Aline - 20 novembre 2021
C’était l'avant-première du film ‘’Aline’’ hier le 20 octobre au quartier latin de Montréal.
Œuvre fictive basée sur la vie de Céline Dion, le film ‘’Aline’’ est tout à fait délicieux. Coproduit France/Québec, présentée à Cannes en juillet dernier et ayant eu une ovation de cinq minutes, l’histoire débute par l’union du père et de la mère d’Aline Dieu (Danielle Fichaud et Roc Lafortune) dans les rôles de Maman et Papa Dieu entouré des nombreux enfants pour finir avec la petite dernière, Aline. Elle grandit dans l’amour et la musique auprès des siens, tissés serrés malgré une vie plus que modeste, peut-on observer des années 60 au Québec.
Sa mère et son frère font parvenir une cassette d’une chanson d’Aline à Guy Claude (Sylvain Marcel), un impresario connu s’inspirant du gérant René Angelil. Tout au long de la carrière évolutive de sa petite princesse, sa mère est toujours à ses côtés et la protège.
Souvent drôle, il est clair que les gens dans la salle passaient un bon moment.
Plusieurs chansons du palmarès de Céline Dion nous sont présentées ponctuellement selon la carrière d’Aline. Que ce soit par ‘’Ziggy’’, ‘’My heart will go on’’, ‘’Let’s talk about love’’ et I’m alive’’ pour ne nommer que celles-ci. Le bonheur de retrouver ses refrains bien connus nous fait chaud au cœur.
On sent beaucoup de recherche de la part de celle qui incarne Aline (Valérie Lemercier) qui a dû étudier la gestuelle et la façon de bouger de notre Céline car le résultat est excellent.
Seul bémol est l’accent français qui reste présent malgré une visible volonté et un effort à le dissimuler. Par contre, on l’oublie rapidement car l’histoire est attachante et drôle.
Ce que je retiens de ce visionnement est l’amour dans laquelle Aline est entourée qui vaut bien plus que n’importe quoi. Simplicité et amour de son métier et des siens priment.
La chanson de Robert Charlebois remodelée ‘’Je suis une femme ben ordinaire’ ’est touchante et évoque bien sa simplicité qui prends tout son sens pour celle qui est une grande chanteuse mondiale.
En salle dès le 26 novembre prochain, à ne pas manquer.
Financé en partie par La SODEC, La boîte montréalaise Caramel Films (La Bolduc, Starbuck)
Geneviève Trudeau