Don Juan - 28 août 2024
Don Juan
Une histoire immortelle
En 1616 Tirso de Molina écrit la pièce El Burlador de Sevilla y convidado de piedra (L’Abuseur de Séville et l’Invité de pierre) et crée le personnage de Don Juan, un séducteur avec un grand « S ». Une cinquantaine d’années plus tard, un certain Molière inscrit ce personnage au cœur de sa pièce Dom Juan qui raconte les trente-six dernières heures de la vie du jeune Dom Juan Tenorio, grand amateur de femmes.
Au début des années 2000, c’est au au tour de Félix Gray de créer une œuvre musicale inspirée de la pièce immortelle qui a traversé l’histoire à travers les 400 dernières années. Cette semaine au Grand Théâtre de Québec, c’est dans une mise en scène de Gilles Maheux que la musique, la danse et le théâtre s’entrecroisent pour souligner le 20e anniversaire de l’événement musical à succès Don Juan.
L’action se passe à Séville, dans une Espagne romantique. La pièce commence par un duel entre Don Juan (Gian Marco Schiaretti) et un commandeur, qu’il tue après avoir séduit sa fille. Mais le fantôme de l’homme lui apparaît après sa mort et lui jette un sort. Il sera condamné à l’amour. Mais Don Juan continuera de faire ce qu’il sait faire de mieux, séduire et briser des cœurs. Tout cela au grand dam de sa femme Elvira (Alyzée Lalande), de son meilleur ami Don Carlos (Olivier Dion). Son père Don Luis (Robert Marien), l’incite en vain à changer.
Puis le fameux sort s’accomplira. Il tombera amoureux d’une sculptrice nommée Maria (Cindy Daniel) promise à un autre. C’est cet amour qui signera sa chute.
Personnellement, je me demande si cette histoire un peu cucul a bien traversé toutes ces années. On doit donc essayer de laisser notre côté rationnel au vestiaire et se laisser transporter par la magie.
En ce sens, les costumes de Georges Levesque et Michèle Hamel, jumelés aux chorégraphies de Carlos Rodriguez et Angel Rojas favorisent cette immersion andalouse. Les duels à l’épée, notamment celui entre Don Juan et Raphaël sont particulièrement réussis.
Bien que l’histoire un peu beaucoup romantique de Don Juan ne me rejoigne pas vraiment, ce ne serait pas honnête de dire que je n’ai pas apprécié ce spectacle. Les interprètes possèdent des voix impeccables. Celle de Philippe Berghella, qui reprend le rôle de Raphaël qu’il avait créé en 2003 est particulièrement belle et puissante. Celle de Cindy Daniel, qui était aussi de la mouture originale est aussi remarquable. Les éclairages soignés d’Axel Morgenthaler sont magnifiques.
Les chansons de Félix Gray, aux phrases répétitives, se figent à notre cerveau et ces vers d’oreille nous suivent pendant des heures et même des jours. Leurs thèmes, autour de l’amour et de la haine constituent un fil conducteur qui facilite la compréhension de cette pièce de plus de deux heures et demie.
La réaction du public était sans équivoque. Les gens ont aimé leur soirée. Ceux croisés à la sortie du Grand Théâtre n’avaient que de bons mots pour ce Don Juan 2024.
Don Juan, la tournée 20e anniversaire est présenté au Grand Théâtre de Québec jusqu’au 8 septembre. La tournée se transportera à Trois-Rivières du 11 au 14 septembre. Pour en savoir plus, rendez-vous au www.donjuan2024.ca
Voici la distribution de Don Juan 2024
Distribution :
DON JUAN | GIANMARCO SCHIARETTI
MARIA | CINDY DANIEL
ISABEL | ROXANE FILION
DON CARLOS | OLIVIER DION
RAPHAËL | PHILIPPE BERGHELLA
ELVIRA | ALYZÉE LALANDE
DON LUIS | ROBERT MARIEN
Claude Gignac
Super Franco Fête - 27 août 2024
Le Grand concert de la francophonie
Tout pour faire vivre la chanson en français
La Super Franco fête nous avait donné un autre rendez-vous à l’Agora du Vieux port ce mardi, cette fois pour nous présenter Le Grand concert de la francophonie.
