La cage de la Corriveau - 16 janvier 2016
La cage de la Corriveau
Palais Montcalm
Un trésor légendaire.
Sur les notes de la Toccata Suite Gothique op. 25 de Léon Boëllmann, la cage de la Corriveau a fait son entrée d’une façon très théâtrale. L’organiste Marc D’Anjou nous a totalement immergés dans une atmosphère funèbre.
L’historienne Catherine Ferland, nous a brossé un portrait détaillé de la condamnée. Marie-Josephte Corriveau née en 1733 à Saint-Vallier, dans Bellechasse, a eu trois enfants d’un premier mariage. Le second a duré six mois, jusqu’au décès de Louis-Étienne Dodier. Elle a été jugée puis pendue sur les Buttes-à-Nepveu (aujourd’hui sur les plaines d’Abraham). La dépouille a ensuite été exhibée dans un exosquelette sur la Rive-Sud pendant 40 jours avant d’être enterrée. Ce qui a contribué à la naissance de la légende : « femme-sorcière-tueuse-de-maris ».
La trajectoire de la cage, ses péripéties, puis la découverte et surtout les nombreuses démarches que Mme Claudia Méndez a du effectuer pour obtenir le rapatriement de la cage métallique nous a été raconté par la conservatrice Mme Sylvie Toupin des Musées de la civilisation de Québec. Du Peabody Essex Museum à Salem, au Massachusetts jusqu’au Musée de la civilisation afin de l’analyser.
Un des rares forgerons encore actif à Québec M. Youri Harvey nous a décrit les points importants menant à l’authenticité de la fabrication de cet artéfact de 1763.
Après cette soirée riche en informations et en œuvres musicales, nous pouvons mieux comprendre les raisons pour lesquelles cette cage aux formes humaines est devenue un objet de curiosité aussi prisé.
Pour en savoir plus il faut lire La Corriveau - De l’histoire à la légende de Catherine Ferland et Dave Corriveau.
NB
Le costume de Monsieur Bedondaine sera présenté au Palais Montcalm le 19 décembre 2016. .
Louiselle LaVoie