étendue de son registre vocal. Tout au long de ses interprétations, son bassiste et chef d’orchestre, Pierre-Olivier Rioux, se dandine en frottant les quatre cordes de son instrument dans une « attitude » trippante. Après l’entracte, il redémarre le show avec une version discutable de Staying alive. Après un passage plus rock, il jouera dans le répertoire de Michael Jackson, un style qui lui convient parfaitement. A plusieurs reprises, Couture a signifié son bonheur, en remerciant le public présent. Ce bonheur est sans équivoque partagé, la salle est enflammée. Bien entendu, il ne pouvait repartir sans nous interpréter son succès, Comme on attend le printemps. Une belle soirée passée à écouter de la bonne musique, jouée par trois excellents musiciens et livrée par un interprète au talent certain. Rappelons que son album sera disponible dès le 29 avril et que son lancement officiel se fera à Montréal le 30 avril. L’artiste a ce qu’il faut pour la livraison. Parions qu’on n’a pas fini d’en entendre des extrais à la radio ou à la télé. Pour connaître l’agenda de Jérôme Couture, consultez jeromecouture.net Claude Gignac |
MIDSUMMER - 01 janvier 2014
Midsummer-Une pièce et neuf chansons (25 novembre 2014) Théâtre de la Bordée Irrésistible, rafraîchissant, des rires et du plaisir à l’état pur. Helena, avocate spécialisée en divorce, rencontre Bob, petit mafieux sympathique. Ça ne devait vraiment pas aller plus loin… Au terme de 48 heures d’aventures rocambolesques à travers Édimbourg, leur rencontre aura pourtant peut-être changé le cours de leurs vies! Jacques Leblanc, en préambule, nous présente la pièce en nous disant qu’elle était à sa 100e représentation au Québec et la tournée n’est pas terminée! Un exploit, puisqu’habituellement une pièce va offrir en général autour d’une vingtaine de représentations. Après seulement quelques minutes du début de la pièce, nous réalisons rapidement l’étendue du talent des deux protagonistes, l’originalité du texte et de la mise en scène. Au travers une complicité et un plaisir palpable, Isabelle Blais (comédienne et chanteuse du groupe Caïen Fu) et Pierre-Luc Brillant (comédien, chanteur et musicien du groupe Les Batteux-Slaques) sont à la fois éblouissants et touchants. À plusieurs moments, nous avons le goût de taper des mains et de fredonner avec eux. Entrecoupée de chansons qui nous entraînent à mieux comprendre les sentiments profonds de ces deux âmes esseulées, la pièce en est que plus rafraîchissante et ludique. Un joyeux mélange entre le conte, le théâtre et la musique. Bien que certains personnages secondaires qu’Isabelle Blais interprète soit caricaturaux, ces derniers plus qu’efficaces, ajoutent en couleurs et en légèreté aux questions plus existentielles des deux personnages principaux. Une pièce incontournable pour ceux qui désirent s’initier au 6e art. Des répliques savoureuses et des retournements de situations amusantes avec deux comédiens chevronnés. À voir ou à offrir en cadeau… Jusqu’au 6 décembre 2014 au Théâtre de la Bordée. Production du Théâtre La Manufacture Mise en scène de Philippe Lambert Louiselle Lavoie |
le wampum huron-wendat - 01 janvier 2014
LE WAMPUM HURON-WENDATLE WAMPUM HURON-WENDAT Les Trésors de la capitale (24 novembre 2014) LE WAMPUM HURON-WENDAT Palais Montcalm Une mine d’or d’information, à la portée de tous et des plus divertissants. Avec son savoir-faire le comédiens Serge Bonin (René Sin-Paul) nous a, une fois de plus, accueillis en nous présentant un artéfact tiré de l’inestimable collection du Musée de la Civilisation de Québec. Puis, Andrée Lévesque Sioui nous a offert une impressionnante interprétation d’un chant traditionnel iroquoien Heno, dance ronde. Pour sa deuxième soirée de la saison, Les Trésors de la Capitale nous ont fait découvrir un wampum huron-wendat. Une abréviation d’un mot algonquin qui signifie « enfilade de coquillages blancs ». Les colliers de porcelaine, comme les Français et les Canadiens les nommaient, étaient des objets de rituel ou de cérémonie porteurs d’un message social (amitié, deuil, guerre…) et les coquillages exclusivement marins, servaient de monnaies d’échange ou de troque. L’historien Jonathan Lainey, auteur de La « monnaie des Sauvages » : les colliers de wampum d’hier à aujourd’hui, nous a décrit avec passion ces objets d’un autre temps. On apprendra beaucoup sur son utilité lors d’échanges et d’ententes entre différents groupes et comment ils se sont retrouvés dans les coffres du Musée de la Civilisation alors que M. McCord aurait tant voulu les acquérir pour ajouter à sa collection personnelle. Une description et un parcours captivant. Marjorie Audet (l’agente Émilie Maurice), Jean-René Moisan (Cyrille Tessier), Maxime Perron (Paul Picard Tsa8enhohi/Pierre-Albert Picard) complétaient la distribution ainsi que la conservatrice du Musée de la Civilisation Marie-Paule Robitaille. Andrée Lévesque Sioui (chant et percussions), françois Leclerc (Luthe et guitare baroque), Marie-Ève Girard (flûte à bec) ont enrichi l’atmosphère avec des airs traditionnels hurons et iroquoiens. Le 22 décembre 2014 sera un incontournable. Une soirée dédiée à la maquette de l’église St-Andrew originaire d’Écosse, vers 1849. Une soirée qui aura assurément des effluves de sapin dans l’air. À ne pas manquer! Pour plus d’information : www.capitale.gouv.qc.ca/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale Louiselle Lavoie
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Dennis DeYoung - 01 janvier 2014
Dennis DeYoung, The music of Styx Un show à voir, absolument C’était soir de première médiatique, mardi, pour le légendaire Dennis DeYoung qui installe ses pénates pour plusieurs soirées au Théâtre Capitole de Québec. Dès les premières notes, la frénésie s’est emparée des spectateurs, qui pour la majorité étaient de grands connaisseurs des classiques, autant que des moins connus du mythique groupe Styx. Comme s’il avait encore vingt ans, l’énergique Dennis DeYoung a donné de nombreuses sensations aux plus vieux tout en charmant les plus jeunes.
Le dernier passage au Capitole de Québec de Dennis DeYoung remonte à près de 10 ans, alors l’auteur-compositeur-interprète était visiblement heureux d’être de retour. Il s’est même permis de dire ‘’ Je suis très content d’être de retour au Québec, ici dans la plus belle ville au Canada’’. Dès la deuxième chanson, Lady, la foule était en délire. Les succès se sont enchaînés, Lorelei, Blue collar man, Don’t let it end et Mr. Roboto. À plusieurs reprises durant la soirée, il s’est adressé en français le rendant encore plus attachant « Bonjour mes amis. Comment ça va? Moi ça va très bien. Je ne vous oublierai jamais, jamais, jamais. » Puis avec son acolyte August Zadra, il a fait quelques pas de cha-cha sur Don’t let it end end à en faire chavirer les cœurs. Un Renegade et un Too much time on my hands, comme à ses premières heures. Je me dois aussi de souligner la performance d’August Zadra qui reprend le rôle qu’avait Tommy Shaw à l’époque, sa voix est hallucinante. « Je suis marié depuis 44 ans et j’ai écrit cette chanson pour ma femme au tout début. » a-t-il clamé avant d’entonner Babe, tout le monde chantait. Il y en avait pour tous les goûts. En plus des duos de guitares électriques entre August Zadra et Jimmy Leahey qui étaient époustouflants les solos de Dennis au clavier étaient à en couper le souffle. Entouré de cinq musiciens chevronnés et de sa charmante épouse Suzanne DeYoung (choriste) qui complétait le groupe magistralement, celui qui cumule 40 années de carrière a prouvé encore une fois à quel point la scène était importante pour lui.
Depuis cinq ans, à chaque fois que Dennis DeYoung fait un spectacle au Québec, il invite une de nos plus belles voix Jean Ravel (Rock Story). Ce soir, il a fait en duo avec ce dernier 100 Yrs From Now remplaçant Éric Lapointe qui avait déjà fait ce duo avec Dennis DeYoung et qui s’était hisser en première position. Un autre super beau moment où l'on sent la complicité qu'il y a entre eux. Au rappel, il a enchaîné ses deux grands succès Suite Madame Blue et Come Sail Away et le chœur de l’assistance. C’était assez impressionnant. À 67 ans et plus en forme que jamais, le grand Dennis DeYoung nous a fait revivre des moments marquants de notre jeunesse en nous faisant voyager dans le temps. Tout y était dans ce spectacle rôdé au quart de tour. Les harmonies vocales, les effets sonores, les jeux de lumières mais surtout la voix unique de cette légende du Rock qui nous a fait vibrer en nous laissant un souvenir impérissable, du pur Styx, quel bonheur. Dennis DeYoung sera en spectacle au Théâtre Capitole pour 15 représentations. Et n’oubliez surtout pas, le 28 mars 2015, les dix ans de la revue musicale Rock Story avec Jean Ravel et Elyzabeth Diaga, un spectacle qui promet. Pour plus d’informations Lyne Laroche |
Valérie Blais - 01 janvier 2014
Valérie Blais, rire entre trois murs Vous l’avez peut-être connue dans le rôle de Rafi de la série pour enfant Cornemuse. Peut-être l’avez-vous découverte dans Tout sur moi aux côtés de Macha Limonchik et d’Éric Bernier. Peut-être au théâtre dans Appelez-moi maman, Le démon du midi ou L’amour, la mort et le Prêt-à-porter. Si non, c’est certainement dans les commerciaux de Home Dépôt que vous l’avez vue. Ce mardi, c’est sans la présence du 4e mur que Valérie Blais rendait visite aux gens de Québec. Dans le rôle d’une humoriste, son propre rôle, elle présentait, au Grand Théâtre, son premier One woman show. Pour la comédienne issue de l’école de Théâtre, l'idée de devenir humoriste a lentement fait son chemin. Mais son projet a été mis en veilleuse par une maternité tardive, au bord de la retraite de ses ovaires. Valérie Blais avait 42 ans lorsque sa fille est née. Trois ans plus tard, elle s’attaque finalement à une autre vocation tardive, celle de devenir humoriste. C’est devant un décor simple mais coloré qu’elle débutera la soirée en nous faisant la lecture de son curriculum vitae. Elle se décrira comme « La grosse », en profitera pour faire du pouce sur son poids. Voulant se trouver une « cause » pour passer à l’émission Le tricheur, elle nous racontera son expérience peu concluante de bénévolat dans un centre pour personnes âgées et de sa lutte livrée férocement avec Claudette pour lui ravir le titre de bénévole de l’année. Elle nous parlera de son rapport avec l’argent avant de nous avouer qu’elle est très pudique. D’ailleurs, le spectacle de Valérie Blais est livré avec une certaine pudeur. Pas aussi pudique qu’elle nous le laisse croire lorsqu’elle nous parle de son malaise de parler du cul mais presque. Un spectacle propre, sans vulgarité ni mépris et parsemé que de quelques jurons. Une livraison à contrecourant en comparaison avec la majorité des spectacles d’humour présentés par les nouveaux humoristes issus de l’école national de l’humour. N’ayant pas peur du ridicule, elle enfilera collant et tutu pour nous parler de la grâce. Une démarche hilarante pour nous entretenir des talons hauts et des exigences d’être gracieuse. Le spectacle bien ficelé atteindra son paroxysme durant son monologue sur le conflit des générations. Le choc entre les baby-boomers qui ne comprennent rien à la technologie, les « X» qui se sentent bien seuls et les « Y » qui sont full technos et qui savent tout. Ce spectacle, dont les textes ont été écrits par Marie-Andrée Labbé, nous aura permis de rencontrer une fille drôle et attachante. Un humour plus profond que le pipi, caca usé à la corde. Même si à prime abord son humour très propre semble destiné à un public plus «X»et boomer, ses blagues auront atteint la cible auprès des jeunes « Y »présents. Vous pourrez suivre Valérie Blais sur son compte facebook. Claude Gignac |
GINETTE RENO - 01 janvier 2014
HO!HO!HO! Ginette Reno au Capitole Un party de famille réussi Avec ce spectacle de Noel, Ginette berce encore les émotions de son public. Après tant d’années, on a l’impression, qu’elle fait partie de notre famille. Généreuse comme pas une, elle donne, elle surprend. C’est toujours un super moment en sa compagnie, elle est imbattable! Vendredi soir dernier, la grande dame de la chanson Ginette Reno s’est installé au Théâtre Capitole de Québec pour une série de spectacle de Noel, le premier en 55 ans de carrière. Dès son arrivée sur scène, une pluie d’applaudissements l’attendait. C’est avec la chanson ‘’L’enfant au tambour’’ que sa voix d’or s’est fait entendre. Entourée de quatorze musiciens et de deux choristes, Ginette s’est payé la traite. De toute façon, elle ne fait jamais rien à moitié. Elle voulait offrir à son public un beau party de famille, et elle a réussi. Pour une ambiance du temps des fête, que demander de mieux que la voix de Ginette qui chante ‘’Noel Blanc, Père Noel, Promenade en traineau, Vive le vent, Sainte Nuit, Minuit Chrétien et de façon magistrale le Glory Alléluia, qui donne toujours autant de frissons. Des surprises Des surprises en voulez-vous et bien en v’là. Son ancien bouncer chante et danse comme un Dieu grec. Son violoniste Philippe Dunnigan nous a fait l’honneur de nous interpréter Luiza une superbe pièce qui se retrouve sur son premier album solo. L'auteur-compositeur -interpètre jean-Jacques Lafon est venu rejoindre Ginette pour interpréter sa composition, le grand succès ''C'est beaucoup mieux comme ca'' Et qui dit party de famille, dit enfant et petits-enfants. Et bien oui, nous avons eu la chance d’entendre ses deux petites filles interpréter avec grand-maman Petit papa Noel (Alexandra) et Toujours petite (Lily Rose). Sans oublier son fils Pascalin qui est pianiste et directeur musical, qu’elle appelle son bébé, son amour. La complicité entre les deux est palpable et leur voix se marient à merveille. Quelques pas de danse, avec I’ve got the music in me et Sex Machine. Quelques rires avec une chanson grivoise Petit manuet et des histoires à la saveur de Ginette. Des larmes avec la chanson Ceux qui s’en vont, ceux qui nous laissent et l’Essentiel. La finale Pour la finale, la chorale Arc-en-Sons tout près de 40 personnes ont entouré Ginette pour ‘’Fais-moi la tendresse, Un peu plus haut, un peu plus loin, et Je ne suis qu’une chanson. C’était tout simplement magnifique et grandiose. Ses chansons me suivent depuis toujours Mon amour pour Ginette Reno est très particulier. J’ai vu Ginette en spectacle une quinzaine de fois. J’ai presque tous ses albums, j’ai même été à sa vente de garage. Je lui ai offert mes boucles d’oreille, une de mes bourses est pareille comme une de ses blouses. Bref, elle fait partie de ma vie depuis longtemps. Il y a six ans, j’ai fais ma première entrevue avec elle et j’étais tellement nerveuse, j’avais peur d’être déçue. Mais ce que vous voyez de la Ginette sur scène, c’est elle, avec juste une petit peu plus de retenue. Ce qui ressort le plus chez cette grande dame, c’est sa simplicité, son immense cœur et sa passion pour la musique, qu’elle livre à son public de façon magistrale. Sa voix nous fait rire, nous fait pleurer, nous fait vibrer, c’est ca être vivant! Pour plus d’informations Lyne Laroche |
Le Hobbit 3 - 01 janvier 2014
LE HOBBIT 3 : LA BATAILLE DES 5 ARMÉES C’est au Imax des galeries de la Capitale, que j’ai assisté au visionnement de l’avant-première du troisième Hobbit. Disons que dès le départ, le livre s’adressait aux enfants, alors Peter Jackson le réalisateur du film a du l’adapter en conséquence. Presque tous les effets spéciaux sont magnifiques. Synopsys Atteignant enfin la Montagne solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lacville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron. Le dernier volet reprend là où le deuxième nous avait laissés, avec Smaug furieux se dirigeant sur Lacville pour la décimée, l’incendiée. Les habitants en paniques, ainsi que le Maître de Lacville, accompagné d’Alfrid chargés de tout l’or et des biens dérobés aux villageois, essaient de fuir avant son arrivée. De son côté, Bard l’Archer réussi à se libérer de son cachot et son fils Bain arrive juste au bon moment pour lui donner la flèche noir, qui réussira à abattre le dévastateur monstre. Smaug n’étant plus, plusieurs voudront s’emparer en partie ou entièrement de l’incommensurable trésor de la Montagne Solitaire : Les orques, menés par Azog le Profanateur, les wargs, les elfes suivant leur roi Thranduil de la Forêt noire, les hommes de Lacville qui veulent reconstruire leur ville et les nains des Collines menés par Dain Ironfoot chevauchant un sanglier viendront prêter main-forte à Thorïn Écu-de-Chêne. Assurément, ce nouveau long métrage de Peter Jackson atteindra le sommet du box-office rapidement pendant la période du temps des fêtes. La production la plus onéreuse à ce jour (plus de 800 millions de dollars) saura captiver et enthousiasmer les mordus de l’univers de Tolkien, de combats et de créatures plus étranges les unes que des autres. Une fin épique à cette trilogie si populaire. Le film, tourné en 3D à 48 images par seconde, sortira le 17 décembre au Québec. Un excellent divertissement pendant le temps des fêtes. www.warnerbros.fr/le-hobbit-la-bataille-des-cinq-armees.html Louiselle Lavoie |
La maquette - 01 janvier 2014
LA MAQUETTE DE L’ÉGLISE ST. ANDREW Palais Montcalm Construite sous les directives de l’architecte Charles Wilson et restaurée par Stéphane Doyon, la maquette de l’église St. Andrew est une pure merveille. La plus ancienne congrégation d’origine écossaise au Canada fut ouverte au culte en 1810. En 1849, l’architecte Charles J. Wilson, de Glasgow, est invité à soumettre un projet de reconstruction de l’église. Une maquette faite de pin d’Écosse, de verre et de métal, construite en Écosse nous donne une vue en 3 dimensions du projet qui devait remplacer l’église presbytérienne à Québec. Mais la congrégation s’étant décimée, le projet a été abandonné et la maquette confinée à un coin de l’église St. Andrew, sous la protection des presbytériens jusqu’en 1999. C’est alors, qu’ils décidèrent de la confier au musée de la civilisation. Les Trésors de la Capitale nous a offert un survole de l’histoire qui entoure cette pièce unique, de style gothique du XIIIe siècle, ainsi que du dévouement, de la grande générosité et du grand apport, des nombreux écossais qui ont vécu et habité à Québec. « Au milieu du XIXe siècle, 40% de la population de Québec était anglophone. » nous rappelle l’historien et auteur David Mendel (Séminaire de Québec, un patrimoine; Québec : ville du patrimoine mondial; Histoire de voir Québec). Monsieur Mendel a su nous faire partager sa passion pour le patrimoine québécois et ses connaissances sur cette page de notre histoire. Le restaurateur Stéphane Doyon quand à lui, nous a ébahi par son savoir faire et sa description des étapes de la restauration de cette pièce remarquable. De magnifiques cantiques de Noël, interprétés par un quatuor vocal (Élaine Rioux, Judith Bouchard, Richard Duguay et Robert Huard), accompagné de Stéphane Doyon à l’orgue ont ajouté couleurs et sonorités à l’ambiance de la soirée. Le prochain trésor de la capitale portera sur le moulin à cuir American St.Louis le 23 février 2015. Louiselle Lavoie |
JUST DANCE - 01 janvier 2014
Just Dance… et rien d’autres A l’approche des fêtes, c’est la période des partys de bureau. C’est le temps de s’amuser et danser entre amis. C’est exactement ce que vous proposent Imagine Spectacles & Évènements et Le Capitole de Québec qui présentent Just Dance, ce jeudi, 18 décembre, pour une première de trois soirées animées. Just Dance n’est rien de moins qu’une revue musicale qui nous transporte dans un défilement de «hits explosifs» des années 2000. Sur une très grande scène sur deux niveaux, six musiciens se produisent au niveau supérieur. Plus bas deux excellentes chanteuses et un très bon chanteur uniront leur énergie et leur talent à ceux des musiciens pour livrer une performance d’une très grande qualité. Les premières notes de Ces soirées-là donneront le coup d’envoi d’une soirée qui fera défiler les Madona, Lady Gaga, Black eyed Peas, Beyonce, Katy Perry, Bruno Mars et une panoplie d’artistes qui inondent nos radios de leur musique. Impossible de rester insensible à ces rythmes qui nous forcent à danser. Les gens rassemblés dans Le Cabaret du Capitole étaient, pour la grande majorité, installés depuis déjà quelques heures pour un souper-spectacle dans le cadre de leur party de bureau. Inutile de vous dire que la piste de danse, aménagée pour l’occasion au centre de la salle, a vite été rempli. Ça dansait un peu partout. I Gotta Feeling Black, Crazy in Love, Let’s Get Loud, Poker Face, Bad Romance, Hung Up, Moves Like Jagger, We R Who We R, Treasure, Locked Out Of Heaven, Waka-Waka, Get lucky, Blow Me. En voulez-vous d’autres. Tout ça agrémenté de très beaux jeux de lumières. Un DJ était aussi sur scène pour assurer une continuité lorsque les artistes reprenaient leur souffle. Lorsque les ingrédients sont ainsi réunis, il est difficile de rater la cible. Le party de bureau de bien des gens sera mémorable… pour de bonnes raisons.
Claude Gignac
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France D'amour - 01 janvier 2014
FRANCE D’AMOUR En love majeur Centre d’art La Chapelle Une soirée exceptionnelle! Véritable incontournable de la scène québécoise, elle s’amuse autant avec ses musiciens qu’avec son public. Toujours aussi exaltante, délinquante et un brin taquine, France D’Amour a conquis une nouvelle fois ses nombreux fans présents dans cette chaleureuse salle de Vanier, le Centre d’Art la Chapelle. Venue nous présenter En love majeur, son 10e album en carrière sortie à l’automne 2013, elle nous a offert tout au cours du spectacle plusieurs pièces de ce dernier, en plus de nombreux classiques tirés de l’ensemble de son répertoire. Après une introduction originale et entourée de ses quatre acolytes, Patrick Lavergne (bassiste), Samuel Harrisson (batteur), Jason Lang (guitariste) et Philippe Turcotte (claviériste), elle a débuté la soirée en force avec Je me sens bien suivi d’À travers tes yeux. Elle a poursuivi avec une demande spéciale fait via facebook, sa magnifique composition Open the door extrait de son album Bubble bath & champagne. Tout au long de la soirée, elle réserve une grande place aux musiciens qui l’accompagnent. Des jeux de voix remarquables en ressortent surtout lors de son medley avec Laisse-moi la chance, Mr Sandman et Je n’irai pas ailleurs. À plusieurs occasions France D’Amour reste en retrait volontairement, laissant l’avant scène à Jason Lang afin de nous permettre d’apprécier la magnifique voix de ce dernier ou son extraordinaire doigté à la guitare. Et quelle belle idée de faire un « Musicien Idol » permettant à chacun d’eux de nous séduire avec une pièce d’anthologie, qui met en valeur le talent exceptionnel de chacun d’eux. Des extraits de Jimi Hendrix, Van Halen, Opus, Michael Jackson, Pink Floyd, Supertramp, U2 jusqu’au Beatles, un moment de la soirée très apprécié. Au retour de l’entracte, la flamme était toujours aussi intense. L’auteure-compositrice-interprète nous a offert sa version de Smile suivit de ses succès d’hier et d’aujourd’hui, sans oublier un clin d’œil à Axl Rose avec une interprétation déchaînée de Sweet Child O’Mine. Depuis plus de 20 ans qu’elle met le feu aux planches qu’elle foule. Ce soir n’a pas fait exception. Fougueuse, espiègle, drôle, sensible et généreuse, elle charme et séduit, nous laissant en mémoire des moments inoubliables. Pour connaître les dates de ses prochains spectacles ou pour plus d’information, vous pouvez visiter le : Louiselle Lavoie
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American idiot - 01 janvier 2014
Lara Fabian - 01 janvier 2014
Un voyage rempli d’émotions avec Lara Fabian Hier soir au Théâtre Capitole, devant un public conquis d’avance, Lara Fabian a partagé ses états d’âme, ses amours, ses souffrances, ses petits bonheurs et son SECRET titre de son dernier album. Avec une mise en scène originale où le théâtre et la musique s’unissent, les fans ont retrouvés une Lara beaucoup plus mature. Faisant découvrir les nouvelles chansons de son dernier opus, ne laissant pas de côté pour autant quelques-uns de ses grands succès, elle a joué la carte du ‘’je suis rendue là’’ et c’était la carte gagnante si on se fie à la réaction du public qui l’a ovationné à plusieurs reprises. Étant habitué à entendre Lara poussé la note à son maximum, et bien ce soir la belle blonde a plutôt misé sur la douceur et la profondeur.
