La fille du puisantier - 31 janvier 2012
LA FILLE DU PUISATIER
Cinéplex Odéon Beauport
En 1939, Patricia, la fille du puisatier se retrouve enceinte de Jacques Mazel, un jeune aviateur, fils de bonne famille. Or, celui-ci est mobilisé et ses parents refusent de reconnaître l’enfant. Amoretti chasse sa fille de la maison. Peu après, Jaques Mazel est porté disparu, son avion s’étant écrasé en flammes derrière les lignes allemandes. Puis survient l’armistice et les Mazel tentent maladroitement de renouer avec Amoretti dans l’espoir de retrouver un peu de leur fils dans l’enfant qu’ils ont si bassement repoussé.
Daniel Auteuil signe son premier film en tant que réalisateur avec son adaptation du film de Marcel Pagnol sortie en 1940. Malgré la trame mélodramatique de l’histoire, la photographie des décors naturels est lumineuse, ensoleillée. Les dialogues sont aussi parsemés de petits moments d’humour savoureux, irrésistibles.
Les explosions que nous pouvons compter sur les doigts d’une main, ne sont pas pour faire sauter une voiture, un immeuble ou un avion, mais plutôt pour creuser un trou pour y puiser de l’eau. Voilà entre autre, le travail d’un puisatier. On déteste la mère de l’aviateur (Sabine Azéma), qui est hautaine, possessive et égoïste. L’aide-puisatier (Kad Merad) est valeureux, bienveillant et Patricia, la fille du puisatier (Astrid Bergès-Frisbey) naïve et candide à souhait. Le langage provençal est un peu difficile à suivre au début, mais l’oreille s’habitue rapidement comme avec une pièce de théâtre en alexandrin.
Pour ceux que les films français ne rebutent pas, celui-ci est à voir. Sortie en salle le 3 février.
Louiselle Lavoie