Pour cette soirée exclusive à la Super Franco Fête, les organisateurs ont réuni près d’une centaine d’artistes sur scène. Un hommage à la langue française. Les accents de plus d’une dizaine de pays ont emprunté les sentiers qui ont tracés notre chemin musical jusqu’à notre accent d’Amérique.
Histoire de favoriser l’atteinte du succès, la direction musicale de cette grande célébration a été confiée à nul autre que Scott Price, habitué à ces spectacles à grand déploiement. L’animation a été assurée à un trio de vedettes composé de la Franco-Ontarienne Véronique DiCaire, québécoise d’adoption, de l’auteur-compositeur-interprète Patrick Bruel et du rappeur Black M, ces derniers ayant traversé l’Atlantique depuis la France pour coanimer cette grande soirée.
Après un enregistrement de la voix de Léo Ferré et une introduction des trois animateurs, la soirée musicale s’est amorcée avec le trio formé de Jenifer, Mentissa et Stéphane, trois chanteuses venues du vieux continent. Puis s’amènera l’auteur-compositeur-interprète français, M. Pokora qui, avec la complicité de PETiTOM, nous chanteront Cette année-là. On sent déjà que beaucoup de place sera offerte à la jeune relève francophone.
Histoire de faire un clin d’œil au passé, Isabelle Boulay viendra nous offrir Le temps est bon, popularisée il y a déjà plusieurs décennies par Isabelle Pierre. Retournant vers la jeunesse, c’est au tour du jeune interprète Nuit Incolore de nous livrer sa pop rafraichissante. Les chansons s’enchainent à un rythme fou. Les interventions des animateurs sont courtes mais efficaces. Les chansons des jeunes interprètes s’entremêlent de façon plus qu’efficace aux succès des chanteurs et chanteuses plus établis. On sent un magnifique partage inter générationnel où tous et toutes semblent vraiment apprécier la présence de l’autre le tout, au plus grand bénéfice des spectateurs ayant, encore une fois, rempli l’Agora du Vieux port de Québec. Les sourires et les accolades entre les artistes nous démontraient bien leur plaisir de partager leurs chansons et celles des autres.
Si les chansons des Isabelle Boulay, Patrick Bruel, Daniel Lavoie et Mario Pelchat sont très appréciées du public, celle des plus jeunes M. Pokora, Waahli, Samian, Roxanne Bruno et Petitom ont été fortement accueillies par la foule qui chantait tant les chansons des québécois que des européens. Tension attention de Daniel Lavoie a été marquante avec ses choristes de luxe.
On rendra hommage à quelques grands de la musique francophone. La contribution de Luc Plamondon sera encore une fois soulignée, en célébrant les 45 ans de Starmania et les 25 ans de Notre-Dame de Paris. Pelchat, Lavoie et Bruel uniront leurs voix pour nous interpréter Belle tandis que Bruno Pelletier nous offrira Le temps des Cathédrale en sollicitant la participation du public qui ne s’est pas fait supplier pour chanter avec lui et lui offrir une ovation debout.
Grand corps malade viendra rendre hommage au grand Charles Aznavour en nous proposant une très belle relecture de La bohème. On rendra aussi hommage à Jean-Jacques Goldman en interprétant À nos actes manqués, Envole-moi et Au bout de mes rêves.
Accompagnée par Bruel au piano Véronique DiCaire y est allée d’une imitation parfaite d’Édith Piaf, une très belle façon de faire revivre la grande dame de la chanson française. Bruel sous le choc lui a lancé : « Si Aznavour t’avait entendue, il t’aurait certainement écrit une chanson ».
Samian et Bizz se sont rencontrés au centre de la scène pour chanter La paix des braves avec la participation d’un danseur autochtone vêtu d’un costume traditionnel. Les deux chanteurs reviendront un peu plus tard pour Hymne à Québec des Loco Locass devant des images de notre belle ville, projetées sur le grand écran alors que Bizz portait fièrement sont « coat » des Nordiques.
Cette soirée s’est habilement construite comme une magnifique courte-pointe de chansons francophones dans un extraordinaire métissage que les morceaux soient blancs, noirs, européens, africains, des Premières Nations, jeunes, plus vieux, de genres ou de styles différents.
