Nanette - 06 janvier 2013
Nanette Workman, tout simplement fabuleuse
Ce vendredi, dans la belle salle de La scène Lebourgneuf, se tenait un spectacle bénéfice mettant en vedette la légendaire Nanette Workman. Cette soirée était organisée au profit de La boite à Musicien qui supporte et vient en aide aux artistes émergeants de la scène musicale de Québec. Remplissant bien son rôle, l’organisation offrait l’opportunité à quelques artistes de se produire sur la même scène que l’icône du rock Québécois.
Pour l’occasion, Le Band à Boivin ouvrait la soirée. Un rock francophone aux textes simples et parfois engagés sur une musique qui flirt avec des rythmes folks , au rythmes rocks. Le band à Boivin, qui prévoit sortir un premier album à l’automne, a un petit quelque chose qui nous rappelle les Vilains Pingouins.
En seconde moitié de la preière partie, les jumelles Sabrina et Stéphanie Barabé, découvertes à l’émission La Voix, sont montées sur scène en compagnie de Julie Marcotte et d’Isabelle Croussette. Seules, en duo ou même à quatre, dans un medley énergique, elles ont démontré leur grand talent. Les belles jumelles ont interprété The rose, cette même chanson avec laquelle elles avaient provoqué l’unanimité chez les juges lors de la populaire émission. Elles nous ont aussi offert Pas superficielle, une de leurs compositions. Pour leur part, Julie et Isabelle ont démontré leur potentiel en interprétant du Daniel Bélanger, du Niagara jusqu’à AC/DC. La raison d’être de La boite à musicien est de promouvoir le talent émergeant. Il y en avait sur scène.
Comme plat de résistance de cette soirée très bien amorcée, le public avait droit à la grande Nanette Workman. Elle donne immédiatement le ton à la deuxième partie avec des notes de blues-rock empruntées à ses derniers albums dont Mississipi Rolling stones.
Un peu plus tard, elle nous partagera un medley des chansons qu’elle a eu l’occasion d’enregistrer en tant que choriste pour les Rolling Stones vers la fin des années soixante. Une belle page de l’histoire de la musique que nous avons eu la chance d’entendre dans l’amphithéâtre de deux cents places. Après s’être installée au piano pour quelques-unes de ses compositions, dont la balade When love leaves the room, tirée de son dernier album Just getting started, paru en 2012, elle avouera que le Disco lui aura longtemps permis de rester à l’avant plan de la musique.
Pour nous rappeler de beaux moments, un autre enchaînement de succès, cette fois, ceux des années 70 et 80. Danser danser, Donne donne, Call girl et Naziland, ça vous dit quelque chose? Elle était belle et en forme Nanette. Que de générosité. À maintes reprises elle a souligné la force des musiciens du « house band ». Elle leur a laissé la chance d’exprimer leur grand talent, eux qui semblaient vraiment apprécier l’opportunité qu’ils avaient de partager la scène avec cette grande dame. Ils lui ont bien fait honneur. Bien entendu, elle ne pouvait clore la soirée sans nous offrir Lady Marmelade et sa version blues de I lost my baby de Jean Leloup.
Vous pouvez suivre Nanette via le nanetteworkman.com. De plus, découvrez de nouveaux talents et suivez les activités de La boite à musicien sur leur site au laboiteamusicien.com ou via Facebook.
Claude Gignac