Entouré de quatre musiciens dont la belle et talentueuse percussionniste Mélissa Lavergne, Lara nous a offert une véritable pièce de théâtre ou les objets et les personnages appuyaient ses chansons. Malgré une absence de trois ans à Québec, ses fans ne l’ont pas oublié, car les ‘’Je t’aime’’’ et les bouquets de fleurs arrivaient sur scène en profusion. Pour la finale au rappel, toute une surprise c’est avec la chanson I Will Love Again qu’elle s’est éclaté et le public aussi, tout le monde était debout Bref, Après la soirée, j'ai récolté les commentaires du public et les gens étaient contents de la retouver. Le seul petit bémol, elle n'a pas interprété ''La différence'' Lara Fabian livre un spectacle rempli d’émotions et d’originalité. Et même si le titre de son dernier album est le Secret et bien après la soirée, entre Lara et le public, il n'en existe plus. Elle sera en spectacle ce soir à la Salle Maisonneuve pour plus d’informations : www.larafabian.com Lyne Laroche
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Le chant de Sainte Carmen - 01 janvier 2014
Le chant de Sainte Carmen de la Main Délicieux, envoûtant et émouvant. Vous ne serez pas déçu. Carmen revient à Montréal après un séjour de 6 mois à Nashville où son amant Maurice l’a envoyé perfectionner ses yodles. Son retour a mis en émoi toute la faune de la Main, prostituées, travestis et drag queens. Ses admirateurs pressentent que le spectacle qu’elle donnera le soir même au Rodéo sera un événement qu’un levé de soleil extraordinaire a annoncé. Après le meurtre de Carmen, la Main sera réduite au silence. On n’en attendait pas moins de René Richard Cyr et de Daniel Bélanger. Une mise en scène à la fois sobre et spectaculaire. La lumière est utilisée de plusieurs façons sur un mur lumineux qui bouge selon les besoins. Il y avait toujours de l’action sur scène. Les gens bougeaient, dansaient et chantaient occupant toute la scène et ne laissant jamais de temps mort. Quatre musiciens accompagnent la troupe en direct. Un plus qui ajoutait à la magie des chansons. Un travail monumental avec un résultat des plus réussis. Les comédiens Maude Guérin, Normand D’Amour, Éveline Gélinas et France Castel brûlent les planches. Éveline Gélinas est méconnaissable dans le rôle de Bec-de-lièvre, toute en retenue et en nuances. Maude Guérin et Normand D’Amour sont également troublants de vérité et d’intensité. La chanson d’ouverture nous met tout de suite dans le ton. Festive mais très crue, à la fois drôle et émouvante. Les harmonies du chœur a capella nous démontrent le talent de chacun des comédiens sur scène. L’adaptation de l’œuvre de Michel Tremblay est à voir. C’est la première fois depuis longtemps ou lorsque le spectacle c’est terminé nous étions étonné de la fin de la pièce. Le temps avait passé si vite. À Québec les 11, 17 et 18 janvier 2014 puis en tournée partout au Québec. À ne pas manquer www.tnm.qc.ca/saison-2012-2013/Le-Chant-de-Sainte-Carmen-de-la-Main/Le-Chant-de-Sainte-Carmen Louiselle Lavoie |
Tribunal de l'histoire - 01 janvier 2014
Tribunal de l’Histoire Pierre Bédard et les débuts du parlementarisme Les députés élus à la première législature du Bas-Canada s’assemble pour la première fois le 17 décembre 1792 dans l’ancien Palais épiscopal de Québec, côte de la Montagne. Les projets de réforme du Parti Canadien animeront les débats et mèneront à l’emprisonnement de son chef en 1810. Encore un pan de notre histoire qui nous était méconnu. Pierre Bédard un grand homme qui a laissé une marque sur la démocratie. Envers et contre tous, il tiendra tête au gouverneur Craig et il paiera une lourde tribu pour son action politique. Gilles Galichand, l’invité expert nous a bien expliquer la société canadienne-française et les luttes entre les anglais et les français. Sa connaissance en profondeur du sujet en fait une référence incontournable. Le trio musical composé de Jacques Lavallée, Christine Lavallière et Frédérique Beaulieu Asselin ont choisi des œuvres classiques et accessibles. Donc, une soirée sous le signe de la connaissance et du divertissement. Le 21 avril il y aura une annonce au sujet de la saison 2014-2015. Que nous réserve la prochaine saison….. Louiselle Lavoie
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Les Zapartistes - 01 janvier 2014
Y a du monde dans l’ascenseur 2013 des Zapartistes Comme à chaque année, les Zapartistes débarquent au Capitole de Québec avec leur ascenseur où les bons coups et les mauvais coups sont permis, tout comme les actualités qui nous ont été communiquées tout au long de l’année. Ce fût sûrement du bonbon pour eux car l’année 2013 en a été toute une. Croustillante, étonnante, cinglante malodorante, Les Zapartistes avec tout le talent qu’on leur connaît ont su avec leur humour quelquefois décapant dresser un portrait parfait de cette récapitulation 2013. Christian Vanasse, Jean-Francois Nadeau, Francois Patenaude, Brigitte Poupart et Vincent Bolduc ont livré des performances des plus réussies, dont celles de Stephen Harper, Pauline Marois et Justin Trudeau. Naturellement la Commission Charbonneau avec son ‘’Je ne sais pas, Chus pas au courant’’ les déboires de Rob Ford, les syndicats, les facteurs et nos maires québécois les plus médiatisés cette année Régis et Denis ont été accueillis chaudement.
Bref, appuyer par trois musiciens les Zapartistes n’ont pas mâché leurs mots, encore une fois. Ils ont brassé toute la merde qui s’est passée en 2013, laissant à chacun de nous un goût amer. J’aurais envie de dire, ce n’est pas grave, car l’année prochaine les Zappartistes nous donneront encore rendez-vous et 2014 sera une année exceptionnellement sucrée. Mais malheureusement après dix ans, le groupe a décidé d’y mettre fin. Alors, l’année 2014 commence très mal, car nous sommes déjà en deuil. Les Zapartistes laissent des milliers de Québécois et de Canadiens en pleurs. Un service national est demandé, la photo de chacun devrait être accrochée à l’assemblée nationale. Ils seront à nouveau au Capitole de Québec ce soir, pour plus d’information Lyne Laroche |
Jack Ryan - 01 janvier 2014
Bryan Tyler - 01 janvier 2014
Brian and The Bluestorm Une soirée passion blues, humour et séduction. Vendredi soir, celui que l’on surnomme le Bluesman, le géant de la Voix a fait salle comble au Centre d’art La Chapelle où il s’est arrêté pour le plus grand plaisir de ses fans de la région de Québec. Entouré de Franky James (guitare électrique), Michel Hains (clavier), Sébastien Meilleur (basse) et Marc-Antoine Braney (batterie) Brian Tyler nous a offert un spectacle débordant de passion et de douce folie. Après une courte introduction musicale qui donnait déjà un avant goût de la complicité et de l’immense talent des musiciens, Brian Tyler a fait son apparition sur scène. Dès la première interprétation les gens dodelinaient de la tête. Il nous a offert plusieurs de ses compositions que nous pouvons retrouver sur son CD intitulé Back on track sortie en 2011. Same old shit, Dark side of me et mes deux préférées, Back on track et Up and down sur laquelle les musiciens s’en sont donné à cœur joie. Parsemé de plusieurs interprétations des classiques du blues telles que, Suzie Q, I’m a soul man, Mustang Sally, ils se sont déchaînés sur Bad to the bone et se sont amusés en alternant des rythmes blues et reggae sur Ain’t no sunshine de Bill Withers. La soirée s’est terminée sur la chanson de Bill Haley New Orleans. Tous étaient debout survoltés frappant des mains et chantant. Une magnifique soirée! Soyez à l’affut de leur prochaine visite, à ne pas manquer. Louiselle Lavoie |
ROBOCOP - 01 janvier 2014
"Le retour de Robocop à IMAX" En salle dès aujourd'hui le 12 février www.imax.com Caroline Gagnon |
Francois Bellefeuille - 01 janvier 2014
Une première date réussie pour François Bellefeuille Hier soir, c’était pour le public de Québec une première vraie date avec François Bellefeuille. Disons-le, c’est avec une certaine retenue que je me suis rendue à la Salle Albert Rousseau étant certaine que ma première rencontre avec ce vétérinaire devenu humoriste serait loin d’être satisfaisante. Je m’étais royalement trompée. On voit qu’il a été à la bonne école, celle de Martin Petit, car il a respecté les 7 règles pour réussir sa première date ou si vous le voulez son premier one man show. Il portait une tenue pour être à l’aise ce qui lui donnait confiance et il était plus ou moins cohérent avec ses intensions. Non, il n’a pas crié toute la soirée, au contraire il a plutôt misé sur la sensualité suggestive. Il avait choisi un endroit neutre, où il devait vendre ses charmes ce qu’il a réussi avec brio, car la salle était pleine à craquer. Il a parlé des animaux, des enfants, de sa beauté intérieure, de ses cheveux, le Sudoku, bref, il a fait craquer le public. Ce personnage disjoncté agressif, que l’on a connu soit dans les galas Juste pour rire ou dans la première partie des spectacles de Louis-José Houde, ce drôle de moineau a su bien dosé ses sauts d’humeur. Dès son entrée sur scène, il avait l’air bourru et il s’est même permis de dire’’ Le show que vous allez voir ce soir, ne répond pas à mes attentes’’ Et bien le grand, laisse-moi te dire que tu as livré un spectacle qui a dépassé toutes mes attentes. Tu m’as fais rire, tu m’as fait réfléchir, tu m’as étourdi, mais le plus important, tu as respecté le mot d’ordre pour réussir une première c’est ‘’‘’Rester soi-même…en mieux L’hilarant François Bellefeuille, c’est un humoriste hors du commun des mortels. Faut le voir, pour le croire! Pour sa première partie, François a donné la chance à un jeune humoriste de la relève Pierre-Luc Pomerleau de réchauffer la salle. On dira ce qu’on voudra, c’est une roue qui tourne…et du talent, il y en a au Québec! Pour plus d’infos ww.francoisbellefeuille.com Il sera de retour à la salle Albert Rousseau les 13-16-17 avril prochain et le 1 mai au Grand Théâtre de Québec Lyne Laroche |
Mario Jean - 01 janvier 2014
Moi, Mario…un vrai monsieur tout le monde C’était soir de première pour Mario Jean, jeudi soir dernier à la salle Albert Rousseau. L’humoriste chouchou des québécois a présenté dans une salle comble son cinquième one man show Moi, Mario. Faut qu’on se le dise, du Mario Jean, c’est réconfortant. La grande qualité de l’humoriste est qu’il reste toujours fidèle à lui-même. On l’écoute et on se retrouve indéniablement quelque part dans plusieurs de ses numéros. Tout au long de la soirée, il parle au Je, il se raconte. Il parle de son amour pour la bouffe, surtout des chips. Qu’il n’aime pas vieillir, de ses ressemblances de plus en plus avec son père. de la vie qui va trop vite, de ses adolescents, de la technologie… il écorche au passage nos politiciens et fait quelques petits clins d’œil à certains de nos humoristes québécois. Selon ses dires, avec l’âge, c’est facile d’engraisser, alors il faut faire de l’exercice. Sa blonde l‘a convaincu qu’il doit faire de la marche, alors il marche. Même qu’il raconte son ascension au kilimandjaro avec sa douce et croyez-moi, c’est toute une aventure. Mario Jean, réussi à nous faire voyager en nourrissant notre imaginaire, c’est ahurissant. Je ne sais pas si, en cours de route, notre gaillard a changé la fin de son voyage, mais chose certaine, son talent de raconteur, plonge le public dans un des chapitres du livre de sa vie qui est très imagé. Et pour ceux qui ont des petites tendances à mettre super Mario sur un piédestal, et bien détrompez-vous, car quand il dort, il ronfle, il bave et il pète…c’est un gars ben ordinaire, comme tout le monde. Avec, Moi, Mario, il n’y a pas de grandes surprises, et c’est correct. J’aurais été déçue de ne pas retrouver le Mario Jean que je connais. J’ai passé une excellente soirée et comme plusieurs, je me suis vraiment bidonnée. Avec ses yeux rieurs et son humour unique Mario Jean transportera ce cinquième one man show, mis en scène par Pierre-François Legendre un peu partout à travers la province. Il sera de retour à la salle Albert Rousseau le 15 mars prochain et pour plus d’informations Lyne Laroche |
Arlequin - 01 janvier 2014
ARLEQUIN, SERVITEUR DE DEUX MAÎTRES Théâtre de la Bordée Irrésistible, dynamique mais surtout hilarant. Venise. Pantalone et le Dottore Lombardi discutent du mariage de leurs enfants, Clarice et Sylvio. Arrive Arlequin, valet de l’ancien promis de Clarice, Federigo Rasponi, mort récemment. Ce valet annonce l’entrée en scène de... Federigo lui-même! Branle-bas de combat chez tous les personnages et principalement chez Arlequin qui par sa maladresse sera au cœur d’intrigues entremêlées et de nombreux quiproquos hilarants. Une programmation à la Bordée sans une commedia dell’arte avec une mise en scène de Jacques Leblanc me rendrait triste. En ce début d’année 2014 et au beau milieu d’un passage de froid polaire, cette pièce réussit à nous réchauffer, à nous faire rire et à nous faire oublier les petits et grands problèmes qui nous habitent. La mise en scène est dynamique et contemporaine. Le décor est simple avec des touches modernes comme des graffitis qui couvrent les murs de la ville. Sans être en surnombre, les anachronismes parsemés tout au long de la pièce font rire. Les costumes sont magnifiques, les robes de Smeraldina et de Béatrice semblent aussi légères que les personnages sont frivoles. Les traditionnels masques de la commedia dell’arte sont remplacés par des maquillages et des prothèses qui accentuent les mimiques des artistes. Cette imposante distribution de comédiens de grand talent gardent notre intérêt et notre attention jusqu’à la toute fin. De grands moments réussissent à nous surprendre et plusieurs éclats de rire fusent de la salle spontanément. Marc Auger, Charles-Étienne Beaulne, Emmanuel Bédard, Joëlle Bourdon, Frédérique Bradet, Marie-Hélène Gendreau, Jean-Michel Girouard, Simon Lepage, Maxime Perron et Patric Saucier ont chacun leur tour impressionné, fasciné ou ébloui par leurs jeux physiques. Charles-Étienne Beaulne lutte avec une lettre de façon remarquable et Emmanuel Bédard nous offre des bouilles loufoques. Une pièce pleine d’entrain, des comédiens débordants d’énergie vous feront passer une agréable soirée. Une occasion rêvée pour initier jeunes ou moins jeunes qui ont peur que le théâtre soit trop austère. Au théâtre de la Bordée jusqu’au 15 février 2014. Louiselle Lavoie |
Francois Léveillée - 01 janvier 2014
François Léveillée...un grand sensible comique! Samedi soir dernier à la très belle salle du Centre d’Art La Chapelle, l’artiste aux multiplex talents François Léveillée a comme d’habitude charmé tout le monde avec son humour, mais aussi en interprétant les chansons de son dernier album Le deuxième rôle de ta vie sorti à l’automne dernier. Débutant sa carrière dans les années 70, l’humoriste, comédien, auteur compositeur interprète, a de quoi être fier, puisqu’il a fêté cette année 40 ans de carrière et 40 ans de mariage. Même s’il adore chanter, l’humoriste est bien présent sur scène. Car c’est toujours avec une pointe d’humour, entre ses chansons, qu’il aborde plusieurs sujets, entre autre, ses origines, ses influences, la philosophie, la politique, la société, l’adolescence, la musique bref, on ne s’ennui pas, il n’y a aucun temps mort. L’album de François, il faut y goûter, car c’est du bonbon. Toutes les chansons nous parlent. Pour sa femme il a composé une belle chanson d’amour, J’ai jamais composé. Pour sa fille, une chanson drôle qui ne laisse aucun parent indifférent Isabelle. Hommage à Brassens pour celui qui l’a toujours inspiré. Arthur, une chanson très émouvante pour son père et pour souligner les 100 ans de Félix Leclerc, il a interprété Le bal avec un superbe arrangement musical Et pour la finale, accompagné de son guitariste Nicolas, les deux complices se sont livrés une bataille de chansons. C’était vraiment très drôle. Le bilan de la soirée 40 ans de métier, ca parait, car il nous a fait vivre et revivre, rire et sourire, chanter et songer, le temps a passé trop vite. Il a livré un spectacle bien ficelé, combinant les deux grands rôles de sa vie, du bon et du grand François Léveillée. Pour connaître les dates de ses prochains spectacles: Guylaine Rousseau |
Mireille Dubois - 01 janvier 2014
Mireille Dubois…il faut en parler Jeudi soir dernier, celle que l’on appelle la chouchou du Centre d’Art la Chapelle était de nouveau sur scène avec son spectacle Soir de premières. Bon, j’y étais, mais j’ai décidé de ne pas faire de critique, car elle est depuis la toute première fois, un coup de cœur. Alors j’ai mandaté, France et Judy. Elles ont assisté au spectacle et elles vous livrent leur commentaires. Lyne Laroche Mireille Dubois, une humoriste en devenir … Hier soir, au Centre d’art La Chapelle, se tenait le spectacle de Mireille Dubois, nouvelle humoriste de Québec. Quelle belle découverte ! Cette femme vive d’esprit nous embarque très rapidement dans ses histoires cocasses, rire à en pleurer et avoir mal au ventre. L’artiste entame la soirée en nous présentant les membres de sa famille, articulant ses blagues autour de leur personnalité et d’anecdotes. Elle a puisé dans son bagage personnel et dans ses petits riens de tous les jours pour ficeler ses numéros, avec pour résultat, un ensemble drôle du début jusqu’à la fin, toujours mordant, mais jamais vulgaire ou choquant. Elle dit tout haut ce que toute femme pense tout bas. Elle parle d’elle, de son corps, des hommes, sans oublier son premier chum, son mariage, son divorce, son nouveau chum, ses expériences dans les agences de rencontres, réseau contact, facebook … sans oublier la petite culotte brésilienne … Défi avec Mireille : reprendre son souffle entre deux rires ! Si vous voyez à l’affiche le spectacle de Mireille, sautez sur des billets. Assurément, Mireille est vouée à un bel avenir d’humoriste et on risque fort de la revoir sur de plus grandes planches un jour. Je pourrai me vanter de l’avoir connue à ses débuts ! France Bouchard Mireille Dubois…toute une découverte Mireille Dubois qui roule sa bosse dans son "One women show" depuis 2010 se produisait hier au centre d'art Lachapelle. Judy Besner |
Sierra Maestra - 01 janvier 2014
Sierra Maestra, la chaleur de Cuba à Québec! |
Noir Silence - 01 janvier 2014
Noir Silence : Vingt ans plus tard… Après avoir fêté 20 ans de carrière et enivré la foule du FEQ en 2013, Noir Silence était de retour à Québec hier, le premier mars dernier, pour un tout nouveau spectacle « acousti-sympathique » présenté au Centre d’art La Chapelle. Pour cette occasion, la gang de Noir Silence a fait les choses en grand et a livré, à un public de tous âges et conquis d’avance, une vingtaine de hits puisés à travers l’ensemble de leur répertoire. Les cinq beaucerons, Jean-François Dubé (chanteur – Bassiste), Samuel Busque (guitariste – voix), Martin Roby (batterie – voix), Jean-François Bernatchez (guitariste – voix) et Michelle Lambert (claviers) se sont amusés ferme sur scène tout au long du spectacle. Bien que la complicité entre le chanteur et ses musiciens soit apparente et bien sentie, c’est pourtant la voix de Jean-François Dubé qui impressionne, toujours aussi belle, riche et juste, comme si le temps n’avait eu aucune emprise sur elle. Justement, on ne tarde pas à apprécier cette voix, alors que le groupe attaque dès le départ quelques classiques dont : Le vent a tourné, Oublié et T’es tellement belle, une belle chanson romantique, premier simple de leur dernier album Plus de peur que de mal paru en 2013. Il est vrai cependant que cette voix est toujours bien appuyée, tantôt par des guitares rugueuses tantôt par des rythmes de batterie endiablés. Et que dire du jeu de la claviériste, Michelle Lambert. Elle nous montre tout son talent dans la finale de Appelle moi et dans l’introduction de la délicieuse Malade. Mais elle se surpasse littéralement en assommant (c’est le cas de le dire) ses tambours dans She’s coming down, une pièce phare de l’album Mae-Geri. Moment inoubliable en fin de première partie du spectacle. Le groupe entonne, sans micro ni ampli au beau milieu de l’audience, un de ses premiers classiques En attendant de partir. Je n’ai jamais assisté à un moment comme celui-là, un pur délice. Au retour de l’entracte, le quinquet interprète coup sur coup d’abord leur premier simple ever Rien dans les mains, ensuite À boutte (une chanson interprétée par Jean-François Bernatchez) et finalement une version très rock de Made in USA, laquelle nous a une nouvelle fois permis de constater l’immense talent musical du groupe. Noir Silence nous avait gardé une petite surprise juste avant le rappel, le classique des classiques, On jase de toi. Ça dansait et ça chantait fort au parterre! Au rappel, le groupe nous sert une superbe version acoustique de son prochain simple J’reste avec toi. Il termine avec les pièces Rack à becyk (dédiée à une fan de la première heure) et J’veux juste, une bien belle finale. Tout au long du spectacle, le groupe s’amuse avec son public. Les introductions entre les chansons sont efficaces et permettent d’ajouter un brin d’humour à des textes parfois sombres. Une superbe soirée en compagnie d’un groupe accompli qui semble vieillir comme le bon vin. Je ne manquerai certainement pas leur prochain passage dans la région de Québec. Pour plus d’informations et pour connaitre les prochaines dates de spectacle, visitez www.noirsilence.com. |
Amelie Veille - 01 janvier 2014
Amélie Veille, un doux sourire Le Centre d’art La Chapelle recevait ce 7 mars, l’auteure-compositrice-interprète Amélie Veille. La jeune femme originaire de St-Georges de Beauce, au parcours assez discret, compte déjà trois albums à son actif. Son premier disque éponyme est paru il y a maintenant plus de dix ans. Son tout dernier, Mon cœur pour te garder est, quant à lui, disponible depuis 2012. La pièce titre de cet album lui aura valu une nomination au dernier gala de l’ADISQ dans la catégorie chanson la plus populaire de l’année. Bien entourée par le très bon guitariste Éric Roch et le contrebassiste Yves Labonté, Amélie Veille se présente sur scène affichant son charmant sourire omniprésent. Elle brise la glace avec Je reste, tirée de son plus récent disque avant de poursuivre avec Un moment ma folie. Elle pigera parmi sa complète discographie pour nous offrir entre autres, Seize ans et lui, Souveraine, C’est vraiment triste d’être amoureux et bien d’autres. Amélie Veille incarne la douceur et la sensibilité. Ses textes et ses musiques en sont le reflet. Un son folk, un son nature. Elle établit rapidement un contact chaleureux avec son public, garni d’un bon nombre de Beaucerons ayant fait le trajet jusqu’à Québec pour entendre leur chouchou. Entre les chansons, elle profite de quelques minutes pour raconter habilement les anecdotes qui ont conduit à la naissance de ses chansons. Elle nous raconte sa première promenade en Métro à Montréal où elle aura rencontré une sorte de Gitane qui lui aura inspiré Bulle de lumière. Elle nous parle aussi de sa réaction spontanée lorsqu’elle aura entendu son premier extrait radio Si par hasard alors qu’elle était en file à la caisse populaire. Au cours de la soirée, elle nous ramènera au cœur de ses inspirations avec un amalgame de ses souvenirs, navigant entre Julien Clerc, Neil Young et Véronique Sanson en passant par Serge Reggiani. C’est dans ces interprétations que la belle voix de Veille prend toute sa place. Elle conclura cette belle soirée armée d’un Ukulélé débranché pour nous remercier en faisant une sortie tout aussi charmante que son entrée. Vous pourrez suivre ses activités en consultant le ameliveille.net Claude Gignac |
FEMME NON-RÉÉDUCABLE - 01 janvier 2014
FEMME NON-RÉÉDUCABLE / ANNA P. Premier Acte « Les ennemis de l’État se divisent en deux catégories : ceux que l’on peut ramener à la raison et les incorrigibles. Avec ces derniers, il n’est pas possible de dialoguer, ce qui les rend non rééducables. Il est nécessaire que l’État s’emploie à éradiquer de son territoire ces sujets non rééducables. » Vladislav Sourkov, Bureau de la Présidence russe, 2005. Unique journaliste russe à avoir couvert la guerre en Tchétchénie, Anna Politkovskaïa, non rééducable, n’a cessé, malgré les nombreuses menaces, de dénoncer la barbarie de ce conflit sans fin et les violations des droits de l’homme perpétrées par les deux camps. Une pièce coup-de-poing. Elle vient chercher des émotions au plus profond de nous-mêmes. Elle nous dévoile des évidences, des gestes et des paroles qui nous révoltent, qui nous révulsent, qui nous bouleversent. Six solides comédiens incarnent plusieurs personnages impliqués dans ce drame qui se déroule encore de nos jours. Xenia Chernyshova joue le rôle de la journaliste russe. Un jeu crédible et puissant. Ses Coéquipiers ne sont pas en reste avec leur jeu de qualité fort appréciable. La mise en scène d’Oliver Lépine nous happe avec ses images fortes et poignantes, la dureté des gestes posés. Le vendredi 14 mars, Premier Acte nous invite à participer à une soirée débat-causerie. Après le spectacle, une discussion aura lieu entre les créateurs et le public. Madame Aurélie Campana, professeure agrégée à l’Université Laval et Monsieur Taïeb Moalla, journaliste au Journal de Québec seront présent pour clarifier ou éclaircir la discution. Un événement qui encore une fois vaut le détour. Une pièce forte et troublante, qui nous fait mieux comprendre les actualités sur les événements présentement en cours en Ukraine. Production de Portrait-Robot Texte de Stefano Massini Mise en scène d’Olivier Lépine Équipe de création : Ariane Bérubé, Josué Beaucage, Xenia Chernyshova, Jean-René Moisan, Eliot Laprise, Olivier Lépine, Annabelle Pelletier-Legros, Maxime Perron et Caroline Ross. Du 11 au 29 mars 2014 www.premieracte.ca Louiselle Lavoie |
ÉRIC LAPOINTE - 01 janvier 2014
Incroyable ce que le tsunami Lapointe a déclenché Il faut le voir pour le croire Samedi dernier à la salle Albert Rousseau, la Rock Star Éric Lapointe a présenté dans le cadre de sa nouvelle tournée son tout dernier opus Jour de Nuit. Pour ceux qui n’ont jamais assisté à un spectacle D’Éric Lapointe et bien, ca manque à votre culture. L’ambiance était complètement survoltée. Croyez-le ou non, dès qu’il est apparu sur scène, tout le monde s’est levé pour l’accueillir et ce fût du début à la fin. Dès les premières notes, les gens chantaient, dansaient, les mains dans les airs, c’était tellement beau et intense de voir à quel point, les gens l’aiment et le respecte. Qu’on soit fans ou tout simplement amateur de spectacles et bien, il faut vraiment y assister une fois pour comprendre l’exaltation qu’il déclenche, c’est tout simplement incroyable. Entouré de ses musiciens, Stéphane Dufour (guitare), Rick Bourque (batterie), Martin Bolduc (basse), et son fidèle choriste Rick Hugues, Éric a enchaîné ses succès dont : Boys Blues Band, Bobépine, 1500 milles, Belle dans tête, N’importe quoi, Les Boys, Mon ange et plus encore. Il a aussi fait quelques chansons de son tout dernier album. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour Maman laisse pas ton p’tit gars devenir une Rock Star. Avec sa voix unique, chanté sur un air country une chanson comme celle-là, et bien j’ai craqué tout simplement. Et en passant je ne suis certainement pas la seule. À entendre le public chanté, elle est un véritable ver d’oreille. Éric Lapointe c’est comme une religion. Il rassemble son monde et avec ses chansons il leur donne tout ce qu’il a. C’est un petit gars ben de chez-nous, avec ses qualités et ses défauts, qui donne à son public toute l’intensité qu’il a dans le cœur. Seul lui peut déclencher un tsunami rempli d’amour, il est vraiment notre Rock Star. Un show à voir absolument!
