Arianne Moffat - 06 janvier 2013

Ce n’est qu’un au revoir Ariane!

C’est hier soir à l’Impérial de Québec, qu’Ariane Moffatt présentait pour la dernière fois en salle son spectacle MA. Présentée par le Théâtre Petit Champlain et le Centre d'art La Chapelle, cette prestation clôturait une année de tournée qui a mené l’artiste un peu partout au Québec, à New York, à Paris, à Vancouver et à Toronto.

En première partie, Daniel Russo Garrido alias Boogat a bien réchauffé la foule grâce à son style particulier, un mélange de rock et de hip hop espagnol. Une combinaison musicale inédite qui s’est avérée énergique et festive. Une recette gagnante pour une première partie.

Par la suite, c’est une chanteuse nostalgique mais heureuse, qui s’est présentée sur scène pour nous livrer coup sur coup quatre chansons de son dernier album certifié disque d’or et vendu à plus de 40 000 exemplaires. Nous avons eu droit à une version groovy de Mon corps, à la très dynamique In your body, à la sensuelle Hôtel amour et à l’accrocheuse L’homme dans l’automobile. Ces pièces sont livrées parfaitement et nous permettent d’apprécier la voix juste et puissante de l’artiste.

Après une ovation monstre (il fallait voir ma petite fille Juliette s’époumoner), elle s’adresse pour une première fois à son public, expliquant que pour sa dernière représentation elle s’est fait plaisir et nous a concocté un tout nouveau spectacle, lequel devrait nous ravir. Et elle avait raison, sans aucun doute.

Se sont ainsi succédées plusieurs succès de ses albums précédents : Réverbère (avec un traitement choc électro-pop), Tous les sens (avec Boogat comme invité spécial), Je veux tout (version reggae, dont le refrain a été repris en chœur par la foule) et Le cœur dans la tête (chantée en duo avec Pierre Lapointe).

Sur le plan musical, une chimie certaine s’opère entre Ariane Moffat et ses musiciens, soit Serge Pelletier (guitare), Jonathan Dauphinais (basse), Patrick Sayers (batterie) et Lisa Iwanycki (claviers). Pendant que Moffatt tape de temps en temps sur un tambour éclairé, valse d’un clavier à l’autre ou gratte une guitare, ses collègues assurent et livrent un électro efficace solide comme le rock.

Le moment fort de la soirée, l’interprétation que nous offre l’artiste, en toute fin de spectacle, des pièces Perséides et Poussière d’ange, cette dernière étant à cette occasion seule sur scène avec son piano. De beaux moments intimes et tendres.

Au rappel, après avoir sablé le champagne avec toute son équipe, Ariane Moffat nous sert une superbe version acoustique de son premier succès Point de mire. Elle termine avec la pièce Montréal. Avant de quitter la scène, elle promet de revenir nous voir bientôt. Quelle bonne nouvelle !

Le mot de la fin à ma petite fille qui m’a demandé d’inscrire ses commentaires dans la présente chronique et qui voyait cette artiste pour la première fois : «Ariane elle est vraiment bonne papa, elle a une super belle voix et en plus elle est une superbe musicienne. Je suis chanceuse de l’avoir vue. Peux-tu m’amener encore avec toi la prochaine fois? ».

Notez qu’Ariane Moffat se produira le 13 juin prochain dans le cadre des Francofolies de Montréal. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter le www.arianemoffat.com.

Fédéric Delaunay