Francis Cabrel - 16 janvier 2016
Francis Cabrel, Paroles et musique
Depuis bientôt 40 ans (ouf ! Ça ne rajeunit personne) Francis Cabrel comble ses fans Québécois en multipliant les visites. Ne faisant pas exception, il revient en supplémentaire au Grand Théâtre de Québec pour nous offrir In Extremis, le spectacle qui a déjà été présenté devant plus de 50 000 personnes lors de sa tournée au Québec en avril dernier. Flanqué de ses fidèles compagnons, il n’a pas tardé à faire réagir ses admirateurs venus le voir et l’entendre.
Comme s’il s’identifiait un peu, il a débuté la soirée avec La voix du crooner, tirée de son plus récent album.
Comme il le dit avec son humour pince sans rire, Francis Cabrel a dans son répertoire quelques chansons d’amour. Il pigera dans ses plus vieux enregistrements pour nous offrir La fille qui m’accompagne. Comme il nous a habitués, Cabrel entremêle des vieux succès à des pièces de son plus récent disque, des titres à saveur sociaux-politiques comme Mandela, Pendant ce temps ou Le pays d’à côté.
Au fil des années, il a coupé ses cheveux, enlevé sa moustache et quelques rides sont apparues autour de ses yeux. Le temps a fait son œuvre certes, mais ses chansons sont toujours aussi belles. Il s’amuse à leur redonner un petit air de jeunesse en modifiant les arrangements, créant ainsi une certaine surprise au début de chaque pièce. Parfois il les livre à sa plus simple expression, guitare-voix, parfois, il leurs donne de nouveaux habits élégants comme pour Hors saison. On dirait de belles vielles photos noir et blanc auxquelles on aurait ajouté une touche de couleur.
Pour une rare fois, Cabrel s’entoure de choristes. Les trois chanteuses viennent ajouter un peu de chaleur et de jeunesse sur scène. Pour ses musiciens, il a misé sur ses vieux et talentueux complices, Freddy Koella (guitare, violon), Denis Benarrosh (batterie), Nicolas Fiszman (basse, contrebasse, guitare) et Alexandre Léauthaud (claviers, accordéon).
Une soirée en compagnie de Francis Cabrel c’est se laisser bercer par C'est écrit, apprêtée à la sauce bossanova, L'encre de tes yeux, Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai et bien sûr, Petite Marie dont le refrain est chanté par le public qui connait toutes les paroles.
Il pose sa voix toujours aussi juste sur des airs de blues avec Assis sur le rebord du monde, Sarbacane, Encore et encore ou la plus récente Dur comme fer.
Au total, c’est plus d’une vingtaine de chansons qu’il nous aura offert durant ce concert de près deux heures, rodé au quart de tour.
Une histoire d’amour qui dure… Encore et encore !
Vous pourrez suivre Francis Cabrel au www.franciscabrel.com