Lyne Laroche |
ISABEAU ET CHERCHEURS D'OR - 01 janvier 2014
Les Chercheurs d’Or : Une belle soirée en famille
Les Chercheurs d’Or étaient de passage hier soir, le 15 mars, au Théâtre Petit Champlain. Un dernier spectacle devant leur public québécois (leur famille disent-ils) avant de prendre l’avion pour rejoindre leurs fans de l’autre côté de l’océan Atlantique. Les Chercheurs d’Or, Isabeau Valois à la voix, François Gagnon à la guitare, Simon Pelletier-Gilbert à la batterie, Marie-Andrée Gaudet au violon et Luke Dawson à la contrebasse nous ont livré une vingtaine de chansons puisées de leurs deux albums, dont leur petit dernier paru au mois d’octobre dernier. Le groupe a débuté le concert de belle façon enchaînant coup sur coup trois nouvelles chansons : Tout explose, Shirley et Le blues d’être tout seul en prison. D’entrée de jeu, on peut constater l’immense talent de la chanteuse Isabeau Valois. Une voix envoûtante à couper le souffle. Cette voix est toutefois bien appuyée par le jeu sans faille des musiciens qui l’accompagnent. Luke Dawson est tout simplement génial à la contrebasse dans la très rock Dame Corbeau tandis que Marie-Andrée Gaudet casse littéralement la baraque dans, entre autres, Adieu Mari, frissons garantis ou argent remis! Nous avons aussi eu droit en milieu de spectacle à quelques « vieux » titres du quinquet, L’amour m’a rendu malheureuse, Ma guitare pour un fusil et Fille de mauvaise vie. Ces pièces sont encore une fois interprétées parfaitement. Les solos se succèdent et tous les musiciens y ont leur moment de gloire. Moment fort de la soirée, l’interprétation d’une version réarrangée de la pièce Complainte. L’effet était parfait, j’en avais les larmes aux yeux. L’éclairage tamisé a rendu ce moment encore plus que parfait. Wow! Nous avons eu droit à deux nouvelles chansons, des adaptations à la sauce des Chercheurs d’Or de Un de ces jours, dédiée à Lou Reed décédé le 27 octobre dernier (une adaptation à couper le souffle de One of these days, une chanson du Velvet Underground) ainsi que Mon grand cheval noir d’amour, pièce tirée de l’album Capturé vivant de Stephen Faulkner. J’ai passé une superbe soirée en compagnie d’un groupe bien de chez nous qui ne cesse de me surprendre. Un spectacle qui mérite certainement d’être vu et revu. En première partie, le public a eu la chance de découvrir et d’apprécier Guillaume Arsenault, qui a lancé récemment son quatrième album intitulé Oasis Station-Service. Cet artiste originaire de Bonaventure en Gaspésie, a un style bien à lui : un mélange de folk et western. Cet auteur-compositeur-interprète démontre une grande originalité dans les textes de ses chansons. Sa voix est douce et porte fort. Il a interprété, entre autres, La pomme, une belle chanson poétique au possible. Guillaume a séduit hier soir le public du petit Champlain avec ses 30 minutes de chansons. Il a même entrainé le public à chanter les refrains avec lui. Une belle découverte pour ma part. Frédéric Delaunay |
NADJA - 01 janvier 2014
Avec Nadja, la note va, où elle doit aller Quand elle chante, le temps s'arrête
Après avoir été en résidence, il a maintenant trois ans au Capitole de Québec, Nadja est revenue en force hier soir, avec son tout nouveau spectacle Des réponses titre de son nouvel album Soul en français. D’entrée de jeu, c’est sur les notes de la chanson Des réponses, l’extrait radio qui connaît un grand succès que la belle dame est apparu sur scène, avec tout le charisme et la simplicité qu’on lui connaît. En plus de nous faire découvrir les superbes chansons de son tout nouvel opus, elle a flirté avec ce qui la fait connaître, le RB, le blues, le jazz et les sonorités Motown, qu’elle manipule à la perfection. De la voix, elle en a et de l’entendre chanter du Soul en français, avec les fioritures vocales qui sont propres à elle, cela donne des frissons. Pour ce quatrième album, Nadja était très fière de présenter des compositions originales. Elle s’est entourée de plusieurs personnalités dont la réputation n’est plus à faire. Corneille a composé la chanson Au bord du lac faisant référence à la tragédie du lac Mégatic que Nadja a dédié aux 47 victimes. Sur la musique d’Alexandre Désilets, elle a composé Ton histoire, une chanson qui s’adresse à monsieur et madame tout le monde, que n’importe qui peut s’approprier. Et, grâce à son passage à l’émission The Voice, sur un ton un peu, je ne me vante pas mais, elle a parlé de la chance qu’elle a eu quand François Welgryn qui a écrit pour nulle autre que Céline, lui a offert pas une mais trois chansons dont L’espace entre nous. Par la suite, elle a fait plusieurs medleys dont une rétrospective de quelques chansons qui l’ont fait connaître et qui ont marqués sa carrière comme son premier extrait musicale qui fût joué à la radio Hound Dog. Une première ovation lui a été servie, après sa superbe interprétation de la chanson Calling You (Bagdad café). Avec spontanéité, elle a raconté que lors d’une conversation téléphonique avec sa mère, celle-ci lui avait dit ‘’Je n’aime pas le Jazz’, alors comme ses parents étaient présents hier soir, elle en a profité pour enfiler plusieurs chansons que sa mère adore, comme, For Me Formidable, Fly Me to the Moon, Smille et Wonderful Word. Et à la toute fin, avec un petit sourire narquois, elle a ajouté c’est du Jazz, ca maman! Nadia étant toujours bien présente sur les réseaux sociaux et suite à la demande de ses fans, pour la toute première fois, elle a fait un medley des chansons d’Adèle, c’était un délice. Par la suite, elle s’est éclatée avec la chanson Respect, encore là tout le monde était debout. Et une autre ovation l’attendait quand sa voix s’est glissée dans le grand succès de Léonard Cohen Hallelujah, j’en ai encore des frissons. Elle a terminé la soirée avec la chanson de Céline ‘’Ne partez pas sans moi’’ car elle représente pour elle, la première fois qu’elle a participé à un concours d’amateur et elle a bouclé la boucle avec encore Des réponses. Nadja a prouvé hors de tous doutes, qu’elle donne des frissons autant en anglais, qu’en français. Et que tout est possible, quand on est déterminée et que le talent y est. Elle a livré un spectacle à la hauteur de mes attentes, et plus encore! Pour connaître les détails de sa tournée www.nadja .mu Lyne Laroche |
MERCEDES BAND - 01 janvier 2014
Mercedes Band…c’est du solide Qui ne se souvient pas, de l’heure JMP, où le groupe Mercedes Band faisait la pluie et le beau temps avec Jean-Marc Parent! Et bien vendredi soir dernier, au Centre d’Art la Chapelle, les gars ont renoué avec leurs fans dans une ambiance survoltée. Du bon vieux Rock des années 70-80 et 90 en passant par du Led Zeppelin, Jethro Tull, ZZ Top, du King Crimson, Pink Floyd et même du Piaf avec la chanson Je ne regrette rien, à la façon du Mercedes Band. Sans oublier, l’incontournable interprétation de Laisse-moi t’aimer qui donne encore autant de frissons qu’à l’époque. Les gars n’ont rien perdu de leur passion, sur scène, ils s’amusent encore plus. Alain Couture a toujours cette voix puissante qui nous enivrait à l’époque. Réjean Lachance que Jean-Marc appelait (Rej) est encore l’un de nos plus grands guitaristes de la province. Entouré de leurs amis le batteur Serge Gratton, le bassiste Jean-François Langevin, le guitariste Yannick Gagnon et aux claviers Pierre Pedro Bélisle, les gars ont donné une solide performance. Ils ont tout simplement cassé la baraque en faisant revivre de bons souvenirs avec les incontournables succès des belles années. La seule chose qui manquait pour dire que tout était parfait, c’était le petit déhanchement de notre ami Jean-Marc. Ils ont en tournée pour plus d’infos Procurez-vous leur album Post Mortem, c’est un petit bijou Lyne Laroche |
Marius et Fanny - 01 janvier 2014
MARIUS ET FANNY Salle Albert-Rousseau
À la fois touchant, émouvant et très amusant. Du grand Chouinard. Sous le soleil marseillais de la fin des années 20, Marius, fil de César, patron du « Bar de la Marine », et Fanny, fille de la marchande de poissons Honorine, vivent secrètement les émois d’un premier amour. Mais Marius qui rêve de pays lointains depuis sa tendre enfance, ne peut se résoudre à passer sa vie derrière le comptoir du bar de son père et cède finalement à l’appel de la mer. Les mois passent et le désarroi causé par le départ de Marius s’estompe peu à peu. Autour de Fanny et César, dévorés par le chagrin, les amitiés se resserrent et le quotidien reprend tout doucement son rythme dans le Vieux-Port de Marseille. Plusieurs décennies après sa création sous la plume de Marcel Pagnol, c’est sous le regard aguerri et intuitif de Normand Chouinard, que la mise en scène de Marius et Fanny prend forme sur les planches. Une mise en scène qui réussie par moment à nous serrer le cœur et à d’autres moments à nous faire rire. L’expérience et la sensibilité de M. Chouinard ont fait passer trois heures en un clin d’œil, gardant notre attention du début jusqu’à la toute fin. L’accent marseillais à l’honneur enveloppait et ensoleillait l’œuvre de Pagnol. L’histoire se déroule dans quatre lieux différents. La cuisine d’Honorine (la maman de Fanny), le magasin de voiles de Panisse, l’intérieur et la terrasse du Café de la Marine d’où nous pouvions imaginer la présence du Vieux-Port de Marseille, ainsi que la puissance de l’appel du large sur Marius. Des comédiens de grand talent nous ont offert une performance remarquable. Dix comédiens dont François-Xavier Dufour, Marie-Pier Labrecque, Sophie Faucher, Danièle Lorain se sont donnés la réplique. Manuel Tadros s’est démarqué par son jeu convaincant d’un Panisse généreux et attendrissant, ainsi que Rémy Girard qui n’est pas en reste dans son rôle de César (père de Marius). Les spectateurs, présents en grand nombre ont offert une ovation soutenue et bien méritée. Un très bon divertissement apprécié de tous. Pour plus d’information : Louiselle Lavoie |
Nicole Martin - 01 janvier 2014
Nicole Martin…un doux retour rempli d’émotions Hier soir à la salle Albert Rousseau, Nicole Martin retrouvait avec bonheur et émotion ses fans qui l’ont accueillies très chaudement. Après presque 18 ans d’absence, et plusieurs grands succès, la belle dame n’a pas changé, à chacune de ses interprétations, elle arrive encore à donner tout leur sens aux paroles. Que de beaux souvenirs. Elle a toujours sa place sur scène et à voir la réaction du public, elle est resté pendant toutes ses années dans le cœur de ses fans. Très émue, elle en a même perdu ses mots, car c’est sous une pluie d’applaudissements que les gens la remerciaient, à la fin de chaque chanson. Elle a enfilé succès après succès, Laisse-moi partir, Tes yeux, Tout seul au monde, Je garde une photo de toi, Oui paraît-il….Que ce soit du bonheur ou un évènement malheureux, chacun de ses hits nous rappellent un certain moment dans notre vie. Entourée de six musiciens dont la direction musicale a été confiée à la talentueuse Julie Lamontagne, la belle dame est bien plus qu’une simple chanteuse. Elle représente, la féminité, la beauté, la douceur, dans une voix de velours. Un spectacle de deux heures qui nous ramène à nos sources. Elle s’est même aventurée à faire un air de la Bolduc avec son harmonica. Si on se souvient bien, la jeune fille de la rue St-François à Québec, dans le temps en avait fais baver des hommes, elle était à l’époque le fantasme de plusieurs. Et à voir ce soir le nombre de têtes grises présentes et bien nul doute, qu’elle l’est encore, car elle est une vraie belle femme toujours aussi charismatique et talentueuse. Nicole Martin poursuit sa tournée, pour d’informations www.nicole martin.ca Lyne Laroche |
DIVERGENCE - 01 janvier 2014
DIVERGENCE IMAX Vertigineux et captivant. Après une guerre violente qui a presque tout détruit, la société s’est divisée en cinq factions pour conserver la paix. Il y a les Altruistes, les Sincères, les Audacieux, les Fraternels et les Érudits. À 16 ans, chaque adolescent est appelé à passer un test qui lui permettra de déterminer sa faction. Il n’y a que quelques individus sur lesquels le test ne fonctionne pas, on appelle ces personnes des Divergents. Comme ils représentent une menace pour le pouvoir en place, ces derniers doivent être éliminés. Tris fait partie de ces êtres spéciaux. Pour ne pas être repérée et supprimée, elle choisit le camp des Audacieux et tente de s’intégrer. Ce film qui s’adresse surtout aux adolescents et aux jeunes adultes saura plaire aussi à ceux qui aiment les films à suspense et science-fiction. Les cascades et les effets spéciaux plairont à un auditoire plus masculin et aux amateurs de sensation forte. Les factions bien définies par des habits de couleurs différentes, ainsi que leur trait de caractère bien campé, nous permettent de suivre plus aisément l’action qui se déroule, à définir de quelle faction les personnages sont issus. L’action se déroule dans un Chicago dévasté, les jeunes doivent faire un choix qui sera définitif. Ce film, inspiré de la saga littéraire de Véronica Roth, parle de choix (entre la passion et la raison), d’identité, d’appartenance et d’engagement. Il vous tiendra en haleine sur le bout de vos sièges. L’initiation des Audacieux est spectaculaire (irréaliste certes mais spectaculaire). À mon avis, il déclassera Hunger Games malgré ses similitudes. Un très bon divertissement. À l'affiche dès le 21 mars 2014 www.imaxquebec.com Louiselle Lavoie |
Wilfred - 01 janvier 2014
Wilfred… poursuit sa route
Celui qui est entré dans nos salons et dans nos cœurs, il y a déjà onze ans maintenant, avec son interprétation de Jean Batailleur, le très sympathique Wilfred Lebouthillier, s’est arrêté au Théâtre Petit Champlain, vendredi dernier. Nous faisant découvrir les pièces de son quatrième album Je poursuis ma route, sans pour autant laisser de côté ses grands succès, notre acadien chéri a offert à son public un beau party pop –country. Entouré de ses trois musiciens multi-intrumentistes (guitares acoustiques, banjo, violon, percussions, mandoline) Wilfred se dévoile et comme toujours, il n’est jamais bien loin de ses racines. Tout au long du spectacle, il présente ses chansons en expliquant où et comment il a puisé son inspiration. Parfois drôle, parfois touchant, il embarque son public dans ses histoires et à voir la réaction du public, les gens l’aiment encore autant qu’à ses tous débuts. Wilfred, c’est un gars de famille, un papa, un grand amoureux dans la vie et sur la scène, il le prouve bien. C’est comme s’il faisait partie de notre famille, quand il nous parle de son petit gars qui a déjà 6 ans et de la chanson qu’il lui a écrite Sur l’océan. De sa tante qui était atteinte de la maladie d'Alzheimer, pour qui il a écrit Un petit morceau de nous. Et de la belle chanson Le pont de l’archevêché, là où il a donné le premier baiser à sa Denise. L’humour fait aussi partie du spectacle, Wilfred a un plaisir réel en chantant la chanson de Cayouche La reine du bingo et pour ceux qui ne le connaissent pas, il en fait la présentation en disant’’ C’est notre Elvis à nous, mais en moins sexy… Il fait aussi l’interprétation d’une de chansons coup de cœur Wake Me Up, à sa façon et le party pogne, tout le monde chante et frappe des mains. L’auteur-compositeur-interprète a offert à son public, plus d’une vingtaine de chansons, mais la soirée n’aurait pas été parfaite sans Le vieux loup de mer et Je ferais tout. Sans oublier son incontournable Jean Batailleur pour le plus grand plaisir de ses fans. Non, il n’a pas changé, toujours aussi reconnaissant envers son public, il est resté le même petit gars authentique, avec quelques années en plus. Déjà plus de 20 000 exemplaires vendus de son album ‘’Je poursuis ma route’’ Wilfred poursuit sa route avec son spectacle pour connaître les dates www.wilfredlebouthillier.com Ne boudez surtout pas votre plaisir, c'est le show à voir!
Lyne Laroche |
Drôle de ténors - 01 janvier 2014
Stéphane Côté - 01 janvier 2014
Stéphane Côté, Ballon d'héliHomme Pour célébrer le lancement de son coffret collection regroupant les quatre disques de sa discographie, l’auteur-compositeur-interprète Stéphane Côté, présentait, vendredi soir, son spectacle Ballon d’héliHomme. C’est dans la chaleureuse salle D’Youville du Palais Montcalm que l’artiste avait rendez-vous avec son public. La soirée prendra son envol tout en douceur avec la pièce titre de son dernier enregistrement, Ballon d’héliHomme, sorti en 2013. Il enchainera avec Une lettre du même album. En douze ans de carrière, l’artiste de Québec aura enregistré plus d’une cinquantaine de chanson que l’on retrouve sur son coffret. Dans une ambiance de boite à chansons, Il pige, çà et là, des pièces au rythme oscillant du folk à la berceuse. Devant un public attentif, la plume de Stéphane Côté nous amène dans une habile et belle poésie qui parle d’amour et de quotidien dans un accent chansonnier. Un humour et un sourire timide animent ses interventions parlées, qui sont tout aussi douces que ses chansons. Entouré de Daniel Breton à la basse et de Réjean Bouchard à la guitare, il nous interprétera Les caves, à la teinte Brassens. Il nous présentera entre-autres, En attendant l’hécatombe, Hommage et Rouge rose, écrite pour sa fille. Ses talents d’interprète et la beauté de ses chansons nous font oublier les limites de sa voix. Si l’extérieur du Palais Montcalm vibrait au rythme endiablé des qualifications du Red Bull crashed ice, la poésie s’était confortablement camouflée à l’intérieur. Au rappel, il aura fait un retour au cœur de son premier album paru en 2001 en nous emportant sur La rue des Balivernes avant de quitter au son de la belle et douce Il neige. Stéphane Côté promènera ses chansons jusqu’en Suisse, où il se produira en juin prochain, puis en France à l’automne. Vous pouvez suivre ses activités au www.stephanecote.com Claude Gignac |
Bodh'atahn - 01 janvier 2014
La grande débarque avec Bodh’aktan Bodh’aktan était de passage à l’Impérial de Québec hier soir, le 21 mars dernier, dans le cadre d’une de ses grandes débarques de la Saint-Patrick. Un super concept où le groupe, pendant tout le mois de mars, se rend rencontrer ses nombreux fans au quatre coins du Québec, le tout afin de souligner dignement la fête des irlandais. Bonne nouvelle : cette recette gagnante sera renouvelée assurément pour une autre année. Bodh’aktan c’est une troupe de sept musiciens très enthousiastes (et le mot est faible) qui fait de la musique rassembleuse, entraînante et festive en mélangeant efficacement le rock, le punk et le celtique. Pour ce faire, le groupe fait les choses en grand. Sur scène les instruments défilent au rythme des chansons. La guitare sèche, la flûte irlandaise, le banjo, la cornemuse et l’accordéon se marient bien et apportent aux chansons une touche de sensibilité, un bien beau contraste avec les rythmes de guitares pesants de Luc Bourgeois et les voix chaudes et chaleureuses d’Alex Richard ou à l’occasion de Rob Langlois. En grande forme, le septuor a fait danser et chanter la foule dès ses premières notes. S’enchainent rapidement La bouteille est agréable, Dansez (Dance Hey!) et Salut les disparus, trois des pièces de leur nouvel album Tant qu’il reste du rhum… La table était donc mise pour la très populaire Du rhum des femmes, une succulente reprise du classique de Soldat Louis. Il était merveilleux d’entendre la foule reprendre en cœur le refrain de cette chanson. Un bien beau moment. Bodh’aktan nous réservait ensuite une première surprise : le seul et l’unique Yves Lambert est invité sur scène le temps de deux chansons, Trash Trombola et Boisson d’avril, un hit de Groovy Aardvark. Les chansons suivantes nous permettent d’apprécier l’immense potentiel de l’accordéoniste et guitariste Eric Tanguay. D’abord, sur la pièce La bonne journée ses solos d’accordéon sont intenses et profonds tandis qu’il défonce littéralement la baraque à la voix et à la guitare avec une reprise à couper le souffle de AC/DC, It’s a Long way to the top (If you wanna rock N’ roll). Remarquez que le violoniste Jonathan Moorman n’a rien à lui envier. Il est tout simplement phénoménal. Son jeu dans, entre autres, Le medley du mal de pieds est à couper le souffle. Il ne fait qu’un avec son violon, une pure merveille pour les oreilles. Le groupe interprète ensuite l’hymne à la bouteille par excellence À boire, une pièce phare de leur premier album Au diable les remords. On a aussi eu droit à Streets of Montreal de leur album anglophone, Against Winds And Tides. Le moment fort de la soirée : l’interprétation du méga-succès de RATM Killing In The Name of, le tout évidemment livré à la sauce Bodh’aktan. Wow ! Pour terminer cette grande fête de la Saint-Patrick, quelques autres succès étaient au menu : Contre vents et marées, Le 31 du mois d’août et 3 capitaines. D’autres belles démonstrations de l’immense potentiel de ce groupe qui est certainement voué à un brillant avenir. En première partie, Dream Catcher (groupe du Luxembourg) et Suroît se sont partagés le boulot. Des deux, l’expérience de la formation Suroît a joué en sa faveur. Ce groupe, des Iles-de-la-Madeleine, roule sa bosse dans le milieu musical depuis 37 ans. Suroît fait dans le Folk Rock à saveur celtique. On y retrouve, en plus de la traditionnelle guitare et basse, du violon, des castagnettes et même une planche à laver, laquelle produit ma foi un son plutôt inédit. Ce groupe nous a réservé une belle surprise à la toute fin de leur programme principal en invitant un de leur ancien membre, Luc Bourgeois, à jouer de la cornemuse sur Mets de la danse à tes semelles. J’ai vraiment adoré ce spectacle. À ne pas rater dans un bar près de chez vous. Consultez http://www.bodhaktan.com/ pour connaître les prochaines dates de spectacles. Frédéric Delaunay |
STEVE DESGAGNÉ - 01 janvier 2014
La voix du King Steve Desgagné résonne au Grand Théâtre Après avoir fait plusieurs salles de moins grandes envergures, Steve Desgagné et son Graceband ont réalisé un grand rêve... s’offrir le Grand Théâtre. Pour ce grand évènement, nul autre que Mario Tessier, l’animateur de la populaire émission ‘’On connaît la chanson’’ était sur la scène pour présenter le seul et unique participant de l’émission à avoir atteint la somme de 200 000$. Il faut dire que Mario avait fait la promesse qu’il serait là, quand Steve se produirait dans une grande salle.
Avec comme intro le thème de "2001 - Space odyssey", tout comme le show "Aloha from Hawaï", Steve Desgagné est arrivé sur scène tout sourire enchainant les succès d’Elvis dont "Blue suede shoes", "All shook up" et "Johnny B. Goode", Il n’en fallait pas plus pour mettre le public en mode party. Par la suite, il a exécuté des petits mouvements de danse et la moue comme celle du King et bien ce fût le délire. Il venait de mettre tout le monde dans sa petite poche.
Entouré de sept musiciens dont ses trois frères Rocky (guitare), Richard (batterie), Lino (percussions) son grand ami Richard Brassard (piano), Denis Audet (basse), Francois Tremblay (guitare) Pascal Villeneuve (clavier), Marc-André Tremblay (sonorisation) et de ses deux merveilleuses choristes Julie Rivard et Isabelle Crousset, Steve Desgagné a choisi la formule gagnante. Vivre tout ca en famille, il raconte même qu’on lui a offert de gros contrats et qu’il répondait toujours ‘’Nous on vient en format familial, à la douzaine’’ même sa femme est régisseur. Non, il n’imite pas le King, il a une ressemblance naturelle.Sa voix est puissante et ressemble à celle d’Elvis. Pour ce spectacle, il n’y a pas d’artifices, deux grands rideaux rouges et ses initiales SD, rien qui fait en sorte de déconcentrer le public, les yeux de la foule sont fixé sur le chanteur et c’est ce qui fait toute la force de ce spectacle. Sa connaissance du répertoire d'Elvis est immense. Il se promène parmi les 706 chansons du King, il nous offre un éventail de chansons de toutes les époques y compris celles de ses films comme "Girl Happy", "Girls, Girls, Girls", "Viva Las Vegas" en passant par Fever, Sweet Caroline, Blue moon of Kentucky, If i can dream et même la chanson qu'Elvis considérait comme étant la plus belle qu'on lui avait écrite: "Love me" Il ne se contente pas non plus de chanter que les chansons les plus connues, il est très diversifié et ça fait du bien! Pour la finale, il a fait monter sur scène, Mario Tessier, le temps d’un duo sur la chanson ". Suspicious Min’’ et comme tout le monde sait à quel point Mario adore les chansons du King, et bien Steve a laissé la place à Mario et il est devenu la Rock Star pour le temps d’une chanson Quel beau moment de complicité. Deux des moments forts de la soirée c’est lorsqu'il a chanté "My way" et "American Trilogy" où les frissons étaient au rendez-vous. Deux heures et quart de pur bonheur, et pour la finale il a interprété "Bridge over troubled water" accompagné seulement au piano.