Le chanteur et co-animateur de la soirée Black M, qui en était à une toute première présence en sol québécois semble avoir vraiment apprécié l’accueil du généreux public de Québec. « Je sens que les gens d’ici m’ont déjà adopté ». Je pense qu’il avait bien raison.
Que ce soit autour de Roxanne Bruno, Stéphane, Tiken Jah Fakoly, Grand corps malade, M. Pokora, PETiTOM, Iam, Helena et Black M, et autres jeunes artistes fort talentueux, la musique francophone transportée dans les dernières décennies par les Bruel, Pelletier, Lavoie, Boulay est toujours entre bonnes mains.
Sur scène, en plus des 14 musiciens et musiciennes, des danseuses de DM Nations, des belles voix des choristes, des éclairages raffinés et des effets pyrotechniques, on a eu le bonheur de voir et entendre M. Pokora, Grand Corps Malade, Natasha St-Pier, IAM, Daniel Lavoie, Helena, Tiken Jah Fakoly, Isabelle Boulay, Mario Pelchat, Mentissa, Gims, Biz, Jenifer, Roxane Bruneau, Corneille, Nuit incolore, Samian, Stephane, Bruno Pelletier, Amadou & Mariam, Waahli, PETiTOM Black M, Patrick Bruel, et Véronique DiCaire.
Petit bémol à cette belle soirée. Les deux segments présentés depuis Villers-Cotterêts en France, où la chanteuse Santa et Alain Chanfort nous ont proposé leurs chansons accompagnées d’une trame sonore préenregistrée, le tout agrémenté par des interviews insipides. Un choix discutable qui cassait un peu le party.
Encore une fois, le spectacle a fait l’objet d’une captation télé qui sera diffusée à travers la francophonie au début d’octobre prochain. 400 artistes et techniciens ont mis leurs talents à contribution pour faire rayonner la belle ville de Québec dans tous ces pays où l’on parle et chante comme nous.
Il reste encore quelques spectacles inscrits à la programmation de la Super Franco Fête qui se termine le 31 août. Pour plus d’informations, rendez-vous au www.superfrancofete.com
Claude Gignac
STARMANIA - 23 août 2024
Starmania 45 ans sous les étoiles
Une grandiose galaxie
En 1974, Michel Berger décide de créer un opéra musical. Mais son projet rencontre toutes sortes d’obstacles. Après avoir entendu des chansons de Diane Dufresne, et sous la recommandation de France Gall, il traverse l’océan quelques années plus tard pour venir rencontrer Luc Plamondon. Ils travailleront ensemble sur le projet au printemps 1977.
On connait la suite. Ils ont créé l’un des premier opéra rock francophone. Starmania sera présentée pour la première fois au Palais des congrès de Paris le 10 avril 1979. L’album studio original de 1978 s’est vendu à plus de 2,2 millions de copies seulement en France.
Depuis, Starmania aura été présenté dans le monde entier sous plusieurs formes et chanté par plusieurs interprètes de grand talent.
Toujours vivante la version 2024 de l’Opéra de Berger et Plamondon a été présentée une quinzaine de fois à Montréal au début du mois et poursuivra sa tournée.
Ce vendredi, dans le cadre de la Super Franco fête, on a célébré le 45e anniversaire de Starmania dans un méga spectacle qui a réuni une quarantaine d’artistes du Québec et de la France dans un concert présenté dans le magnifique environnement de l’Agora du Vieux port de Québec grâce à un budget avoisinant les trois millions de dollars.
Les premières notes de l’impressionnant orchestre, sous la direction du chef Scott Price, accompagnent les images et la narration qui résument l’histoire de l’opéra rock. La musique résonnait dans une Agora débordante de spectateurs.
Michaël Gregorio a uni sa voix à celles de Garou et de Daniel Lavoie pour débuter cette prometteuse soirée, en interprétant Quand on arrive en ville. A son tour, Véronique Dicaire est venue nous livrer une belle version de Ziggy, une des chansons phare de l’opéra dont la popularité a été haussée par la version de Céline Dion.
Accompagné par les danseuses de la troupe DM Nation de Lévis, Garou viendra poser sa voix roque sur Ce soir on danse à Naziland.
