Franck Dubosc - 02 janvier 2019

 

Franck Dubosc et sa cinquantaine…sans tabou

Hier soir, Franck Dubosc présentait son cinquième spectacle Fifty Fyfty au Grand Théâtre de Québec. Débarquant pour la première fois au Québec avec son spectacle solo, l'humoriste interagit beaucoup avec son public, et ce, dès le début de sa prestation.

Dans un décor lumineux ou les lettre de son nom éclairaient la salle au grand complet, il est apparu en disant « C’est ridicule, vous applaudissez et vous n’avez pas encore vu le spectacle, c’est de la merde » Déjà, il venait de donner le ton à la soirée.

« A 50 balais, le plus dur c’est que t’es un vieux pour les jeunes, et t’es un jeune pour les vieux, t’es fifty fifty, mi- figue, mi -raisin. Un type de 50 ans, c’est comme un yaourt bientôt à la date limite, faut le consommer vite. »  Avec son petit air dragueur et ses yeux charmeurs, il enlève sa veste comme s’il disait aux dames ‘’Ce sera qui la chanceuse ce soir’’

Le beau bonhomme livre un spectacle juste un peu trash sans être vulgaire. Son côté séducteur, lui sert véritablement bien car même s’il lance quelques blagues à la saveur macho, il met la gent féminine dans sa petite poche arrière.   Étant un éternel séducteur et même s’il a calmé ses ardeurs, les femmes et l’amour sont encore des sujets qu’il affectionne particulièrement. Marié à une libanaise avec qui il a eu deux garçons, le spectacle est en grande partie axé sur sa vie de tous les jours, de l’argent, de la manière dont il vit sa célébrité, de ses enfants et de sa cinquantaine.

Avec la cinquantaine vient toujours des petits pépins de santé alors dans un numéro complètement hilarant, il nous raconte qu’il rencontre son proctologue au six mois dû à l’opération qu’il a dû subir à cause d’un « abcès de la marge anale » Selon ses dires, tout le personnel de l’hôpital faisait illusion au film « Camping » dans lequel il incarne le rôle de Patrick, un campeur dragueur.

Il parle sans filtre de son corps qui ne répond plus comme avant et ça le rend sympathique et très drôle. Dubosc n’en manque pas une.  Il rigole de lui mais des autres aussi. Il excelle dans sa façon de raconter les choses.

 « J’ai une belle vie, et je vais en vacances dans les îles. Quand je veux faire des belles photos, je vais dans des pays pauvres »

Pour ceux qui pensent qu'il s'est assagi avec l'âge, détrompez-vous, il a juste changé sa façon de dire les choses. Ses propos sont souvent changés en autodérision et ils sont teintés d’une pointe d’absurde.

 D’un charisme indéniable Franck Dubosc a réussi pour son premier spectacle solo à Québec, à relever le défi, soit de faire rire les spectateurs qui y prenaient place.

Pour avoir plus d'informations

https://franck-dubosc.fr/

Lyne LaRoche