Tout au long de la soirée, sa voix puissante résonnait entre les murs de la salle. Son charisme et son humour était contagieux. Le charme du King Steve Desgagné a opéré du début à la fin. Un spectacle à l’image de Steve Desgagné, très professionnel, authentique, drôle, simple et une passion contagieuse d’Elvis. Si vous avez le goût de vous faire aller le popotin, et bien c’est le show à voir. Même si vous pensez ne pas être fan d’Elvis, et bien je vous garantie que vous allez passer un super moment et vous serez surpris du nombre de chansons que vous connaissez déjà! Pour connaître les dates de ses prochains spectacles Dépêchez-vous, car c’est certain que les Américains vont le garder pour un bon bout Lyne Laroche |
Les liasons dangereuses - 01 janvier 2014
LES LIAISONS DANGEREUSES Théâtre de la Bordée Captivant, somptueux, à voir absolument! France. À la fin du XVIIIe siècle, le vicomte de Valmont souhaite reconquérir son ancienne amante, la marquise de Merteuil. Elle accepte ses avances à la condition qu’il séduise deux dames de l’aristocratie, la naïve Cécile de Volanges et la pieuse Madame de Tourvel. À partir de là, ils se livrent à un chassé-croisé sensuel, libertin et sans scrupules. Le décor de Vano Hotton était tout simplement fabuleux. Dès l’ouverture de la pièce, le rideau de velours rouge drapé avec de la corde dorée et un magnifique lustre de cristal donnait une impression de richesse mais aussi de volupté. Les costumes complimentaient les décors et les personnages. D’une grande beauté tout en demeurant collé à la personnalité des protagonistes. Visuellement l’ensemble était magnifique. Le choix de suggérer plus que de montrer le côté sexuel était un choix judicieux de la metteure en scène. Beaucoup de déplacements des meubles et des personnages. Un rythme parfois coupé par tous ces mouvements. La chorégraphie du combat à l’épée lors du duel entre le vicomte de Valmont et le Chevalier Danceny, nous a tenus sur le bout de nos sièges. Un classique qui vieillit très bien et qui est toujours pertinent. Des comédiens hors pair qui nous ont donnés un spectacle de grande qualité. Une pièce qui finit en beauté la saison théâtrale à la Bordée. À ne pas manquer au Théâtre de la Bordée jusqu’au 10 mai 2014. Mise en scène : Érika Gagnon avec Véronique Aubut, Marie-Josée Bastien, Guillaume Boisbriand, Sophie Dion, Noémie O’Farrell, André Robillard, Claudiane Ruelland et Réjean Vallée Louiselle Lavoie |
Les Blues Brothers - 01 janvier 2014
THE SONS OF THE BLUES BROTHERS Centre d’art La Chapelle Une irrésistible et vibrante incursion dans un film culte des années ’80 par le biais de sa musique rythm and blues, soul, blues et country. Les fils illégitimes des Blues Brothers (Danny Fisher et Éric Martin) sont de très bons entertainers. L’habit noire, la cravate noire, le chapeau noir et les lunettes noires et jusqu’aux bas blancs, les deux acolytes ressemblaient comme deux gouttes d’eaux aux vrais Blues Brothers. L’atmosphère survoltée de la salle rappelait l’atmosphère du premier film. L’esprit de ces derniers a été respecté et les fans pouvaient reconnaitre le style et les chansons du « Blues Band ». Sept musiciens sur scène, certains artistes professionnels n’ont même pas les moyens de se payer un orchestre aussi complet. La section des cuivres était fantastique et le choix des pièces les mettaient en valeur. Caroline Noël est venue apporter une touche féminine à l’ensemble, son interprétation de deux succès d’Aretha Franklin était particulièrement réussie. Le spectacle commence sur les chapeaux de roues avec des grands succès du premier film : Everybody Need Sommebody To Love, Gimme Some Lovin. La salle bien réchauffée, les succès s’enchainent à un rythme fou. Quelques ajouts de pièces qui respectent le style musical des Blues Brothers comme Superstitious de Stevie Wonder et I Feel Good de James Brown en sont de bons exemples. Pas besoin d’être un fan des Blues Brothers ou des films pour apprécier ce spectacle. Il faut y aller pour la musique et l’atmosphère festive. Un spectacle à ne pas manquer, surveillez leur prochain passage à Québec. Louiselle Lavoie |
Vivement lundi - 01 janvier 2014
Vivement lundi Salle Albert rousseau
Lise et Paul font garder les enfants pour s’offrir une fin de semaine d’amoureux à la maison. Coup de bol, la lune de miel projetée dégénère en chicane de ménage. Chez Josette et Jérôme c’est du copier-coller et l’air est à trancher au couteau. Furieuses contre les hommes, les femmes se réfugient entre elles alors que leurs maris, ulcérés, pestent contre la gent féminine. Luc Senay, Pierrette Robitaille, France Pilote et Jacques Girard forment un quatuor d’enfer dans cette pièce pleine de rebondissement. Jacques Girard en grand ado attardé dans un corps d’homme est hilarant, et France Pilote dans le rôle de sa compagne ne donne pas sa place. Luc Senay en homme désarmé devant les moindres soubresauts de la vie et dominé par sa femme (Pierrette Robitaille en feu) nous attendris. La dynamique de ces deux couples sont des caricatures de tous les travers dont les hommes blâment les femmes et vice-versa. Tous les stéréotypes y passent : la germaine, le gérard-ment-pris-une-décision, l’homme gérant d’estrade devant sa télé, la femme volubile à l’extrême, etc. Nous ne sommes pas dans la dentelle et la subtilité. Mais c’est drôlement efficace! On rit beaucoup! La mise en scène ne réinvente rien, mais elle est efficace. La scène séparée en deux maisons côte-à-côte nous permet de voir ce qui se déroule chez l'un et chez l'autre et souvent le texte commence dans une maison et se terminait dans l’autre, tellement les situations sont similaires. Une pièce de théâtre d’été amusante et divertissante. Une distribution de rêve pour se dilater la rate et oublier nos tracas quotidiens. Surveillez les dates de la tournée et si cette pièce passe près de chez vous, elle vaut le déplacement. Louiselle Lavoie |
JAMES BLUNT - 01 janvier 2014
James Blunt, un atterrissage en douceur De la belle visite est atterrie au Colisée Pepsi vendredi soir. Plus de 4500 personnes s’étaient réunies dans le vieil amphithéâtre pour accueillir James Blunt qui était de passage pour une troisième fois dans ses murs. Capitaine Blunt, venait y présenter le spectacle de sa tournée Moon landing. Comme compte à rebours, la musique du film 2001, A space odyssey nous tisse la toile de fond. C’est derrière son piano, assis comme dans une navette et vêtu d’un costume de pilote que le Capitaine Blunt a fait décoller le spectacle. Dès que les premières notes de Face the sun, tirée de son plus récent disque paru en 2013 ont résonnées, une immense lune est apparue sur l’écran géant déployé comme fond de scène avant de faire place à de gros projecteurs blancs, éblouissants comme le soleil. I’ll take everything a ensuite confirmé que tout le monde était à bord. Un beau périple sur la lune qui nous aura fait entendre une foule de succès tirés de ses quatre albums. Wiseman, Billy, Bonefire heart, Postcard, Heart to heart et Same mistake. Dans une mise en scène simple, l’écran géant aura servi de courroie de transmission, nous faisant voir de superbes images, toutes en lien avec l’espace. Blunt est charmeur. L’opération a encore été un succès auprès des fans. À quelques reprises, son auditoire, largement constitué de femmes, lui aura servi de chorale. Même s’il a parfois eu un peu de difficulté à se faire comprendre, Blunt n’a pas hésité à s’entretenir en français avec la foule. « Ça va à gauche? Ça va à droite? Ça va au parterre? » Naturellement, les gens ont semblé grandement apprécier. Voyageant entre sa guitare et son piano, sa prestation est encore une fois, sans faille. Plus loin dans la soirée, Il nous offrira Miss America qu’il dédiera à Whitney Houston. Une chanson de James Blunt, c’est souvent comme un mal qui fait du bien. Des histoires dures que l’on aime entendre. Des riffs de guitare accrocheurs qui nous portent vers Tears and rains, High, la très belle Carry you home et bien entendu, son méga succès You’re beautiful qu’il aura su garder jusqu’à la fin avant de nous faire alunir de façon spectaculaire. Une liste dans laquelle il aura inclue toutes les chansons qui auront forgé l’histoire d’amour qui dure depuis dix ans avec les Québécois. À la manière d’un gagnant de la coupe Stanley, le chanteur Britannique a fait le tour de la patinoire du Colisée à la course, pour saluer ses fans de plus près. Après avoir brandi le drapeau du Québec, il a littéralement surfé sur son étroit piano en concluant le spectacle So long Jimmy. Pour le rappel, Capitaine Blunt aura enfilé un nouveau costume de cosmonaute. Sous les reflets d’une immense boule en miroir, il complétera ce beau voyage en nous offrant 1973. James Blunt aime bien le Québec, à preuve, il ira se produire à La Baie le 26 et à Sherbrooke le 27 avant de prendre la direction de Toronto puis des États-Unis. Pour en connaitre plus, consultez le jamesblunt.com Claude Gignac |
Toture - 01 janvier 2014
Jean-Marc Parent ‘’Torture’’
Spécialiste dans l'art de raconter
Sur une musique endiablée Jean-Marc est arrivé sur la scène de la salle Albert Rousseau faisant quelques petits pas de danse sans oublier son petit déhanchement traditionel.
Le dixième spectacle solo de l’humoriste nous amène dans une réalité assez dure, c'est-à-dire le fait que l’on vieillit tous. Un des moments forts de la soirée est son exemple sur les spermatozoïdes à 20 ans via 50 ans. Conteur comme pas un, JMP a une façon incroyable de nous faire visualiser ce qu’il dit et croyez-moi, c’est ahurissant. Il aborde aussi les maudits travaux routiers, les peines d’amitié et d’amour, le botox, les garanties prolongées et bien plus encore.
Sans pudeur, il parle de son problème de bégaiement qui a perturbée quelque peu son adolescence. Mais qui est tout à fait résolu, car son mâche patate n’arrête pas et cela pour le plus grand plaisir de l’assistance.
Il termine la soirée en nous parlant de ses pierres aux reins. Pour ceux qui en on déjà eu, vous savez la douleur intense que ça procure. Pour ceux qui en on jamais eu, la douleur est 5 fois plus grande, qu’un accouchement. Alors raconté par Jean-Marc Parent, imaginez ce que ça donne!
Non, il n’a pas changé, toujours aussi simple, drôle et attachant. Il a la capacité de créé des personnages très humains et il nous amène dans leur réalité, leur univers social, leur quotidien à sa façon. C’est un vrai et grand raconteur notre Jean-Marc, la preuve après 3h30 de show, j’en aurais pris encore.
Avertissement, ''Torture'' veut dire dilatation de la rate, crampe dans les mâchoires et mal aux côtes assurés!
www.jeanmarcparent.com
Lyne Laroche
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George Thorogood - 01 janvier 2014
George Thorogood and the Destroyers: 40 ans de rock décapant! |
Sarah Toussaint-Léveillée/Catherine Durand - 01 janvier 2014
Sarah Toussaint-Léveillé et Catherine Durand Entre folie et tourments
C’était plateau double ce vendredi au Théâtre Petit Champlain. Deux auteures-compositrices-interprètes avaient donné rendez-vous aux gens de Québec. Sarah Toussaint-Léveillé amorçait la soirée en y présentant une bonne partie de son seul et unique album La mal lunée dont le clip de la chanson titre est maintenant disponible. Sa voix chaude et feutrée convient parfaitement aux rythmes jazzés qui teintent plusieurs de ses pièces. Un jazz parfumé d’un brin de folie, alimenté par un sourire moqueur omniprésent. Sur scène elle est accompagnée par l’excellent contrebassiste Alexandre Blais, avec qui elle échangera à deux reprises sa grosse quatre cordes contre sa guitare. La complicité est évidente. La simplicité de la livraison à deux sera bonifiée par de très beaux arrangements et une belle maitrise vocale. Toussaint-Léveillé ajoute habilement des percussions « vocales » qui viennent décorer le tout. Que ses chansons soient en français, en anglais ou même parsemés d’espagnole, son message est bon et agréable. Entre ses interprétations, elle est à l’aise à échanger avec le public. Elle le fait avec un bel humour. La pomme ne tombe pas très loin du pommier. Malheureusement les gens présents dans la salle ne semblaient pas parler le même langage.
La deuxième moitié de la soirée était l’affaire de Catherine Durand. Elle qui compte déjà cinq albums à sa discographie, se présentait sur la scène d’une de ses salles préférées au Québec, elle aussi appuyée par un solide musicien. À ses côtés, telle une pieuvre, Marc Papillon-Ferland usera de ses doigts, de ses mains et de ses pieds pour faire raisonner son clavier, les percussions, la guitare et le violon pour créer une ambiance propice aux textes de Durand. Des textes plus introvertis, plus tourmentés. De sa belle voix qui nous rappelle parfois certaines chanteuses de l’hexagone, s’accompagnant aux guitares acoustique et électrique, elle nous interprétera entre autres, Je vais rester, Peine perdue, écrite par son amie, l’auteure Martine Coupal, Cœur migratoire et Les murs blancs du nord, chanson titre de son dernier disque paru en 2012 et inspirée de son deuxième voyage en Islande. Elle présentera aussi L’aube t’attendra, Point de départ et Sur mon île. Les mélodies de Catherine Durand sont puissantes et planantes. Ses chansons nous ramènent vers l’intérieur. De douces tempêtes. Autant en première qu’en deuxième partie, les duos formés par les artistes ont su, grâce à leur grand talent, créer des atmosphères intéressantes et pertinentes. Grand dommage que le public n’était pas très « démonstratif ». Les interactions des chanteuses trouvaient écho dans une réponse qui ressemblait trop souvent à celle d’une salle vide. Pourtant, elles auraient toutes deux mérité bien plus. Vous pourrez suivre les activités de Sarah Toussaint-Léveillé sur le sarahtl.com et celle de Catherine Durand sur son site catherinedurand.com. Claude Gignac |
Dan Bigras - 01 janvier 2014
Dan Bigras, intense et profond Depuis l’album «Fou» en 2005, Dan Bigras ne nous avait pas présenté de compositions originales. Samedi soir, au Cabaret du Capitole, il venait nous exhiber son nouvel album paru en février, «Le sans visage», un opus dont le grand Dan a signé les textes et les musiques à l’exception de la reprise revisité de «Chant de la douleur» de Gerry Boulet. Dan Bigras, c’est une brute au cœur tendre. «Le sans visage» marque un tournant où les textes sombres et torturés cèdent la place à la lumière, la joie et l’amour sur des rythmes latins et festifs. La première partie sera alimentée par les chansons qui ont fait son succès. Un Bigras aux textes profonds et tourmentés, où l’amour côtoie la douleur. Soirs de Scotch, Bête humaine, Il suffirait de presque rien. De sa voix chaude et puissante, sa choriste Marianne Mathieu, ouvrira le très beau duo de la chanson Naufrage. Tue moi suivra avant la profession de foi d’Ange animal. L’émotion monte encore d’un cran lors de la présentation du très beau poème Sarajevo, enchainé par l’Ave Maria et O Fortuna. Cet enchainement aura provoqué la première ovation debout de la soirée. La deuxième partie du spectacle s’amorce aussi tout en émotions. Il introduira au saxophone Un homme ça pleure aussi. Pour la suite, il fera place à ses nouvelles pièces. Entre la belle Le ciel c’est ma femme et Rue St-Denis, Dan Bigras nous offre des chansons anecdotiques qu’il présente de façon drôle et colorée. Il conclura sa soirée en chantant, ce qui pourrait devenir une sorte d’hymne moderne à la tolérance. Pour Vire ta chaise de bord, il demandera au public de remplacer le twitter gospel choir pour les refrains, tâche que les fans acquitteront avec plaisir et énergie.
Au rappel, Bigras, ses six musiciens et sa choriste nous pousseront Chant de la douleur de Gerry Boulet. Suite à une longue et folle présentation de l’histoire du Petit chaperon rouge, il nous livrera Chez nous chez vous avant de conclure avec Trois p’tits cochons, la triste expérience de trois entrepreneurs en construction. Si être un interprète c’est l’art de livrer et de provoquer des émotions, je peux vous confirmer qu’il est un as. Une très belle soirée passée en compagnie d’un gars qui a l’air d’avoir beaucoup de plaisir sur scène. Vous pourrez le suivre sur www.danbigras.com Claude Gignac Que j'aime donc ce grand Dan Bigras... à chaque fois que je le revois en spectacle je me refais prendre par le charme de cette brute au cœur tendre. Magnifique soirée au Cabaret du Capitole Lucie Monaghan |
ROSEQ 2014 - 01 janvier 2014
Réseau d’été ROSEQ 2014….de tout pour tous Hier après-midi, le Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est du Québec (ROSEQ) représenté par Mme Solange Morrissette ont conviés gens des médias et partenaires au Restaurant la Cabane pour dévoiler la programmation de la tournée de la prochaine saison estivale du ROSEQ. Cet été, plus d’une trentaine d’artistes sillonneront les routes du Québec pour offrir au public 241 spectacles dans 26 petites salles toutes plus chaleureuses et accueillantes les unes des autres, ce sera presque comme si c’était dans votre salon. Autant pour le public que pour l’artiste le cachet intimiste de ces salles seront des moments privilégiés et inoubliables. De plus, en partenariat avec le ROSEQ, une place spéciale sera offerte aux auteurs-compositeurs de la scène émergente dont; Cindy Bédard, Joelle St-Pierre, David Portelance, Dans L’Shed et Louis-Philippe Gingras.
Présent, lors de ce dîner le porte-parole de l’édition 2014 Yann Perreault a tenu à souligner que les artistes faisant partie de la tournée Roseq 2014 étaient privilégiés. Il en a aussi profité pour inviter les gens à participer en grand nombre aux évènements et venir à la rencontre de tous les artistes. Pour vous donner un aperçu voici quelques noms : Francois Léveillée, Alex Nevsky, Andréa Lindsay et Luc De Larochelière, Catherine Major, David Marin, David Myles, Jean-Marc Couture, Jonathan Painchaud, Les sœurs Boulay, Marc Déry, Michel Pagliaro, Renée Martel, Steve Hill, Stéphane Fallu, Valérie Blais, Yves Duteil et plusieurs autres.
Les cinq Lauréats 2014 des Entrées en scène Loto-Québec ,dont le duo, Garoche ta sacoche, qui nous a donné un petit apercu de leur talent, humoristique en chanson, Sarah Toussaint-Léveillée, Bears of Legend et Isabelle David feront aussi partie de cette tournée.
Surveillez aussi le passage du groupe My Hidden Sade, trois jeunes frères de la région de Québec Jérémy, 13 ans, chanteur et bassiste, Alex, 12 ans, guitare et voix, et Tommy, 12 ans, batteur. Un band à découvrir, qui ne laissera personne indifférent. Bref, de Péribonka en passant par Lobinière, Pont –Rouge, Lévis, St-Germain-de-Kamouraska, Rivière-du-loup,Témiscouta, St-Fabien, Matane, Ste-Anne-des-Monts, Petite Vallée, Gaspé, Anse-à-Beaufils, Paspébiac, Carleton, Amqui, Bathurst, Ile-de-la-Madeleine, St-Siméon, Tadoussac, Forestville, Port-Cartier, Sept-îles, Havre-St-Pierre, Nathashquan et Fermont tous les artistes vous attendent pour partager avec eux leur passion de la musique et de l’humour. Cet été, pendant vos vacances, profitez-en pour faire la rencontre des gens de chez-nous qui sont là pour vous! Pour plus d’informations; Lyne Laroche |
Un jour sans lendemain - 01 janvier 2014
UN JOUR SANS LENDEMAIN IMAX Un film à tension soutenue réussi pour un bon divertissement d’été. Une guerre sans lendemain entre la race humaine et des entités extraterrestres se déroule sur le continent européen. Le Major William Cage est obligé d'aller combattre même s'il ignore tout du maniement des armes. Après s'être fait tuer sur le champ de bataille, il se réveille la veille de sa mort, comme si rien ne s'était passé. Peu importe ce qu'il fait, William revit sans cesse la même journée. Prisonnier de cet espace temporel, le Major obtient l'aide de Rita Vrataski, une soldate qui a déjà possédé ces dons spéciaux et qui l'initie aux véritables desseins de l'ennemi. L’histoire est construite à la façon des jeux vidéo dans lesquels nous devons nous laisser mourir et recommencer au tout début pour parvenir un peu plus loin, à chaque fois qu’il n’y a pas d’autre solution que de revenir en arrière. On mémorise les meilleurs trajets et les obstacles à éviter tout en explorant de nouvelles avenues pour découvrir la faille qui pourra nous faire gagner. Un mélange des films La Guerre des mondes et Le Jour de la marmotte mettant en vedette Tom Cruise et Emily Blunt. Le film ne passera pas à l’histoire pour sa profondeur psychologique, mais distraira et plaira inévitablement aux amateurs de sensation forte, d’effets spéciaux et bien entendu de science-fiction. La machine est visiblement bien rodée. La tension fortement présente se fait sentir dès le début du film. Quelques clins d’œil humoristiques bien trouvés soulagent et nous permettent de reprendre notre souffle. Les personnages sont bien campés. Inspiré du roman All you need is kill du Japonais Kill Hiroshi Sakurazaka, Un jour sans lendemain promet un divertissement de près de deux heures sans temps mort. Dès ce soir, au cinéma IMAX des Galerie de la Capitale. Louiselle lavcie |
Tribunal de l'histoire - 01 janvier 2014
(21 avril 2014) Jacques Gréber et la capitale renouvelée Palais Montcalm En mai 1956, la capitale se dote de son tout premier plan d’urbanisme, lequel inspirera le développement de la Ville de Québec sur plusieurs décennies. Ce plan ouvrira aussi la porte aux grandes opérations de rénovations urbaines et de démolitions des quartiers anciens au cours de la décennie 1960. La ville représentée par une femme toute vêtue de bleu et de doré était d’une élégance digne des années ’60 et un Réjean Lemoyne en verve, toujours pertinent et captivant ont fait un duo d’enfer qui a donné le ton à la soirée. Paul Breton égal à lui-même a su mener le jeu avec doigté. Le sujet qui aurait pu paraître austère a été vulgarisé de main de maître par les divers intervenants. Du côté musical Sabrina Ferland, soprano et Jean-François Lambert au piano nous ont servis plusieurs succès des années 50 et 60 avec enthousiasme et talent. L’invité expert Serge Filion, urbaniste à la Ville de Québec, nous a raconté plusieurs anecdotes savoureuses entourant les différents projets de la ville dont il a été responsable. Sur un ton léger, il nous a raconté les hauts et les bas de son métier. Un moment autant apprécié du public que des protagonistes présents sur scène. L’an prochain, une nouveauté, Les Trésors de la Capitale, remplacera Le Tribunal de l’Histoire. À chaque rencontre, un objet mystérieux ou inusité vous dévoilera son secret et vous plongera dans l’histoire de la capitale nationale. Toujours présenté au Palais Montcalm ces soirée-spectacles nous offriront une nouvelle façon de voir l’histoire de Québec, toujours par le biais du théâtre, de la musique et bien entendu, de l’histoire. « Le frac d’honoré Mercier », « Le wampum huron-wendat », « La maquette de l’église St-Andrew », « Le moulin à cuir American St-Louis », « Le premier fleurdelisé du Québec », « Le sarcophage de Nen-Oun-Ef ». Une présentation des Musées de la civilisation et de la Commission se la capitale nationale du Québec. Cette nouvelle saison promet plusieurs heures de découverte et d’émerveillement. Abonnez-vous et faites connaître cette emballante programmation autour de vous. Pour plus d’information et pour vous abonner : wwwpalaismontcalm.ca Louiselle lavoie |
500 voix chantent Félix - 01 janvier 2014
(8juin 2014) LE GRAND CHŒUR FÉLIX LECLERC Palais Montcalm Un hommage tout en émotion. Un chœur d’une centaine d’enfants, sous la direction de Céline Binet, a débuté la soirée avec La valse à Joseph. Une petite histoire de printemps magnifiquement interprétée par ces jeunes débordants d’énergie. Avant de quitter la scène, Do, ré, mi, fa, sol avec son air joyeux et léger a suivi, cette fois sous la direction de Jessica Latouche. Puis, 400 adultes ont pris place cordés en rang d’oignons dans les estrades sur scène, pour nous interpréter Moi, mes souliers. En tant qu’animateur, mais surtout en tant qu’ami de Félix et de sa famille, Monsieur Winston McQuade nous a exposé les étapes importantes de la vie de ce grand poète québécois, entrecoupé d’extraits de ses écrits. Ont suivi Notre sentier, Contumace, Y’a des amours, La chanson du pharmacien, La vie et Dialogue d’amoureux et L’Héritage. Douleur interprété par Félix lui-même enrobé par les harmonies du chœur sous la direction de François Provencher fut un grand moment d’émotion. Et pour clore la première partie Le train du Nord nous a ravivés. Le chœur des jeunes est revenu mettre un brin de fraîcheur après l’entracte, avec Le bal et Bozzo. Les 400 voix d’adultes ont repris le flambeau avec plusieurs autres succès de Félix : Le p’tit bonheur, La fête, La fille de l’île, Mac Pherson et Le Roi heureux. Rejoint par les enfants, ils ont terminé la deuxième partie avec l’Hymne au printemps. En rappel, Odette Lord nous a invités à nous joindre aux 500 voix pour le refrain de Attends-moi ti-gars. Céline Binet, Jean-Clément Bergeron, Lise Châtigny, Anne-Marie Fortin, Jessica Latouche, Odette Lord et François Provencher, sept chefs de chœur se sont succédé devant cette mer de choristes avec leurs gestes d’une grande précision et d’une grande souplesse, avec leur caractère, leur personnalité et leur couleur propre. Chef reconnu par le milieu choral pour sa grande implication régionale et provinciale, François Provencher l’instigateur de ce projet à grand déploiement, nous a une fois de plus comblés de moments grandioses, exceptionnels, tendres et touchants. Voir ce nombre impressionnant d’adultes chevronnés sur les planches, nous offrir les plus belles compositions de Félix, fut un moment inoubliable. Surveillez une éventuelle supplémentaire présentée à l’automne. Le Grand-Chœur Félix-Leclerc était accompagné de quatre musiciens : Daniel breton (guitare basse), Phil Gagnon (batterie et percussions) et Gabriel Hamel (guitare et clavier) sous la direction du pianiste Gilles Breton. Louiselle Lavoie |
HEART - 01 janvier 2014
Heart "Rock in heaven", un beau retour dans le passé! |
Mon beau père est une princesse - 01 janvier 2014
