Urban Cowboy - 06 janvier 2013
Urban Cowboy : Du country au goût du jour
Urban Cowboy a frappé dans le mille samedi soir le 21 septembre au Centre d’art La Chapelle livrant, à un public de tous âges vêtu majoritairement de chemises à carreaux et de chapeaux de cowboy, un spectacle de près de deux heures pour un total de vingt-huit titres, le tout puisés de leur album U.C. What I Mean? paru en 2010 ainsi que des meilleurs succès qui les ont influencés depuis le début de leur carrière.
Le groupe est composé d’artistes de Québec, soit Yannick Savard au chant, Étienne Morency et Jonathan Grenier à la guitare, Mathieu Daigle à la batterie, Frédéric Girard à la basse ainsi que Guillaume Savard au piano.
Ces six musiciens énergiques et fougueux ont redonné un nouveau souffle à la musique country avec leurs guitares rugueuses, des rythmes de batterie bien appuyés et des voix très harmonieuses et drôlement bien adaptées au style musical du groupe. Une superbe démonstration qui me convainc que la musique country peut aussi plaire à des « cowboys urbains » comme moi.
Tout au long du concert, Urban Cowboy a su manœuvrer efficacement à travers ses propres compositions (I’m broke, Mean Woman, Number 7 with a smile, Cheap wine et Urban Cowboy) et ses nombreuses reprises afin de maintenir une ambiance festive. Ça dansait et ça chantait fort au parterre!
Le sextuor est en effet très habile pour donner une deuxième vie à des classiques country traditionnels. Il fallait entendre les versions améliorées plus rythmées de Ring of fire de Johnny Cash, Fast as you de Dwight Yoakam et Born on the Bayou de CCR, cette dernière livrée au rappel a permis d’ailleurs de constater l’immense potentiel des musiciens.
Mes coups de cœur, la très endiablée Hell’s Rodeo, premier simple du prochain album qui devrait voir le jour, selon mes sources, à la fin de l’année 2014 ainsi que Cowboy original, seule composition en français du groupe que l’on a entendue à la toute fin du programme principal et racontant l’histoire d’un cowboy qui se promène à cheval dans les rues achalandées de Montréal.
Seul point négatif, un son un peu mal calibré nous empêchait quelquefois de comprendre adéquatement toutes les paroles des chansons.
Cela n’a toutefois pas empêché Urban Cowboy de créer tout un party samedi soir au Centre d’art La Chapelle. Un spectacle entrainant qui saura plaire à tous et qui mérite certainement d’être vu. Une très belle découverte pour ma part !
Pour terminer, j’ai promis à Eve Roy, artiste à ses heures, de souligner son bon travail. Cette dernière a en effet dévoilé pendant l’entracte du spectacle une superbe peinture représentant les membres du groupe tel qu’on les voit sur la pochette de leur premier album. Un travail colossal, vous pourrez en juger par vous-mêmes… Bravo.
Pour en apprendre davantage sur le groupe et écouter des extraits sonores, visitez le site Web du groupe au www.urban-cowboy.com.
Frédéric Delaunay