Hank est en ville - 17 novembre 2025

Hank est en ville de Feber E. Coyote

Un long-métrage 
Où on sent l’amour du cinéma d’antan dans chaque détail.

Hier soir, juste avant le visionnement du film Hank est en ville, j’ai eu la chance de jaser un petit moment avec le réalisateur, Feber E. Coyote. Une rencontre simple, chaleureuse. En quelques minutes, j’ai tout de suite compris l’ampleur de ce qu’il a accompli. Feber m’a expliqué que son film a été fait sans aucune subvention, uniquement avec de la passion, de la débrouillardise et une détermination incroyable.

Synopsis
L’histoire prend place dans un petit village de la Beauce, alors que les travailleurs de l’usine McDowell sont en pleine grève. Dans ce contexte mouvementé, on découvre Ghislain et Suzanne, un duo de chanteurs western qui espère se faire remarquer grâce à un concours radiophonique. Ils fonctionnent bien ensemble… jusqu’à ce que Jim, l’ancien beau-frère de Suzanne, refasse surface. Son retour vient tout brasser : il veut reprendre sa place auprès d’elle, et ça crée des étincelles.

Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est de voir à quel point le film est porté par une vraie communauté. Tout le monde a mis la main à la pâte : temps, talents, objets d’époque… c’est devenu le film de tout un village.

Et pourquoi ça fonctionne autant? Parce que Feber ne fait rien à moitié. Il signe aussi la trame sonore, un mélange très réussi qui donne au film une couleur, un rythme et une personnalité bien à lui.

Les forces du film

On embarque dès les premières minutes,  l’histoire est bien ficelée et facile à suivre.
Les comédiens ont une chimie vraie et attachante on croit à leurs liens, leurs rivalités, leurs passions.
Le mélange western, drame humain et ambiance rétro fonctionne vraiment bien.
Le film arrive à nous toucher, même avec ses moyens modestes.

On se retrouve devant quelque chose d’unique, un film qui ne ressemble à rien d’autre. Une proposition vraiment originale, un peu décalée, mais tellement assumée.

À noter : le film est sous-titré en anglais lorsque les personnages parlent français, et l’inverse aussi, ce qui ajoute un petit plus dans le contexte des tensions linguistiques.

Pour connaître davantage Feber E. Coyote

https://febercoyote.art/

Lyne LaRoche