Mon beau-père est une princesse La comédie de l’été Dès le 19 juin Encore cette année, dans un décor enchanteur, je suis certaine que le théâtre Beaumont St-Michel va battre des records de fréquentation grâce à la présentation de la pièce Mon beau-père est une princesse. Écrite par Didier Bénureau, adaptée et mise en scène par le talentueux Michel Poirier qui depuis 2005 met à profit ses talents de metteur en scène au Théâtre Beaumont St-Michel saura vous faire passer de bons moments et vous faire rire durant deux heures. Synopsis Maude et Remi ont invité Michel et Micheline, les parents d'Aude, à passer un week-end dans les Cantons de l’est. Michel, chef d’entreprise, s’est enfin résolu à prendre sa retraite, mais son inactivité l’angoisse. Micheline se plaint de son épouvantable humeur. Maude veut profiter de ce séjour pour apprendre à son papa chéri à se détendre par la relaxation. Cette première soirée s’annonce joyeuse. On parle politique, on plaisante… Lorsque Rémi annonce à son beau-père qu’il a l’impression d’être amoureux de lui… Une comédie complètement hilarante. Jean Asselin campe avec brio le rôle d’un beau-père complètement râleur mais attachant en même temps. Il a une réponse à tout et il joue son rôle à merveille. Il arrive facilement à faire en sorte que l’on puisse penser qu’il est notre beau-père et on rit…..en pensant que ca pourrait arriver dans notre propre famille. Le gendre Vincent Champoux, excelle aussi sur scène. Au début il est un peu efféminé mais plus la pièce avance plus il a de la testostérone. Il nous fait rire, même s’il est l’élément perturbateur de ce qui devrait être un beau moment en famille. Il a un talent fou. Le rôle de Maude interprété par Marie-Evelyne Baribeau, lui va à ravir. On y croit, elle rayonne dans ce rôle, tantôt névrosée, tantôt zen, la vraie fifille à son papa. Et la dernière mais non la moindre, Micheline interprété magistralement par la très talentueuse Johanne Fontaine ne laisse personne indifférent. Quel talent cette femme, on voit à quel point elle est heureuse sur scène. Elle nous convie à des moments cocasses et ses répliques sont hilarantes. Elle ne nous laisse aucun temps mort. Bref, c’est la comédie à voir cet été. La mise en scène est superbement adaptée à nous, car on y parle même de Québec Solidaire et du parti Libéral. La réunion de ses quatre comédiens est parfaite. Ils nous embarquent dans leur délire du début à la fin et ils nous font passer un merveilleux moment. Voici un petit aperçu de leur parcours : Jean Asselin, Présent sur la scène théâtrale depuis 40 ans, acteur, metteur en scène et cofondateur de la compagnie Omnibus le corps du théâtre, de l’École de mime de Montréal et du Théâtre Espace libre. Comme metteur en sce?ne, il a entre autres e?te? remarque? avec le Cycle des rois, d’apre?s Shakespeare (1988). Comme acteur, il a interpre?te? Marivaux, Feydeau, Shakespeare et, au TNM, le ro?le-titre de KEAN d’Alexandre Dumas (2002). Comme auteur, il signe plusieurs pie?ces et adaptations the?a?trales parmi lesquelles FATAL d’apre?s Shakespeare (2013) et AMOURS FATALES d’apre?s Racine (2014). Marie-Evelyne Baribeau, Elle a aussi interpre?te? Linda Lauzon dans le grand succe?s des BELLES?SOEURS version musicale, de Montre?al a? Paris puis en tourne?e partout au Que?bec. Vincent Champoux est un artiste de la ville de Que?bec travaillant a? titre de come?dien, d’auteur, de metteur en sce?ne, de graphiste et de photographe. Issu de la promotion 1996 du Conservatoire d’art dramatique de Que?bec, il s’est surtout illustre? comme interpre?te dans diffe?rents the?a?tres de la Capitale. Notons ses prestations dans L’absence de guerre, Variations énig-matiques, L’Emmerdeur, Les visiteurs, Le dîner de con, Octobre 70 et Festen.Il est entre autres l’auteur de DIX : Anatomie d’un désordre et La chambre d’amis. Il fait un retour a? Beaumont-St-Michel comme acteur puisqu’on l’y avait vu en 2004 dans Mission Séduction. Johanne Fontaine a notamment laisse? sa marque comme animatrice dans Les copines d’abord mais aussi a? la LNI, dans ZAP et dans Avec un grand A, sur le thème de la différence d’a?ge. Au grand écran, on l’a vu dans Solo et Le matou. Au théâtre, on l’a récemment honorée pour sa prestation dans Sauce Brune. Johanne est praticienne en programmation Neuro Linguistique depuis 2005 et coach de vie certifiée depuis 2007. Au printemps 2010, on lui diagnostiquait un cancer incurable du côlon. Contre toute attente, elle l’a vaincu. Cette expérience est maintenant au cœur de ses conférences. Elle est l’auteure de HOP LA VIE ! Publie? récemment. Lyne Laroche http://www.theatrebeaumontstmichel.com/ |
Elvis Experience - 01 janvier 2014
Elvis Experience…le King à son meilleur Suite à la demande générale, hier soir, c’était la fête au Capitole de Québec puisque le King était de retour chez lui pour la deuxième été consécutive avec le spectacle Elvis Experience dédié entièrement à l’époque des années Las Vegas. Très à l’aise dans son jumpsuit, entouré de ses 24 musiciens et de ses 8 choristes, Martin Fontaine en a mis plein les yeux et les oreilles au public, avec ce spectacle qui disons-le est d’une très grande envergure. Le spectacle reproduit parfaitement la magie des années cabarets d’Elvis. Tout y est les coiffures, les costumes, les arrangements musicaux, les voix et le décor. Martin Fontaine enchaîne plus d’une trentaine de chansons de façon exemplaire. Il fait revivre Elvis dans toute sa splendeur, comme dans un rêve, il nous replonge dans les années 70 et on y croit. Il sait comment faire pour séduire. Même en 2014, il redonne vie à l’émotion des dames en leur mettant au cou son fameux foulard tout en interprétant les plus beaux classiques dont : Love me tender, The wonder of you et My way. Écoutant religieusement les chansons du Dieu Rock, plusieurs fans avaient de la misère à contenir leurs larmes grâce à la magnifique performance de Martin Fontaine. Il est vraiment le King réincarné. Même si Elvis avait de grands moments tendres, il était aussi à l’époque le Roi du Rock, et c’était impossible de rester assis quand il interprétait Blues Suede Shoes, All Shook Up, That’s All Right et Burning In Love. Et bien ce soir, ne fût pas différent, tout le monde était debout et se faisait aller le popotin. Elvis Experience est un des meilleurs spectacles que j’ai eu la chance de voir. Je vous le recommande fortement. Même si vous n’êtes pas un fans de Presley, vous allez succomber totalement à ses charmes et à sa musique. Deux heures de show bien ficelé avec entracte, pas de temps morts juste de bons moments. Si Elvis était encore parmi nous, je suis certaine qu’il dirait à Martin Fontaine ‘’Tu as su recréer la légende autour de toi, avec ta voix, ton déhanchement, ton costume au long col, et tes pattes d’éléphant. Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est que jamais durant la soirée, tu as laissé tes fans sur leur faim et pour ca, je t’en remercie, maintenant tu es le vrai King! Elvis Experience prend l’affiche au Capitole du 25 juin au 30 août. Par la suite la production s’envolera vers la ville lumière et s’installera pour cinq représentations au Palais des Sports de Paris. Réservez vos billets pour le spectacle ou le repas-spectacle 418 694 4444 ou 1 800 261 9903 Lyne Laroche |
TRANSFORMERS - 01 janvier 2014
TRANSFORMERS : L’ÈRE DE L’EXTINCTION IMAX Effets spéciaux 3D impressionnants. Dès les premières images, les effets spéciaux 3D semblent envahir notre espace vital. Les innombrables voitures flamboyantes et rutilantes nous en mettent plein la vue. Un mécanicien trouve sur un camion différent des autres ferrailles qu'il a l'habitude de réparer. Peu de temps après qu'il ait réalisé qu'il était en possession d'un Transformer, le gouvernement débarque à sa porte et lui demande où se trouve Optimus Prime. Le gouvernement croit qu'il n'a plus besoin des Autobots, mais ils découvriront bientôt qu'une toute nouvelle guerre se prépare et que les humains ne pourront combattre seuls contre leurs ennemis. La série a récolté plus d’un milliard de dollars en recettes en Amérique du Nord avec ses trois premiers films : Transformers en 2007, Transformers 2 : La revanche en 2009 et Transformers 3 : La face cachée de la lune en 2011. Ce tout nouveau long métrage, Transformers : L’ère de l’extinction est le premier épisode d’une seconde trilogie avec Mark Wahlberg dans le rôle de Cade Yeager. Ce dernier remplace donc Shia LaBeouf comme tête d’affiche. Les nouveaux robots (des dinosaures qui se transforment) sont vraiment spectaculaires. Les prises de vues des paysages et de l’architecture de Beijing (le stade national, habitations) sont parfois vertigineuses, parfois éblouissantes. Une kyrielle de voitures toutes plus fastueuses les unes que les autres. Lamborghini Aventador, Bugatti Veyron, Corvette C7 Stingray, Hummer H2, Freightliner Argosy, il y en a vraiment pour tous les goûts. Durant 2h30, cette nouvelle épopée réjouira les nombreux fans de cascades, et des très belles et luxueuses voitures de courses automobiles et d’adrénaline. Un autre bon divertissement pour l’été. Dès le 27 juin au IMAX des Galerie de la Capitale. Louiselle Lavoie |
LE GAI MARIAGE - 01 janvier 2014
LE GAI MARIAGE Théâtre Petit Champlain Rocambolesque, hilarant, irrésistible avec cinq comédiens chevronnés. Henri de Sacy, Don Juan invétéré, apprend qu'il hérite d'un million d'euros de sa vieille tante, à condition qu'il se marie dans l'année. Comme Henri refuse de déroger à son amour de toutes les femmes, son ami Norbert, avocat, lui propose d'épouser un homme. Ainsi il respecterait les dernières volontés de sa tante sans perdre sa liberté. Séduit, Henri décide de proposer ce contrat insolite à son copain Dodo, célibataire et sans travail. Mais ce mariage pour le meilleur va vite tourner au cauchemar… Cette pièce est dans la lignée des Dîner de con, L’emmerdeur ces comédies françaises qui nous font rire grâce aux situations loufoques. Une menterie en entrainant une autre, la situation devient complètement surréelle. Ce qui commence par une idée ma foi assez simple, un mariage, devient une situation dans laquelle on s’enlise. Au début la pièce tourne autour du nouveau couple. Bien que le couple soit « gai » les discussions, les prises de becs et les arguments sont les même que dans toute autre ménage. Mais lorsque le père d’Henri débarque, les choses commencent à se corser. Puis vient Elsa la nouvelle conquête et les choses se compliquent encore. La mise en scène est à sa plus simple expression. On entre et on sort de l’appartement d’Henri. Les décors changent au rythme de l’évolution de l’état civil du Don Juan. Tout se situe autour des dialogues et du jeu des comédiens. Ce sont les acteurs qui font la pièce. Chacun tire son épingle du jeu. D’abord, Emmanuel Bédard en grand Don Juan de 5 cennes qui ne veut pas changer de vie. Jean-Michel Girouard en grand ado attardé est débordant d’énergie. Jean-Michel Déry en avocat frustré et Richard Fréchette en père homosexuel sont hilarants. Mais Marie-Hélène Lalande vole la vedette en seconde partie, avec son interprétation d’une jeune femme qui veut croire en son amoureux, mais qui voit bien que les situations se compliquent de minutes en minutes. Une belle soirée inoubliable, des rires garantis. Au Théâtre Petit Champlain du 26 juin au 23 août 2014. Louiselle Lavoie |
KURIOS-CABINET DES CURIOSITÉS - 01 janvier 2014
Kurios-Cabinet des curiosités Pas assez de deux yeux pour tout voir! Hier c’était soir de première à Québec, pour le Cirque du Soleil qui présentait son nouveau spectacle Kurios-Cabinet des curiosités. Cette 35e production conçue et mise en scène par le talentueux Michel Laprise regroupe 46 artistes originaires de treize pays. Le spectacle Un chercheur découvre qu’en fermant les yeux, l’inaccessible cesse de l’être. Dans son cabinet de curiosités, il est persuadé qu’il existe un monde dissimulé, invisible où sommeillent les idées les plus folles et les rêves les plus grandioses. Et il a tellement raison, car différents personnages d’un autre monde débarquent soudain dans son univers. Ces êtres bizarres, curieux et bienveillants, bouleverseront son quotidien en y insufflant de la poésie et de l’humour afin d’éveiller son imagination. Toutes les curiosités de son cabinet prendront forme une à une sous ses yeux. Pas assez de deux yeux pour tout voir En arrivant sous le chapiteau, déjà la magie du cirque du soleil opère. Tout est pensé et conçu en fonction de l’imaginaire. Les adultes deviennent des enfants, en faisant la connaissance d’un génie et des géniaux. Tout débute avec la locomotive qui fait son entrée et qui laisse descendre différents personnages du X1Xe siècle. Un jongleur, des acrobates, des percussionnistes et tous ont un même but, donner à cette soirée une ambiance festive remplie de surprises. Le premier numéro : L’homme fort fait virevolter sa partenaire qui multiplie les saltos à 4 m du sol. C’est un numéro à en couper le souffle. Par la suite une jolie jeune femme enfourche une bicyclette qui est suspendue dans les airs et se l’approprie complètement en s’y accrochant dans une variété de positions, que je ne suggère à personne. Quelquefois, avec les pieds, quelquefois avec les bras, elle conduit même son vélo complètement à l’envers. Le numéro des contorsions est spectaculaire. Sur une main mécanique, quatre créatures marines prennent vie et elles enfilent à la vitesse de l’éclair des pyramides et des figures invraisemblables. Le théâtre des mains est aussi incroyable. L’artiste raconte avec ses doigts une petite histoire, quelle idée géniale. Le numéro de la Banquine, c’est 13 artistes qui exécutent des acrobaties et des pyramides humaines, bien synchronisés. Ils font une suite de mouvements tellement spectaculaires de chassés-croisés que le public arrête même de respirer. Mais mon numéro préféré est sans contredits, celui qui a été conçu par Michel Courtemanche et qui est exécuté avec brio par David-Alexandre Després. Dans le rôle d’un clown, il se promène dans la salle, choisit une jolie dame, l’amène sur la scène et elle s’asseoit sur le divan. Et là, il devient un chat, ses imitations sont hilarantes, on se dilate la rate c’est incroyable. Résumé J’ai fait un léger survol de ce qui vous attend. Chose certaine, vous allez en avoir pour votre argent, c’est assuré. Les décors et les costumes (plus d’une centaine) sont magnifiques. Les artistes exécutent leur numéro excellemment sur une musique bien adaptée. Et l’élégante Mini Lili qui mesure 1m de haut et pèse 18kg ne laisse personne indifférent. En bref, quand un génie s’entoure de géniaux, le résultat devient spectaculaire. Encore une fois, le cirque du Soleil avec Kurios-Cabinet des curiosités, c’est la folie, l’imaginaire, les sensations fortes, les rires, les délires, la magie et l’émerveillement. KURIOS-Cabinet des curiosités présenté jusqu’au 17 août sous le grand chapiteau dans le Port de Québec. Lyne Laroche |
Marie-Mai - 01 janvier 2014
Marie-Mai, 10 ans de rock !
Marie-Mai était de passage ce jeudi au Festivent de Lévis dans le cadre de son seul concert dans la région de Québec. Pour l’occasion, elle nous présentait un spectacle unique dédié à ses 10 ans de carrière. Vêtue d'un mini-short en jeans Marie-Mai a immédiatement conquis ses nombreux fans en interprétant coup sur coup Conscience, tirée de son plus récent album, Qui prendra ma place et Mentir. Il fallait voir l’artiste danser et chanter sur scène avec autant de passion et de fougue, une vraie bête de scène. Tout juste avant d’interpréter une reprise planante et envoûtante du méga-hit No Woman, No Cry de Bob Marley, elle lance à son public : «Il me semble que c'était hier, on était en 2003, j'avais 18 ans et j'entrais à Star Académie avec toute ma naïveté et maintenant, 11 ans plus tard, je suis ici pour vous chanter nos compositions! Ça n'a pas de prix!». Marie-Mai interprète ensuite avec son conjoint et guitariste de son « band » Fred St-Gelais Jet lag, pièce chantée d’ordinaire par Pierre Bouvier, chanteur du groupe Simple Plan. Pendant cette chanson, Marie-Mai en a profité pour descendre dans la foule pour saluer quelques privilégiés. Pendant une grosse heure et demie, la belle Marie-Mai a pigé allégrement dans les succès de ses cinq albums en intégrant à son matériel original de biens beaux medleys, mon préféré celui en anglais où elle a enchainé à un rythme endiablé du Beyoncé (Crazy In Love, Single Ladies) du One Republic (Counting Stars), du Coldplay (A Sky Full Of Stars), du Rihanna ( We Found Love) et du ACDC ! On a aussi eu droit à une belle surprise à la toute fin du spectacle alors que Jonas et Boogat rejoignent Marie-Mai sur scène pour livrer une version à couper le souffle de Fight for Your Right (to Party) des Beastie Boys. Marie-Mai a fait les choses hier soir mais a su conserver ce petit quelque chose qui plaît tant à ses fans, cette belle simplicité qui la rend attachante et efficacement sympathique. Véritable phénomène, il faut absolument la voir en spectacle pour en mesurer toute l'ampleur. En première partie la formation de Québec Final State a su faire écarquiller les yeux. Le chanteur Rick Pagano a une voix puissante qui s’apparente à celle de Raine Maida d’Our Lady Peace. Final State a fait danser et chanter la foule pendant environ 1 heure grâce à son matériel original mais aussi grâce, notamment, à une percutantes reprise de Charlie Brown de Coldplay. Définitivement un groupe à surveiller dans les prochaines années. Pour votre information, leur premier album devrait être disponible dès l’automne prochain. Le Festivent se poursuit jusqu’à ce dimanche 3 août. Pour connaître la programmation : www.festivent.net. Frederic Delaunay |
Expo Québec 2014 - 01 janvier 2014
C’est parti pour Expo Québec, sous la pluie Les amateurs de sensations fortes n’étaient pas au rendez-vous, la première journée d’Expo Québec. Une température peu clémente a stoppé les ardeurs de plusieurs. Malheureusement, le groupe The Flaming Lips a donné le coup d’envoi devant un parterre dégarni. Pour les jours qui viennent, Expo Québec profitera de la belle température et cette année, elle sera encore plus vivante qu’avant. Peu importe votre âge, la diversité de la programmation des spectacles et les activités familiales seront satisfaire votre adrénaline et vos découvertes. N’oubliez pas que cette année, il n’y a qu’un seul prix, et vous aurez un accès illimité sur le site, toutes les attractions, les manèges et les spectacles sont inclus. Plusieurs nouveautés vous attendent : Le Pavillon du hockey TVA Sports, qui offrira aux jeunes de 6 à 16 ans une chance unique de participer à des cliniques d’entrainement, à des concours d’habileté et de rencontrer des joueurs de la Ligue nationale de hockey. Le Labyrinthe géant mettra à l’épreuve les jeunes et les moins jeunes aventuriers. Le Gym Tonic CrossFit présentera la Coupe Power Run Energy. Le temple des arts martiaux, où un combat de boxe professionnel sera présenté, et bien plus encore. Les fidèles seront aussi choyés avec le retour des grands classiques. Sur la Scène G1Tour et au Bistro, des spectacles de haut calibre raviront les amateurs de musique : Wu-Tang Clan, The Flaming Lips, Hollywood Undead, City and Colour, Éric Lapointe et plusieurs autres fouleront les planches. Programmation complète : www.expoquebec.com
Alors, du 15 au 24 août bonne 99è édition d’Expo Québec Lyne Laroche |
(17 août 2014) AIR SUPPLY Expo Québec Une soirée mémorable malgré la pluie. En très grande forme, Graham Russell et Russell Hitchcock nous ont fait l’honneur de chanter sur la grande scène d’expo Québec. Ils ont débuté leur tour de chant avec Even the nights are better suivi de Just as I am et Every Woman in the world. La foule était conquise. À plusieurs reprises, Russell Hitchcock nous a fait une démonstration de la puissance de son souffle et de sa voix. Après une courte pause pendant laquelle Graham Russell nous a récité un poème intitulé Spring and Summer et interprété une chanson accompagné seulement du claviériste Amir Efrat, le célèbre duo a descendu prendre un bain de foule. Tout en chantant The one that you love, ils ont distribué baisers et câlins, puis ils ont serré la pince à tous ceux qui le désiraient sans se préoccuper des gouttes de pluie qui tombaient. De très nombreux irréductibles sont restés malgré la pluie pour entendre ces succès qui n’ont plus besoin de présentations. Ils ont grandement apprécié la deuxième partie d’Air Supply composée de Lost in love, Sweet Dreams, Making love out of nothing at all. Les inséparables Graham et Russell étaient accompagnés de musiciens chevronnés, Aaron McClain (guitare électrique), Jonni Lightfoot (basse), Aviv Cohen (batterie) et Aaron Efrat (piano et synthétiseur). Leur plaisir d’être ensemble sur scène à Québec était palpable. En première partie les Black Divas Valérie Clio et Sanya Gaya ont attiré et réchauffé la foule en rendant hommage entre autres à Donna Summer, Tina Turner, Aretha Franklin, Diana Ross et Whitney Houston. Des performances endiablées et irrésistibles. www.facebook.com/AirSupplyMusicOfficialPage/ Louiselle Lavoie |
(18 août 2014) MICHEL PAGLIARO Expo Québec De l’énergie pure et inépuisable. Une performance encore une fois remarquable et sans anicroche. Devant une foule constituée de fans de tous âges, Pag a débuté la soirée avec J’ai marché pour une nation suivi de Louise et avec sa voix rauque Fou de toi. Puis une brochette de succès a suivi enflammant la foule qui n’en demandait pas plus pour se laisser emporter par autant d’airs connus. Les nombreuses années d’expérience ont transformé la tâche de soulever la foule déjà conquisse en un jeu d’enfant. Le temps presse, L’espion, What the hell I got, Lovin you ain’t easy, Ti-Bidon et Émeute dans la prison ont fait bouger toutes les têtes en cadences avant d’adoucir l’atmosphère avec Rainshowers. Sans relâche, il nous a livré un éventail des plus beaux rocks d’ici. Les musiciens, Caroline Cameron à la basse et choriste, Olivier St-Pierre et Frédéric Laberge à la guitare électrique et M. Vézina à la batterie ont été remarquables. Ils nous ont offert des solos époustouflants.
En première partie Xavier Caféïne nous a démontré ses nombreux talents en interprétant pas moins de onze chansons extraits de ses trois albums. Accompagné de Marianne Arsenault (clavier et à la voix) et de trois musiciens qui gagnent à être connus. http://xaviercafeine.indica.mu Louiselle Lavoie |
(20 août 2014) Éric Lapointe Expo Québec Une soirée qui déménage! Éric Lapointe est apparu sur scène avec une cigarette à la main, habillé en rockeur avec ses bagues et ses lunettes soleil. Il a ouvert le spectacle avec Homme sauvage extrait de son plus récent album Jour de nuit. Puis il a poursuivi avec ses nombreux classiques pour enflammer la foule. Ce n’était qu’un début. La foule s’est transformée en choriste de Mon ange jusqu’à la dernière chanson de son rappel D’l’amour j’en veux pus. Entouré de Bruce Cameron (clavier, guitare, choriste, … bref multi-instrumentiste), Myc Myette (guitariste), Stéphane Dufour (guitariste de longue date avec Éric), Marcel Bolduc (Basse), l’acadien de la troupe Rick Bourque (batterie) et Rick Huges (voix) en duo à plusieurs reprise, Éric nous a offert un spectacle très interactif échangeant souvent avec ses fans et avec ses musiciens. De N’importe quoi d’Obsession, à 1500 miles de Ma peau en passant par Mon Ange qui est un incontournable depuis quinze ans, il nous a servi ses plus grands succès de ses vingt ans de carrière. Un moment fort de la soirée, c’est lorsque ses deux fils sont venus le rejoindre sur scène alors qu’il chantait Moman. Un instant très émouvant à laquelle il ne s’attendait pas. Généreux comme à l’habitude, pendant près de deux heures devant la plus grosse foule attirée devant la scène G1 Tour d’Expo Québec cette année, il à enfiler succès après succès même pendant le rappel. En première partie Undercover a allumé la mèche avec Carry on my wayward son. Dès les premières notes de Put some sugar on me la foule était en délire et entonnait le refrain avec le chanteur. Puis ça n’a fait qu’exploser par la suite avec les grands succès de Bon Jovi, AC/DC, Journey, Scorpion, Def Leppard et Gun N’ Roses. Groupe à ne pas manquer. P.S. si vous avez un produit à promouvoir pour un public cible féminin Moi&cie a la solution. Engager les gars du 281 avec des roses. Succès garantie. Louiselle Lavoie |
Programmation Centre d'Art la Chapelle - 01 janvier 2014
Centre d’Art la Chapelle Une programmation pimentée à la perfection!!!!! C’est en présence de plusieurs artistes que le Centre d’Art la Chapelle a dévoilé sa programmation d’automne pimentée à la perfection. Encore cette année, rien n’a été laissé au hasard. Le directeur Jacques Angers travaille toujours très fort pour offrir au public des spectacles diversifiés et de qualité. Naturellement, suite à la très forte demande les incontournables comme Patrick Norman, Laurence Jalbert, Michel Louvain, Luce Dufault, France D’amour, Mike Deway, Steve Hill, Marie-Michèle Desrosiers et Étienne Drapeau seront de retour, mais aussi plusieurs belles découvertes vous attendent. J’ai eu le privilège de discuter avec plusieurs d’entre eux, et je dois vous avouer que j’ai eu quelques coups de cœur. Et je ne suis pas la seule, car celui qui fût longtemps à la tête de musique plus, et que l'on appelait sans méchanceté le méchant de Star Académie durant les auditions le seul et unique M.Pierre Marchand.Il nous a rappelé l'importance de faire de la place à la relève, lui qui a grandement contribué à l'essor de la musique québécoise. Et il a remercié Jacques Angers le directeur de la salle pour son implication afin de faire en sorte que nos artistes puissent se faire connaitrent et de les encourager. Ma première Brigitte M. c’est la grâce, la féminité, la beauté et l’authenticité. À chaque fois que je la rencontre, je découvre toujours une personne immensément humaine. Ayant étudié en chant classique, la belle blonde a une voix unique, je dirais même un peu lyrique. Pour elle, c’est une suite logique de reprendre tous ces grands hits métal qui l’ont fait triper dans sa jeunesse, mais à sa saveur. Son spectacle est sensuel, ses costumes sont incroyables, elle habite la scène à merveille. Les chansons I Was made For Loving you, It’s My Life, I Dont Wanna Miss a Thing et Paranoid reprennent vie et nous rappellent des souvenirs incroyables, grâce à Brigitte M. Les plus grands hits de Kiss, Aerosmith, Queen, Black Sabbath, Scorpions, Deep Purple, Bon Jovi interprété pas Brigitte, vous laisseront sans mots. Vous devez absolument assister à son spectacle, vous n’en croirait pas vos yeux et vos oreilles. Après le show, elle est disponible pour parler avec les gens, prendre des photos, signer des autographes, vous aurez l’impression de vous avoir fait une amie et vous l’admirerez autant que moi. Elle vous donne rendez-vous le 20 décembre, et pourquoi ne pas vous procurer son album From Metal To Crystal Brigitte se fera un plaisir de vous le dédicacer. Mon deuxième et non le moindre Christian Marc Gendron. J’avais entendu parler de lui depuis longtemps, je connaissais quelques-unes de ses chansons, mais jamais je n’avais eu la chance de le rencontrer. J’ai découvert un homme simple, d’une gentillesse extrême mais surtout un grand artiste. Je ne vous ferai pas toute la nomenclature de Christian Marc, car ce serait trop long vu sa feuille de route. Ce que je vous dirai de lui, c’est qu’il maîtrise les mélodies accrocheuses et sa plume d’auteur compositeur est très recherchée. Il a participé à plusieurs albums dont Marie-Chantal Toupin, Mario Pelchat, Tocadéo…Il a accompagné sur scène Sylvain Cossette, Nanette, France D’amour, Andrée Watters, Dany Bédar et plusieurs autres. C’est incroyable avoir une voix comme la sienne et ne pas en faire profiter le public. Bien sur, nous avons pus l’entendre dans différentes publicités, mais c’est en spectacle qu’il est à son meilleur. Aujourd’hui, assis au piano il nous a donné un bref aperçu et la réaction des gens était unanime, il mérite d’être reconnu à sa juste valeur. Christian Marc Gendron c’est un de mes grands coups de cœur. Il vous donne rendez-vous le 27 septembre prochain. Son deuxième album a été lancé le 18 mars dernier, et lui aussi se fera un plaisir de vous rencontrer après le spectacle pour le dédicacer et piquer une jasette avec vous. Ma troisième rencontre Marie Hélène Thibert Moi, je vous dirais une belle découverte. Pourquoi, et bien parce que j’ai assisté à ces deux premiers shows et je n’avais jamais eu la chance de faire une entrevue avec elle. Aujourd’hui, j’en ai profité pour faire une entrevue à la bonne franquette. Je lui ai demandé à quoi le public devait s’attendre avec son nouveau spectacle, Cent mille chansons. Et bien, c’est avec fierté qu’elle s’empresse de me dire, qu’elle s’implique maintenant de A à Z dans ses spectacles. Elle m’a parlé de son décor qui sera très surprenant, je ne vous en dis pas plus. Quelle sera accompagné sur scène de deux belles jeunes femmes de grands calibres soit Mélissa Lavergne aux percussions et Nadine Turbide au piano. Elle fera quelques unes de ses nouvelles chansons sans laisser pour autant de côté ses grands succès. Ce sera vraiment un beau trip de filles, le 4 octobre prochain à la salle Sylvain Lelièvre. Sur scène, il y aura une grande voix et deux musiciennes chevronnées, un spectacle qu’il faut voir absolument. Dépêchez-vous les billets s’envolent vite. Plusieurs autres grands noms fouleront les planches du Centre d’Art la Chapelle, dont Philippe Berghella, Rémi Chassé, Mathieu Provencal, Remember avec le spectacle Hommage à Bryand Adams,Mélissa Bédard, Valérie Carpentier, Rick Hugues, PA Méthot et Nicolas Gignac, Andréanne A Malette, Paul Daraiche et sans oublier le couple chouchou Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau avec leur magnifique spectacle de Noel. Je dois aussi vous parler de Jean Ravel, qui sera de retour le 24 octobre prochain avec son spectacle en toute intimité. Ce fût le coup de cœur de l’été 2013 par le choix du public. Pour y avoir assisté, je tiens à vous dire qu’il a une voix incroyable. Un spectacle qui sera à la hauteur de toutes vos attentes.
