PATRICK BRUEL - 06 mai 2022

Patrick Bruel acoustique

En toute simplicité… De l’émotion à l’état pur  

Québec a toujours occupé une place de choix dans le cœur de Patrick Bruel. Depuis plus de 30 ans que le bel homme charme son public avec sa prestance, ses textes et le grain de sa voix. Ce soir, il s’est installé pour une série de cinq concerts en résidence au Capitole de Québec.

Après un arrêt forcé, pandémie oblige, l’auteur-compositeur-interprète était heureux de renouer avec son public. Contrairement au dernier spectacle à grand déploiement qu’il avait présenté au Centre Vidéotron en 2019, cette fois-ci, il a livré un concert sans flafla mis à part quelques effets de lumières figurant une porte et un plafond.

Bruel est arrivé seul sur scène avec sa guitare à la main, d’un pas lent, comme voulait le principe d’un spectacle acoustique et intimiste. Après avoir interprété la magnifique chanson Le fil ses deux musiciens sont venus le rejoindre. 

Comme d’habitude le chanteur a su séduire ses fans en livrant plusieurs de ses grands succès dont Alors regarde, Casser la voix, J’te l’dis quand même, Place des grands hommes et de nombreux autres titres.  Si dans sa tête il y avait un petit doute à savoir si la Bruelmania était toujours aussi vivante, sachez qu’il a eu la réponse assez vite car les « Je t’aime Patrick » fusaient de partout dans la salle. Très vite, ses fans se sont transformés en une immense chorale, c’était magnifique et émouvant.

La beauté de ce spectacle, c’est qu’on passe par toute une gamme d’émotions. Bruel sait parfaitement bien mettre en mots et en musique nos états d’âme, nos parcours de vie, nos obligations, nos petits bonheurs et nos grands malheurs. On rit, on danse, on chante, on est ému, on ne peut résister à cette cour d’amour que nous fait, l’artiste.

Même si la salle est remplie à pleine capacité, on a l’impression d’être seul avec lui. Il se livre comme jamais. C'est à bras ouverts que l’on accueille ce qu’il nous partage avec élégance sans aucune prétention.

À la fin du concert, il a eu droit à une longue ovation bien méritée avant d’entamer les premières paroles de Qui a le droit. Il a remercié son public en sortant de scène, seul, d’un pas lent, comme au début du spectacle.

J’avais juste le goût de lui crier « Si on se donnait rendez-vous dans moins de dix ans, cher grand homme »

Le spectacle de Patrick Bruel acoustique est présenté jusqu’au 8 mai au Capitole de Québec

Il reste quelques billets pour la représentation du 8 mai (Fête des mères)

Par la suite, il transportera sa tournée à Montréal, Trois-Rivières, Gatineau et Sherbrooke

Pour informations

www.patrickbruel.com

Lyne LaRoche