Richard Abel - 16 janvier 2015
Autour du monde avec Richard Abel Un beau rêve, éveillé Hier soir au Grand Théâtre de Québec, le virtuose Richard Abel a pris le rôle d’un commandant de bord, afin de nous guider dans ses voyages autour du monde en musique et en chanson. Un périple de 2 heures trente, dans des pays qui au fil du temps ont légué à l’histoire, de grandes chansons, de belles mélodies et même des artistes qui sont devenues immortelles. Il nous a offert un itinéraire remplie de surprises, parsemée d’humour et d’amour. Souvent, nous sommes portés à croire, que tous les virtuoses sont des êtres sérieux, et qu’ils ne dérogent pas de leur feuille de route. Et bien ce n’est pas le cas de Richard Abel. Malgré plus de 34 ans de carrière, quinze albums, cinq Félix, six disques d’or et j’en passe, c’est un être drôle et généreux. Entouré de ses dix musiciens et de ses trois choristes, Richard nous rappelle de beaux souvenirs en nous donnant le goût de chanter et même de danser, sans chichis. Ceux qui le connaisse vous diront, ‘’Il ne fait jamais rien à moitié’’ C’est un intense au grand cœur et sa joie de vivre est contagieuse. D’emblée, il a débuté la soirée avec la musique de nos voisins du Sud, avec le grand succès New York, New York. Pas besoin de vous dire qu’avec cette musique entrainante, il venait de donner le ton à cette soirée mémorable. Sa deuxième destination fût l’Autriche, ou les plus belles valses au monde ont été composées. Pour ce faire, deux magnifiques danseurs nous ont donné le goût de valser jusqu’aux petites heures du matin. Par la suite, l’Italie avec son O Sole Mio. En Italie, il y a aussi l’opéra et Richard a invité sa grande amie Carole Caza à interpréter un aria de Puccini avec sa merveilleuse voix qui se situe entre le classique et le populaire. Quelle voix! Il nous a fait aussi découvrir Simon Gladu un jeune prodigue de 15 ans qui étudie le piano depuis cinq ans seulement. Croyez-moi, il a un talent rare. Richard le guide professionnellement tout en étant son professeur de musique moderne. C’est certain que vous allez en entendre parler. Tout au long de la soirée, nous sommes les passagers de ce magnifique voyage autour du monde. Richard y va de surprises en surprises. Il nous chante Samedi soir à St-Dilon, en hommage à Gilles Vigneault, c’est de toute beauté. Il s’amuse et son plaisir est partagé autant avec ses musiciens qu’avec son public. Pour l’Angleterre, il fait un clin d’œil au Beatles, avec When I’m Sixty-four, Hey Jude, Ob-la-di-ob-la-da. Pour la Grèce, coiffée d’une perruque et de grosses lunettes, Carole revient sur scène en hommage à Nana Mouskouri en interprétant Quatre Soleils sur notre amour et les Roses Blanches de Corfou. Accompagné de Simon Gladu, Il rend un hommage à la grande dame de la chanson Alys Robi en jouant au piano à quatre mains la chanson, Tico, Tico. Sur écran, nous pouvions apprécier les mains de nos virtuoses, c’était de toute beauté. Cela n’est juste qu’un petit résumé du superbe concert que Richard Abel a donné aux gens de Québec. Bilan Si Richard Abel repasse dans mon coin, c’est certain que je vais refaire le voyage avec lui. Car sincèrement, je n’avais pas le gout que ca s’arrête. Pensez-y deux minutes, je suis allé à Cuba, au Mexique, en Australie, j’ai fais le tour de la boule en deux heures trente et je suis revenue coucher chez- moi. Mise à part le bronzage que je n’ai pas, je reviens avec des mélodies en tête que je fredonnerai sûrement longtemps à mes collègues de travail, mes amis et ma famille.
Lyne Laroche |