Et pour finir, l’incontournable Steve Desgagné (le king) et son Graceband. Grand gagnant de l’émission On connaît la chanson, le Saguenéen est le seul à avoir remporté le gros lot de 200 000$. Il interprète les grands succès du King, et tout au long de la soirée, il y ajoute sa touche d’humour. J’ai assisté au spectacle et c’est impossible de rester assise. Il n’incarne pas Elvis, il le chante. Il lui ressemble vraiment et ce sans maquillage. Il sera en spectacle les 20 et 21 novembre. Pour le 20 c’est complet mais il reste quelques places le 21. Gâtez-vous, il en vaut vraiment la peine. Bref, le Centre d’Art la Chapelle vous promet des heures de plaisirs. Venez rencontrer vos artistes préférés et pourquoi ne pas en profiter pour y découvrir de nouvelles voix. Si vous n’avez jamais assisté à un spectacle à la Chapelle et bien il vous manque quelque chose. La salle peut contenir pas plus de 200 personnes, ce qui veut dire qu’importe où vous serez assis, vous allez bien voir. Le Centre d’Art la Chapelle a un cachet particulier, par sa grandeur, l'acoustique et la proximité que le public a avec les artistes.C’est pour cela que tant d’artistes aiment y revenir. C'est comme si vous étiez dans votre salon. Pour plus d’informations Lyne Laroche
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Valérie Carpentier - 01 janvier 2014
Valérie Carpentier … étonnante Une voix puissante dans un décor feutré Hier, c’était soir de première au Théâtre Capitole de Québec pour Valérie Carpentier, la grande gagnante de l’émission La Voix Édition 2013 qui présentait son spectacle L'été des orages. Dans un décor feutré, vêtue d’une superbe robe longue rouge, la toute belle a livré une performance à la hauteur de toutes les attentes de son public. Elle a débuté le spectacle avec la chanson ‘’La rose Rouge’’ ce qui allait donner le ton à la soirée. Juste avant de s’adresser à son public, elle a interprété son succès‘’Le Rendez-vous. ‘’Je vous souhaite la bienvenue dans mon salon, faisant référence à son décor, rideaux de velours rouges et des abat-jours au dessus de la scène. Toujours avec son petit rire, elle a ajouté Mettez-vous à l’aise’’
Entourée de ses quatre musiciens Guillaume Marchand(Claviériste) Patrick Lavigne (Bassiste et Contrebassiste) Justin Allard(Percussionniste) et Guillaume Doiron (Directeur musicale, guitariste et voix), Valérie a un plaisir fou sur scène et on le sent très bien. Elle a interprété plusieurs chansons de son album L’été des orages mais aussi à sa manière les chansons, Aussitôt de Marie-Pier Arthur, Chanson triste de Pierre Lapointe et Notre Amour d’Alex Newsky. L’auteure-compositrice –interprète a même offert un cadeau à son public en interprétant une de ses nouvelles compositions Tu balances en duo avec Philémon Cimon, un jeune homme de Limoilou. Le jeune homme n’en était pas à ses premières armes, car il a remporté le prix Félix Leclerc de la chanson 2014 et il a sorti un album qui s’intitule L’été. Elle ne pouvait passer à côté des incontournables qui l’ont fait connaître à la Voix donc Skyfall d’Adèle, La vie en rose d’Édith Piaf qu’elle a encore une fois interprété avec brio. Mais mon grand coup de cœur est son interprétation de la chanson de Barbara Dis, quand reviendras-tu. C’était magistral. Avant de terminer la soirée, c’est en duo avec un de ses musiciens Guillaume Doiron quelle a interprété Los Angeles. Le directeur musical a une superbe voix qui se marie très bien avec celle de Valérie. Au rappel en revenant sur scène la coquine a lancé ‘’C’est vrai, nous n’avons même pas fait À fleur de peau, la merveilleuse composition de sa coach Ariane Moffatt qui lui a procuré la victoire lors de la grande finale. Le plus surprenant tout au long de la soirée, c’est qu’elle est toute frêle et pourtant elle a une voix puissante avec un grain profond et chaud qui ne ressemble à aucune autre voix. Son aisance est déconcertante, elle habite la scène parfaitement. Âgée seulement de 20 ans, on comprend pourquoi, elle fût le coup de cœur du public québécois. On dirait une vieille âme dans un corps de superbe jeune femme. Quel talent! Pour savoir quand elle passera près de chez- vous Lyne LaRoche |
Rémi Chassé - 01 janvier 2014
Rémi Chassé, la Voix du Rock! |
Alexandre Poulin - 01 janvier 2014
Plus que du cinéma, en chanson. Hier, au Théâtre Petit Champlain en spectacle le mouvement des marées d’Alexandre Poulin. Pour son tout dernier spectacle, il n’y a pas d’exception. On y retrouve la grande maturité littéraire et musicale à la hauteur d’Alexandre Poulin, lui-même. Il a son propre style, une musique folk avec des paroles imagées, le tout enrobé de toute son humanité. J’ai été heureux de constater, qu’il n’y avait pas d’âge pour apprécier de bons textes. Que ce soit en famille, entre amis ou en couple dans la salle on y retrouvait un public de 9 à 99 ans. Pour ceux qui ne le connaissent pas, nous pourrions qualifier le talent de l’auteur-compositeur comme du cinéma en chanson. Chacune de ses chansons est une histoire qu’il raconte avec brio. Des évènements, des personnages, des situations ou même l’histoire elle-même, est raconté de façon à nous questionner, nous faire réfléchir sur notre réalité, nos habitudes de vies et nos paradigmes. Le tout chargé de profondes émotions. Pour ma part, les chansons d’Alexandre Poulin partagent ma vie depuis environ 5 ans, dès la sortie de son premier album. Mes pensées ont évolué au fil de ses mélodies et de ses paroles remplies d’histoires et d’émotions. Elles m’ont, réconforté, fait sourire et rire, pleurer et frissonner, et parfois elles m’ont simplement accompagnée. Grâce à elles, j’ai découvert une nouvelle partie de moi. J’ai découvert la valeur de la musique et l’attente interminable d’un nouvel album. Ma plus grande découverte ce fut celle de devenir fan! Je souhaite à tous de vivre cette expérience. Merci, Alexandre Poulin, de m’avoir accompagné par ton génie de la musique et d’être la trame sonore de ma vie.
En bref, si avant cet article vous ne connaissiez pas Alexandre Poulin, j’espère avoir été contagieux et que j’ai piqué votre curiosité. Disponible facilement sur iTunes ou chez tous les bons disquaires, les titres suivants vous convaincront. Fernand du premier album, l’écrivain et Un p’tit peu plus du second vous feront réfléchir sur votre quotidien. Pour les romantiques, La prière du premier album et Entre chien et loup du second, se placeront dans les plus belles chansons d’amour. Le 3e disque est à la hauteur des deux premiers, on y retrouve la seule chanson reprise, Voyage Voyage, qui nous fait complètement oublier la version originale. Je vous laisse le privilège de vous étonner.
Vous pouvez également le découvrir encore davantage sur son site internet où vous pouvez aussi entendre et voir, clips et chansons. Rares sont les opus où nous apprécions toutes les compositions. Il s’agit d’un tour de force d’en faire trois. Si vous avez aimé voyager avec les souliers de Félix Leclerc, les bottes poussiéreuses d’Alexandre Poulin vous amèneront bien plus loin que sur des sentiers et encore plus loin que chez les fées. Pour apprécier davantage le spectacle, je vous suggère d’écouter d’abord les albums. Il sera au Vieux Bureau de poste à St-Romuald le vendredi, 30 et 31 janvier 2015. Pour l’horaire complet de sa tournée www.alexandrepoulin.com Merlin Béliveau |
La monnaie de la pièce - 01 janvier 2014
LA MONNAIE DE LA PIÈCE Salle Albert Rousseau Dans la pure tradition du vaudeville, endiablé et hilarant. Après le succès indéniable de La puce à l’oreille et après avoir passé l’été au Théâtre du Vieux-Terrebonne, les Productions Ménage à trois inc. (la compagnie de Benoît Brière, Martin Drainville et Luc Guérin) s’arrête à Québec pour deux soirs seulement à la salle Albert-Rousseau. Un chef d’entreprise dans une situation financière catastrophique va vivre une folle journée : les huissiers sont déjà à la porte de sa maison cossue, mais il ne veut pas en parler à sa femme, dépressive, ni à sa belle-mère, actionnaire majoritaire de son entreprise. Il doit donc obtenir un prêt dans la journée ou vendre sa maison dans le plus grand secret. Heureusement pour lui, sa banquière doit lui rendre visite. Malheureusement pour lui, sa femme, sa belle-mère, l’huissier et l’agent immobilier arrivent au même moment. La mise en scène est dynamique et réglée au quart de tour. Didier Lucien fait toujours son apparition au moment le plus inapproprié, pour le bénéfice de la pièce et le plus grand plaisir des spectateurs. D’une énergie débordante, Martin Drainville est magistral dans le rôle d’un menteur invétéré, ainsi que Luc Guérin dans le rôle du meilleur ami prêt à tout pour quelques dollars. Ses imitations de sirène de police, suivi de l’hélicoptère, puis de la scie à chaîne lui ont value des applaudissements d’appréciation du public. Pierrette Robitaille toujours aussi truculente, l’irrésistible Marie-Hélène Thibault, Julie Ringuette, Patrice Coquereau et Bruno Marcil complètent l’amusante et impeccable distribution. Si vous désirez passer une soirée rocambolesque et loufoque, avec des acteurs chevronnés, et bien il reste quelques billets pour demain soir La monnaie de la pièce de Didier Caron et Roland Marchisio. À voir absolument. Pour plus d’informations Louiselle Lavoie |
Paule Andrée Cassidy - 01 janvier 2014
Paule-Andrée Cassidy, Du nord au sud
Depuis près de 20 ans, elle sillonne les chemins du Québec et de l’Europe pour y livrer des mots, des poèmes, des chansons. Vendredi, elle s’est permis un arrêt au Théâtre du Petit Champlain pour y présenter, pour la toute première fois sur scène, son spectacle Libre échange. Libre échange, c’est aussi le titre de son 6e album paru tout récemment. Un métissage entre la chanson et le Tango, des atmosphères qui nous mènent du nord au sud. Forte d’une grande expérience et d’une formation en théâtre, Cassidy sait nous transporter au cœur des chansons. D’entrée de jeux, elle nous offre Ma chanson écrite par Stéphane Robitaille. Après une magnifique relecture de Le poète des temps gris de Daniel Boucher, elle enchainera les chansons écrites par Michel Rivard et Reggie Brassard, Boby Lapointe et Sophie Anctil. Pour sa mise en scène l’artiste a choisi de placer trois des quatre musiciens à l’extrême gauche de la scène, afin de laisser toute la place aux mots. Des mots français mais aussi espagnols pour chanter au rythme Tango d’Horacio Ferrer et Astor Piazzolla. Au cours de la soirée, elle nous offrira plusieurs des 16 pièces de son plus récent disque, le tout doucement enrobé par Pierre Tanguay à la batterie, Étienne Lafrance à la contrebasse, Denis Plante au bandonéon, Vincent Gagnon au piano et de sa fille, Lou-Adriane Cassidy à la voix. Toutes deux nous ont offert un très beau duo, agenouillées pour interpréter Elsie de Pierre Lapointe et Richard Desjardins. Malgré qu’elle ne se dit pas très à l’aise pour chanter en anglais, elle sera passée par-dessus cette petit crainte pour nous livrer de très belle façon, la non moins belle Dance me to the end of love de Leonard Cohen. Libre échange est un voyage de douceur et de passion. Paule-Andrée Cassidy offrira ce Libre échange au gens de Montréal ce samedi, 20 septembre à la Maison des jeunesses musicales. Pour plus d’information, consultez son site au pauleandreecassidy.com Claude Gignac
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Les Fées - 01 janvier 2014
LES FÉES ONT SOIF Théâtre de la Bordée Un début de saison magistral. Les fées ont soif est une pièce de théâtre de Denise Boucher qui a soulevé de nombreuses controverses lors de sa sortie au TNM en 1978. Cette pièce est un long poème à trois voix : la mère (Marie) jouée par Lise Castonguay, la putain (Madeleine) jouée par Lorraine Côté et la Vierge (la Statue) jouée par Marie-Ginette Guay. Des performances remarquables de trois grandes dames de Québec. Malgré que le sujet de la pièce soit sérieux et dramatique, à plusieurs moments le texte et la mise en scène audacieuse d’Alexandre Fecteau provoquent le rire. La présence d’images d’archives et d’écrans vidéo nous aide à remettre en contexte la polémique qu’a soulevée ce vibrant plaidoyer féministe. Toutes ces images de publicités qui valorisent le corps parfait de femmes en les transformant avec « Photoshop », ces jeunes filles qui s’enlisent dans l’anorexie ou la boulimie, la pression de certaine religion avec le port du voile ou même l’excision ou les vidéoclips qui mettent en premier plan la femme objet démontrent à quel point la pièce est encore d’actualité. Lise Castonguay, Lorraine Côté, Marie-Ginette Guay partagent la scène brillamment. Chacune des femmes sur scène a fait une digression pour parler soit d’une femme qui les avait inspirées soit d’une réflexion sur certains mots aux féminins. Parfois drôles souvent tendres et touchantes, les fées unissent leur voix pour clamer leur liberté, leur individualité, pour nous faire réfléchir et réagir. Une pièce à voir au théâtre de la Bordée jusqu’au 11 octobre 2014. Louiselle Lavoie
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Remember - 01 janvier 2014
Remember, à s’y méprendre Hier soir, sur la scène du Centre d’Art la Chapelle pour le plus grand plaisir des fans de Brian Adams était présenté le spectacle Remember, Hommage à Brian Adam D’entrée de jeu, la formation a ouvert le spectacle avec la chanson Back To You et dès les premières notes nous sentions que le public deviendrait tout au long de la soirée, les 200 choristes les plus fanatiques. Après un bonsoir tout le monde, le chanteur Stéphane Martin a lancé Y a-t-il des fans de Brian Adams ici ce soir? Et bien vous ne serez pas déçu, nous ne ferons que du Brian Adams. Il en a profité pour présenté son groupe et expliquer ce que voulait dire Remember. Peu de gens savent que le premier album de Brian Adams en 1980 s’appelait Remember. Et comme en 2000, Brian a fait une tournée tout en blanc avec ses deux musiciens, incluant tous les instruments et bien ce soir, nous allons reproduire cette tournée. Entouré de deux musiciens chevronnés Richard à la batterie et J-F à la guitare, il nous a fait découvrir la chanson Remember. Brian Adams a fait hits par-dessus hits, Rock, Pop, et même des hits sentimentaux dont, Have You Ever Really Loved A Woman qu’ils ont interprétés avec brio, c’était fabuleux. Les gars ont fouillé dans le répertoire de Brian et ils ont enchaînés plus de 18 hits dont Cant Stop This Thing We Started, Cloud Number 9, Kids Wanna Rock, Cuts Like A Knife pour ne nommer que ceux-ci.
Je me dois de vous parler du professionnaliste des gars, c’est remarquable. I faut dire que Stéphane Martin a une grande expérience de la scène, car depuis 1986, il roule sa bosse dans les bars et dans les corpos. Le public était debout et en redemandait encore et encore. Les gens chantaient, dansaient, frappaient des mains, et nous parlons de gens de tous âges. Pas un, pas deux, mais trois rappels, rien de moins. Alors que puis-je ajouter de plus? Remember est un spectacle de qualité, un hommage à Brian Adams à voir absolument si vous êtes fans, vous verrez, c’est à s’y méprendre Lyne Laroche |
Pascal Dufour - 01 janvier 2014
Pascal Dufour, Sur un fil
Ce mardi 23 septembre l’auteur-compositeur-interprète Pascal Dufour lançait son 3e album solo intitulé Sur un fil. C’est au bar Le Ninkasi du Faubourg que Dufour nous a présenté le fruit de son travail. Devant un public réuni dans une formule 5 à 7, Pascal Dufour a littéralement contaminé l’air de ce bar de la rue St-Jean d’un son aux doux accents de rock. Pour l’occasion Dufour nous a offert une courte prestation de cinq chansons. Il était accompagné sur la scène du charmant bar-spectacle par François Therrien au piano et aux voix. Ne reniant pas ses origines, il nous offre, sur ce nouvel opus, un rock sans prétention qui fait bouger, qui fait taper. Des « tounes de char » prêtes pour un road trip d’automne. Un rock doux aux mélodies accrocheuses, aux refrains qui restent en tête. Un disque réalisé par David Brunet, qui a notamment collaboré à l’excellent album de Patrice Michaud. Aux côtés de Brunet, Pascal Dufour signera les arrangements. Outillé de sa guitare électrique Pascal Dufour nous a fait entendre la pièce titre de l’album. Sur un fil, une histoire qui nous rappelle la musique de Marc Déry. Un peu plus loin, Geneviève Toupin est venue s’installer derrière le piano pour mélanger sa jolie voix à celle de Dufour pour interpréter la belle et douce Trop d’étoiles, une pièce écrite en collaboration avec Dany Placard. Puis, le deuxième extrait, que l’on pourra entendre dans les prochaines semaines, l’histoire d’une fille trop intense. Marie-Ève, a tout d’une pièce au grand potentiel radiophonique. Avant d’aller accorder quelques entrevues, Pascal Dufour nous a offert une dernière chanson, celle-là, inspirée par sa blonde et ses deux enfants. Tant qu’tes là nous démontre que la pomme n’est pas tombée très loin du pommier. Bien que le troisième album solo de Pascal Dufour démontre une certaine évolution, on reconnait les gènes, l’ADN forgé pendant les dix-sept ans passés avec son ancien groupe. Au risque de faire un mauvais jeu de mots, on peut affirmer que ce disque est, sans contredit, plus que Respectable… L’agenda de Pascal Dufour est bien garni pour les prochaines semaines. En plus des lancements à Joliette, Sherbrooke, Victoriaville et Montréal, un spectacle est prévu au Sacrilège à Québec le 16 octobre prochain. Le disque sera disponible dès le 30 septembre. Vous pouvez le suivre sur le www.pascaldufour.com Claude Gginac |
Grand Corps Malade - 01 janvier 2014
Grand Corps Malade, Jongler avec les mots Il y a un an, Grand Corps Malade sortait son quatrième album en carrière. Ce vendredi, il venait visiter Québec pour y présenter son spectacle Funambule. C’est plus précisément dans la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre qu’il amorcera cette nouvelle tournée en sol Québécois. Pour l’occasion, il a traversé l’Atlantique accompagné de trois excellents musiciens. Bien entendu, comme toute bonne tournée qui se respecte, les pièces de son dernier disque occuperont une place de choix tout au long de la soirée. Funambule est un disque plus « groovy » que ses précédents enregistrements. A certains moments, le slameur flirt avec le hip-hop. C’est d’ailleurs au son de la batterie de Patrick Ferbac que s’entamera la soirée. Les premiers mots seront ceux de Au théâtre, qui est aussi le premier extrait tiré de Funambule. Après avoir lu dans sa boule de cristal, Grand Corps Malade nous a raconté sa touchante version actualisée de Roméo et Juliette. Un peu plus tard, il nous interprétera Funambule, une chanson autobiographique où il nous dit que tout est une question d’équilibre. Oui, le beat est omni présent et très bien livré par ses musiciens mais les grandes vedettes d’une soirée passée en compagnie de Grand Corps Malade restent les mots. Les mots qu’il manie avec un grand doigté, des mots avec lesquels il jongle à la manière d’un acrobate. Des jeux de mots, des métaphores, des histoires aux paroles ciselées à la perfection. La musique sait se coller à ses textes livrés de sa voix caverneuse. Elle sera tantôt douce et discrète. Elle sera aussi puissante et même absente pour laisser toute la place aux mots de son fils de quatre ans dans un charmant interrogatoire. Tout au long de la soirée il interagi avec le public de façon fort sympathique. En duo avec sa pianiste Leslie Bourdin, ils interpréteront de superbe façon Te manquer. Après un exercice concluant de coordination avec le public, Grand Corps Malade, Fabien Marsaud de son vrai nom, conclura sa prestation avec l’histoire de sa première tournée qui le conduira aux remerciements dédiés aux gens venus l’entendre. Une ovation spontanée de toute la salle le forcera volontiers à revenir pour quelques chansons. Lors de ce rappel, il nous interpréta entre autre, Tant que les gens font l’amour. Comme les gens ce sont encore levés pour réclamer un deuxième rappel, il a profité de l’occasion pour leur demander de rester debout et danser sur Inch’Allah une pièce à la sonorité orientale, insérée sur la réédition de son précédent disque. Une très belle manière de conclure une excellente soirée. Grand corps malade termine la soirée, par ce qui tend à devenir une habitude, en faisant une photo avec les spectateurs. Il poursuivra sur les routes du Québec en s’arrêtant à Saint-Jean sur le Richelieu samedi et Gatineau mardi. En première partie David Goudreault avait le mandat de briser la glace. Lui et son complice Sylvain Delisle ont parfaitement rempli leur mission. Le slameur québécois nous a fait une démonstration de son grand talent, très apprécié des spectateurs. Un artiste à surveiller. Vous pouvez suivre les activités de Grand Corps Malade sur le www.grandcorpsmalade.fr et celles de David Goudeault via le www.davidgoudreault.org .Claude Gignac |
BEATLES STORY - 01 janvier 2014
Beatles Story: Hommage au célèbre "Fab Four" Comme la magie que créaient les Beatles n’existe plus, et bien le show Beatles Story vous rappellera l’ambiance survoltante des années 60, de bien beaux souvenirs! Le cap des 150 000 billets vendus a été atteint en quatre ans. Donc, un show à voir! Pour plus d’infos Caroline Gagnon |
Salon Maison-chalet-condo - 01 janvier 2014
Le Salon Maison, Chalet & Condo et Le Salon Réno & Déco Un rendez-vous automnal doublement inspirant. Présenté au Centre de foires sur les terrains d’Expo-Cité du 25 au 28 septembre, Le Salon Maison, Chalet & Condo et Le Salon Réno & Déco est devenu un incontournable à Québec pour tous ceux et celles qui qui ont comme projet d’acquérir ou qui rêvent d’acquérir un condo, une maison ou un chalet. Cette année, c’est plus de 200 exposants, 20 cuisines et salles de bain en démonstration, 3 maisons, 1 chalet et 1 condo, le tout réuni sous un même toit. Le Salon Maison, Chalet et Condo fête son 10e anniversaire. Le Salon Réno & Déco de Québec en est, quant-à lui, à sa 4e présentation. En réunissant ces deux salon, on s’assure de couvrir une large palette d’activités touchant à l’habitation. En plus des nombreux kiosques traitant de construction, d’architecture, de paysagement, de mécanique du bâtiment, de domotique, de projet immobilier, de décoration et autres, le Salon Maison, Chalet & Condo et Le Salon Réno & Déco nous offre quelques présentations qui sortent de l’ordinaire. La maison « La Pur-C » de Construction Bonneville, « Le Bunker chic », la Maison BMR en sont des exemples. Je dois dire que j’ai eu un coup de foudre pour le bâtiment du projet « Carpe Diem ». Il s’agit de condos en rangée faisant partie d'un nouveau concept de villégiature de La Cache à Maxime en Beauce où plusieurs services sont accessibles à proximité: centre de santé, restauration, piscine, sécurité, activités, etc. Le style contemporain a la cote et est omni présent au salon. Le salon 2014 a encore une fois été un grand succès, au grand plaisir de sa porte-parole France Arcand qui, dans le cadre du salon, a préparé 13 conseils déco qu’elle partage avec les visiteurs en toute complicité ainsi qu’une exposition de plusieurs de ses projets de transformations extrêmes. Claude Gignac
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Christian Marc Gendron - 01 janvier 2014
Christian Marc Gendron Conquise…il n’y a pas d’autres mots Enfin, le québécois pure-laine Christian Marc Gendron qui roule sa bosse depuis plus de vingt ans déjà, était de passage sur la scène du Centre d’Art la Chapelle pour présenter son tout premier spectacle solo Irréversible. Tout le monde connaît Christian Marc Gendron dans la colonie artistique et ce n’est qu’une question de temps avant que le grand public tombe littéralement sous son charme. Bio Il a soit accompagné sur scène ou participé à plusieurs albums dont Rock Voisine, Sylvain Cossette, Nanette, France D’Amour, Andrée Watters, Bruno Pelletier, Dany Bédar, Marc Dupré, Annie Villeneuve, Mario Pelchat…Il est aussi reconnu pour sa plume d’auteur-compositeur ,car il a écrit pour Marie- Chantal Toupin, Tocadéo, Marie-Pierre Perreault, Cindy Daniel, Marc-André Fortin et même Mario Pelchat. Il a plus de 3000 représentations derrière la cravate et une grande expérience des scènes d’ici et d’ailleurs Danse Sing, Piano Man, Rock’n Crooner. Il a été la tête d’affiche de la production Crocodile Rock. Touche à tout, il a aussi été collaborateuraux émissions La Voix et On connaît la chanson. Il a une feuille de route bien garnie.
Spectacle Entouré de trois musiciens chevronnés dont; Toyo (guitare et voix) Steve Bolduc (basse) et de Gordon Wood (batterie) ce soir, l’auteur-compositeur -interprète Christian- Marc a déployé ses ailes en nous livrant le meilleur de son art. Nous transportant à travers ses courants musicaux, il nous a fait monter à bord de son univers en nous partageant sa passion des mots et de la musique. Il a débuté la soirée avec la chanson Irréversible, chanson titre de son album et de sa tournée. Il a le don de raconter, de chanter et de charmer en même temps. Son show a du rythme et il y ajoute même une touche d’humour bien dosée. Il parle de son premier extrait radio la chanson La plus belle chose qui soit. Normalement ce n’était pas cette chanson qui devait l’être, mais il s’est ravisé quand il a entendu Véronique Cloutier dire ‘’Je l’aime tellement cette chanson –là! Quand il raconte cette anecdote, on voit qu’il est fier. Et juste en passant, c’est vrai qu’elle est bonne cette chanson- là. Il a même imité avec brio Garou et Mario Pelchat.
