ÉMILIE CLEPPER - 01 janvier 2014
Emilie Clepper, la dernière scène La jeune auteure-compositrice-interprète, Émilie Clepper était de passage, ce jeudi, au Théâtre du Petit Champlain pour une dernière scène… du moins, d’ici un bon bout de temps. D’une mère québécoise et d’un père Texan, possédant la double citoyenneté canadienne et américaine, la jeune femme de 28 ans a choisi d’aller rejoindre son père à la fin de la présente tournée. Son style musical et l’immense public potentiel ouvriront certainement de beaucoup plus grands horizons à l’artiste. Heureusement pour nous, la chanteuse souhaite revenir souvent dans sa ville natale. Elle est d’ailleurs à préparer un album francophone avec Sara Garneau. Entre la neige et les longues plaines du Texas, elle aura eu le temps de faire la musique de la pièce de théâtre Mois d’août, Osage County, présenté au Trident en mars. C’est avec la toute première guitare de son père en main qu’elle s’amène sur scène, accompagnée du contrebassiste Anthony Ray Wright. Gage du retour à ses racines, elle entamera la soirée avec Bury my love, écrite par son père Russel Clepper. Après Bad Lands composé par un ami de son paternel, elle poursuivra son périple au cœur du Texas avec Wearing you et No love today. L’espace de deux chansons, elle confira le micro à Anthony Ray Wright qui est à préparer un album à paraitre bientôt. Il aura fallu attendre à la neuvième chanson avant d’entendre un titre tiré de son premier enregistrement. La pièce Time, de l’album Things may come, paru en 2007 a été chaudement accueillie par les spectateurs entassés dans un Théâtre du Petit Champlain plein à craquer. L’ambiance est Texane, tellement à faire fondre la neige sur la rue Champlain… Pour amorcer la deuxième partie, Emilie Clepper nous a vite ramené dans le sud des États-Unis avec Geneva lake, tirée de What you see, sortie en 2011. Elle se produit devant des éclairages qui se veulent soignés mais qui la laisse malheureusement trop souvent à la pénombre. La suite sera l’affaire de son tout récent mini album Texas Eagle. Ce disque marque un nouveau départ pour l’artiste. Avec ces pièces, elle dit s’être trouvée. Un son encore plus country. Sa voix se prête à merveille à l’exercice. Pour se faire, Sébastien Landry se joindra à eux. Dison’s hill, écrite par son père, Crossroads, Roberta puis finalement, Texas Eagle composée à la gare en attendant le train qui la conduira de Chicago jusqu’aux rives du Rio Grande. Des pièces simples mais tellement efficaces. Emilie Clepper nous aura fait passer une très belle soirée. Ce n’étaient pas des adieux mais seulement un au revoir. Vendredi, Emilie Clepper se produira à Maskinongé avant de chanter au Cabaret d’Eastman samedi soir. Même si sa carrière se passera majoritairement du côté du pays de l’Oncle Sam, vous pourrez la suivre en consultant le emilieclepper.com Claude Gignac |