Le temps d'un vol - 31 janvier 2012
LE TEMPS D’UN VOL
Un ancien policier, qui est maintenant un fugitif recherché, se tient sur la corniche d’un immeuble de plusieurs étages et s’apprête à sauter dans le vide. Une négociatrice d’expérience tente de lui faire entendre raison, mais plus leur discussion tarde à se conclure, plus la conciliatrice a des soupçons sur les véritables intentions du suicidaire.
Les prises de vue sont vertigineuses. Perché sur une corniche au vingt-et-unième étage du Roosevelt Hotel à New York, je vous mets au défi de ne pas avoir, à un moment ou à un autre, un petit frisson. Pour les comédiens et l’équipe technique, la hauteur a surement représenté un grand défi, puisqu’une grande partie du tournage a vraiment eu lieu à près de soixante mètres du sol (environ deux cents pieds).
Un suspense bien soutenu. À plusieurs moments les cinéphiles étaient sur le bout de leur siège. Vous aurez compris qu’il ne faut pas s’attendre à un film du genre intello. Il y a quelques invraisemblances du genre « mission impossible », mais ça fonctionne. Les amateurs de films d’action vont assurément apprécier malgré la fin prévisible. 1h42 de pur divertissement.
Un film à voir d’Asger Leth avec Sam Worthington, Elizabeth Banks, Jamie Bell, Genesis Rodriguez, Edward Burns, Anthony Mackie.
En salle dès le 27 janvier
Louiselle Lavoie