Il a principalement chanté les chansons de son nouvel opus, et en duo accompagné de sa choriste et conjointe la talentueuse Manon Séguin, il nous a offert Tu ne me dis pas tout et Through Time, de la série Lance et compte. Il nous a fait découvrir la superbe chanson qu’il a coécrite avec Jean-François Breau Les derniers amoureux de la terre. Il a clôturé la soirée en beauté avec un medley des grands succès de Billy Joel….une finale infernale nous donnant sans contredis le goût de monter sur scène le rejoindre. Au rappel, il a interprété deux chansons de son grand ami Christian Sbrocca qui est reconnu pour ses textes audacieux. Un artiste de grands talents aussi. Bilan Assis au piano, ou derrière sa guitare Christian Marc nous guide dans cet univers inventé qui nous va droit au cœur. Derrière sa binette de petit gars sage à qui on pardonnerait tout, se cache un monstre sacré qui se nourrit de la musique et des mots. Christian Marc c’est un Irréversible, il a propagé un virus dont émanait une énergie et un plaisir contagieux. À vous de le découvrir! NB Sur le dernier album de Mario Pelchat ‘’Un homme qui vous ressemble’’ Christian Marc et Nelson Minville ont composé la superbe chanson La traversée L’énergique Manon Séguin, sortira un album très bientôt, c’est une magnifique voix à découvrir, À surveiller! Pour connaître les dates des spectacles de Christian Marc Gendron Lyne Laroche
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Hommage à Georges Hamel - 01 janvier 2014
UNE FLEUR POUR VOUS Le Théâtre Capitole Un spectacle mémorable et émouvant. Par le truchement d’un vidéo-clip, Georges Hamel a ouvert le spectacle sur grand écran. Puis, Marie Denise Pelletier et Laurence Jalbert nous ont impressionnés avec leur voix riche, puissante et harmonieuse. Un duo qui a charmé et enchanté la foule par sa prestation exceptionnelle. Maître de cérémonie de la soirée, Marie Denise Pelletier en assurait également la mise en scène. Annie Blanchard (Au bout de tes rêves), Marie-Chantal Cartier (Une fleur dans la nuit), Chantal Cliche (Passe le temps), Amélie Hall (Il est trop tard), Maxime Landry (La chanson du prisonnier) et Pierre Arseno (Fais dodo Léah-Rose) se sont succédé sur la scène pour interpréter l’une ou l’autre des nombreuses chansons du répertoire de Georges Hamel. Cinq musiciens qui avaient l’habitude d’accompagner le « gentleman du country » étaient sur scène. À maintes reprises, Stéphanie Labbé (violon), Jasmin Bessette (clavier), David Champoux (basse), François Fortin (batterie), Mario Lafrance (Pedal steel guitar et banjo) ont su entourer et soutenir les artistes en se démarquant par leur grand talent. Ce pilier de la chanson country au Québec a su toucher une nouvelle fois, les Québécois par sa sensibilité, par ses talents d’auteur et de compositeur à travers les duos de Laurence Jalbert et Maxime Landry, Annie Blanchard et Maxime Landry, Amélie Hall et Pierre Arseno, Laurence Jalbert et Pierre Arseno sans oublier celui de Marie Denise Pelletier et Laurence Jalbert. En clôture, Georges Hamel est revenu pour nous offrir Quand le soleil dit bonjour aux montagnes rapidement rejoint par ses grands amis et artistes qui lui ont rendu un vibrant hommage. Un spectacle à ne pas manquer... Louiselle Lavoie
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Brigitte Boisjoli - 01 janvier 2014
Brigitte Boisjoli Contagieuse…sans regrets et sans remord Jeudi soir dernier, l’énergique et dynamique Brigitte Boisjoli était de passage à la salle Octave Crémazie du Grand Théâtre de Québec, dans le cadre de sa tournée Sans Regret. Énergique n’est peut-être pas le mot juste pour définir la belle blonde, je dirais plutôt la tempétueuse Brigitte Boisjoli. Vêtue comme une étudiante, arborant un grand sourire, c’est vraiment sur scène qu’elle déploie toute son énergie, à en défriser une matante. D’entrée de jeu, elle remercie le public de s’être déplacé pour venir la découvrir. Comme s’était le match Canadien-Bruins, elle a même donné le score pour faire plaisir à la gente masculine. Ses choix musicaux sont plus soul, plus rétro, plus rock’n’roll. Entourée de six musiciens, dont la complicité est palpable, elle a interprété plusieurs chansons de son tout dernier opus, qui regroupe entre autres des collaborations avec Dumas, Yann Perreau et Ingrid St-Pierre, sans laisser de côté les succès de son premier album, Pas à pas, Relis-moi, J’irai, Le temps de partir Mes jambes à ton cou et l’incontournable Fruits défendus ….
Entre quelques balades et des airs endiablés, elle se raconte. Elle s’est à quel point, elle est une tornade blonde. À la rigolade, elle se permet même de dire qu’elle va faire un DVD de se mettre en forme avec Brigitte. Avec son air coquin, de petite fille qui vient de faire un mauvais coup, elle saute, elle danse, elle déplace tout sur son chemin. Surprise et Rêve Elle a partagé avec ses fans, qu’elle venait tout juste de réaliser son grand rêve, c’est à dire d’aller à Nashville et d’y enregistrer un album. Et pas n’importe lequel, un hommage à son idole Patsy Cline. Elle nous en a donné un avant goût avec sa voix magnifique et puissante dans un medley dont la merveilleuse chanson Crazy, qu’elle a interprété de façon sublime. Elle revisite aussi la chanson de Dolly Parton Jolene avec brio. L’album sortira en 2015, et je suis certaine qu’elle trouvera preneur en grand nombre, car le public en aurait pris encore et encore.
Première partie Pour réchauffer l’assistance, Brigitte a choisit l’auteur-compositeur-interprète Mathieu Lippé, qui a entre autre collaboré au deuxième album de la chanteuse. Mathieu manipule les mots à merveille, il a su capter l’attention et charmer le public. Même si ce dernier a donné des spectacles dans plusieurs pays, et qu’il a sorti en 2013 son premier album, intitulé Voyage, il fût pour moi une belle découverte. En duo avec Brigitte ce fût un super beau moment! Bilan Sur scène, Brigitte est comme un poisson dans l’eau. Elle respire le bonheur, elle partage sa passion et elle en est contagieuse. Ce spectacle est spécialement conçu pour deux types de spectateurs. Premièrement si vous avez le cafard, que rien ne va, et bien elle vous redonnera des vitamines énergisantes, c’est certain. Et si tout va bien dans votre vie, c’est le temps pour vous d’aller voir Brigitte en spectacle, car vous embarquerai dans sa folie et vous en ressortirez complètement gonflé à bloc. Au prochain Gala de l’ADISQ le 26 octobre prochain, Brigitte est en nomination dans la catégorie chanson populaire de l’année avec la chanson Sans regret et elle est aussi nommée dans la catégorie interprète féminine de l’année. Lyne Laroche
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Australian Pink Floyd - 01 janvier 2014
The Australian Pink Floyd Show: La référence! Pour plus d’information, visitez www.aussiefloyd.com |
Jean-Francois Mercier - 01 janvier 2014
Jean-François Mercier Subtil, sensible et touchant… Hier, c’était soir de première pour Jean-François Mercier à la salle Albert Rousseau. Pendant les premières minutes de son spectacle, on n’aurait cru un virage à 160 degré pour l’humoriste qui s’est présenté sur scène vêtu d’un bermuda blanc et d’un chandail décontracté, dans un décor très naturel, je dirais même santé. Expliquant aux gens d’un air zen, que ce soir, ‘’Ce ne sera pas le gros cave, mais bien le gros calme’’. Il informe son public, qu’il a des antécédents dans la famille de maladie du cœur dont son père qui est décédé à 30 ans et sa grand-mère, alors, il a décidé pour ce deuxième show de ne pas péter sa coche. Il a joué son rôle parfaitement durant environ cinq minutes, mais le naturel est remonté au galop, car pour ceux qui pensaient qu’il s’était assagi, qu’il avait vieillit, qu’il avait changé et bien, ils se sont complètement trompé. Il a pensé à tout, même les espadrilles qu’il chaussait lui ont permis tout au long de la soirée de donner des coups de pied au derrière à plusieurs personnalités. Il n’a pas changé d’une miette, il est toujours aussi drôle, aussi sanglant, aussi virulent, c’est du bon vieux Jean-François Mercier. De ces frustrations d’enfant vis à vis les céréales, en passant par la surpopulation, de ces visites à l’épicerie en espérant rencontrer une belle fille, de la sodomie, de son vieil oncle qui a eu un accident de ski, sans oublier sa candidature de député au Fédéral. J-F Mercier arrive à faire rire, réagir et même réfléchir avec sa gestualité, sa face de terreur et son langage vulgaire. Il n’y a pas de demi-mesure Jean- François Mercier, on n’aime ou on n’aime pas. Pour ma part, il réussit toujours à nourrir ma folie et c’est toujours une excellente soirée en sa compagnie. Car derrière son personnage de fou furieux se cache un homme gentil et très attachant. Pour ce spectacle, J-F Mercier s’est entouré de gars talentueux. Il a coécrit les textes avec François Avard et la mise en scène est de Guy Jodoin. Si vous avez aimé le gros cave et bien dépêchez-vous d’acheter vos billets, car non, il n’est pas encore mort, il est vivant plus que jamais!
Première partie La Franco-Ontarienne Katherine Levac a eu la tâche de dégeler le public avec ses anecdotes et elle a réussi avec brio. La rouquine fera sûrement sa place dans l’humour, actuellement on peut la voir dans SNL Québec. Pour plus d’infos Lyne Laroche |
Luce Dufault - 01 janvier 2014
Luce Dufault Tu m’fais du bien Samedi dernier, Luce Dufault était à nouveau de passage au Centre d’art La Chapelle pour nous présenter son spectacle Du temps pour moi. Ce spectacle est un peu une rétrospective de la carrière de la chanteuse aux origines franco-Ontariennes. Elle ouvrira la soirée avec Cours, tirée de son dernier disque, Du temps pour moi. Du temps pour elle, c’est ce que semble s’offrir Luce Dufault. Par son rythme, dans son style de vie, elle aura probablement trouvé l’équilibre qu’elle recherchait à ses vingt ans. Rapidement, elle entre dans la confidence. À en juger par l’interaction immédiatement provoquée, cette proximité avec son public est grandement appréciée. Elle présente simplement et avec de longs et humoristiques détails ce qui deviendra la 2e chanson de la soirée, Plus grand que moi, celle-là offerte par Patrice Michaud. Elle nous parlera ensuite du lien qui l’unie à Richard Séguin, lui avec qui elle collabore depuis le tout début de sa carrière. Séguin lui aura offert plusieurs de ses compositions, souvent jumelées aux très beaux textes de l’auteur Marc Chabot. Ensemble, ils auront été notamment complices de Quand nos rêves, et de son grand succès Ce qu’il reste de nous. La soirée aura permis à Luce, comme l’appellent simplement ses fans, de naviguer parmi ses huit albums. Elle nous aura entre autres, offert, Tu m’fais du bien, Rouge inquiétant, J’ai regardé la rivière, Soirs de scotch et une très belle version de Belle Ancolie, où l’accordéon apporte une autre touche de nostalgie à la très belle chanson écrite par Séguin. Elle aura fait un bref retour dans la peau de Marie-Jeanne pour La serveuse automate. Elle aura aussi fait un saut en arrière au cœur de son époque rhythm and blues. Les éclairages sobres et sombres conviaient à une soirée intime, presque qu’une soirée entre amis. C’est justement trois de ses amis et complices de longue date qui l’accompagnaient sur scène. Jean-Sébastien Fournier au piano, accordéon et percussions, Karl Surprenant à la basse et contrebasse et le cabotin, Jean Garneau aux guitares formaient l’équipe de très bons musiciens. Au rappel, elle a chanté Tous ces mots avant de prendre la guitare pour nous faire une très belle interprétation du classique de Leonard Cohen Alléluia. Elle était dans une grande forme Madame Dufault. Non seulement vocalement mais aussi physiquement, à preuve, elle s’était tapée 31 km de course en avant-midi, en préparation pour courir un marathon. Luce Dufault n’a plus besoin de carte routière ni de GPS pour se rendre au Centre d’art La Chapelle. Espérons qu’elle ne mettra pas trop de temps à y revenir. À défaut de la suivre à la course, comme l’a fait son guitariste, vous pouvez suivre ses activités sur son site au lucedufault.com Claude Gignac |
MIOUSSOV - 01 janvier 2014
Allez voir Mioussov ! J’ai eu la chance d’assister à l’avant-première représentation de la pièce Je veux voir Mioussov au Théâtre de la Cité universitaire de l'Université Laval le 23 octobre dernier. Cette comédie de Valentin Kataiev est présentée par la troupe les Fous de la rampe (la troupe de théâtre de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec [IUCPQ]), laquelle troupe (pour la plupart des employés de l'IUCPQ) pouvait miser encore une fois cette année sur l'expertise et les conseils de Jacques Leblanc, directeur artistique au Théâtre de la Bordée. Mioussov est un honnête fonctionnaire qui est venu, comme chaque dimanche, se reposer à la maison de repos "Les Tournesols", car chacun sait que "quiconque s'est reposé une fois aux Tournesols ne peut plus se reposer ailleurs". Toutefois, aux Tournesols, il ne semble pas si simple de s’y reposer… bien au contraire... Nous avons droit du début à la fin à une véritable partie de cache cache où le camarade Mioussiov devient, bien malgré lui, la personne la plus en demande de cette maison de repos. Tout ça c’est de la faute à Zaïtsev (Frederic Séries). Il part le bal en usurpant l’identité du mari de la célèbre ingénieur agronome Klava Igniatiouk (Joanie St-Amant). Tout ça dans le but de rencontrer Mioussov (Yann Le Bodo) et de lui faire signer un important contrat de peinture. Mioussov est ensuite abordé par Madame Doudkina (Marie-Pier Aubin), la femme de l’éminent professeur Doudkine (Mathieu Bonneau), qui lui dit qu'elle l'a fait passer pour son amant afin de rendre son mari jaloux. La suite est délicieuse car les choses se compliquent dangereusement aux Tournesols... Imaginez, la vraie Klava fait son entrée aux Tournesols afin de rejoindre son mari Kostia Galouchine (Stefane Lebel), lequel revient d'une expédition au Pôle Nord. L’arrivée impromptue de la « véritable » femme (Nathalie Dumas) de Zaïtsev ne fait pas baisser la pression, bien au contraire… Cette dernière sème la terreur à la maison de repos… Plus personne ne semble pouvoir se reposer… ni même les pauvres employés du mois Philipe (Philippe Girard) et Choura (Joanie Bernier) ainsi que leur directrice hystérique (France Côté), lesquels perdent rapidement le contrôle de leur maison de repos. Certains diront, à tord ou à raison, qu’ils sont les seuls à blâmer et qu’ils auraient tout intérêt à prendre un bon bain à essence de pin… À travers toutes ces coïncidences et ses malentendus, il ne manquait que le Docteur Kirilof (Roger Constantineau) et son infirmier (Jean Bellerive) et leurs traitements « chocs » pour compléter un tableau déjà chargé en émotions. Je veux voir Mioussov est une pièce magnifique. Des acteurs qui n’ont rien d’amateurs et qui ne manquent pas une occasion de faire rire les spectateurs, par des gestes ou des mimiques. On ne peut que constater la chimie qui règne entre les comédiens. Les voir se pourchasser, se cacher sur scène avec autant de plaisir est délicieux. Nous avons tellement l’impression d’être là avec eux… La mise en scène signée Angélique Bailleul est efficace et se marie bien au jeu des acteurs. Le décor est simple, mais efficace, permettant aux comédiens de prendre toute leur place. Je veux voir Mioussov est une pièce à ne pas manquer, je vous le garantis, vous vous amuserez. Un gros merci à l’équipe de m’avoir permis d’assister à la pièce en grande primeur. Cette pièce sera présentée au public les 24, 25, 31 octobre et 1er novembre, à 20 h, au Théâtre de la Cité universitaire de l’Université Laval. Veuillez que les profits de l’événement seront versés à la Fondation de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, laquelle permet de soutenir des projets visant à améliorer les pratiques des employés de l’Institut tout en ayant un impact sur les soins et les services offerts aux patients de l’IUCPQ. Frédéric Delaunay |
Guerre et Paix - 01 janvier 2014
GUERRE ET PAIX Théâtre de la Bordée On aurait dit des adultes qui jouent avec des soldats de plomb comme des enfants, mais avec un texte pour adultes avec les politiques soviétique et française. Les tourments et les questionnements existentiels de tout un peuple durant les guerres napoléoniennes en Russie au début du XIXe siècle. Une réflexion sur la guerre, sur l’amour, sur le quotidien qui se vit à l’ombre des champs de bataille. Les nombreuses adaptations (opéra, cinéma, télévision) nous démontre l’immense intérêt que le monde porte sur cet œuvre magistral. Cette fois-ci, c’est au tour du Théâtre du Sous-marin jaune avec son loup bleue et du Théâtre de Quartier de donner leur vision de ce roman publié en feuilleton de 1865 à 1869. Chevauchant un cheval fringuant sculpté dans un bloc de mousse et fixé sur des roulettes, loup bleue a fait une entrée fracassante sur les planches de la Bordée. En introduction, il nous a offert un résumé de cette fresque épique en deux minutes. Tout un défi! Par le biais de nombreuses marionnettes incarnant les personnages les plus importants de cette volumineuse saga (pas moins de mille cinq cent soixante-douze pages), Paul Patrick Charbonneau, Antoine Laprise, Jacques Laroche et Julie Renault se sont donné la réplique dans une mise en scène d’Antoine Laprise. Des performances remarquables, qui nous ont fait oublier à de nombreuses reprises, les manipulateurs derrières les marionnettes. Cette version ludique de ce classique soviétique vous divertira, vous surprendra, vous fera rire et vous émerveillera par son immense ingéniosité et son intarissable imagination. Pour ceux qui ont lu, ou non le texte de Tolstoï, cette pièce vous fera vivre une magnifique soirée. Au Théâtre de la Bordée jusqu’au 22 octobre 2014. Louiselle Lavoie
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Sweeny Todd - 01 janvier 2014
Sweeney Todd (30 octobre 2014) Le tapis noir a été déroulé, ce jeudi 30 octobre, au Capitole, pour accueillir l’équipe d’une trentaine d’artisans qui nous ont présenté la version québécoise de Sweeney Todd. Cette éclatante distribution a repris le spectacle du compositeur lauréat d’un Oscar, Stephen Sondheim, dans une mise en scène de Louis Morin (Avenue Q, Carrefour international de théâtre de Québec), sous la direction musicale de Guillaume Saint-Laurent (Hairspray, Chantons sous la pluie, Sister Act). Les spectateurs étaient accueillis, dans le lobby du Capitole, par un coiffeur et par un cireur de chaussures...de quoi nous mettre dans l'ambiance. À l'ouverture des rideaux, l'action ne s'est pas fait attendre. Nous avons eu droit à différentes scènes chantées...qui se passaient en bas dans la pâtisserie, quelques fois en haut au salon de coiffure et quelques fois aux deux endroits en même temps. Le décor était très mobile, les escaliers apparaissaient et disparaissaient...Les cheminées du deuxième servaient également à afficher la publicité de nos deux coiffeurs...qui savaient manier la lame de leur rasoir... Le diabolique Sweeney, personnifié par Renaud Paradis, a été superbe, en cette veille d'Halloween. Ce barbier réputé revient, après vingt ans d'exil et il aimerait bien assouvir sa vengeance envers le juge...magistralement interprété par Jean Petitclerc ( Mémoires vives, 19-2). Nous avons pu également apprécier la prestation de Mathieu Samson, ce jeune comédien de Plessisville qui joue le rôle d'Adolfo Pirelli, le compétiteur du barbier diabolique de Fleet Street, Sweeney Todd, de Stéphanie Lapointe (Aurore, Les Filles de Caleb) et de la chanteuse Katee Julien, pour ne nommer que ceux-là. «Sweeny Todd est unique en soi. Ce qui se passera sous vos yeux au cours des prochaines heures n'est comparable à aucune autre comédie musicale.» Louis Morin, metteur en scène, a raison d'être fier de la proposition ambitieuse qu'il nous a servie. En plus d’avoir été récipiendaire de huit Tony Awards, de six Drama Desk et de trois Olivier Awards, la pièce a fait l’objet de plus d’une quinzaine d’adaptations depuis sa création originale en 1979 par Stephen Sondheim, l’homme derrière les paroles de West Side Story. Sweeney Todd a d’ailleurs fait l’objet d’une adaptation au grand écran par le célèbre cinéaste Tim Burton en 2007, avec en vedette Johnny Depp et Helena Bonham Carter. La production est assurée par Décibel et Juste pour Rire. Joelle Bond a pour sa part signé la traduction française de la pièce. Les billets pour les représentations du 28 octobre au 8 novembre sont déjà en vente sur le Réseau Billetech et au www.lecapitole.com. Marc Alarie? |
The Pretty Reckless - 01 janvier 2014
"The Pretty Reckless, la reine du rock de la nouvelle génération!" Hier soir, j'ai assisté au spectacle du groupe rock "The Pretty Reckless" à l'Impérial de Québec.
C'est devant une salle pleine, avec un public majoritairement âgé dans la vingtaine, que l'Impérial nous présentait une soirée à saveur rock avec en première partie deux groupes américains soit le groupe bostonnais "Crash Midnight" et le groupe originaire de Las Vegas "Adelitas Way" pour réchauffer l'atmosphère avant la venue sur scène du groupe "The Pretty Reckless" qui en est à sa deuxième visite à Québec depuis le début de l'année.
S'étant déjà produit sur la scène Bell lors du Festival d'été de Québec le 12 juillet dernier, La talentueuse rockeuse Taylor Momsen et ses musiciens est revenue dans la Vieille Capitale pour casser la baraque avec son rock pesant et accrocheur.
Durant une heure et demie, le groupe New-Yorkais nous a interprété leur répertoire, entraînant la foule avec leurs hits tels que "Make me wanna die", "Heaven knows" et "Cold blooded".
C'est la deuxième fois que je vois ce groupe et je suis impressionnée par le talent, la prestance et l'intensité de la chanteuse. Enfin, après plusieurs années, nous avons une rockeuse qui rejoint les Doro, Debbie Harry ou encore Joan Jett, mais de la nouvelle génération.
Avec des chansons solides, même les rockeurs aguéris craquent pour ce groupe qui nous donne envie de les écouter encore et encore.
Au rappel, nous avons eu droit entre autre à un solo de batterie, ce qui est inhabituel et à la chanson ""Fucked up world`" où tout le monde chantait avec coeur!
Si vous n'avez pas encore vu "The Pretty Reckless" en spectacle, je vous le conseille fortement. C'est assuré que vous passerez une belle soirée et en aurez plein les oreilles!