La soirée sera agrémentée de plusieurs segments vidéo qui viendront ajouter une touche de nostalgie en voyant des artistes exceptionnels alors qu’ils étaient encore à leur début et d’autres qui sont malheureusement disparus trop tôt. On y apprend, entre autres, que la phrase Stone, le monde est stone était au début Seul, je marche seul. Berger a demandé à Plamondon de remplacer cette phrase qu’il jugeait « pas assez américaine ». Disons, qu’il n’avait pas tout à fait tort.
Bien entendu, les chansons de Starmania s’enchaineront en solo, en duo et même en trio. Toujours dans des livraisons impeccables grâce au talent exceptionnel de toutes ces chanteuses et de tous ces chanteurs. Peut être avec un brin de chauvinisme, je n’hésite pas à vous dire que les interprètes du Québec ont vraiment de la voix.
Les interprètes de la mouture 2024 de Starmania viendront nous chanter un meddley de plusieurs chansons. Gageons que le nom de plusieurs de ces jeunes artistes sera inscrit au-dessus de la marquise des plus grandes scènes dans les prochaines années. William Cloutier, que l’on a connu à Star Académie, a livré une impressionnant version de SOS d’un terrien en détresse. La chanson est entre bonnes mains cher monsieur Pelletier.
Les performances s’enchaineront parfaitement dans une mise en scène dynamique de Jean-François Blais et Isabelle Viviers.
Starmania a été joué partout et ses chansons ont été traduites en anglais. Dans une apparition surprise, Peter Kingsbery, est venu, nous chanter Only the very best, traduction de SOS d’un terrien en détresse.
De nombreux hommages seront rendus au cours de la soirée. On a souligné la trop courte carrière de Daniel Balavoine, le tout premier Johnny Rockfort.
On rendra aussi hommage à Diane Dufresne, celle qui a créé le personnage de Stalla Spotlight et qui a permis, bien malgré elle, la rencontre de Berger et Plamondon qui deviendront rapidement de grands amis.
On rendra aussi hommage à France Gall, la conjointe de Michel Berger qui s’est jointe à Starmania un peu dans le but de donner un élan à Starmania que les français boudaient au tout début.
C’est aussi à la mémoire de Maurane, cette interprète belge à la voix chaude et unique qu’on a rendu hommage. Ces reconnaissances nous ont donné l’occasion d’ajouter de magnifiques chansons au répertoire déjà très bien garni de Starmania pour faire de cette soirée présentée dans un décor unique, un moment de grâce. Hélène Ségara est venue interpréter une très belle Prélude de Bach, accompagné par Scott Price au piano. Après avoir salué l’excellent travail du chef d’orchestre, elle reviendra vers le public pour le remercier à son tour, « Vous, le public, qui à chaque note qu’on fait, vous vibrez avec nous ».
Starmania c’est plusieurs chansons phares de la musique francophone. Ce sont des pièces inoubliables qui traversent l’histoire. Des pièces qui, à l’origine se passaient dans un futur qui, 45 ans plus tard est déjà le passé. Mais Starmania est devenu intemporel et sera certainement chanté par d’autres artistes émergeants qui, comme Maurane, France Gall, Diane Dufresne, Bruno Pelletier, Garou, Hélène Ségara et tant d’autres, deviendront des étoiles et feront briller et perdurer ce chef d’œuvre moderne.
Et pour ajouter une couche d’émotion, le grand Claude Dubois est venu interpréter Le blues du business man comme seul Dubois peut le faire.
J’aurais bien aimé vous parler de performances et de moments exceptionnels mais chacun de la vingtaine de tableaux l’a été.
Bien entendu, un bel hommage a été rendu à Michel Berger. Co-créateur de Starmania. On replongera dans son univers musical.
Après Diane Tell qui est venue nous faire La légende de Jimmy. Garou et Daniel Lavoie sont venus rejoindre Bruno Pelletier qui venait de nous offrir Le temps des Cathédrales, pour nous interpréter Belle aussi tirée de Notre-Dame de Paris, une autre complicité de Berger et Plamondon. Bien entendu, on rendra hommage au grand Luc Plamondon. Les chanteurs sont allés le rejoindre à son siège dans la foule avant de le ramener sur scène pour la photo finale dans le grand escalier de la scène. La foule l’a aussi salué dans une longue ovation.
