Martin Levac - 20 avril 2011
A visible Jazz touch of… Genesis...WOW!
Reprendre des succès d’un groupe populaire, en refaire les arrangements à la sauce jazz n’a rien de bien original, me direz-vous? J’en conviens. Il y a de ces « transformations » qui sont mieux réussis que d’autres. Mais quand Martin Levac transforme un répertoire qu’il connait jusqu’à la dernière note et qu’en plus, il est entouré d’une bande d’excellents musiciens spécialistes du Jazz, un mot s’impose, Wow!!
L’œuvre de Genesis est devenu, au Cabaret du Capitole, A visible Jazz touch of… Genesis.
Celui qui reprend les succès de Genesis depuis vingt-cinq ans, a su très bien s’entourer pour cette autre première, présentée dans le cadre du Festival de jazz de Québec. Mathieu Gagné à la contrebasse, Frédérick Doiron à la guitare étaient flanqués de la très efficace et souriante Emmanuelle Caplette à la batterie et de la virtuose, Julie Lamontagne au piano.
C’était une soirée où Martin Levac reprenait les pièces de Genesis. De l’aveu même de l’artiste, le personnage n’était pas très loin.
Turn it on again, Land of confusion, Many too many et bien entendu, Invisible touch. La douceur des arrangements de plusieurs chansons a mis les textes du groupe Britannique en valeur. Plus le spectacle avançait, plus Levac affichait un contrôle vocale impeccable. Misunderstanding nous a donné droit à un début Drum & Bass où Martin Levac avait pris place derrière l’instrument de prédilection de Phil Collins. Sur cette même pièce, Julie Lamontagne nous a démontré son très grand talent sur les touches noires et blanches.
Dans une partie plus intime, piano-voix, Marie-Christine, qui s’est produite la veille dans la même salle, est venue rendre la politesse à Levac pour interpréter d’une très belle façon, Seperate lives. Un autre moment apprécié du public a été le duo de batterie de Martin Levac et Emmanuelle Caplette.
Levac nous a démontré son grand talent d’interprète tout au long de la soirée. Il nous en a particulièrement fait la preuve en nous livrant une touchante version de Mama, où on pouvait sentir toute la souffrance de l’auteur.
À la sortie, les gens étaient unanimes. Quel bon spectacle! Il sera d’ailleurs présenté à nouveau ce mardi, toujours au Cabaret du Capitole.
Claude Gignac