www.imperial.com
Caroline Gagnon
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MAZZA FORTIN - 01 janvier 2014
Mazza-Fortin Deux approches différentes qui se commettent terriblement bien Hier soir à la salle Albert Rousseau, les rires étaient bien présents car le duo Virginie Fortin et Mariana Mazza ont livrées une performance assez spectaculaire. Respectivement finaliste et gagnante du concours «En route vers mon premier gala» cuvée 2013, les humoristes Mariana Mazza et Virginie Fortin ont décidé d’unir leur talent et partir en tournée à travers le Québec. Selon leurs dires, à la rigolade bien sur, ‘’c’est parce que seules, nous ne vendons pas assez de tickets’. Les deux filles ont trouvé le bon filon nécessaire pour se faire découvrir et prouver que deux univers différents peuvent cohabiter ensemble et faire de grandes choses. Les contrastes s’attirent Marianna est une boule d’énergie et un moulin à parole. Tout ce qu’elle raconte nous fait rire. Son langage est cru, mais bien dosé. Son genre d’humour ne laisse personne indifférent. Ses origines, ses rencontres amoureuses, ses tatouages, l’alcool au volant et son souper avec Yvon Deschamps sont racontées avec steppettes à la façon tomboy . Elle est ahurissante. Virginie est beaucoup plus posée, je dirais même désabusée. Elle c’est une phrase/un punch et ca lui réussit. Autant Marianna est vite comme l’éclair, autant Virginie tout arrive à point à qui sait attendre. Quand elle nous parle des personnes âgées, de sa nounne et de sa vision en générale des choses, elle nous amène dans un tourbillon de délires intelligents qui font rire. Bilan Du stand-up, de la folie, de l’énergie et des rires en profusion. Le duo Mazza Fortin, c’est deux filles intelligentes drôlement drôles. Un spectacle à voir, deux filles à découvrir! Lyne Laroche
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EMMANUEL BILODEAU - 01 janvier 2014
One Manu Show Captivant et drôle Après deux années de rodage, enfin le One Manu Show a fait escale à la salle Albert Rousseau et a permis à Emmanuel Bilodeau de relever tout un défi. S’étant fait connaître pour ses rôles au théâtre, à la télé et au cinéma, on peut dire que le comédien vient d’ajouter une corde de plus à son arc. Avec la collaboration de sa conjointe Édith Cochrane à la mise en scène, Emmanuel Bilodeau se raconte sans flafla en partageant ses différentes anecdotes. Il admet même avoir toujours voulu une famille comme les Von Trap (Mélodie du bonheur) mais malheureusement la vie de famille n’est pas toujours une belle comédie musicale, alors il déchante en racontant sa vie de famille, en la chantant naturellement. Le décor est minimale, rien de sophistiqué. Il n’y a que quelques chaises suspendues au dessus de la scène. Ce qu’il veut, c’est qu’on l’écoute sans être déconcentré et ca marche, car le public embarque. L’humoriste joue habilement avec les mots et s’inspire de son vécu. Étant le petit dernier d’une famille de douze enfants, il relate avec sa touche personnelle ses aventures loufoques. Racontant ses problèmes d’apnée du sommeil, de ses visites chez Costco, de son accident au baseball, de ses enfants et de sa vie en générale, il est audacieux et la finesse de ses textes nous garde complètement alerte. Moments forts À la fin de la première partie, il devient porte-parole d’un foyer de personnes âgées. Avec tout le talent de comédien qu’on lui connait, il entre dans le personnage de main de maitre, il fait rire et réfléchir. Son personnage de Tonino Tomato, qui tire sur tout ce qui bouge est hilarant. Et, il termine la soirée avec un discours bien ficelé et surtout très approprié. C’est certain qu’il ne fera pas l’unanimité, mais pour moi, c’est un fichu bon numéro. Bilan Plus jeune, il priait pour avoir un costume de super héros, pour sauver le monde et casser la gueule aux méchants. Et bien ce soir, dans son costume de super héros, il a fait rire le monde et a fermé la gueule aux méchants. Ce n’est pas un show pour rire à gorge déployée, mais selon les statistiques, c’est prouvé que pour obtenir les bienfaits du rire, nous devrions rire en continu pendant au moins 10 minutes. Et bien avec One Manu Show, c’est du début à la fin. Alors la preuve est maintenant faite Emmanuel Bilodeau, c’est un humoriste à découvrir! LyneLaroche |
MIKE WARD - 01 janvier 2014
Mike Ward Avec Chien, il mord de plus en plus Hier soir, à la salle Albert Rousseau, Mike Ward présentait son troisième one man show Chien. Non, il n’a pas changé d’un poil, il est toujours aussi cinglant et aussi chien. Depuis longtemps son public l’a apprivoisé, qu’on se le dise avec Mike Ward, il ne faut jamais rien prendre au premier degré. Pour ce troisième show, il débute avec celui qui sera une de ses têtes de turc ‘’Claude Dubois’’.Il s’attaque avec l’humour qu’on lui connaît aux femmes voilées, aux alcooliques, aux pédophiles,…il mord fort, c’est du Mike Ward. Derrière chacun de ses sujets, il y a toujours un peu de vérité. Il s’amuse même à dire ‘’Je dis tout haut, ce que personne n’ose dire tout bas ‘’et il a tout à fait raison. Il dépeint une société qui se cache encore derrière les tabous. Il cause différents malaises en parlant des autistes, des trisomiques et des vieillards. Son langage est odieux, il sacre, il crie tout en enfilant les blagues et le public en redemande encore et encore, parce que c’est ca, du vrai bon Mike Ward. Un show de Mike ne serait pas complet sans cul, sans graines, sans fellations et sans enculades. De toute façon, son public cible n’a pas les oreilles sensibles et à voir l’assistance hier soir, aucunes punaises de sacristie étaient présentes. L’humoriste le sait et il en profite, il s’en donne à cœur joie. Bilan Mike Ward est une race rare. Il est le seul humoriste qui fait rire à créer de grands malaises. Il décapite, il régurgite, il se frotte à divers sujets avec rage. Et à la toute fin du show, quand les applaudissements se font entendent et que le public est debout, il branle la queue et Chien Chien est heureux. Un vrai petit Yorkshire, qui a mérité grandement sa récompense. Première Partie La tâche de réchauffer le public a été confié à l'ex-Chick'n Swell Daniel Grenier. Pendant une vingtaine de minute guitare à la main, il a, je dirais, fait à peu près fait n’importe quoi. Lyne Laroche
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Bodh'aktan - 01 janvier 2014
Rock celtique et festif avec Bodh’aktan Bodh’aktan était de passage à l’Impérial de Québec hier soir, le 6 novembre. C’était un retour aux sources pour ce groupe, qui avait justement fait sauter le toit de l’Impérial en mars dernier dans le cadre de sa grande débarque de la Saint-Patrick. C’était alors la première fois que je voyais en spectacle cette troupe de sept joyeux lurons. Ils m’avaient d’ailleurs épaté, leur musique festive, bel alliage de rock, de punk et de celtique, m’avait atteint droit au cœur. C’est donc avec de grandes attentes que j’ai assisté hier soir à leur nouveau spectacle. D’entrée de jeu, laissez-moi vous dire que Bodh’aktan a encore une fois répondu à mes attentes, livrant un spectacle sans faille, alternant de mains de maîtres les pièces de ses trois albums. Les sept talentueux musiciens étaient littéralement en feu, nous offrant pendant près de deux heures des rythmes rassembleurs et entrainants. En effet, dès la première note de La bouteille est agréable, la foule est conquise, et la party débute. S’ensuit Dansez (Dance Hey!) et Salut les disparus (j’adore la voie calme et feutrée de Rob Langlois), deux nouvelles pièces tirées de l’album Tant qu’il reste du rhum. Ça trinquait, ça chantait et ça dansait fort au parterre ! Disons que les rythmes de guitare puissants de Luc Bourgeois ainsi que l’énergie à couper le souffle du chanteur Alexandre Richard y sont certainement pour quelque chose… Bodh’aktan nous réservait ensuite une surprise : une interprétation à couper le souffle de Salut Salaud, succès des Vilains Pingouins. Pour cette occasion, quoi de mieux que de les inviter sur scène. Ça a donné lieu à de beaux moments entre deux groupes phares de leurs générations respectives. Ensuite, l’accordéoniste et guitariste Eric Tanguay, perché dans une corbeille, nous a démontré tout son talent avec un solo renversant sur la pièce La bonne journée. Comme pour en ajouter, le septuor a ensuite entonné ma petite préférée, la très populaire Du rhum des femmes, une délicieuse reprise du classique de Soldat Louis. En milieu de spectacle, le groupe, ne voulant rien savoir de ralentir la cadence, interprète la chanson de party par excellence, À boire, une pièce de leur premier album Au diable les remords. Le moment fort de la soirée : l’interprétation du succès de House of pain Jump around, le tout évidemment livré à la sauce Bodh’aktan. Frissons garantis! En rappel, les gars de Bodh’aktan ne nous laisse pas en appétit et nous offrent d’autres succès: Contre vents et marées, Le 31 du mois d’août et 3 capitaines. Une bien belle façon de clore une soirée haute en couleur. À voir absolument! En première partie, le grand retour de Vilain Pingouin. Ce groupe québécois phare des années 90 était de retour sur scène dans le cadre du début des festivités entourant leur 25e anniversaire. Pour l’occasion, ils ont fait revivre au grand plaisir de la foule leurs classiques, dont Salut salaud, P’tite vie, p’tite misère, Les belles années, Sous la pluie, Le train et Marche seul. Une bien belle performance qui a su donner le ton à une superbe soirée. Frédéric Delaunay |
BEIMG AT HOME WITH CLAUDE - 01 janvier 2014
Being at home with Claude Salle Albert Rousseau Un duel d’acteur passionnant et bouleversant. Un formidable thriller, une trouée dans l’âme humaine : les 80 dernières minutes d’un interrogatoire qui dure depuis déjà trente-cinq heures. Un prostitué, après s’être enfermé dans le bureau d’un juge, s’accuse d’un meurtre; un inspecteur, coincé par des pressions politiques, tente de lui faire cracher les motifs de son crime. En préambule la magnifique voix de Janis Joplin avec Bye, Bye Baby nous enveloppe et nous plonge directement dans les années « peace and love ». Le décor n’est pas en reste avec son mobilier et les accessoires représentant le milieu du 20e siècle : téléphone à cadran, table à carte avec pattes pliantes, lampes et fauteuils. Dès les premières minutes l’inspecteur interpelle le prévenu, nous faisant sentir que l’interrogatoire n’est pas à ses débuts. Rugissant et exaspérer, il ensevelie de questions le jeune prostitué, le martelant psychologiquement, espérant avoir plus d’information sur le déroulement de sa journée du 1er juillet 1967, ainsi que les motifs de ses gestes. Exténué, Yves, refermé sur lui-même et hésitant à s’ouvrir, finira par se confier dans un monologue de 25 minutes qui laisse l’enquêteur et son greffier interdit. Marc Béland gonflé à bloc, nous offre une interprétation puissante et réaliste à travers des méthodes d’interrogations qui diffèrent de celles d’aujourd’hui. Benoît McGinnis est troublant de vulnérabilité. Son jeu est irréprochable et son monologue magistral, inoubliable. Il réussit à captiver l’attention des spectateurs, leur faisant oublier la présence des deux autres acteurs présents sur scène. Ce chef-d’œuvre québécois de René Daniel Dubois, qui a fait le tour du monde, vient nous happer, nous bouleverse encore aujourd’hui. Une pièce d’anthologie à voir. Texte de René-Daniel Dubois Mise en scène de Frédéric Blanchette Acteurs : Marc Béland, Mathieu Handfield, Jean-Sébastien Lavoie et Benoît McGinnis Louiselle Lavoie
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Cathy Gauthier - 01 janvier 2014
Cathy Gauthier, une bombe… pas trop catholique Toute petite mais un poids lourd en humour
C’était soir de première, mardi à Québec, pour l’humoriste Cathy Gauthier qui présentait son troisième spectacle Pas trop catholique à la salle Albert Rousseau. Elle s’est défoulée en abordant plusieurs sujets, ne laissant aucunement de côté ses petits travers. Dès son arrivée sur scène, elle donne à une spectatrice un billet de loto en lui disant; Comme tu peux remarquer, je l’ai signé. Si tu gagnes en haut de mille piastres, et bien nous séparons. Elle venait de mettre tout le monde dans sa petite poche, car il y a une suite à cette histoire, mais je ne vous la raconterai pas, ce serait comme brisé un bon punch. Terriblement dédaigneuse, c’est avec toute la folie qu’on lui connaît, qu’elle raconte son weekend dans un spa avec son chum. Croyez-moi, ils ne la prendront jamais pour être le porte-parole, oh que non.
Elle donne son idée sur tout ce qui est d’actualité en 2014. De la différence entre un alcoolique et un épicurien, de ceux qui paient huit piastres pour un concombre bio, des gens qui font semblant d’être des connaisseurs de vin, de l‘épilation au laser, de la dépendance à la pornographie, tout y passe même les émissions de cuisine. Elle est mourante à sa facon de passer Louis-Francois Marcotte au robot culinaire. Amoureuse de la télé, de façon spectaculaire, Cathy offre au public, un DVD à la vitesse de l’éclair, du téléroman Unité 9, elle est complètement hilarante. Plus sérieusement sans se prendre au sérieux, elle aborde le sujet des femmes qui allaitent trop longtemps. De son petit côté judéo-chrétien qui fait en sorte, qu’elle a de la misère à dire non. Et de sa jalousie, qui est devenue invivable pour son chum, à cause d’une assiette inconnue qui s’est installé un jour dans son lave-vaisselle. Un numéro qui mérite une médaille. On sent très bien, qu’elle est à l’aise sur scène, elle maîtrise ses textes parfaitement. Même si on nous avait dit qu’elle était plus mature sans être complètement sage, Cathy n’a rien perdu de sa verve habituelle. C'est du nouveau du début à la fin, il n'y a rien de réchauffé. Bilan Fougueuse et passionnée, ce petit bout de femme est véritablement une tornade vivante. Pendant presque deux heures avec disons-le, aucun temps mort, elle fait rire avec son franc parlé, ses mimiques et sa gestualité. En prime après le show, comme effet secondaire, les hommes découvrent que leur femme n’est pas si folle que ca. Pas trop catholique, c’est solidement drôle! Première partie
En première partie, la tâche de réchauffer les gens a été confiée à une jeune humoriste de la relève Sylvi Tourigny. Pendant huit minutes, la jeune maman a complètement séduite le public ce qui lui a value des applaudissements bien mérité. Je suis certaine qu’une belle carrière l’attend. Elle est à surveiller. Cathy Gauthier Pas trop catholique sera en supplémentaire les 9 et 10 février 2015 à la salle Albert Rousseau et en tournée partout au Québec, pour plus d’infos Lyne Laroche |
Sarah Mclachlan - 01 janvier 2014
Sarah Mclachlan, Si les anges existent Après un passage triomphal au Festival d’été en 2012, la chanteuse canadienne Sarah Mclauchlan était de retour à Québec jeudi soir. La tournée Shine on, titre de son 8e album studio, nous permet de revoir et entendre une artiste de renommée internationale qui a vendu plus de 40 millions d’albums à travers le monde. Sous un anneau de lumières qui pouvait ressembler à une auréole, l’artiste a ouvert la soirée en nous interprétant la pièce In your shoes tirée de Shine on, paru en mai dernier. Enfilant sa guitare, elle nous a offert Building a mystery. Elle se dirigera vers un grand piano à queue, trônant au centre de la grande scène de la salle Louis-Fréchette pour présenter un autre grand succès, India. La foule nombreuse est conquise dès le début de la soirée. Dans un décor somptueux et chaleureux, agrémenté par de très beaux éclairages, Mclachlan, nous fera rencontrer les pièces Broken heart, Monsters et Song for my father, toutes extraites de son dernier opus. Après nous avoir dit combien elle s’estimait chanceuse d’être bien entourée et de vivre dans un pays en paix, elle nous a livré la chanson World on fire. Un concours, lancé sur les réseaux sociaux, aura permis à deux premières fans de partager un bout de la scène, bien assises dans le sofa de Madame Mclachlan. Les échanges entre les filles, nous auront permis de découvrir que la belle Sarah ne connait pas le Bonhomme Carnaval et qu’elle garde sa passion, soirs après soirs, à cause de son amour pour la musique et de son plaisir de jouer avec le groupe. Elle aura aussi répondu à des questions déposées dans un chapeau par les spectateurs. Pas toutes très pertinentes, les questions nous auront quand même permis de savoir que les magnifiques lampes qui décoraient la scène étaient entassées dans son garage depuis 4 ans. Je peux vous garantir que son souhait d’abattre les barrières entre le public et elle s’est réalisé. Les échanges sont nombreux et le public répond par des applaudissements généreux et chaleureux. Quand un billet, sorti du chapeau, a fait mention de son talent pour jouer de la batterie, elle a échappé un blasphème purement Québécois avant d’enfourcher l’instrument, pour une courte démonstration qui a fait danser ses musiciens. La deuxième partie du spectacle nous a donné droit à des pièces un peu plus rock. Fumbling towards ecstasy, Possesion, Sweet surrender et la nouvelle Love beside me auront enflammé la foule. Sarah McLachlan c’est une voix angélique. C’est une voix puissante et habilement utilisée, jumelée à des textes profonds, habillés de très belles mélodies. Comme l’aura souligné une des filles de passage sur son fauteuil, ses chansons sont réconfortantes. Assister à un concert de Sarah Mclachlan c’est comme une thérapie de bonheur. En ce sens, la fin de la soirée aura été agrémentée par la magnifique Angel, Beautiful girl, Ice cream et The soun that loves make. Une superbe soirée passée dans les bras d’un ange. Vous pourrez visiter son site au www.sarahmclachlan .com Claude Gignac |
MOIST - 01 janvier 2014
De belles retrouvailles avec Moist!
Vendredi le 14 novembre, Moist était de passage à L’Impérial de Québec dans le cadre de sa tournée Glory Under Dangerous Skie (titre de leur dernier album paru en octobre dernier). J’avais eu l’occasion d’assister à leur dernier concert dans la région, également à L’Impérial, le 11 décembre dernier. J’anticipais toutefois un tout nouveau spectacle hier soir, entre autres parce que le groupe vient tout juste de sortir probablement leur meilleur album en carrière. Les attentes étaient grandes hier soir pour ce groupe canadien marquant des années 1990. Moist c’est avant tout, avouons-le, le chanteur David Usher. Ce dernier n’a rien perdu de sa touche et performe comme s’il n’y avait pas de lendemain. Il ne paraît certainement son âge (bientôt 50 ans) lorsqu’on le voit danser, sauter et crier de la sorte. Charismatique au possible, il s’est adressé à la foule en français tout au long du concert. Bel effort, surtout pour un artiste anglophone solidement implanté à Montréal depuis quelques années. Le choix des chansons du groupe pour ce concert est impeccable. Nous avons eu droit à une vingtaine de chansons, un beau mélange de nouveautés, de vieux stock et de chansons puisées du matériel solo de David Usher. D’ailleurs, ma préférée de la soirée, la pièce Black, Black Heart. Cette chanson livrée à la sauce Moist fait littéralement sauter le toit de la baraque. Le jeu à la guitare de Mark Makoway y est certainement pour quelque chose. Il est bon aussi de revoir ses démarches et mimiques d’époque! La foule est déjà conquise lorsque le groupe entame le méga-succès Silver au tout début du programme principal. Tout le monde est debout et chante aussi fort sinon plus que David Usher. On n’a pas l’impression que cette chanson se démodera un jour… J’ai été impressionné par la qualité du nouveau matériel présenté par le groupe. Les premiers simples de leur plus récent album, Mechanical et Black Roses, sonnent comme une tonne de brique. Les guitares pesantes et les riffs accrocheurs se mêlent parfaitement à la voix mélancolique de David Usher. Du Moist comme dans le temps! On a aussi eu droit à une version acoustique réussie de Glory Under Dangerous Skies et Broken, ma préférée du dernier album. On a bien entendu eu droit aussi à plusieurs succès d’époque livrés à la mode d’aujourd’hui. L’addition de nouveaux membres au groupe, John Gallivan (guitare), Louis Lalancette (basse), et Francis Fillion (batterie) aide forcément les vieilles chansons à passer la barrière du temps. Les Tangerine, Push, Ressurection, Breathe et Gasoline sont parfaites et même mieux! Tandis que la guitare de Makoway est mordante à souhait, Kevin Young, lui ne s’en laisse pas imposer sur son piano et ses claviers ! Une machine bien huilée ce groupe… Un spectacle à voir absolument! Pour plus d’informations sur les prochaines dates de spectacle, vous pouvez consulter le site internet du groupe au moistonline.com. En première partie, la formation Smashing Satellites, avec en tête le flamboyant guitariste Salvatore Costa (qui s’est fait connaître au sein de la formation My Darkest Days) a réussi a bien réchauffer la salle avec son rock alternatif explosif. Le groupe a lancé un premier EP le 30 septembre dernier, SonicAluzion. On a eu droit, entre autres, au simple Hounds et à une version à couper le souffle de You Oughta Know d’Alanis Morissette. Définitivement un groupe à surveiller. Frédéric Delaunay
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Tribunal de l'histoire - 01 janvier 2014
LE FRAC D’HONORÉ MERCIER Palais Montcalm
Le tribunal de l’Histoire fait peau neuve. Place au renouveau avec Les Trésors de la Capitale. Nous découvrirons les trésors de la collection nationale en histoire, en théâtre et en musique. La saison a débuté avec le frac d’Honoré Mercier, une pièce somptueuse fabriquée par Auguste Dusautoy (tailleur de Napoléon III). Nicole Grenier, conservatrice textile du Musée de la civilisation a mis en évidence les détails des magnifiques broderies et des boutons qui décorent le frac. L’historique de cette veste d’uniforme d’apparat constitue un excellent prétexte au survol de la biographie de ce grand politicien que fut Honoré Mercier. Commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre de Léopold, grand-croix de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, comte palatin, il était avocat et journaliste. Il fut premier ministre du Québec du 29 janvier 1887 au 21 décembre 1891. L’historien Gilles Gallichan auteur d’Honoré Mercier, La politique et la culture était la référence incontournable pour nous le présenter et nous décrire la politique et la société présentent à cette époque. Serge Bonin (René Sin-Paul), Martin Perreault (L’agent Justin Leblanc), Raphaël Posadas (Honoré Mercier) et Laurie-Ève Gagnon (Virginie Saint-Denis nous ont offert de belles performances. En musique, Richard Roberto (flûte), Mary-Ann Corbeil (violon I), Philippe Amyot (violon II), Daniel Finzi (violoncelle), Marie-Claude Tardif (contrebasse) ont assuré la partie musicale de la soirée en interprétant des œuvres du 19e siècle. De très beaux moments du spectacle. Pour en apprendre plus sur des objets exceptionnels, Trésors de la capitale est une mine d’information accessible à tous. Une soirée divertissante tout en étant instructive. La prochaine soirée posera sa loupe sur le wampum huron-wendat. Pour plus d’information : www.capitale.gouv.qc.ca/activites-culturelles/tresors-de-la-capitale Louiselle Lavoie |
The Tea Party - 01 janvier 2014
Le grand retour de Tea Party
La formation canadienne The Tea Party était de passage à L’Impérial de Québec hier soir, le 18 novembre dans le cadre de sa nouvelle tournée The Ocean At The End, titre de son dernier opus paru le 9 septembre dernier. Il y a longtemps que je n’avais pas vu ce groupe en spectacle, mes derniers souvenirs remontant à leur tournée à l’été 2004 suite à la parution de leur album Seven Circles. Un peu plus de dix ans plus tard, The Tea Party était de retour et croyez-moi, j’avais bien hâte ! Matthew Bellamy, chanteur du groupe Muse, a déjà dit que le « vrai » rock and roll se jouait à trois, que c’était la seule façon de jouer du bon rock alternatif. Ce dernier ne croyait pas si bien dire. Les trois membres de Tea Party brillent, chacun à leur moment. Pendant que Jeff Martin est charismatique au possible sous ses habits de rock star à la Jim Morrison, ses deux comparses, Jeff Burrows à la batterie et Stuart Chatwood à la basse, nous procure aussi de beaux moments musicaux. Force est de constater que la chimie entre les musiciens est parfaite, comme dans le temps, sinon mieux! Disons, d’entrée de jeu, que je n’étais pas le seul à m’être déplacé pour assister à ce retour. La salle était pleine à craquer au parterre et l’ambiance était déjà survoltée lorsque le trio fait son apparition sur scène au son de leur fabuleuse nouvelle chanson The LOC. De la dynamite pour débuter le spectacle, rien de mieux. S’ensuit le classique The Bazaar, la foule est déjà en délire et reprend en chœur le refrain de cette chanson. Le groupe entame ensuite une autre chanson de leur plus récent album, The Black Sea. Une pièce aux paroles mélancoliques mélancolique mais qui déménage sans bon sens. C’est ce moment que choisit aussi le chanteur Jeff Martin pour impliquer pour une première fois la foule dans la portion chanté du spectacle. Puis, histoire d’amener l’ambiance à un autre niveau, le groupe nous livre immédiatement après son premier simple en carrière, la pièce Psychopomp, une pièce dédiée à la mère de Jeff Martin décédée récemment. À la mi-spectacle, pour détendre quelque peu l’atmosphère, Jeff Martin sort sa guitare acoustique et nous présente une autre nouveauté, le premier simple du nouvel album Water’s On Fire. La foule ne s’est pas fait prier pour unir sa voix à celle de Jeff Martin. Un beau moment. Après avoir interprété efficacement la pièce titre de leur nouvel album, The Ocean At The End, le groupe conclut le programme principal avec le classique des classiques Temptation. Nul doute que cette chanson a été le moment fort de cette soirée. Une vraie bombe! Bien entendu, après une fin aussi spectaculaire, la foule en redemande. Jeff Martin revient alors sur scène pour un premier rappel, au départ seul avec sa guitare et ensuite avec ses deux comparses, le temps de deux chansons très bluesées, Turn The Lamp Down Low et The Cass Corridor. Au rappel final, Tea Party fait les choses en grand avec la superbe chanson instrumentale Winter Solstice, un beau retour dans le temps. Pour terminer, ma préférée Sister Awake, une pièce du milieu des années 90 de leur album The Edges of Twilight. Wow ! Définitivement un spectacle à voir ! The Tea Party est officiellement de retour et espérons que ce soit pour longtemps. En première partie, la formation The Mandevilles s’est très bien débrouillée. Leur rock-country a été bien accueilli par la foule. Leur premier simple Hangovers est surprenant et est livré avec fougue. Cette formation ontarienne est menée de main de maître par la chanteuse Serena Pryne. Sa voix éraillée est juste et rafraîchissante. Cette voix prend tout son sens lorsque le quinquet interprète coup sur coup Run away et Windows and stones, deux pièces à couper le souffle. J’ai aussi bien aimé la pièce Don’t ask, une ballade moderne à la sauce Tom Petty. Un groupe définitivement à découvrir. Ne tardez pas et procurez-vous, comme je l’ai d’ailleurs fait, leur tout nouvel album, leur troisième en carrière, Windows and Stones. Vous pouvez aussi consulter leur site internet au : heymandevilles.com/site/ pour plus d’informations sur ce groupe. Frédéric Delaunay |
VALENTINA LISITSA - 01 janvier 2014
Une infinie passion
Le Club musical de Québec est une « fenêtre ouverte sur la planète musicale », nous informe, au début du concert, Marie Fortin, directrice artistique, en insistant sur le voyage. En effet, ce lundi soir, au Grand Théâtre de Québec, le CMQ recevait une pianiste ukrainienne, Valentina Lisitsa.
Elle commence avec la Sonate nº 17 en ré mineur, op. 31, nº 2, de Beethoven, un choix audacieux vu la texture de l'œuvre, du moins des deux premiers mouvements. En effet, il est difficile de conquérir un public avec une telle douceur, avec la ténuité, l'absence, parfois, de l'harmonie qui accompagne une mélodie simple. Toutefois, le public reçoit toutes les notes que Lisitsa laisse désirer, attend chacune d'elles même avec avidité et accepte de languir. Puis, le troisième mouvement arrive, plus animé mais toujours joué avec souplesse et respiration dans tout le corps. Les doigts qui, fins, ne semblent qu'effleurer les notes, s'allongent avec tendreté, délicatesse et, ensemble, rappellent les ailes d'un papillon par leur mouvement gracieux. Ils impriment cette extraordinaire légèreté aux poignets, qui semblent respirer d'eux-mêmes, se mouvant de bas en haut.
Ensuite, Valentina Lisitsa continue de nous envoûter avec les Études symphoniques de Schumann. Sur un écran, tout en haut de la salle, les images qu'une caméra filme pour une diffusion ultérieure en France sont projetées en direct pendant le concert, de manière que tous voient l'agilité de la pianiste. Avec Schumann, les images se brouillent tellement les mains, prestes, se déplacent avec impétuosité. Le papillon se transforme en colibri et ses ailes véloces ne deviennent qu'une forme floue qui magnétise, embrume même l'esprit de l'auditoire. Tout s'estompe. La majestueuse robe cinabre de la pianiste se fond dans les reflets tango de l'éclairage. On ressent une grande plénitude, et l'esprit vagabonde. Peut-être Marie Fortin ne parlait-elle pas seulement du voyage physique, mais aussi de cet insondable voyage dans la pensée... Malheureusement, la fin est inévitable. Les dernières notes, puissantes et précises, nous éveillent et ravivent l'esprit. On sait que l'œuvre se termine, même si on ne l'a jamais entendue, car la virtuose ne se borne pas à une exécution fade : son jeu fervent transmet l'essence de la pièce, la mène du début à la fin de manière logique. Heureux, les gens se lèvent naturellement dès que la pianiste retire ses mains. Debout, ils battent maintenant des leurs et lui offrent une salve d'applaudissements.
Après l'entracte, on s'emmitoufle dans la chaleur de Brahms et dans celle des tons orangés de l'éclairage. Moi, qui dois bientôt choisir les pièces que je jouerai à la session prochaine au cégep, je sais maintenant que j'interpréterai une œuvre de Brahms, qui me réconfortera et me réchauffera sans cesse pendant la session d'hiver 2015. La première fois que j'ai entendu Valentina Lisitsa, c'est d'ailleurs en choisissant mes pièces pour ma première session au cégep, l'automne dernier. Son interprétation particulièrement habile d'une étude de Chopin m'avait alors fasciné.
À la fin des quatorze pièces de Brahms, les mains de Lisitsa s'effondrent sur le clavier. Mais, bien vite, la frénétique Sonate nº 1 en ré mineur, op. 28, de Rachmaninov les tonifie. Lisitsa semble s'envoler, légère, rebondissant sur son banc, si bien qu'on vient à l'oublier, ce banc, que voile sa robe, pendant le dernier mouvement. Toujours souple, toujours naturelle, elle ne fait pas que m'aider à choisir mes pièces, mais devient à mes yeux un parangon de souplesse et, de manière plus générale, m'infuse une inspiration, une impulsion. Après son concert, ravie des applaudissements affectueux, Lisitsa remercie à son tour le public en le stupéfiant avec une pièce imprévue, puis une deuxième, puis une troisième. Elle cultive une complicité indéfinissable avec les spectateurs, nourrit leur plaisir et leur passion en continuant de jouer pour eux. Et chercher à délecter les gens pour le plaisir, à leur insuffler, fortuitement et sans contrainte, une joie irrépressible, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus louable chez un musicien ?
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Antoine Drouin
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