Plus de 400 personnes ont travailler à ce magnifique spectacle qui sera télédiffusé l’hiver prochain sur les ondes Radio Canada et France télévision.
Il reste encore quelques spectacles de la présente édition de la Super Franco Fête. Pour en savoir plus, rendez-vous au www.superfrancofete.com
Claude Gignac
France d'amour et le choeur Jukebox - 18 août 2024
France D’Amour
Au chœur de son univers
Pour sa 10e édition, les Productions Jukebox plongent, pour un seul soir à Québec, dans l’univers de France D’Amour. C’est dans la magnifique salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm que plus d’une centaine de choristes ont uni leur voix à la musique de France D’Amour ce dimanche.
Les choristes sont entrés par l’arrière de la salle, arpentant les rangées pour se diriger sur la scène. Dans cette présentation acoustique, l’autrice-compositrice-interprète était accompagnée d’un percussionniste et d’un bassiste.
Avant même de jouer les premières notes, France D’Amour s’est adressée aux spectateurs venus nombreux pour profiter de cette belle soirée avec la chanteuse ou pour entendre un ou une proche qui participe au spectacle. « La première chanson est toujours la plus difficile à faire parce que les gens nous jugent ». Comme c’est une fille de solution, elle décide de débuter la soirée par la deuxième chanson. C’est dans ce ton humoristique qu’elle s’adressera habillement et fréquemment au public tout au long de la soirée.
Elle commence donc par la deuxième chanson en interprétant Je n’irai pas ailleurs, tirée de son cinquième album paru en 2002. Ne se contentant pas de la centaine de choristes qui appuient ses chansons, D’Amour demande au public de chanter avec elle sur Le bonheur me fait de l’œil.
Bien entendu, la soirée nous permettra d’entendre les succès de l’artiste, revisités grâce aux beaux arrangements chorales du Directeur musical Stéphane Leroux et de la chef de chœur invitée Patricia Gauthier. Elle nous fera aussi découvrir quelques pièces de son quatorzième, et tout nouvel et très bon album Quatorze, paru le 14 mars dernier à 14h. La pièce titre de son album a d’ailleurs été interprétée par le cœur Jukebox sans la participation chanté de l’artiste vedette.
Celle qui a été coach à l’émission La Voix nous parlera des choix stratégiques que doivent faire les interprètes lors de leurs prestations à l’émission. On peut douter du sérieux de ses choix quand elle nous offre les trames sonores de L’Ile de Guiligan et des Pierrafeu comme les chansons qui auraient été ses choix si elle avait participé à l’émission.
Juste avant de prendre une petite pause, elle sollicitera à nouveau le public dans une compétition amicale qui opposera les gars, qui manquent d’émotion dans leur voix, aux filles aux très belles voix.
Au retour de la pause, elle nous offrira Je sais ce que je sais, inspirée par des phrases que lui répète sa mère. Elle nous proposera par la suite, un medley de plusieurs chansons qu’elle a interprétées tout au long de sa carrière. On constate que la carrière de France D’amour a été couronnée de plusieurs succès radiophoniques.
Elle nous réserve Animal et Vivante pour la fin.
Grâce à l’excellent travail du Directeur musical, les chansons de France D’Amour et le Chœur Jukebox forment un heureux mélange. Malgré la présence de plus d’une centaine de choristes, le judicieux dosage des deux univers crée un mariage parfait, une célébration de la musique.
Comme le spectacle avait débuté par la 2e chanson, France D’Amour et son chœur éphémère n’ont pas oublié de terminer cette belle soirée en finissant par la première chanson, ou plutôt les deux premières chansons en nous interprétant les douces et très belles Ici comme ailleurs et Mon frère. Une belle façon de nous quitter.
Une soirée qui va droit au chœur.
Vous avez raté cette belle rencontre et vous êtes déçus, pas de panique. Le spectacle sera à nouveau présenté le 7 septembre prochain à la salle Marcellin-Champagnat Laval.
Pour en savoir plus sur les Productions Jukebox, leurs spectacles ou même pour vous joindre à eux, rendez-vous au www.productionsjukebox.com. Pour suivre la carrière et les nouvelles de France D’Amour, rendez-vous au www.francedamour.ca
Claude Gignac
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