Daran - 31 janvier 2012
Daran
Des guitares douces, des guitares énergiques, des guitares puissantes
En ce premier décembre, de la belle visite s’amenait au Petit Champlain. Daran était de passage à Québec. D’entrée de jeu, je dois passer aux aveux, je suis un fan fini de Daran. Pour l’occasion, il était accompagné des ses potes habituels. Une exception, le guitariste André Papanicolaou, retenu au chevet de sa blonde qui venait de mettre au monde la petite Sofia, pour qui Daran a dédié le spectacle. L’absence du guitariste ne s’est pas trop fait ressentir. Alexis (dont j’ai malheureusement oublié le nom de famille) a effectué un travail remarquable en relève. Les frères Marc (batterie) et Guillaume Chartrain (basse) étaient là pour nous faire profiter de leur très grand talent de musicien.
Fidèle à ses habitudes, les guitares ont fait sentir leur présence sur scène. Des guitares douces, des guitares énergiques, des guitares puissantes. Une musique qui appui à merveille les textes des auteurs qui prêtent leurs mots à Daran.
Sur la scène, un sofa et des lampes pour marquer la convivialité. Comme pour son dernier album, L’homme dont les bras sont des branches, il ouvre la soirée avec Il y a un animal. Il parcourra ensuite quelques un de ses disques précédents en nous offrant entre autres, Trous noirs, Augustin et Anita et bien entendu, Dormir dehors. Il nous livre une version adoucie et épurée que Louis-Jean Cormier (Karkwa) aura faite de Une sorte d’église. Surprenant mais très agréable.
Qu’elles soient pour ses chansons ou pour celles des autres, ses musiques sont fort appréciées, qu’elles soient douces ou rocks. À preuve, ses collaborations avec Johnny Halliday ou Michel Sardou. Elles savent rendre l’esprit des textes.
Au rappel, il nous interprètera deux de mes préférées, Le vent des marées et Le hall de l’hôtel. Des histoires d’amour manquées.
Mise à part pour le chauffage de nos maisons qui lui donne des problèmes de gorges, Daran semble en symbiose avec le Québec. Il nous confi que le Petit Champlain reste sa salle préférée sur sa terre d’adoption.
En quittant, Daran a remercié son public de lui avoir permis d’écrire un nouvelle page de l’histoire des souvenirs. Daran et sa gang prennent une pause pour le temps des fêtes, reprenant le boulot dès le 18 janvier prochain.
La première partie nous aura fait découvrir ou redécouvrir l’auteur-compositeur-interprète Sébastien Lacombe. Un très bon début de soirée en compagnie de celui qui a profité d’un séjour prolongé en Afrique pour écrire son plus récent album Ter-ritoires. Son passage sur scène a été fort apprécié du public.
Claude Gignac