Les soirées palpitantes - 31 janvier 2012
Trio PALpitant !
Vendredi soir, la Polyvalente de l’Ancienne-Lorette, donnait le coup d’envoi à la 9e édition des «Soirées palpitantes». Pour l’occasion, trois coups de cœur des éditions antérieures se partageaient la scène. Les soirées palpitantes ce sont des découvertes artistiques mais aussi une agréable façon de financer différents projets de PAL.
Après une présentation un peu trop longue de monsieur le professeur, l’auteure-compositrice-interprète Émilie Clepper s’approprie la scène. C’est seule à la guitare qu’elle ouvre la soirée. D’emblée, elle nous raconte sa vie entre le Québec et le Texas. Émilie Clepper c’est une voix juste et riche. Le timbre nasillard et son jeu de guitare aux teintes texannes servent parfaitement le folk qu’elle nous livre avec passion. À la quatrième pièce, elle nous raconte les sept heures de retard d’un train dans le désert qui lui aura permis de rencontrer le joueur de banjo qui se joint à elle pour les chansons suivantes. Le folk est à son meilleur !
Puis tel un parfait crescendo, c’est Randall Spear qui nous offre la deuxième partie. Il commence par une douce prestation à la guitare avec la collaboration d’Émilie Clipper. Il enchaîne avec la très belle Only love can bring you there, de son dernier album Someone to help me. Randall Spear c’est folk, aux accents pop et country. Il est accompagné de Sophie Denis aux voix, Christian Morissette aux percussions et le dynamique Richard Drouin à la basse et au violon, celui-là même qui a parcouru le monde avec le Cirque du soleil. Randall Spear enflamme la salle et le public en redemande. Pour le bonheur de tous, il nous revient pour une dernière pièce pour nous diriger vers l’entracte.
Clio, est la troisième artiste de la soirée. Valérie Clio s’est fait connaître avec l’édition 2007 de 5x5. Une voix chaude et puissante, une bombe d’énergie. C’est la «soul sister québécoise». Autant en français qu’en anglais elle transporte la salle dans son univers aux influences marquées de Billy Holiday, Etta James et Ray Charles. Elle est sur scène avec son band et son complice à la basse Guillaume Tondreau.
En réunissant les trois artistes pour une dernière chanson, nous voilà à la finale du crescendo d’une soirée décontractée, énergique et unique.
Les soirées palpitantes se poursuivront le 12 mars avec le volet cinéma et le 9 avril avec les finissants de l’école nationale de l’humour.
Lucie Monaghan